Salut tout le monde !

bon, voilà un nouveau chap... que je n'aime personnelement pas trop, mais je n'arrive pas à savoir ce que je pourrai faire pour l'arranger, alors je vous le laisse comme ça.

dédicace : euh, ba, euh... à tout ceux qui, comme moi, ont eu la chance de mourir... à ma meilleure amie Popo... à la SK... et à tous ceux qui me lisent..

disclaimer : ici, rien ou presque ne m'appartient ! Le monde et les personnages de Harry Potter appartiennent à Mme JKRowling par l'intermédiare de Warner Bros et des éditions Bloomsbury, le scénario de cette histoire est une copropriété entre moi et ma meilleure amie, et seule la rédaction m'appartient (à moi, et moi seule !)

à bientot et bonne lecture !

speed'


Pouvoirs Nocturnes

Chapitre 35 :

Le temps de se battre…

« Je peux savoir pourquoi tu l'as ramené ? » fit Harry en fronçant les sourcils, désignant le jeune poulain.

« Son sang, » répondit brièvement Spica. « Le sang d'une licorne noire fait partie de la composition de nombreuses potions et antidote agissant sur les vampires. »

Elle s'agenouilla en face d'Harry et prit la main de Drago en lui caressant le front.

« Eh, l'ange, » appela-t-elle doucement. « Tu sais quel est le poison que t'a injecté Tom ? »

Drago ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Spica.

« Ca devait être un de ceux de Franklin Rich, » répondit-il avec difficulté. « Le Troisième, je pense, mais je n'en suis pas sûr. La potion était d'un vert jaunâtre… »

« Qu'est-ce que tu ressens ? »

« J'ai chaud, » fit Drago. « J'ai mal partout. J'ai l'impression que mon cœur bat. »

Spica fronça légèrement les sourcils et posa la main sur la poitrine du blond.

« Aucun pouls, » constata-t-elle. « Autre chose ? »

« Je ne distingue plus les couleurs, » conclut Drago.

Spica pinça les lèvres.

« Je crois que je sais. Ne bouge pas, » ajouta-t-elle en se levant. « Harry, peux-tu soigner ses autres blessures ? »

« Mais, je… je ne sais pas faire ça, » fit Harry, inquiet. « Pas avec la magie ! »

« Je vais faire, » répondit Blaise en attachant la bride de Ganyomède au montant du lit. « Mais tu vas devoir m'aider. »

Spica quitta la pièce et Blaise prit sa place.

« Alors, vieux frère, t'as mal où ? » demanda-t-il à Drago.

« J'ai le bras cassé, » fit Drago. « Et pas mal de plaies un peu partout sur le corps. »

« Ok, » murmura Blaise. « Alors ça sera un petit strip-tease, Malefoy. »

D'un sort, le blond se retrouva en caleçon et Blaise se pencha sur lui. Harry sentit son cœur se serrer en voyant les plaies encore sanguinolentes qui parsemaient le corps de son amant. Oui, les vampires pouvaient saigner, mais ce n'était pas du sang de mortel : c'était, en quelque sorte, du sang mort qui ne se réactivait qu'à chaque morsure.

« Fais voir ton bras, » dit Blaise. « Putain, il ne t'a pas loupé, l'enfoiré. »

Il lança un petit sort qui permit de voir l'intérieur du bras de Drago et il grimaça.

« Mec, désolé de te dire ça, mais je dois replacer correctement les os avant de les ressouder. »

« Et ? » fit Drago avec appréhension.

« Bah, ça va faire mal, » répondit Blaise.

Drago prit une profonde inspiration.

« Vas-y, maintenant, alors, et fais vite, » répondit-il en crispant sa main sur celle d'Harry.

« Très bien, » fit Blaise en soupirant.

Il posa sa baguette sur le lit et entendit le bras du blond sur le matelas. Il tata à travers la peau et les muscles quelques secondes, faisant déjà gémir Drago de douleur, puis pinça les lèvres.

« Prêt ? »

« Je t'ai dit de faire vite, Zabini ! » s'écria Drago.

Il poussa aussitôt un hurlement de souffrance, car Blaise venait de remettre les os en place avec rapidité, profitant de l'effet de surprise.

« Putain ! » cria Drago, les larmes roulant sur ses tempes.

« Je suis désolé, frérot, » fit Blaise en reprenant sa baguette. « Je n'avais vraiment pas le choix. »

Drago hocha la tête, signifiant qu'il comprenait, les mâchoires horriblement crispées. Harry monta sur le lit pour prendre sa tête sur ses cuisses.

« Ca va aller, mon ange, ça va aller, » chuchota-t-il en enfouissant les doigts dans son épaisse chevelure.

Blaise ressouda les os et répara rapidement les muscles.

« Le plus dur est fait, » dit-il doucement à Drago.

Spica réapparut à ce moment, un bouquin dans les mains, Adhefara sur ses talons faisant léviter de nombreux flacons et alambics derrière elle.

« J'ai trouvé, » annonça Spica. « Tu sais depuis combien de temps tu l'as chopé ? »

« Je ne sais pas, vers… deux ou trois heures après mon réveil… »

« Tu n'avais pas de montre ? Tu es resté évanoui combien de temps ? »

« Aucune idée. »

Spica grimaça.

« Bon, eh bien, espérons que ça fait moins de sept heures que tu l'as dans le sang, » dit-elle en jetant son trognon de pomme par la fenêtre ouverte.

« Pourquoi ? » demanda aussitôt Harry.

« Parce que Drago mourra au bout de neuf heures, et qu'il me faut près de deux heures pour préparer l'antidote, » répondit Spica. « Mais bon. On se passera des précautions élémentaires. »

Elle s'installa un établi dans un coin de la chambre et s'attela immédiatement à la tache avec l'aide d'Adhefara.

Pendant ce temps, Blaise termina de soigner les multiples plaies du blond et Harry angoissait à mort, continuant cependant de masser doucement le crâne de Drago qui respirait péniblement.

Quand il eut terminé de soigner Drago, Blaise se redressa et alla tenir compagnie à Ganyomède. Celui-ci donna volontairement son sang, non pas argenté mais bleu sombre, aux deux filles qui concoctèrent l'antidote le plus vite possible.

« Harry, » fit Drago d'une voix faible à un moment.

« Oui, mon ange ? » répondit Harry en baissant les yeux vers lui.

« Tu sais que je t'aime, hein ? » murmura le blond d'un ton implorant.

Harry fronça légèrement les sourcils mais acquiesça.

« Je sais, Drago, je t'aime aussi, » répondit-il, un peu inquiet.

« Harry, si je meurs, je veux que – »

« Tu ne mourras pas, » coupa aussitôt Harry en ouvrant de grands yeux horrifiés. « Tais-toi, je t'interdis de dire des choses pareilles ! »

« Mais – »

« Mais rien du tout, » interrompit Harry. « Tu ne meurs pas. Je t'interdis de seulement y songer. »

Drago referma la bouche et détourna le regard, avant de se redresser et d'attirer Harry sur ses lèvres.

« Je suis désolé, » chuchota-t-il. « J'ai si mal, Harry… »

Le brun hocha la tête.

« Je sais, mon ange, mais rassures-toi, d'accord ? C'est presque fini. »

Drago acquiesça et se blottit contre lui, enfouissant son visage moite dans le cou frais de son compagnon. Harry tourna le regard vers Spica et Adhefara et ajoutait quelques gouttes du sang de Ganyomède à l'antidote. Puis Adhefara soupira.

« Voilà qui est fait, » dit-elle en se tournant vers le lit.

« Vous avez fini ? » demanda Blaise et venant passer ses bras autour de sa taille.

« Oui, » acquiesça la jeune fille en l'embrassant brièvement.

Spica se chargea de servir un verre au blond et le lui tendit. Drago soupira de soulagement et il but la potion brûlante d'un trait.

« Eh, pas mauvais, » constata-t-il en rendant le verre à Spica. « Il faut combien de temps pour qu'elle agisse ? »

« C'est quasi-instantané, » répondit Spica en rangeant son bazar d'un coup de baguette magique.

Drago hocha la tête et se recala dans les bras d'Harry qui sourit doucement en l'embrassant sur le front. Brutalement, le blond se contracta en gémissant, puis se détendit à nouveau.

« Wouh, » fit-il en se détachant de son compagnon. « La vache, c'est efficace ! »

« Ca va mieux ? »

« Oui, beaucoup mieux, » répondit Drago en se relevant. « Spica, tu es la meilleure ! »

« Oui, je sais, » répondit Spica avec arrogance. « Vous devriez rentrer à Poudlard, les jeunes. Dumbledore va s'inquiéter. »

Ils hochèrent la tête et s'exécutèrent rapidement. Harry serra légèrement Spica dans ses bras.

« Merlin, Merci, merci, » soupira-t-il à voix basse. « Je ne sais pas ce que j'aurais fait si tu n'avais pas pu le sauver. »

« Pas grand-chose, voyons, » rétorqua Spica, moqueuse. « Si je ne peux rien faire… »

« Bien sûr, » coupa Harry avec amusement. « Mais vraiment, merci. »

Spica lui fit un clin d'œil et le vira ensuite avec efficacité.

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Dumbledore les attendait devant les Grandes Portes et eu un immense sourire soulagé s'afficha sur son quand ils arrivèrent.

« Je voix que vous êtes tous les quatre en bonne santé, » dit-il avec un regard malicieux. « Je voulais simplement m'en assurer. Allez vous coucher, vite ! »

Harry eut un léger sourire et mena Drago dans sa chambre dans les cachots.

Ils firent l'amour avec empressement ce soir-là. Ils en avaient grand besoin tous les deux après toutes ces peurs de la journée. Ce fut Harry qui mena la danse avec empressement, les menant tous deux à l'orgasme avec d'amples et profonds coups de reins.

Ils s'endormirent encore emmêlé l'un à l'autre, la fenêtre ouverte laissant passer la lueur de la lune qui enroba doucement leurs peaux pâles d'une lueur d'ivoire.

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Les deux semaines suivantes passèrent à une vitesse hallucinante. En plus de leur entraînement quotidien chez Spica, Harry et Drago devaient réviser les ASPICs comme des dingues. Les épreuves se dérouleraient tout le long du mois de juin et Harry n'arrivait vraiment pas à concilier révisions et entraînements. Drago et Hermione l'aidaient du mieux qu'ils le pouvaient mais Harry n'accrochait vraiment pas.

Puis vint le jour.

Harry se réveilla un mardi matin et il sut alors que c'était ce jour-là que tout se jouerait. Il resta étendu une bonne heure, mais croisées derrière la tête, observant Drago qui dormait paisiblement sur son torse. Il ne voulait pas le réveiller tout de suite, il était encore tôt, il avait besoin de penser, et Drago ne ferait que le regarder avec inquiétude et peur, ce qu'il ne pourrait supporter.

Puis, finalement, peu avant que le réveil ne sonne, il leva la main vers le visage parfait de son amant.

« Drago ? » murmura-t-il en effleurant sa joue blanche.

Le blond remua légèrement la tête, faisant retomber quelques mèches platines devant ses yeux, puis s'immobilisa à nouveau. Harry eut un léger sourire et replaça les cheveux gênants derrière l'oreille du blond. Celui-ci ouvrit alors doucement les yeux, regarda Harry, puis se passa une main sur le visage et se redressa, pas encore tout à fait réveillé.

Il remonta légèrement le long du corps d'Harry et passa ses bras autour de sa taille pour se blottir contre lui. Celui-ci se laissa faire avec un léger rire, profitant de leurs derniers moments de calme. Drago lui frotta tendrement le dos.

« C'est aujourd'hui, n'est-ce pas ? » demanda-t-il doucement.

Harry hocha la tête sans un mot.

« C'est Dumby qui te l'a dit ? »

« Non, Rogue n'avait pas été tenu au courant pour la date précise, » répondit Harry. « Je le sais, c'est tout. »

Drago soupira et enfouit le visage dans les cheveux indisciplinés du brun.

« Comment tu te sens ? » demanda-t-il, un peu inquiet pour Harry.

Celui-ci baissa les yeux vers lui et haussa les épaules.

« J'appréhende un peu, » répondit-il. « J'ai peur que ceux que j'aime perdent la vie dans cette bataille, j'ai peur de te perdre toi… après tout ce que nous avons traversé… Mais je n'ai pas peur de mon combat. C'est ma vie, je dois la mener. »

« Et après, tu reviendras vers moi et je te ferais l'amour pendant des jours, » chuchota Drago.

Harry rit doucement.

« Je lui porterai le coup fatal, » murmura-t-il. « Mais tu sais quelle est ma plus grande force ? »

Drago secoua la tête, curieux.

« L'amour, » murmura Harry. « Même si l'essence d'amour que m'a légué ma mère ne coule plus dans mes veines, il reste mon espoir, ce pourquoi je me bats, ce pourquoi je dois vaincre… »

Il se redressa et se mit à califourchon sur les cuisses de Drago.

« Je te veux à mes cotés pour combattre, » chuchota-t-il en posant son front sur celui du blond. « Je te veux à mes cotés. Tu seras là, hein ? »

Drago eut un faible sourire et l'embrassa très doucement.

« Je ne te quitte pas d'une semelle, » répondit-il.

Harry sourit en retour et se blottit contre lui. Ils avaient encore un peu de temps… Il fallait en profiter, car bien trop tôt, ils devraient se lever, bien trop tôt ils devraient aller voir Dumbledore et participer à ce qui serait, il fallait l'espérer, la dernière grande bataille du règne de Voldemort…

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Harry, Drago, Adhefara, Spica et Albus avaient mis au point une tactique très simple. Harry allait se rendre sur-le-champ de bataille, mordre le premier Mangemort qu'il trouverait, puis se transformerait en aigle tant que la vie coulerait en lui. Drago monterait sur son dos et ils fileraient directement vers le mage noir, tous les deux.

Tant que le sang ferait effet sur lui, Harry utiliserait le maximum de ses capacités humaines, tout en veillant bien à ne pas se faire tuer – les vampires étaient extrêmement vulnérables dans ce genre de moment. Puis, de nouveau mort, il utiliserait les pouvoirs que Spica lui avait appris à contrôler.

Adhefara et Spica seraient là également. Elles les rejoindraient le plus vite possible et aiderait à affaiblir Voldemort le plus possible avant qu'Harry ne l'achève.

Donc, somme toute, un plan assez simple en théorie. La pratique ne devrait pas être beaucoup plus compliquée, et puis de toute façon, si quelque chose foirait, chacun comptait silencieusement sur deux des plus grandes qualités d'Harry Potter : son courage, et son sens de l'improvisation.

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Harry et Drago descendirent à la Grande Salle et se dirigèrent directement vers la table des professeurs et vers le directeur.

Le vieil homme comprit aussitôt, rien qu'au regard d'Harry. Il se leva et fit un long discours aux élèves qui, étrangement, ne paniquèrent pas du tout. Il expliqua calmement la situation, que Poudlard possédaient d'excellentes protections, et que si elles ne suffisaient pas, les professeurs Vector, Sinistra, Trelawney et Firenze connaissaient les plans d'évacuation de l'école.

Dumbledore intima le calme. Les élèves furent consignés dans leurs Salles Communes où, régulièrement, les Elfes apporteraient les nouvelles du village.

Puis, enfin, Harry, Drago, Hermione, Blaise, Adhefara, Neville et de nombreux autres élèves de sixième et septième année toutes maisons confondues, rejoignirent le Hall d'entrée où se trouvaient déjà tous les professeurs participant à la bataille. L'Ordre du Phœnix était déjà aux grilles.

Albus jeta un coup d'œil à Harry. Celui-ci déglutit légèrement, puis relâcha la main de Drago et s'avança seul le long du chemin, dirigeant les autres.

Ils rejoignirent le village en silence. Voldemort et son armée étaient déjà là. Silencieusement, l'Ordre du Phœnix se plaça face à l'Ordre des Ténèbres, et un silence de plombs tomba sur les lieux.

Le temps de se battre était venu.


voilà voilà !

bon, c'est vraiment très cliché tout ça, je trouve... enfin, j'espère que ça vous aura plu quand même ! gros bisous à tous ! prochain chap lundi je pense

à très vite

speed'