Hello à tous !
bien, parce que je me sens généreuse dans mon désespoir, je vous poste le sauvetage de Draco un peu plus tot que prévu...
en espérant qu'il vous plaira !
plus que 5 chapitres après celui-la, et je me recentre sur HSF et AC
gros bisous à tous !
dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..
disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)
à bientot et bonne lecture !
speed'
Pouvoirs Nocturnes
Chapitre 34 :
Vampires à la rescousse !
Ils transplanèrent tous les quatre et atterrirent au beau milieu d'un bosquet d'arbres.
« Qu'est-ce qu'on fait ? » chuchota Harry.
« Très simple, » répondit Spica sur le même ton. On avance jusqu'au manoir, toi et Blaise allez récupérer Drago, et Adhefara et moi retrouvons la pierre. »
Celle-ci prit la main de son petit ami et il la serra fortement.
« Sois prudente, hein ? » lui murmura-t-il.
Elle lui adressa un regard moqueur avec un clin d'œil malicieux.
« Je sais me défendre, » répondit-elle. « Toi, fais attention. Potter, tu es mignon et tu me le ramènes entier, d'accord ? » ajouta-t-elle à l'adresse du Gryffondor qui leva les yeux au ciel.
« Ouais, bah toi t'as intérêt à ramener cette foutu pierre en état de servir, » rétorqua-t-il. « Zabini, on y va ? »
« Tout de suite, Potter, » répondit Blaise en embrassant brièvement sa petite amie.
« Rendez-vous ici dès que vous avez Drago, » chuchota Spica avec empressement. « Erige une barrière furtive, Harry, le temps que nous revenions. »
« Et si vous êtes là en premier ? » contesta Harry.
« Dans ce cas nous nous ferons voir, » répondit Spica. « Mais ça m'étonnerait fortement. Adhefara ? »
« J'arrive, » répondit celle-ci en embrassant Blaise une dernière fois.
Harry tendit la main au Serpentard qui, ayant déjà expérimenté le mode furtif, la prit sans poser de question. Le Gryffondor adressa un dernier signe de tête aux deux filles. Puis il activa son pouvoir et elles les oublièrent.
Harry eut un sourire narquois. Il aimait bien cette capacité.
Il entraîna finalement Blaise à travers le bosquet d'arbre. Ils marchèrent silencieusement pendant un bon moment avant de se retrouver à découvert.
L'immense manoir où résidait Voldemort actuellement s'élevait devant eux. Harry frotta sa cicatrice légèrement douloureuse – rien de cependant comparable à ce qu'il aurait du ressentir en temps normal. Il supposait que cela était dû à sa transformation – après tout le pouvoir de sa mère n'était plus présent dans ses veines.
« Ca va, Harry ? » demanda Blaise, l'air légèrement inquiet.
Harry tourna les yeux vers lui et hocha la tête.
« Oui, oui, ça va, » répondit-il.
« Tu es sûr, hein ? Parce que ta cicatrice, heu… elle convulse, » balbutia Blaise.
Harry fronça légèrement les sourcils.
« Qu'est-ce que tu racontes ? Une cicatrice ne convulse pas ! »
« Eh bien, la tienne, si, » insista Blaise. « Vraiment, Potter. »
Harry reposa sa main sur son front et tata la cicatrice en question. Il sentit, qu'effectivement, elle bougeait bizarrement sous ses doigts. Il paniqua une seconde mais se raisonna.
« Ca va aller, ne t'en fait pas, » dit-il à Blaise. « Viens, dépêchons -nous. »
Blaise paru sceptique quelques secondes, puis hocha la tête. Ils se remirent en marche et contournèrent la forteresse noire.
Harry était très fier de son pouvoir. Il pouvait réellement rester des heures en mode furtif, même avec quelqu'un d'autre, sans éprouver le moindre épuisement.
« C'est quelle tour ? » demanda Blaise.
« Ouest, » répondit Harry.
Ils s'arrêtèrent dans un coin.
« Celle-là, » ajouta-t-il en désignant une haute et sombre tour possédant des barreaux à chaque fenêtre.
« Quel étage ? »
Harry haussa les épaules.
« Je ne sais plus. Vers le milieu, je crois. Il faudra en faire plusieurs. »
Blaise soupira.
« Et je fais quoi, moi, pendant que tu utilises tes pouvoirs de Superman ? »
Harry lui fit un clin d'œil.
« Tu te caches dans le buisson, là-bas, » répondit-il. « Et tu ériges une barrière furtive autour de toi. »
Blaise soupira encore une fois mais acquiesça.
« Très bien, mais dépêche-toi, » dit-il.
« T'inquiète, » rétorqua Harry.
Blaise lui lâcha la main et s'éloigna vers le buisson désigné. Harry vérifia qu'il s'était bien caché, puis il se tourna vers la forteresse, repassant en mode furtif et s'élevant dans les airs. S'il se souvenait bien, c'était entre le quatrième et le sixième étage.
La tour était très grande et il lui fallut une bonne demi-heure pour faire le cinquième et le sixième étage. Puis, finalement, il poussa un cri de joie en apercevant la familière touffe blonde de son amant. Mais son exclamation fut aussitôt suivie d'un grognement d'horreur. Drago était vraiment dans un sale état.
Il serra les dents et posa ses mains sur les barreaux de la fenêtre qu'il fit fondre. Il se concentra et le métal fondit en atterrissant à la fin sur le rebord de la fenêtre et sur l'herbe en bas.
Harry se mit à genoux, quitta le mode furtif et frappa à la fenêtre. Drago n'eut d'autre réaction que celle de tourner la tête sur le coté en crispant son visage ensanglanté.
« Et merde, » marmonna Harry.
Il se remit debout sur le rebord et, d'un coup de pied, brisa le carreau. Il ne pouvait pas utiliser sa magie habituelle ici, Voldemort l'aurait aussitôt senti. Passant son bras à travers le carreau brisé, il tourna la poignée et pénétra dans la minuscule petite chambre. Il frissonna légèrement, il y avait de quoi devenir claustrophobe. Il se précipita au chevet de Drago et lui caressa la joue.
« Drake, » chuchota-t-il. « Mon ange, réveille-toi, c'est moi. »
Drago gémit légèrement puis ouvrit les yeux avec difficulté, le sang avait séché sur ses paupières et ses cils.
« Harry ? » fit-il d'une voix rauque.
Il se racla la gorge.
« C'est bien toi ? »
Harry sourit faiblement.
« Comment ça va, mon ange ? » demanda-t-il.
« Mal, » répondit Drago en déglutissant.
« Je vais te sortir de là, » chuchota Harry en l'embrassant doucement. « Tu peux t'accrocher à moi ? »
« J'ai un bras cassé, » répondit faiblement le blond.
« Fais chier, » jura Harry à voix basse. « Bon, eh bien, tant pis, on va faire autrement. »
Il se releva et se pencha vers Drago pour le prendre dans ses bras. Celui-ci gémit légèrement à nouveau quand Harry appuya sur une blessure pas encore cicatrisée.
« Je suis désolé, » murmura faiblement Harry.
« Ce n'est pas grave, » répondit Drago en se blottissant contre lui. « Sors-moi de cet enfer, par pitié… »
Harry se mordit la lèvre et l'embrassa sur le front. Il remonta ensuite sur le rebord de la fenêtre et sauta dans le vide, descendant lentement le long du mur en évitant de passer devant les autres vitres. Il atterrit finalement au sol et rejoignit Blaise dans son buisson.
« Blaise, » appela-t-il à voix basse.
Drago était appuyé contre lui, les yeux fermés, et il respirait lourdement dans la chemise de son amant. Il redressa la tête quand il entendit Blaise sortir de son arbuste et sourit faiblement.
« Putain, Drake, t'es dans un sale état, » fit le Serpentard en s'approchant de lui.
« Il faut qu'on retourne là-bas, » chuchota Harry.
Blaise hocha la tête et posa le revers de sa main sur le front de Drago.
« Il a de la fièvre, » murmura-t-il.
« Je me suis battu en duel avec Voldemort à l'épée, » dit faiblement Drago, la voix rauque. « Il m'a lamentablement écrasé et m'a frappé à plusieurs endroit. Et puis il a ajouté un produit dans sa garde. Je crois, je suis même sûr que c'était du poison. Probablement un des rares qui n'agissent que sur les vampires. »
Il eut une quinte de toux et Harry le serra un peu plus fort.
« Chut, ne parle pas mon ange, nous allons te soigner, » souffla-t-il tendrement. « Blaise, tiens-moi l'épaule. Je ne pense pas que Spica en ait encore pour longtemps. »
Dix minutes plus tard, ils avaient rejoint la minuscule clairière couverte. Harry allongea précautionneusement Drago sur le sol puis joignit ses forces à celles de Blaise pour bâtir un solide bouclier furtif autour d'eux. Puis ils s'agenouillèrent tous deux aux cotés du blond.
« Est-ce que ça va ? » lui demanda-t-il.
« Pas trop, » répondit Drago en serrant ses bras autour de lui. « J'ai… j'ai chaud, Harry. »
Le brun se mordit la lèvre à ces mots. Ca, c'était très mauvais signe. En dehors de la période après une morsure, un vampire n'avait jamais chaud. Sauf peut-être quand il fait l'amour, mais c'était très loin d'être le cas à ce moment-là.
« Tu sais quel poison c'était ? » demanda Blaise.
« Oui, j'en suis presque sûr, mais je n'en connais pas l'antidote, » répondit Drago.
« Spica saura, » murmura Harry.
« Oui, certainement, » souffla Drago. « Où est-elle ? »
« Partie chercher la pierre, » expliqua Harry.
Il retira sa chemise et en déchira une manche qu'il humidifia, grâce à sa baguette. Il nettoya doucement le visage de son ange qui soupira.
« Espérons qu'elle reviendras vite, » murmura Blaise en se laissant tomber sur les fesses.
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« Voldemort est ici, n'est-ce pas ? » demanda Adhefara à son amie.
Spica hocha la tête.
« Oui, » répondit-elle. « Je suis persuadé qu'il nous attend. Ou plutôt, » corrigea-t-elle avec un sourire en coin, « il m'attend, moi. »
Adhefara fit la moue mais continua de la suivre dans les couloirs de l'immense maison. En mode furtif, elles croisèrent de nombreux Mangemorts qui ne se préoccupèrent pas d'elles. Elles se tenaient la main pour ne pas dépenser toute leur énergie avant d'atteindre la salle qu'elles cherchaient.
« Quand Tom sera là, je m'occuperai de le distraire, » murmura Spica. « Si je n'arrive pas à m'en dépêtrer, tu te débrouilles pour récupérer la pierre et t'échapper. Tu retrouves les garçons et vous retournez à Poudlard. »
« Bien sûr, » rétorqua sarcastiquement Adhefara. « Et toi ? »
« Je m'en sortirai, » répondit Spica d'un ton léger. « Je m'en sors toujours. »
« N'oublie pas que Drago doit être mal en point et aura probablement besoin de toi, » rappela Adhefara.
« Insinuerais-tu que je pourrai rester là volontairement ? » fit Spica, amusée.
« Pas du tout, » répondit Adhefara d'un ton qui laissait franchement entendre le contraire.
Spica pouffa.
« Oh, très chère, j'ai des goûts plus sélectifs que ça, tu devrais le savoir, » dit-elle, sans se départir de son sourire.
Adhefara eut une moue de dégoût.
« Vraiment, comment as-tu pu te laisser toucher par ce serpent ? Ca me dépasse. »
« Il n'était pas comme ça, avant, » répondit rêveusement Spica. « Tu ne peux pas comprendre. »
« Je ne veux pas comprendre, voilà où est la différence, » rétorqua Adhefara.
Spica secoua légèrement la tête en souriant. Puis elle bifurqua dans un couloir plus petit et plus sombre, qui menait à une porte en bois épais. Elle l'ouvrit sans difficulté, ce qui était un indice de plus sur la présence de Tom près de leur but : jamais il n'aurait laissé sa si précieuse pierre derrière une porte non verrouillée.
« C'est là ? » demanda Adhefara à voix basse.
Spica hocha la tête et lâcha sa main. Elles grimpèrent rapidement les marches et arrivèrent sur un palier sombre, éclairé d'une simple torche mourante.
« Charmant, » commenta Adhefara.
Spica eut un rictus ironique et posa une main sur la serrure de la porte en face d'elle. Non verrouillée, comme la précédente. Elle poussa le loquet et l'ouvrit, lentement, avec une prudence feinte.
La première chose qu'elle vit fut la pierre, étincelante dans l'obscurité, belle comme la lune qui brillait dehors. Puis, un vieil homme terrifié, tremblant de peur, recroquevillé contre un mur.
Et Tom Elvis Jedusor, Lord Voldemort, debout fièrement derrière la pierre, qui fixait son regard de serpent sur la vampire.
« Tom ! » dit-elle chaleureusement. « Cela faisait si longtemps ! Comment vas-tu ? »
Voldemort l'observa deux secondes, puis un sourire moqueur se dessina sur sa bouche sans lèvres.
« Chère Spica, tu crois encore pouvoir m'avoir avec tes ruses d'autrefois ? »
Spica lui fit un sourire narquois et s'approcha de lui, contournant le socle central.
« Tu as sacrément grandi, » remarqua-t-elle en levant la tête vers lui.
« Oui, la… mort apporte beaucoup de choses, » répondit Tom. « Tu dois le savoir. »
Spica eut un léger rire.
« Oui, très cher, je le sais très bien, » dit-elle avec amusement. « Toujours à fond sur tes recherches sur l'immortalité ? » demanda-t-elle ensuite, promenant son regard sur la pièce, marquant une pause sur le vieillard qui semblait proche de l'évanouissement, avant de revenir sur Tom.
« Oui, vois-tu, une personne en qui j'avais toute ma confiance m'a refusé ce don qu'elle aurait facilement pu me donner, » répondit Voldemort avec une certaine amertume au fond de la voix.
« Oh, pauvre choux, » fit Spica, moqueuse. « Mais je ne pouvais pas prendre un tel risque, Tom. Tu le sais très bien. Pourtant, j'aurais aimé te garder à mes cotés. »
« Tu ne peux pas me mentir, » rétorqua Ton, l'air agacé.
« Tu n'as jamais su détecter mes mensonges, Tom, tu le sais, et ça t'énerve, » répondit Spica d'un ton léger.
Elle marqua une pause en se postant devant la fenêtre ouverte.
« De toute façon, je ne t'ai jamais menti, » dit-elle finalement.
« Oh, si, tu m'as menti, comme la petite salope que tu es, tu m'as dit que tu m'aimais, tu m'as menti quand tu m'as dit que tu me soutiendrai ! Tout ce que tu voulais, c'était me séduire, et tu l'as fait pour m'extorquer des informations sur mes actions ! »
« Ne me traite pas de pute ! » rugit Spica en se retournant brusquement, la colère la submergeant sans qu'elle puisse s'en empêcher. « Je ne t'ai jamais menti ! Je ne t'ai pas fait croire que je t'aimais, Tom, parce que je t'aimais vraiment, et te voir sombrer peu à peu dans le monde où tu vis désormais me rendait dingue ! Ta quête était noble, au départ, et je t'aurais aidé à rétablir la magie Ancestrale, si tu ne t'étais pas laissé aveugler par ta haine des Moldus ! »
Adhefara, en mode furtif, se mordit la lèvre. Elle était accroupie au bord de la fenêtre ouverte, la pierre enveloppée dans sa cape, la tenant fermement contre elle. Elle observait avec intérêt la discussion entre les deux ex-amants et pouvait voir que Spica était terriblement blessée.
« Tu ne m'as jamais aimée, Tom, voilà où était le problème, » reprit-elle, sourcils froncés.
Voldemort avait le visage crispé de colère.
« Ne présume pas de ce que tu as pu me faire ressentir, parce que tu n'as jamais su me lire, » répondit-il. « J'étais et je suis toujours amoureux de toi et – »
Spica partit d'un grand éclat de rire moqueur qui le coupa.
« Laisse-moi rire ! » fit-elle, haineuse. « Tu n'éprouves plus rien, Tom, si un jour tu as vraiment été amoureux de moi, ce dont je doute encore, tu ne l'es plus aujourd'hui ! La mort et les nombreux rituels que tu as exécutés sur ta personne t'ont détraqué l'âme et le cerveau. »
Voldemort haussa les épaules.
« Comme souvent avec moi, tu parles de ce que tu ne connais pas, » dit-elle simplement.
Spica se détourna et fit un discret clin d'œil à Adhefara.
« J'ai eu ce que j'étais venue chercher, » dit-elle en haussant tristement les épaules et en avançant vers la fenêtre. « Je sais désormais que Tom Jedusor est bien mort, » ajouta-t-elle en montant sur le rebord et en regardant le lord une dernière fois. « Adieu, milord. Navrée de ne pouvoir rester, mais les affaires m'appelle. Continuez de répandre la mort sur le compte de votre stupide petite personne, et rappelez-vous que vous êtes passé à un mince cheveux du vrai bonheur que votre pire ennemi a, lui, trouvé. »
Elle sauta ensuite dans le vide sans laisser le temps à Voldemort de répondre. Adhefara était déjà en bas et tenait fermement la pierre dans ses bras. Elle interrogea Spica du regard et celle-ci lui fit un petit sourire un peu triste.
« Allons-y, » dit-elle. « Ils doivent nous attendre. »
Adhefara hocha la tête, n'ayant qu'une envie, partir le plus loin et le plus vite possible de cet endroit maudit. Elle s'élança à la suite de Spica qui était déjà partie devant dans les bois, tandis qu'un hurlement de rage retentissait derrière elles.
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Harry entendit le cri et sa cicatrice le brûla soudain fortement. Bon, c'était bon signe. Les filles avaient du parvenir à récupérer la pierre.
Elles arrivèrent, courant à perdre haleine, quelques minutes plus tard. Harry se leva aussitôt et brisa la barrière.
« Spica, Drago est très mal, » dit-il rapidement en désignant le blond à terre.
« Ouais, et bien, on verra ça chez moi, » rétorqua-t-elle avec précipitation en sortant un petit cube noir de sa poche. « Venez. C'est un portoloin particulier qui nous amènera chez moi. On ne peut pas y transplaner dans ce sens-là. Harry, prends Drago dans tes bras et tiens-le du mieux que tu peux, ça va secouer. Et vite ! Il ne faut pas traîner ici. »
Ils se rapprochèrent rapidement les uns des autres et Spica activa le portoloin spécial qui les fit atterrir dans son salon.
« Porte-le à l'étage, » commanda Spica. « Adhefara, mets la pierre en lieu sûr. Blaise, tu vas m'aider, parce que d'après ce que je vois, le soigner ne va pas être de la tarte. »
Tous obéirent aussitôt dans un unique but : sauver Drago. Harry l'allongea sur le lit de leur chambre et lui embrassa le front en écartant les mèches blondes de son visage moite.
« Drake ? » appela-t-il doucement.
Celui-ci gémit et ouvrit des yeux brillants de fièvre qu'il posa sur Harry.
« Harry, » dit-il d'une voix très faible.
Celui-ci eut un maigre sourire.
« Ca va aller, mon ange, » chuchota-t-il. « On va te soigner. »
Drago hocha difficilement la tête et quémanda un baiser qu'Harry lui offrit très volontiers.
« Je t'aime, Harry, » chuchota Drago.
« Je t'aime aussi, Drake, ne parle pas trop, Spica arrive. »
Drago hocha la tête et ferma les yeux au moment même où Spica débarquait dans la pièce avec nul autre que le poulain de licorne noire qu'elle avait baptisé Ganyomède.
voilà voilà, fin du chap !
Draco n'est pas encore sortit de l'auberge mais bon, on y est presque !
prochain chap mercredi ou jeudi, je pense que je n'aurais plus trop de boulot d'ici là et j'essayerai de vous le corriger
au fait, merci pour toutes vos fabuleuses reviews ! et à Bloody the Slytherin, non, Orion n'a aucun rapport avec Lucius... quoique ça n'aurait pas été une mauvaise idée mais je n'y avait pas pensé !
gros bisousà tous !
speed'
