Helloà tous !
bon, j'espère que vous passez de super vacances ! voilà un nouveau chapitre... en tout cas, merci à tous pour vos reviews !
chapitre non relu et non corrigé... j'espère qu'il sera bon quand même !
dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..
disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)
à bientot et bonne lecture !
speed'
Pouvoirs Nocturnes
Chapitre 30 :
Faux suicide et conséquences sur le moral :
Spica et Adhefara descendirent du muret et observèrent les adolescents qui étaient pour la plupart sous le choc. Seul Drago avait le visage fermé et dur, serrant contre lui Harry qui était toujours aussi pâle et qui tremblait, pleurant silencieusement.
« Vous l'avez tué, » fit Hermione d'une voix blanche, l'air totalement effarée, à l'adresse des deux vampires.
« Quoi ? » fit Adhefara à l'adresse de Spica, l'air faussement étonnée. « On l'a tué ? »
« Mais non, voyons, » répondit Spica en haussant les épaules, amusée. « Il a sauté de son plein gré, vous l'avez bien vu ! »
« Vous êtes d'une mauvaise fois typique de votre maison, Spica, » intervint une vois derrière eux.
« Albus ! » fit Spica avec un grand sourire chaleureux en se retournant vers la porte où apparaissait le directeur de Poudlard. « Comment vas-tu ? »
« Fort, mal, très chère, » répondit Dumbledore.« Vous venez de tuer un de mes élèves, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. »
« Qui, lui ? Il ne méritait pas mieux, » rétorqua Spica, reprenant son air froid et dur habituel.
« Ce n'est pas à vous de juger de cela, » répondit calmement Albus, l'air tout de même en colère.
« Ce n'était pas lui, » continuait de chuchoter Harry, à personne en particulier, le visage enfoui dans la chemise de son amant. « Ce n'était pas lui, ce n'était pas lui… »
Dumbledore fronça les sourcils et se tourna vers lui.
« Ca ne va pas, Harry ? »
Celui-ci tourna les yeux vers lui mais se recroquevilla encore plus dans les bras de Drago, cachant son visage.
« Comment il a pu me faire ça, Drago ? » gémit-il en éclatant en sanglots.
« Vois à quoi il a réduit ton petit protégé, » murmura Spica en s'approchant d'Albus.
Celui-ci tourna les yeux vers elle, une lueur de compréhension flambant dans ses prunelles.
« Allons dans mon bureau, voulez-vous ? » fit-il.
Spica hocha la tête.
« Allez-y, j'arrive. »
Elle entraîna Adhefara à part et le directeur se tourna à nouveau vers les jeunes. Son cœur se serra quand il vit qu'Harry ne cessait de pleurer et il s'agenouilla aux coté des deux garçons. Il posa une main sur l'épaule du brun qui se dégagea d'un sursaut nerveux avant de regarder le directeur.
« Professeur, » murmura-t-il en reniflant.
Dumbledore lui fit un sourire triste.
« Ca ira mieux demain, Harry, » lui dit-il doucement.
Puis il tourna le regard vers Drago.
« Allez vous coucher, » lui dit-il. « Je vous tiens au courant. »
Drago hocha la tête et se releva, portant Harry dans ses bras. Il quitta la tour d'Astronomie, suivi peu après de Neville et Hermione. Albus se tourna alors vers Spica, juste à temps pour voir Adhefara sauter dans le vide et rejoindre la forêt Interdite.
« Spica… » fit-il d'un ton menaçant.
Celle-ci se retourna et le regarda avec un sourire empreint d'innocence.
« Oui, Albus ? » fit-elle.
Celui-ci soupira, puis tendit la main vers la porte. Spica hocha la tête et passa devant lui. Ils marchèrent dans un lourd silence au début, puis Dumbledore engagea la conversation.
« Comment vont les affaires ? » demanda-t-il.
« Comme il faut, » répondit Spica, amusée. « Je récupérerai la pierre d'ici juin, rassures-toi. Ton petit protégé survivra à cette épreuve, il est résistant. »
« Il ne va pas très bien, ces derniers temps, vous savez ? »
« Je sais, mais Drago est là pour le soutenir, » répondit Spica. « Ils s'en sortiront tous les deux. »
« Je me fais un peu vieux, » murmura le directeur. « J'ai commis trop d'erreurs avec lui. Il n'est pas celui que j'imaginais. Plus fort, mais à la fois plus vulnérable… »
« Chacun fait son temps dans ce monde, Albus, la fin arrive pour chacun. »
« Sauf pour vous… » répondit Albus.
« Crois-tu que c'est une bénédiction ? » fit Spica. « J'aime ma nature de vampire, je ne le ne pas. Je suis une créature de la nuit et ça me convient parfaitement. Adhefara est comme moi, mais d'autres le supportent moins bien. Ton professeur de potion, par exemple. Ou Drago, à cause de sa nature de demi-veela. Je comprends très bien qu'il veuille redevenir humain… »
Albus se mordit légèrement la lèvre, puis prononça le mot de passe de son bureau et invita Spica à s'asseoir.
« Alors, expliquez-moi ce qui s'est passé tout à l'heure, » dit-il, curieux et triste. « J'ai du mal à comprendre comment Ronald Weasley a pu faire tant de mal à Harry. »
« Ron a développé un complexe d'infériorité, » fit lentement Spica. « A cause de ses frères chez lui, puis de Harry ici. Lorsque Tom lui a proposé du pouvoir, comment vouliez-vous qu'il refuse ? Faire du mal à Harry était une grande chance pour lui. Profiter de son état de faiblesse de l'été après la mort de Sirius lui a sans doute procuré une sensation de supériorité extrême ! Alors il l'a fait. Il a également une grande obsession pour Hermione. Albus, j'ai fait des analyses d'empreinte magique avec les résidus de sperme trouvé dans la cave où elle a été détenue. C'est lui qui l'a enlevée et violée le mois dernier. »
Dumbledore se prit le visage dans les mains.
« Si j'avais su… »
« Mais tu n'as pas su. Oublie cela, Albus, il est trop tard pour s'en soucier. Si nous ne l'avions pas tué ce soir, il aurait fini par se suicider. »
« Qu'en savez-vous ? »
« Je le sais, c'est tout, » dit Spica d'un ton ferme et sans appel.
« Je vous laisserai bien annoncer cela à sa famille, » fit Albus après une légère pause. « Mais comme vous n'auriez aucun tact avec les Weasley, je préfère le faire moi-même. »
Le feu se mit en route à ce moment-là et il en sortit une silhouette rousse et rondelette, en larmes. Quelques secondes après, ce fut le tour d'Arthur Weasley, le visage dur et fermé.
« Il semble qu'ils soient déjà au courant, » dit Spica.
« Ah, oui, » fit Albus. « Cette fameuse horloge… »
Il se leva et passa ses bras autour de Molly.
« Asseyez-vous, Molly, asseyez-vous, » dit-il d'un ton doux et apaisant.
« Mon fils… » balbutia-t-elle. « Qu'est-il arrivé à mon fils ? »
Dumbledore ne répondit pas tout de suite et la guida jusqu'à une chaise, puis fit signe à Arthur de s'asseoir également et repris place derrière son bureau en croisant les doigts sur la table avec un air triste.
« Molly, Arthur, votre fils s'est suicidé ce soir, » dit-il doucement.
Spica lui lança un regard étonné, alors qu'Arthur poussait une exclamation de surprise et d'incrédulité.
« C'est faux, mon fils ne se serait jamais tué, » rétorqua-t-il d'une voix forte.
« J'étais là, Arthur, » répondit Spica d'une voix froide. « Je l'ai vu faire. »
L'homme tourna les yeux vers elle et ses prunelles se mirent à étinceler de haine.
« C'est vous qui l'y avez poussé, » dit-il d'un ton convaincu. « Vous avez tué notre fils, espèce de monstre mort-vivant ! »
Spica leva les yeux au ciel.
« Vous prônez les droits de tous les êtres humains et vous me traitez de monstre mort-vivant ? Vous n'êtes pas très logique, Arthur. »
« Arthur, il y quelque chose que vous devez savoir, » dit Dumbledore, un peu gêné. « Votre fils, Ron, a confessé beaucoup de choses avant de sauter du haut de la Tour d'Astronomie. »
Arthur et Molly tournèrent les yeux vers lui.
« Votre fils était un Mangemort, » annonça Dumbledore d'un ton bas. « Il a avoué également être celui qui a enlevé et violée Miss Granger. »
« Quoi ? » fit Molly dans un souffle, ses sanglots coupés par le choc. « Comment pouvez-vous croire de telles ignominies ? »
« C'est malheureusement la vérité, » dit tristement Albus. « Il a la Marque des Ténèbres sur lui. Quatre témoins l'ont vue sur son bras et l'ont entendu avouer. Il a aussi profité sexuellement d'Harry il y a un an et demi. Il s'est suicidé ce soir en l'avouant. »
La lèvre inférieure de Molly se mit à trembler violemment et elle se remit à pleurer. Spica fit une légère moue et regarda Dumbledore.
« Albus, je dois y aller, » dit-elle.
« Non, vous ne partez pas, » rugit Arthur en se levant en même temps qu'elle pour se placer devant la porte. « Pas avant que nous ayons toutes les réponses à ces accusations ridicules ! »
Spica le regarda avec des yeux étincelants de froideur.
« Croyez-vous vraiment pouvoir m'empêcher de partir ? » fit-elle, ironique et méprisante. « Albus, nous finirons de parler une autre fois. »
Elle s'avança vers la fenêtre et monta sur le rebord, l'ouvrant d'un coup de pied.
« Molly, Arthur, » fit-elle en hochant brièvement la tête, avant de sauter dans le vide avec un simulacre de salut militaire.
Elle rejoignit sa maison en marchant d'un pas rapide et rendit visite au poulain de licorne noire appelé Ganyomède qui ne voulait plus la quitter.
« T'inquiète pas, va, » fit-elle à celui-ci alors qu'il venait frotter son museau contre son ventre. « Je te garde jusqu'à l'âge adulte. »
« Alors ? » fit Adhefara en venant s'appuyer contre le chambranle de la porte de la véranda.
« Version officielle, suicide, » répondit Spica en s'approchant d'elle. « Allez, viens, on a une carte à désensorceler. »
Adhefara sourit et elles rentrèrent toutes les deux dans la maison et riant et en parlant d'une certaine société secrète et disparue nommé SK and cie.
Sans commentaire…
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« Je ne comprends pas, Drago, » murmura Harry, fermement emprisonné dans les bras du vampire. « Pourquoi ? Pourquoi il m'a fait ça ? »
Drago soupira et essuya les larmes qui ne cessaient de rouler sur les joues du brun.
« Je ne sais pas, Harry, » répondit-il doucement. « Je ne peux pas savoir ce qui s'est passé dans la tête de ce malade, mon amour. »
« Tu crois que c'est de ma faute ? » fit Harry d'une petite voix.
« Comment cela pourrait-il être de ta faute ? » répondit Drago en repoussant les cheveux noirs derrière l'oreille d'Harry. « Il avait un problème bien longtemps avant que tu ne le connaisses. »
Harry renifla et enfouit le visage dans le cou du blond.
« Tu n'as pas de la potion de sommeil ? » demanda-t-il.
« Si, bien sûr, » répondit doucement Drago en se détachant de lui deux secondes pour attraper une dose dans la table de chevet.
Harry l'ingurgita et se serra contre Drago.
« Tu restes avec moi, hein ? » dit Harry d'une voix effrayée.
Drago l'embrassa sur le front, sur le nez, les pommettes, puis la bouche.
« Pour toujours, » répondit-il tendrement, le cœur serré de le voir dans cet état à cause de ce connard de Weasley.
Harry se redressa faiblement à cause de la potion qui faisait déjà effet. Il embrassa très légèrement son amant.
« Moi… aussi, » répondit-il avant de sombrer dans le sommeil.
Drago pinça les lèvres, serra ses bras autour de lui et enfouit le visage dans ses cheveux indisciplinés.
« Puisses-tu dire vrai, » murmura-t-il.
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Le lendemain, Dumbledore fit une annonce au petit déjeuner, rendant le 'suicide' de Ron public, sans cependant en donner les raisons. Harry tenait fermement la main de Drago sous la table et baissait les yeux vers son assiette. Une main se posa sur son épaule à coté de lui et il tourna les yeux pour rencontrer le regard compatissant d'Adhefara. Il lui fit un maigre sourire alors que le directeur se rasseyait.
« On sort ? » proposa Drago à voix basse.
Harry acquiesça vivement et Adhefara suivit. Ils passèrent devant la table de Serpentard et Blaise leur fit signe avec un faible sourire. Il les rejoignit et ils quittèrent tous les quatre la Grande Salle.
« On ne se connaît pas, je crois ? » fit Adhefara avec un sourire narquois.
Blaise se tourna vers elle et son beau visage s'éclaira. Il se saisit de sa main pour en embrasser le dos.
« Enchanté, » dit-il d'une voix profonde. « Blaise Zabini. »
Adhefara lui fit un clin d'œil.
« Adhefara Boisselière. »
Harry et Drago échangèrent un regard amusé, puis Drago glissa son bras autour de la taille du brun pour l'entraîner un peu plus loin devant.
« Ca va ? » lui demanda-t-il à voix basse.
Harry hocha légèrement la tête.
« Mieux qu'hier, » répondit-il d'une voix faible en s'appuyant contre lui.
« Ils avancèrent en silence jusqu'au lac, écoutant les deux autres discuter avec animation derrière eux.
« Il semblerait qu'Adhefara ait trouvé son compagnon, » murmura Drago à Harry, lui arrachant un sourire.
Le brun se détacha du blond et attrapa un galet pour faire des ricochets sur le lac.
« Tu sais… » fit-il à l'attention de Drago. « Cette histoire m'a appris quelque chose de bien. »
« Ah oui ? » fit Drago en s'approchant. « Quoi ? »
« On ne peut pas se fier à une histoire de maison pour déclarer que qui que ce soit peut être Mangemort ou non, » répondit Harry.
« Tu ne le savais pas déjà ? »
Il se tourna vers lui.
« Si, bien sûr, » répondit-il. « Mais je pense que je ne l'avais pas tout à fait compris. J'aurais dû m'en rappeler, bien sûr, à cause de Queudver, et toi et Blaise et Pansy… Mais maintenant je comprends la trahison qu'a dû ressentir Sirius quand il a découvert que ce rat les avait trahis. »
Drago l'enlaça par derrière et posa le menton sur le sommet de son crâne.
« Ne t'en veux pas, » fit-il doucement.
« Je ne m'en veux pas… »
« Menteur. »
Harry sourit faiblement.
« Tu me connais trop bien, » murmura-t-il en se retournant.
« Ce n'est pas ta faute. »
« Ca me fait mal quand même. »
Drago ne répondit rien mais appuya sa main sur la nuque d'Harry pour le forcer à poser la tête sur son épaule. Harry poussa un soupir tremblant et glissa ses bras autour de la taille du Serpentard qui lui encadra les épaules et le dos en l'embrassant sur le coté de la tête.
« Ca passera, tu sais, » lui chuchota-t-il.
Harry renifla et l'embrassa dans le cou.
« J'espère, » répondit-il dans un faible murmure.
voilà voilà !
gros bisous à tous et prochain chap... euh, vendredi ?
à plus
speed'
