:Disclaimers:
Tout appartient à JK Rowling et Warner Bros, sauf l'histoire qui est à Dana Fox (scénariste du film The Wedding Date) et l'adaptation HP est offerte par Wendy Malfoy et Elliania.
:Rating:
Et un M pour la forme...
:Résumé:
¤Ne tient pas compte du Tome 6¤
(post Poudlard) Ginny se paie les services du meilleur escort boy pour faire de l'ombre à Harry, son ex copain, lors du mariage de Luna et Neville...
:RAR:
¤ En fait, on veut juste dire un énorme merci à ceux et celles qui ont pris la peine de reviewer le prologue ! LOL On sait qu'il était court et pas très intéressant ! Donc, merci à Lisalune, Vanilly, héloise, Dryadia, Angel Malfoy et kobar ! Et pour les questions que vous nous avez posées… on y répond dans la fic ! lol Donc, continuez à lire… et à reviewer ! Bonne lecture ! ¤
.:Un homme à tout prix:.
:Chapitre 1:
« Et tu vas y aller? » s'étonna Malicia.
Ginny se trouvait dans son salon de coiffure habituel et Malicia était sa coiffeuse depuis 3 ans maintenant. Elle était plus qu'une simple coiffeuse, elle était aussi une grande confidente et Ginny avait trouvé réconfort lors du plus grand changement de sa vie; son déménagement en pays inconnu.
La rouquine se faisait coiffer pour le mariage, un rafraîchissement de coupe était dû et Ginny en profita pour raconter sa situation à Malicia qui savait déjà qui était Harry Potter et ce qu'il avait osé faire à Ginny.
« Je n'ai pas l'choix, 'Licia! C'est mon amie et je n'ai pas le droit de lui faire ça, » répondit Ginny en regardant sa coiffeuse dans le miroir en face d'elle.
Malicia continua son travail, « Ouais, je comprends, mais quand même! Qu'est-ce que tu vas faire? Tu n'as même pas de cavalier pour le mariage! »
« Je sais, » fit piteusement Ginny.
« Oh, attends, » s'exclama Malicia en brandissant sa baguette magique – ce qui donna un frisson de frayeur à Ginny –, « Je connais une amie qui connaît une amie qui a déjà payé les services d'un escorte boy! »
« QUOI? Non! Enfin, je ne vais pas me rabaisser à louer les services d'un mec! » s'indigna Ginny en se tortillant sur sa chaise.
« Mais pourquoi? J'ai entendu dire que c'était le meilleur! Et qu'il savait y faire avec n'importe qui! Il tombera sous le charme de tout l'monde et tu verras, même la goule du grenier se fera plus remarquer que ton Harry !
Ginny pouffa de rire et Malicia se joignit à elle, et entre deux halètements, elle dit, « Bon d'accord, tu m'as convaincu, c'est quoi le nom de la cheminée à contacter? »
-oOo-
Ginny tenait entre ses mains, la petite carte d'affaire de l'agence d'escorte Playing Witch. Malicia y avait inscrit le nom du meilleur de la boîte, celui qu'il lui fallait, mais ne sachant pas pourquoi, elle hésitait. Elle voulait en mettre plein la vue à Harry, mais pas de cette manière et en même temps, oui! De cette manière!
... et non.
... et oui!
Non.
« Oh, ça suffit! Prends ton courage Gryffondorien et appelle! » se dit-elle avant de prendre un peu de poudre de cheminette et plaça sa tête dans les flammes vertes.
« Playing Witch, bonjour! » dit la secrétaire de l'escorte.
« Heu... oui... j'aimerais... comment dire... savoir si, » Ginny regarda sur la carte. « Si Dunkan Malco était disponible pour la semaine du 27 juin au 4 juillet. »
« Une petite seconde, » répliqua la jeune secrétaire en consultant l'agenda de l'établissement.
Pendant que la petite blonde faisait son boulot, Ginny se trouvait ridicule. Elle allait sortir la tête du feu quand la secrétaire lui répondit, « Il l'est, voulez-vous réserver? »
« Heu... oui, oui, bien sûr... »
« Très bien, » sourit la secrétaire. « C'est 6 000 Gallions us. »
« Wow, je suis vraiment désespérée, » pensa amèrement Ginny en étirant son bras hors des flammes émeraude pour signer le contrat sorcier.
-oOo-
« Dunkan! »
L'interpellé stoppa sa marche et se tourna vers la jolie blonde qui était la secrétaire de l'établissement pour lequel il travaillait depuis un moment déjà. Il lui fit un charmant sourire et s'avança vers le comptoir avec sa démarche féline et hautaine qui lui était caractéristique. La jeune fille craquait devant ce sourire et se permit de rougir légèrement en penchant sa tête et le regardant à travers ses cils. Mais elle savait que c'était son boulot... Charmer le monde. Pas juste les femmes, non, Dunkan Malco était LE tombeur numéro un et il pouvait faire tomber n'importe qui sous son charme.
Il passa distraitement sa main dans ses cheveux blonds platine qui lui arrivaient devant ses yeux gris-bleu et qui lui camouflaient les oreilles, « Oui, Cécile? » dit-il d'une voix rauque.
« Heu... » dit-elle perdue pour un instant, puis elle prit conscience du parchemin bien roulé qu'elle avait dans les mains, « Oui! Voilà, c'est ton nouveau contrat. »
Dunkan fronça les sourcils et son sourire s'évanouit, « Cécile, j'avais pourtant dit que je prenais des vacances! »
« Je sais, Dunkan, mais... enfin, c'est pour toute une semaine! Tu sais combien ça rapporte! » Elle fit une moue déçue, « Je pensais bien faire, moi... »
Dunkan regarda la secrétaire et accota ses bras sur le comptoir, « Tu sais que tu ferais fureur en sortant de derrière ton comptoir, ma belle? »
Cécile lui sourit, « Je sais, mais qui serait là pour prendre chacun de vos précieux contrats et de faire en sorte que ce soit les meilleurs? Tu sais, amour, j'aurais pu donner ce contrat à quelqu'un d'autre... »
Un rire emplit le hall d'entrée, « Mouais! Comme si je ne savais pas que les femmes me réclament! »
Et le beau blond partit en faisant un signe de la main, faisant dos à Cécile. Arrivant dans les portes tourniquets, il transplana avant de voir la rue, dans son condo avec vue sur Times Square. Il déposa son sac sur le plancher de l'entrée, mit le parchemin qu'il avait toujours dans sa main sur la table de sa salle à dîner et alla directement dans la douche.
En dix minutes top chrono, il était ressorti de la salle de bain, les cheveux humides et une serviette autour de sa taille. Dunkan alla dans la cuisine et prit la pinte de lait qu'il avait dans le réfrigérateur pour boire au goulot. Après une bonne gorgée, il posa la pinte et regarda le parchemin de son nouveau contrat en soupirant. Encore une autre qui avait besoin de ses services.
Il aimait bien son boulot, mais quelque chose le dérangeait depuis quelque temps. Il se posait de plus en plus de questions sur son travail de charmeur. Est-ce qu'il se perdait peu à peu dans les plusieurs 'relations' qu'il entretenait – oui, il avait des clientes régulières.
En faite, Dunkan se faisait passer pour quelqu'un qu'il n'était peut-être pas... À être toujours à son meilleur, toujours charmant, courtois, sexy, séduisant...
« Mais qu'est-ce que tu racontes, putain? Tu ES tout ça, mon vieux! » se sermonna Dunkan et il contourna la table pour venir prendre le contrat.
Il prit le rouleau de parchemin et défit le sceau, puis lut les grandes lignes. Le contrat stipulait le nombre de jours pour lesquels il était demandé avec seulement le prénom de la jeune femme, son profil et un petit résumé de la situation dans laquelle il allait se retrouver.
« Ginny, » lut-il à haute voix.
Des vieux souvenirs refirent surface.
Poudlard.
« Nah! Im-po-ssi-ble! » dit-il en secouant la tête. « Quoi que... »
Il relut le contrat. Plus attentivement, tentant de déceler une quelconque information sur l'identité de la jeune cliente.
-oOo-
Laissant le jet d'eau chaud dégourdir son corps, Ginny tenta de relaxer sous la douche, soupirant fortement et de nombreuse fois. Dans moins de cinq heures, elle serait dans l'avion. Dans moins de douze heures, elle poserait pied en Angleterre accompagnée d'un parfait inconnu pour le mariage de sa meilleure amie. Dans moins de quinze heures, elle allait revoir son ex-fiancé, Harry.
Ginny ne voyait vraiment pas comment tout ça pouvait être pire !
Abandonnant ses sombres pensées ironiques, la jeune femme tenta de se redonner courage. Elle lava ses longs cheveux fraîchement coupés et sortit enfin de la douche. Elle n'avait passé que trop de temps sous l'eau, elle avait tellement de choses à préparer avant son vol! Pressée et maladroite, elle cogna son petit orteil sur le rebord du montant de la douche. Elle jura un bon coup et, tout en sautillant à cause de la douleur, le pied dans une de ses mains, elle perdit rapidement l'équilibre lorsqu'un hibou grand duc vint frapper dans sa fenêtre. Elle tenta de se retenir en faisant de grands gestes stupides et inutiles, pour finalement tomber à genoux, une main dans sa cuvette de toilette.
« Bravo, Gin ! » se dit-elle rageusement en essayant de se débarrasser de l'eau. « Tu es la reine des andouilles ! »
Avec le peu de dignité qui lui restait, elle se releva, enroula une serviette autour de son corps nu et alla ouvrit la fenêtre de sa salle de bain.
Le hibou entra fièrement, et alla se percher sur le pôle à rideau. Il lui tendit sa patte, afin qu'elle puisse décrocher la missive.
Bonjour Ginny,
Je ne pourrais finalement pas te rejoindre chez toi avant de partir. J'envoie donc un messager en qui j'ai grandement confiance, afin que tu lui donne l'argent et le billet d'avion ! On se rejoindra à l'aéroport ! Oh et Ginny, tu verras, on va le faire baver d'envie ton ex ! Il regrettera de t'avoir laissé tomber !
À bientôt !
Dunkan Malco
-xxx-
Ginny soupira et gémit. Comment elle avait pu faire ça... Recourir à une escorte! Oh Merlin!
Se traitant de « désespérée pathétique » Ginny trouva malgré tout le courage de se sécher et s'habiller. Elle enfila un jeans moulant, taille basse, ainsi qu'un top noir, assez décolleté et sexy, une ceinture blanche finalisant l'ensemble. Elle laissa ses cheveux brillant descendre librement dans son dos. Elle se regarda dans un miroir. Le résultat était époustouflant.
« Mais qu'essaie-tu de prouver, pauvre cloche »
Rapidement, presque rageusement, elle retira son top, se retrouvant en sous-vêtements. Elle déboutonna son jeans, mais alors qu'elle allait s'en débarrasser, la clochette magique de sa porte d'entrée retentit.
« Merde » jura-t-elle.
Gauchement, elle fini de se débarrasser du pantalon et enfila une veille robe de chambre d'un rose vieilli qui jurait horriblement avec ses cheveux.
« Quoi ? » lança-t-elle alors qu'elle ouvrait la porte à la volée.
Là, un jeune homme assez charmant, malgré son uniforme de postier ridiculement moldu, lui souriait.
« Êtes-vous Ginny ? » demanda-t-il.
« Oui. »
Le jeune homme sembla la détailler suspicieusement avant de poursuivre et Ginny s'impatienta, mal à l'aise.
« Je viens de la part de Dunkan Malco... »
« Oh! »
Le laissant attendre sur la pas de sa porte, elle se dirigea vers une petite table basse, non sans s'avoir enfargée à deux reprise dans ses différents souliers à l'entrée. Après un moment, elle revient vers le jeune sorcier, une enveloppe à la main.
Ginny soupira. Faisait-elle vraiment le bon choix ? Elle pouvait tout simplement réécrire à Luna et lui dire qu'elle avait changé d'avis. Oui, la voilà la bonne solution ! Tout serait plus simple ainsi !
Non, non ! Ginny, un peu de courage, s'écria-t-elle silencieusement. Elle se donna deux trois bonne claques mentales et fini par faire un sourire, certes légèrement forcé, mais un sourire quand même, au jeune homme.
« Voilà, » dit-elle en lui tendant enfin l'enveloppe.
L'homme avança une main gantée et tenta de prendre l'enveloppe. La surprise se dessina sur son visage lorsqu'il remarqua que la jeune femme renfonçait sa prise à chaque fois qu'il tentait de tiré sur le bout de papier.
« Euh, madame ? »
« Hum ? »
Ginny réalisa alors ce qu'elle faisait, mais au lieu de lui laisser l'enveloppe, elle jugea préférable de se justifier.
« Oh, euh, oui... c'est que dans cette enveloppe, il y a le billet d'avion et les 2000 $ d'avancement... » dit-elle d'une toute petite voix.
Le jeune sorcier lui sourit, compatissant.
« Alors il faut me la donner, si vous voulez que je la lui remettre. »
Le voulait-elle ?
« Hum... oui... »
L'ado rit doucement lorsque, tentant une nouvelle fois de prendre l'enveloppe, il sentit la poigne de Ginny, toujours présente.
« Mais il faudra que tu m'aides... » expliqua la rouquine, presque implorante.
Doucement, le sorcier avança son autre main et décrispa les doigts de la jeune Weasley.
Ginny regarda l'enveloppe glisser sous ses doigts et retint son souffle.
« Eh voilà ! » souffla-t-il gentiment. « Bonne fin de journée, Madame ! »
Il se retourna et partit assez rapidement, sans doute dans la crainte que la jeune femme ne lui court après pour récupérer la missive.
Ginny soupira et s'accotant contre la porte lorsqu'elle l'eut refermé. Elle en était maintenant à un point de non-retour.
Ayant finalement voté pour un pantalon de toile beige, un top vert et une petite verte de suède brune, la jeune femme entra dans l'aéroport. Ses long cheveux roux étaient retenu en une belle queue de cheval et elle traînait sa lourde valise derrière elle. Alors qu'elle attendait dans la file d'attende, son téléphone cellulaire moldu, soigneusement rangé dans son sac à main, tout juste à côté de sa baguette magique, sonna.
La mélodie de la « Danse des canards, qui faisait coin coin dans la marre » retentit. Rougissante, Ginny s'excusa alors que quelques rires commencèrent à fuser ici et là et elle répondit hâtivement.
« Oui ? »
« Gin-Tonic ! Comment ça va bébé ! » s'exclama une voix que Ginny reconnut immédiatement.
« Randy ! »
Randal Taylor était, depuis 3 ans, le meilleur ami de Ginny. Il avait été, avec Malicia, l'une des premières personnes que Ginny avait rencontrées à New-York. Depuis, ils étaient de très bon amis, s'avouant tout et partageant tout. En plus d'être son meilleur ami, il était son collègue de travail, journaliste, tout comme elle. C'est bien simple, il aurait été l'homme parfait pour la rouquine, mais Ginny savait bien qu'en vérité, malgré le semblant de flirt qu'il entretenait avec elle, il était éperdument et profondément amoureux de leur amie commune, Malicia. Et puis Ginny avait l'épisode « Harry rompt les fiançailles après 7 ans de vie de couple » trop encré sur le cœur pour repartir dans une histoire d'amour avec un ami.
Gin-Tonic, c'était uniquement un petit surnom amical parce que selon Randal, Ginny ne savais pas tenir l'alcool !
« Mais où est-ce que tu es ? » s'informa la sorcière.
« Moi, en Australie... mais qu'importe ! » répliqua l'homme. « Toi, tu es où? »
« À l'aéroport... Mon avion part dans trois heures... »
« Et... » Randal ne put s'empêcher d'émettre un rire « Ton escort Boy est-il arrivé ? Ah-ggrrr ! »
« C'est ça, vas-y, moque toi ! » répliqua Ginny, faussement furieuse, alors qu'à l'autre bout du combiné, l'homme éclatait de rire.
« Oh, je suis désolé, Gin ! »
« C'est de ta faute tout ça ! C'est toi, qui aurait du m'accompagner ! »
« Hey ! » s'indigna son ami. « Je n'y suis pour rien ! »
« Je sais, » sourit sadiquement Ginny en avançant doucement alors que la file d'attente s'activait. « Mais ça me fait du bien d'accuser quelqu'un ! »
« Pffff! »
« Oh, Randy, il va falloir que je te laisse, c'est à mon tour de passer pour enregistrer mes bagages ! »
« Okay ! Tu me conteras tout à ton retour, alors ! Bizous ti-amour ! Bonne chance ! »
« Merci, et bizous à toi aussi ! »
Souriante, Ginny rangea son cellulaire et avança vers le comptoir d'enregistrement des bagages. Quelques heures d'attente plus tard, elle se retrouvait enfin assisse dans l'avion, attendant avec un mélange de nervosité, d'impatience et d'une irrésistible envie de s'enfuir en courant.
Un à un, les autres passagers de l'avion entraient et s'entassaient dans les allées afin de rangers leurs sac à main et leur mallette de voyages. Énervée de se faire ainsi bouchée la vue, Ginny étira son cou afin de garder un œil sur les nouveaux arrivants.
Un homme, assez grand, de jolis cheveux brun bouclé avec de magnifiques yeux marron posa, le temps d'une seconde, son regard sur Ginny, puis, il sourit. Était-ce lui ?
La réponse lui vint rapidement, lorsqu'il échangea quelques paroles avec la jeune femme derrière lui et qu'ils s'embrassèrent.
Un autre homme suivit, plutôt mignon, mais il semblait trop jeune.
Il y eut également une petite famille qui pénétra dans l'avion, les 3 enfants créant un boucan assez infernal. Plusieurs têtes se soulevèrent pour regarder les nouveaux arrivant et Ginny perdit encore une fois le contact visuel avec la porte d'entré. Soupirant, elle laissa tomber et attrapa le code de sécurité qui se trouvait devant elle, le feuilletant distraitement.
« Ginny ? »
Le cœur de la jeune rousse sembla s'arrêter. Comme si le temps s'était figer, elle leva doucement, très doucement, le regard vers l'homme qui venait de l'interpeller... Dunkan Malco.
Celui-ci avait un sourire en coin extrêmement séduisant et des yeux d'un gris brillant, cacher derrière quelques mèches de cheveux d'un blond pur.
« Humm... oui, » marmonna-t-elle d'une voix faible.
« Enchanté. » répondit l'homme, embrassant galamment la main de Ginny. « Dunkan Mal... »
« Malefoy ? »
