Joyeux Noel !
merci pour vos nombreuses reviews, lol, je vois que mon cliff vous a fait réagir, je devrais en faire plus souvent... hum, à voir !
bon, je n'avais pas le coeur de vous refuser ce chap aujourd'hui, mais sachez qu'il n'a été ni relu ni corrigé que ce soit par moi ou par Cyzia... donc fautes et non-sense sont à dénoncer si vous en voyez !
dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..
disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)
à bientot et bonne lecture !
speed'
Pouvoirs Nocturnes
Chapitre 29 :
Mauvaises nouvelles et chutes mortelles
Adhefara le regarda plusieurs secondes droit dans les yeux, avant d'ouvrir à nouveau la bouche et de lâcher le nom tant attendu.
« Ronald Weasley. »
Harry sentit une énorme rage se répandre dans veines et lui tordre les entrailles.
« J'aurais dû m'en douter, » dit-il à voix basse. « Je vais le tuer. »
Il voulut se lever mais Drago le retint et le serra contre lui.
« Lâche-moi, Drago ! » fit-il d'une voix rageuse.
« Non, attends, calmes-toi deux secondes, » dit le blond. « Tu es trop impulsif. »
« Tu ne m'empêcheras pas de le tuer, Dray ! »
« Je n'en ai pas l'intention, » chuchota Drago à son oreille. « Mais j'ai une meilleure idée… Il te faut bien un peu de ruse et de perfidie de Serpentard, pour changer… »
Harry releva les yeux vers lui, surpris. Puis, à la vue du sourire sadique de son amant, il sourit à son tour et l'embrassa brutalement.
« J'adore quand tu fais ton mauvais garçon… »
Adhefara les regardait, amusée.
« Je peux savoir ce que tu comptes faire ? » demanda-t-elle à Drago.
« Je ne sais pas encore, mais je vais y réfléchir, » répondit-il lentement, pensif. « Mais ce serait bien que tu viennes… ainsi que Spica… »
Adhefara sourit malicieusement en secouant la tête.
« Ah, lala, ces Serpentard, » dit-elle en se levant. « Allez, je vous laisse maintenant les tourtereaux. Prévenez-moi pour… votre vengeance… »
Ils acquiescèrent rapidement, puis une fois qu'elle fut partie, Harry alla prendre une douche pour se remettre les idées en place, pas encore capable de contenir cette colère, cette haine terrible envers celui qui avait un jour été son meilleur ami.
Il secoua la tête. Le Ron qu'il avait un jour connu n'aurait jamais été capable de commettre une telle atrocité. Ou plutôt, le Ron qu'il croyait connaître… Comment avait-il pu devenir ainsi ?
Harry appuya son front contre la paroi de la douche, sentant les larmes rouler sur ses joues. Il se demanda si ce n'était pas sa faute, si Ron n'avait pas perdu l'esprit à cause de son incapacité à gérer correctement la mort de Sirius. Il renifla et un sanglot lui échappa.
« Harry ? » appela Drago derrière la porte. « Ca ne va pas ? »
Harry sourit faiblement face à la façon dont Drago était toujours attentif au moindre signe de déprime de sa part.
« Ce n'est rien, » répondit-il, se doutant cependant que cette réponse ne satisferait pas le vampire rien qu'à cause du tremblement de sa voix.
Drago entra dans la salle de bain et le regarda à travers la vitre, l'air inquiet. Il grimaça et se déshabilla d'un sort pour rejoindre Harry sous l'eau, lui prenant les mains.
« Ca ne va pas ? » demanda-t-il à nouveau.
Harry renifla.
« Non, enfin, si, c'est juste que… je ne comprends pas comment il a pu devenir comme ça sans que qui que ce soit ne s'en rende compte, » dit-il faiblement. « Je ne pensais pas qu'il aurait été capable de commettre un viol… »
Drago grimaça à nouveau et serra Harry contre lui.
« Ce n'est pas de ta faute, Harry, » murmura le blond. « Il a développé un complexe d'infériorité depuis qu'il est tout petit, et ça lui a sans doute détraqué le cerveau. »
« Et si j'avais pu faire quelque chose ? » fit Harry.
« Si tu avais pu, tu l'aurais faite, mais tu ne pouvais rien faire, » répondit-il. « Pas plus que je ne pouvais empêcher mon père de mal tourner. C'est la même chose. »
« Je n'en suis pas sûr, » marmonna Harry.
Drago lui embrassa les tempes.
« Moi si, » répondit-il doucement.
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Pendant l'après-midi, Harry prit Hermione à part pour lui expliquer la situation. Elle se mit à trembler horriblement et les larmes roulèrent sur ses joues. Harry s'empressa de la prendre dans ses bras.
« M-mais ce n'est pas possible, » sanglota-t-elle.
« 'Mione… » murmura doucement Harry en lui caressant les cheveux. « Tu ne te souviens pas de quelque chose qui pourrait permettre de l'identifier ? »
« Il… »
Elle renifla.
« Il m'a lancé un sort pour me brouiller l'esprit, » balbutia-t-elle. « Je me souviens avoir découvert qui c'était, mais j'ai reçu un oubliette. »
Elle se calma dans les bras d'Harry et réfléchit quelques secondes.
« Je connais le sortilège d'inversion de l'oubliette, » murmura-t-elle.
« Tu veux l'essayer ? » proposa Harry. « Juste pour être sûrs… »
Hermione ferma les yeux et prit une profonde inspiration tremblante.
« Oui, » répondit-elle. « Si c'est lui, je veux être avec toi ce soir pour le faire payer. Mais… tu n'as pas l'intention de commettre un meurtre, hein ? »
Harry soupira.
« Il ne mérite pas mieux, » répondit-il. « Mais si tu le désires, je lui laisserai la vie sauve. »
« Tu ne peux pas décider comme ça de la mort de qui que ce soit, Harry ! » s'exclama Hermione. « Tu n'as pas à décider de ce genre de choses, tu n'as pas ce pouvoir ! »
Harry haussa les épaules. Hermione voulut protester à nouveau mais elle ne fit que se lever pour aller se poster devant la fenêtre, serrant ses bras autour d'elle.
« Tu as changé, Harry, » dit-elle à voix basse. « Je ne voulais pas me l'avouer, mais c'est le cas. »
« Je suis né pour être assassin, » souffla Harry.
« Non, ce n'est pas vrai ! » protesta Hermione en se retournant. « Tu n'es même pas né pour tuer Voldemort, tu es né pour vaincre les Ténèbres et rétablir la paix, c'est tout ! »
« Ca revient au même, 'Mione ! » répond Harry. « Et de toute façon, Ronald est un cas à part. Je le hais, parce qu'il m'a trahi. »
Il sentit avec horreur les larmes déborder de ses yeux et fronça les sourcils avec agacement.
« Il… c'était mon frère, 'Mione, mon frère, ou tout comme ! Mais il m'a rejeté quand je me suis rendu compte que j'étais différent. Un frère n'est pas censé faire ces choses-là. »
Il se prit la tête entre les mains.
« C'était le premier, » dit-il avec rage en se tirant les cheveux. « Il a été le premier à me donner une telle affection. Merde, 'Mione, il n'avait pas le droit de me lâcher sous prétexte qu'une putain de Prophétie a été dite sur moi ! »
Il se leva brusquement et donna un violent coup de pied dans la table de chevet de la chambre de la Préfete en Chef, avant de se laisser tomber assis sur le lit, le visage enfoui dans ses mains.
« Il n'avait pas à me lâcher au moment où j'avais le plus besoin de lui… Sous prétexte que j'aimais les hommes… sous prétexte que j'aimais Drago… »
Hermione se mordit la lèvre et s'assit à coté de lui pour le serrer dans ses bras, posant sa tête sur son épaule.
« Et le pire, » murmura Harry. « C'est que je ne serais même pas capable de lui faire le même mal, le moindre mal, d'ailleurs, qu'importe combien j'en ai envie… »
« Ce que tu dis est contradictoire, » dit Hermione avec calme.
« Je sais, » répondit Harry. « Mais je ne sais plus où j'en suis, depuis quelque temps. Je suis tiraillé entre le désespoir qui a été mien toute l'année dernière et l'espoir que Drago m'a redonné, je… 'Mione, je ne sais plus… »
« Il faut que tu parles de ça à Drago, Harry, » dit doucement Hermione. « Moi je ne peux pas t'aider autrement qu'en t'écoutant. Que veux-tu que je te dise ? Lui seul peut t'aider là-dessus. »
Harry renifla.
« Je sais. »
Ils restèrent serré l'un contre l'autre en silence plusieurs minutes.
« Faisons le test, veux-tu ? » dit Harry en se redressant.
Hermione hocha la tête.
Quelques secondes plus tard, les doutes furent confirmés. Ils se donnèrent rendez-vous le soir même sur la Tour d'Astronomie.
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Ronald Weasley monta les escaliers de cette même tour ce soir-là avec beaucoup de hâte. Il avait reçu une note de sa femme qui, disait-elle, souhaitait renouer avec lui et lui donnait rendez-vous.
Il arriva au sommet de la Tour et passa la porte pour l'extérieur. C'était pour le moment désert, mais il était un peu en avance.
Puis, sans qu'il ait le temps de comprendre pourquoi ni comment, il se retrouva solidement collé au sol de pierre par un sortilège sans pouvoir faire un mouvement. Trois ombres surgirent du vide derrière lui, et trois autres devant, et il se retrouva entouré par, il le savait, six personnes qui ne lui voulaient pas du bien.
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Harry eut un sourire sadique en voyant la peur se dessiner sur le visage du rouquin au fur et à mesure qu'il les reconnaissait un à un. Puis il fronça les sourcils, visiblement prêt à cacher toute appréhension.
« Tiens, tiens, tiens, » fit Harry. « Ronald Weasley, comme c'est intéressant… »
« Harry ? Mais qu'est-ce que… »
Harry leva les yeux au ciel.
« Oh, allons, tu dois bien te douter de ce qui se passe, » dit-il. « Ou bien as-tu tant de choses à te reprocher que tu ignores laquelle nous avons découverte ? »
« Bien vu, Potter, » cracha Ron avec colère.
Harry s'apprêta à répliquer mais Neville le devança et envoya un puissant crochet du droit au captif.
« Je devrais te tuer pour avoir osé la toucher, » éructa-t-il en l'attrapant par le col, tenant son visage tout près de celui du rouquin.
« Oh, » fit Ron, l'air de comprendre, pas du tout impressionné par le regard de tueur de Neville fixé sur lui. « Vous parlez de ça ? »
Il tourna les yeux vers Hermione qui trembla sous ce regard de pure obsession.
« Je n'ai fait que prendre ce qui est à moi, » affirma Ron en regardant à nouveau Nev'.
« Je ne t'appartiens pas, Ron, » lâcha Hermione avec colère. « Tu as peut-être eu mon corps, mais pas mon cœur ni mon âme, et c'est tout ce qui importe. »
Ron le fusilla du regard, puis regarda Spica.
« Qui es-tu, toi ? » demanda-t-il.
« Pas la peine de m'agresser ! » fit-elle avec ironie. « Je suis spectatrice, fait comme si je n'étais pas là. »
Ron fronça les sourcils, puis décida de reporter son attention sur Neville.
« Tu as l'intention de me faire quoi, espèce de Cracmol ? »
« Tu seras surpris de savoir ce que je suis capable de faire, » fit Neville, pas impressionné ni touché par ces mots.
Drago se contentait d'observer la scène, nonchalamment appuyé contre le muret. Il interviendrait quand le besoin s'en ferait sentir, avait-il décidé. Il observa le roux qui, lui, regardait Harry et Neville avec une violente haine. Puis Drago plissa les yeux. Il venait d'apercevoir un mouvement bizarre de la main gauche de Weasley. Il avait déjà vu un tel geste, une espèce de crispation qui se voulait discrète… chez son père… quand Voldemort l'appelait.
Drago s'approcha rapidement et tira sur le pull de Weasley.
« Depuis combien de temps, petite belette ? » demanda-t-il en arrachant la manche du pull-over.
« Drago, qu'est-ce que… » fit Harry en touchant le bras de son dragon.
Mais Drago ne l'écouta pas.
« Depuis quand es-tu entré à son service, misérable ver de terre ? » demanda à nouveau Drago.
« Au service de qui ? » rétorqua insolemment Ron.
Enervé, Drago arracha la manche de la chemise, dévoilant à tous une marque noire et bien connue.
« Au service de Voldemort, espèce de tache ! » cira Drago.
« Oh, c'est pas vrai, » fit Harry en reculant de trois pas, les yeux fixés sur le crâne gravé à jamais dans la peau du rouquin.
Spica décida d'intervenir et retint Drago, lui désignant Harry d'un signe de tête.
« Ron, une explication ? » demanda-t-elle ensuite, tandis que le blond allait prendre Harry dans ses bras pour le calmer.
« Je ne te connais pas, je n'ai aucune explication à te donner, » rétorqua Ron.
Spica s'approcha de lui et l'observa de haut, agrandissant ses canines et faisant sortir de son corps une aura noire qui sembla éteindre les étoiles une à une.
« Méfies-toi, Ronald, » dit-elle d'une voix profonde alors que ses yeux prenait l'éclat particulier qu'ont les vampires à la recherche d'une proie, faisant frissonner le rouquin. « Je peux être très, très méchante… Alors explique-nous pourquoi tu t'ais fait poser cette marque… et depuis quand ? »
Ron déglutit et baissa les yeux.
« Depuis l'entrée l'été entre la cinquième et la sixième année, » répondit-il avec réluctance. « Pourquoi ? C'est simple. « J'en avais marre d'être toujours second derrière toi, Harry, » dit-il en tournant les yeux vers le brun qui fronça les sourcils, alors que Spica reprenait son apparence normale. « Marre de devoir supporter tes airs niaiseux parce qu'Hermione t'aimais bien. Je voulais du pouvoir… et j'en ai obtenu, énormément. Je voulais tellement t'écraser, Harry… te détruire… »
Harry le regardait, éberlué. Alors comme ça… non, Ron n'avait jamais été son frère.
« Alors, j'ai fait ce qu'on m'a ordonné pour avoir le droit de recevoir la Marque avant mes dix-sept ans, » reprit Ron avec un sourire qui ne plu pas du tout à Drago. « Tu te souviens, Harry ? Dans le parc, près de chez toi ? J'ai pris tellement de plaisir à obéir aux ordres, à mes premiers ordres… »
Harry blanchit littéralement. Il serra la main de Drago avec tant de force qu'il aurait pu lui briser les os. Ca ne pouvait pas être ça… il ne pouvait pas avoir compris ce que lui disait Ron, ça ne pouvait pas être ça…
Le rouquin ricana méchamment et regarda Drago.
« T'aurais voulu être à ma place, hein, Malefoy ! » s'exclama-t-il, décidant qu'il n'avait plus rien à perdre. « N'est-ce pas ? Tu aurais bien aimé avoir le plaisir de dépuceler le Survivant ? Ca aurait flatté ton ego démesuré ? »
Drago sentit la colère déformer ses traits et le traverser violemment. Il fit un pas vers Ron qui ne se rendait pas compte du danger où il s'était fourré.
« Si tu savais, Malefoy, » murmura-t-il en fermant les yeux. « C'était si bon de m'enfoncer en lui comme ça, de le faire pleurer comme un gamin… Si bon de savoir que personne n'était passé là avant moi… Le petit garçon veut avoir mal, n'est-ce pas ? » fit-il, reprenant la voix qu'il avait utilisée lors de ces deux mois-là, réouvrant les yeux pour fixer Harry qui était obligé de se tenir au mur pour ne pas tomber. « Eh bien, Harry ? Ca ne va pas ? »
Drago était tout proche de lui, maintenant, mais perdu dans les méandres de son esprit fou, Ron ne le remarqua pas. Il eut un rire hystérique.
« N'est-ce pas merveilleux ? » fit-il. « J'ai dépucelé mes deux meilleurs amis ! »
Drago le frappa si fort que le sortilège qui lui tenait les jambes en cassa une. Ron hurla soudain à cause de la douleur.
« Espèce de malade ! » hurla-t-il. « Après le bras, la jambe, ça sera quoi ensuite ? »
« Ta tête, espèce de taré, » rétorqua Drago. « Je n'étais pas venu ci avec l'intention de te tuer, mais tu m'as fait changer d'avis. »
« Non, Drago, » essaya de l'arrêter Hermione.
« N'essaye pas de m'en empêcher, » dit sèchement Drago.
« NON ! » cria soudainement Harry.
Tous les regards se tournèrent vers lui. Il se laissa glisser au sol en pleurant.
« Non, ça ne pouvait pas être Ron, » murmura-t-il en enfouissant le visage dans ses genoux. « Non, ce n'est pas possible… »
Drago oublia toute colère et vengeance pour un temps et se précipita aux cotés d'Harry pour le prendre dans ses bras. Le brun sursauta et tenta de se dégager avant de reconnaître Drago et de se mettre à pleurer de plus belle sur son épaule.
Neville et Hermione s'approchèrent d'eux mais Harry secoua la tête à leur encontre.
« Ce n'était pas lui, c'est impossible, » gémit-il en les regardant désespérément à travers ses larmes.
Personne ne faisait plus attention à Ron. Celui-ci, voyant dans ce répit une chance de salut, tenta de se défaire de son sortilège s'entrave, et y parvint. Il hésita deux secondes, puis finalement ne prit pas la porte et s'approcha du groupe, en traînant sa jambe brisée, se fichant de la douleur qui lui fusillait la hanche à chaque pas.
« Tu aurais du entendre comme il criait, Malefoy ! » s'exclama-t-il en serrant les poings. « C'était tellement amusant ! »
Hermione s'était mise à pleurer dans le cou de Neville. Harry s'accrocha avec terreur à Drago qui, lui, hésitait entre porter Harry loin de ces horreurs que le rouquin prononçait, et aller fracasser la tête du-dit rouquin contre le mur.
Finalement, au milieu de tout ça, ce furent Spica et Adhefara qui réglèrent le problème. La première tira son épée et tordit le bras de Ron dans son dos, plaçant la lame fine et aiguisée de son arme dans le cou du rouquin. Adhefara tira sa baguette et la pointa juste entre ses yeux.
Les deux vampires échangèrent un regard entendu, puis Spica mena Ron jusqu'au muret, montant dessus avec lui.
« Tu me répugnes, Ronald, si tu savais, » murmura-t-elle dans son oreille. « Je te laisse deux choix. Soit tu sautes, soit je te tranche la gorge.
« Il y a aussi une troisième solution, » ajouta Adhefara en montant à son tour à leur cotés. « On peut te livrer aux Accromentulas, je suis sûre qu'elles n'attendent que ça… »
Il y eut un pesant silence. Personne, parmi les adolescents, n'osait essayer de stopper les deux vampires, et à vrai dire personne n'en avait vraiment envie.
« Maintenant… choisis, » dit Spica. « Le vide, l'épée ou les araignées. »
Il e fallut qu'une demi-seconde à Ron pour se décider. Il avança d'un pas vers le bord du muret. Spica le relâcha et, d'un dernier mouvement, elle le poussa d'un coup et il bascula dans le vide, avec un long cri, qui s'arrêta soudain avec un bruit de chute qui fit légèrement grimacer Adhefara de dégoût.
voilà voilà... je pense que ce chap en satisferont certains, non ?
commentaires toujours acceptés et direction ma boite mail ou mon blog pour les questions existentielles sur l'histoire auxquelles vous voulez vraiment que je réponde.
gros bisous à vous, prochain chap, dans la semaine, mardi peut-être!
à très vite et bonne fètes à tous
speed'
