Chapitre un peu court, peutêtre aujourd'hui, et je pense que vous n'allez pas aimer la fin, lol !
enfin, en tout cas il est là, tjrs pas corrigé ni relu, mais bien là !
après ce chapitre, il n'en restera plus que six, on approche de la fin !
j'espère que vous allez aimer !
dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..
disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)
à bientot et bonne lecture !
speed'
Pouvoirs Nocturnes
Chapitre 33 :
Mais on n'avait pas prévu les imprévus…
Harry passa toutes les nuits suivantes pendant deux semaines, à s'entraîner avec acharnement à ses nouveaux pouvoirs. Combat à l'épée, le peu de magie sans baguette spéciale qu'il pouvait faire, mode furtif, etc…
Tout allait – à peu près – bien. D'après Rogue, Voldemort préparait toujours son attaque pour fin juin à Pré-au-Lard, Harry et Drago gagnaient énormément en capacités magiques, bref, avant le début du mois de juillet, Voldemort serait six pieds sous terre.
Sauf que, ce que personne (même Rogue) n'avait prévu, c'est que Voldemort avait l'intention d'attaquer plus tôt que fin juin.
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Il y avait une sortie à Pré-Au-Lard ce week-end-là. Harry et Drago se baladaient tranquillement main dans la main dans la Grand-Rue et se dirigeaient vers la Cabane Hurlante, sans réellement y penser, discutant à voix basse de leur dernier passage chez Spica. Celle-ci prévoyait de récupérer la pierre pendant l'attaque, puisqu'à ce moment Voldemort ne serait pas à son manoir.
« Tu penses en être capable d'ici deux semaines ? » demanda Drago, inquiet malgré lui.
Harry haussa légèrement les épaules.
« Je serai aussi préparé que possible, je suppose, » répondit-il simplement. « De toute façon, tu seras là. J'aurais besoin de toi, tu sais ? C'est pour ça que Spica nous entraîne tous les deux. »
« Mais tu devras tout de même l'achever, » rétorqua Drago. « Qui sait si ça ne te tuera pas ? »
Harry fit la moue.
« Ai-je réellement le choix ? »
Drago ouvrit la bouche pour rétorquer mais se rendit compte qu'il n'y avait rien à dire. Il referma la bouche et attrapa Harry par les épaules pour l'embrasser longuement, furieusement, possessivement. Harry glissa une main derrière sa nuque puis se détacha de lui, gardant leurs visage très proches l'un de l'autre.
« N'ai pas peur, » chuchota-t-il contre ses lèvres. « N'ai pas peur, je reviendrai. »
« Si tu meurs, je me tue avec toi, » fit Drago dans un murmure passionné.
« Non, » répliqua Harry. « Je ne mourrai pas. »
« Comment peux-tu être si sûr de toi ? »
« Mon amour pour toi me protégeras, » souffla Harry en l'embrassant à nouveau légèrement.
Drago sourit faiblement et glissa un bras autour de sa taille pour reprendre leur marche en silence. Ils arrivèrent quelques minutes plus tard sur la colline où se trouvait la vieille maison soit-disant hantée. Harry frissonna légèrement, mais pas de peur, et s'appuya sur la rambarde, un voile de tristesse passant sur son être.
« C'est ici que j'ai rencontré Sirius, » murmura-t-il doucement.
Drago se mordit la lèvre et enlaça Harry par derrière pour le serre contre lui.
« Raconte-moi, » souffla-t-il.
Harry soupira légèrement, puis entreprit de relater en détails cette soirée-là.
« Il m'aurait emmené chez lui, loin des Dursley, » dit-il d'une voix douce, faible, un peu défaite.
Drago lui embrassa tendrement la nuque, et Harry se redressa. Il se retourna pour poser ses lèvres sur celles de son amant.
« J'ai faim, » chuchota-t-il.
« Pas en plein jour, Harry, » répondit Drago.
Harry soupira et s'appuya contre lui. Merlin, qu'il aimait le sang ! C'en était presque effrayant, parfois. Leur première sortie à Pré-Au-Lard avec Spica avait dépassé toutes ses espérances. Il n'aurait pu imaginer à quel point il était délicieux de sentir un sang chaud couler le long de sa gorge, épicé, métallique, et lui insuffler la vie. Il avait eu beaucoup de mal à s'arrêter et Drago lui avait confié que c'était parfaitement normal les premières fois.
Le blond embrassa alors Harry sans préavis. Appuyé contre la rambarde, Harry ne put que se laisser faire sous cet assaut délicieux et écarta un peu les jambes pour que Drago se rapproche encore plus. Harry gémit dans sa bouche, se sentant très vite excité par les mains de Drago qui avaient, d'une façon ou d'une autre, trouvé un chemin sous sa chemise.
Drago soupira en glissant sa bouche dans son cou.
« Je ne sais pas si c'est une bonne idée, » murmura-t-il.
« Allons dans la maison, » répondit Harry en se détachant un peu de son amant pour basculer habillement de l'autre coté de la barrière.
Drago n'eut d'autre choix que celui de se laisser entraîner avec un léger rire sur le haut de la colline.
Harry fit discrètement sauter quelques planches d'une fenêtre et se contorsionna pour entrer dans la vieille demeure en ruines. Drago passa ensuite et se fit immédiatement plaquer contre un mur. Harry l'embrassa sauvagement mais Drago était bien décidé à ne pas se laisser faire, cette fois, et il attrapa Harry par les fesses pour le soulever et retourner la situation.
« Oh, non, petit lion, » murmura-t-il. « Pas cette fois. »
Harry voulut protester mais le mouvement de balancement du bas-ventre de Drago sous ses fesses l'en empêcha. Drago l'embrassa avec avidité et sensualité, le plaquant un peu plus fort contre le mur. Harry resserra fermement ses jambes autour de sa taille et gémit faiblement.
« Je t'aime, mon Survivant, » lui chuchota lascivement Drago en glissant un main sous sa ceinture.
« Je t'aime aussi, espèce de crétin, » rétorqua Harry.
Drago eut un rictus et s'apprêta à continuer mais il fut brutalement interrompu.
« Tiens, tiens, tiens, voilà donc une petite scène très intéressante… » fit une voix derrière eux.
Ils se détachèrent l'un de l'autre. Harry reposa les pieds sur le sol et Drago se retourna d'un coup sec, posant ainsi les yeux sur cinq Mangemorts encapuchonnés qui formaient un demi-cercle autour d'eux.
« Cher Drago, ton père a tellement tenté de te sauver, » susurra une voix de femme qui glaça le sang de Drago dans ses veines.
« M-m-mère, » balbutia-t-il, horrifié, en reculant près d'Harry.
« Je ne suis plus ta mère ! » fit Narcissa, presque hystérique. « Je ne suis pas la mère d'un sale petit monstre assoiffé de sang ! »
Harry fronça les sourcils. Dieux, cette femme l'horripilait ! Ne pouvait-elle pas parler d'une voix moins criarde ? Déjà, il calculait leur chance de pouvoir s'échapper par la fenêtre qu'ils avaient ouverte. Non, raté, l'un de leur ennemis ayant surpris son regard venait de se placer juste devant.
Mode Furtif, pensa-t-il. Il tenta d'attraper la main de Drago, mais celui-ci était complètement omnibulé par la présence de sa mère et ne faisait pas attention à lui.
« Bon, nous n'avons pas le temps de nous amuser, » fit Narcissa. « Stupefix, » dit-elle en montrant Drago de sa baguette.
Celui-ci s'écroula sitôt frappé par le rayon rouge. Harry poussa un rugissement et sortit sa baguette à son tour, mais à un contre cinq, il n'eut aucune chance. Trois d'entre eux transplanèrent avec Drago, il en tua un quatrième en essayant de le forcer à lui dire où ils l'avaient emmené, et il mordit violemment le dernier de frustration.
Il le vida de son sang et le laissa convulser tranquillement là, avant de sortir de la Cabane pour donner l'alerte. Il courut, courut longtemps afin d 'atteindre la Forêt Interdite. Il poussa un long cri qui alerta Orion et il se précipita chez Spica.
Celle-ci, le voyant arriver en larmes, et en pleine crise de panique chez lui, lui intima de se calmer et le fit asseoir sur une chaise. Elle lui donna un mouchoir pour s'essuyer la bouche qu'il avait encore barbouillée de sang, et lui caressa les cheveux en le serrant contre lui pour le calmer. Mais il ne pouvait pas. Son cœur, réactivé par son récent repas, battait à cent à l'heure et il pleurait et criait en même temps.
« Ils vont le tuer, Spica, il faut qu'on aille le chercher, » ne cessait-il de répéter.
« Chut, calme-toi, Harry, ça ne fera qu'empirer les choses si tu restes dans cet état de panique. »
Harry s'obligea à prendre de longues et profondes respirations pour se calmer. Au bout de quelques minutes, il avait cessé de pleurer mais était très abattu.
« Ne t'inquiète pas, » fit Spica. « Dès la nuit tombé, nous irons le récupérer chez Tom, d'accord ? »
« Oui… mais… il sera en vie, hein ? » fit Harry d'une petite voix enfantine et désespérée. « Hein ? »
Spica se mordilla légèrement la lèvre mais acquiesça.
« Bien sûr, mon cœur, il ne peux pas le tuer comme ça, » répondit-elle doucement. « Va dormir un peu, d'accord ? Il y a de la potion de sommeil sans Rêves dans le tiroir de la table de nuit de votre chambre. Je vais m'occuper de prévenir Dumbledore. »
« Non, je ne veux pas dormir, » répondit Harry en se levant. « Je veux venir avec toi. »
« Tu viendras avec moi ce soir, c'est promis, » coupa Spica, intransigeante. « Mais il faut que tu dormes, tu es épuisé, sous le choc. Tu ne nous serviras à rien, si tu ne te reposes pas. Vas te coucher. Et ce n'est pas discutable. »
Harry soupira et se leva docilement. Il prit la potion de sommeil là où elle se trouvait et s'endormit comme une masse sans avoir le temps de s'en rendre compte.
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« Adhefara ? » fit Spica par télépathie. « Adhefara ! »
« Hmm ? » répondit une pensée brumeuse. « Hein, quoi ? Spica, ce n'est pas le moment, là ! »
« Je m'en fiche, je sais que tu es avec Blaise, mais on a un grave problème, là ! » rétorqua Spica. « Ramène tes fesses ici ! »
« Mais – » tenta de protester la jeune fille.
« J'ai dit pas de mais ! » coupa Spica. « Et dépêche-toi ! »
Adhefara grogna.
« Bon, bon, très bien, » fit-elle, morose. « J'arrive dans cinq minutes. »
« Parfait, » répondit Spica en coupant la communication.
Quelques minutes plus tard, la jeune fille arriva un peu échevelée mais décemment vêtue. Elle alluma une cigarette et souffla la fumée vers le haut.
« Bon, quel est le problème ? » demanda-t-elle.
Spica sortit du placard sa carte magique et chuchota 'Manoir de Tom' en y pointant sa baguette.
« Drago a été enlevé par Voldemort, il y a plus d'un quart d'heure, » répondit-elle en déployant la carte, le château de Voldemort apparaissant en trois dimensions à l'échelle.
« Merde, Harry est au courant ? »
« Oui, il est à l'étage, il dort, » répondit Spica. « On va aller chercher sa moitié ce soir. Tu viens ? »
« Bien sûr, » sourit Adhefara. « Et tu prévois de récupérer la pierre en même temps, non ? »
« Tout à fait, » fit Spica. « Regarde, » ajouta-t-elle en désignant une salle à mi-hauteur de la tour ouest où se trouvaient trois point lumineux, trois inscription flottants à coté. « Drago est là. Avec Tom et Narcissa. »
« Tu crois qu'il sera encore en vie ce soir ? » fit la plus jeune, inquiète.
Spica hocha la tête avec assurance.
« Oui, Tom voudra en profiter longtemps, » répondit-elle en étudiant la situation.
« Blaise voudra venir aussi, » ajouta Adhefara.
« Parfait, qu'il vienne, » répondit Spica en haussant les épaules avec indifférence.
Elles passèrent le reste de l'après-midi à modifier et peaufiner leur plan afin de récupérer cette foutue pierre sans y laisse un membre.
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Harry se réveilla au moment où le soleil se couchait, avec un profonde douleur logée au creux de son cœur immobile. Une horrible certitude s'insinua dans son esprit. Drago n'allait pas bien. Pas bien du tout.
Il soupire profondément et se leva pour aller retrouver Spica dans son bureau. Elle grignotait un morceau de gâteau non identifié, fronçant les sourcils en observant sa fabuleuse carte.
« Drago est là ? » demanda-t-il en entrant.
Spica tourna les yeux vers lui et hocha la tête en désignant une chambre de la tour ouest. Harry vit le point lumineux avec le nom de son ange flottant à coté et se mordit la lèvre avec angoisse.
« Il est seul ? »
« Oui, Tom et Narcissa sont restés avec lui pendant deux bonnes heures cet après-midi mais ils ont fini par le laisser seul. »
« C'est bon signe ou pas ? »
Spica grimaça légèrement.
« Pas vraiment. »
« Ca veut dire quoi, pas vraiment ? » fit Harry. « Tu m'avais dit qu'il ne mourrait pas ! »
« Non, il ne va pas mourir, du moins pas tout de suite, » expliqua Spica. « Mais j'aurais cru que Tom passerait tout son temps à le torturer pendant quelques jours. Je ne comprends pas pourquoi il n'est pas avec lui en ce moment. Je pense qu'il a dû lui faire quelque chose d'assez grave… l'empoisonner, peut-être. »
« Alors je peux savoir ce qu'on attend pour aller le chercher ? » s'énerva Harry. « Il ne va vraiment pas bien. Je le sens. Et toi tu m'annonces comme ça qu'il est probablement empoisonné par je ne sais quelle horreur que Tom lui aurait injectée ? Merde ! »
« Un peu de calme, bordel ! » s'énerva Spica. « Il ne sert à rien de se précipiter ! Le fiasco du Département des Mystères ne t'a donc rien appris ? »
C'était un coup très bas, et elle le savait. Harry la regarda avec fureur mais se tut alors qu'elle rangeait sa carte au moment ou Blaise et Adhefara arrivèrent.
« Ah, voilà, » fit Spica. « Maintenant on peut y aller, » ajouta-t-elle à l'adresse d'Harry qui lui rendit un regard noir.
Elle lui donna son épée, puis vérifia la sienne et celle d'Adhefara.
« On se la fait discret, » dit-elle en regardant Harry droit dans les yeux. « Ce qui veut dire qu'on ne trucide pas tous les Mangemort qui se trouvent sur notre chemin. Tu sais te servir de ton mode furtif. Alors utilise-le. C'est bien clair pour tout le monde ? »
Harry prit une profonde respiration pour se calmer, puis hocha la tête.
« Bien, » fit Spica, l'air satisfaite. « Alors, on est parti. »
voilàn voilà !
hem... prochain mardi ?
gros bisou
speed'
