Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency.
Rating général : voir prologue.
Rating pour ce chapitre : PG13 pour des descriptions apocalyptiques (mah la guerre c moche)
Micis : toutes les personnes qui m'ont reviewée jusqu'à présent.
Micis généraux : coupines que j'aime et qui se reconnaîtront -)
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2ème commandement. Tu ne te feras point
d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut
dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus
bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les
serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis
l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième
génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille
générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
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Chapitre II Chaos et Renaissance
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"Ces dernières années nous avons reconstruit ensemble une colonie,
un peuple,
une vie.
Certes il y a encore à faire. Certes le renouveau n'effacera jamais la douleur de la perte ni le sang des victimes. Mais nous avons fait en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Aujourd'hui les enfants des victimes jouissent d'un environnement sain. Aujourd'hui je vous dis merci de m'avoir donné les moyens d'accomplir ce qu'hier aurait été considéré comme impossible. Comme impensable.
Merci de m'avoir donné les moyens nécessaires à la création d'un miracle."
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Pov de Wufei
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Réléna Peacecraft a beaucoup changé, c'est certain. Mon peuple l'applaudit et je dois me faire violence pour ne pas en faire autant.
Lorsque j'ai quitté L5 pour m'engager dans ma vendetta il ne restait même pas des cendres.
Oh si quand j'y réfléchis bien il restait bien quelque chose.
Des cadavres.
Humains,
bêtes,
machines.
Il ne restait pratiquement rien de vivant. La faune et la flore...
Heu…
mon si beau pays, ma colonie complètement ravagée.
Tout est toujours plus beau quand on n'a plus de point de comparaison.
Quand on a tout perdu.
Où il y avait naguère de la verdure, des torrents, des cerisiers… artificiels, mais tout de même…
Où il y avait de magnifiques roses,
il ne restait rien.
Un véritable chaos.
Les rares survivants à la folie destructrice de Oz s'étaient éparpillés sur les autres colonies, n'ayant rien d'autres que leur peine, leur désespérance et leur courage. Car il fallait en avoir pour survivre quand on n'avait plus rien.
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Beaucoup étaient morts durant le trajet qui les menaient dans les refuges, les conditions d'hygiène n'étant pas respectées et la nourriture manquant cruellement. Ceux qui survivaient devaient pour la plupart se livrer à la prostitution pour nourrir leur familles. Nous ne sommes bien entendu pas les seuls à avoir vécu ce genre de situations. Loin de là.
Tous les jours le décès d'un sans abris apparaissait dans les journaux.
Pour qui savait lire.
Ou pour qui ne fermait pas les yeux.
On a toujours l'impression que ça n'arrive qu'aux autres.
Jusqu'à ce que le destin en décide autrement.
O dieux! Qu'avons-nous bien pu pouvoir faire pour mériter cela?
Qu'ai-je fait pour mériter de perdre ma femme, mon amie? Qu'ai-je fait pour perdre ma famille?
Qu'ai-je fait pour perdre jusqu'à mon peuple?
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Parfois je me fustige car je me rappelle avoir dit un jour regretter de vivre sur ma colonie.
Je me rappelle avoir dit haïr les traditions qui m'obligeaient à me marier contre mon gré,
haïr ma famille pour me faire suivre ces traditions,
et haïr ma propre épouse parce qu'elle était justement mon épouse.
En pestant contre les traditions, je blasphémais devant nos dieux.
Le jour même de mon mariage.
Ensuite,
j'ai
absolument
tout
perdu.
Pourtant ce sont ces mêmes traditions, ces traditions que je méprisais tant qui m'ont permis de survivre. Si je suis le coupable de la désolation, cette désespérance… de mon peuple, aujourd'hui j'ai dû accéder à une forme de rédemption puisque mes frères aujourd'hui semblent heureux.
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Aujourd'hui Réléna Peacecraft a donné les moyens à mon peuple de reconstruire sa vie, par la même occasion la mienne. Et même si ses motifs ne sont pas forcément louables, en cela je la remercie. Pour marquer sa reconnaissance, ma colonie a décidé d'offrir une statut de 3 mètres représentant Réléna Peacecraft en pied, telle une déesse antique. Elle sera offerte juste après son discours et avant le début des festivités, comprenant concert d'artistes connus et musique traditionnelle chinoise, mini représentation théâtrale... . Mon peuple a tenu à faire honneur à son hôte.
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Pour cet événement je suis tout de noir vêtu : après tout j'assiste à la renaissance officielle de ma colonie, je me devais de ne pas porter le blanc du deuil.
Au moins aujourd'hui.
J'ai laissé poussé mes cheveux ces dernières années : ils m'arrivent au milieu du dos, actuellement retenus par un lien de cuir frappé aux armoiries de la famille Chang.
Le lien que je portais le jour de mon mariage.
Je suis vêtu d'un pantalon noir en soie et une chemise noire à col mao, avec des boutons de manchettes aux armoiries de mon clan également (n'était pas Chang qui voulait!) Et je porte aux pieds...
des rangers!
Lorsque j'ai fait le dernier état des lieux avec Maxwell tout à l'heure il riait aux éclats. Le baka! Mais il faut quand même dire pour ma défense qu'étant en charge de la sécurité de ce stade, je ne pouvais décemment pas me présenter en chaussures vernies et courir avec. Pour compléter ma tenue je portais des lunettes de soleil en apparence. Mais en réalité, elles étaient à infra rouges avec un système de détection de métaux.
Pour ce qui était des armes, je disposais de mon indispensable katana, d'un fusil laser ainsi que d'un bon vieux python 357 magnum.
Une arme antique, certes. Mais efficace.
Tout cet équipement bien sûr était invisible à l'oeil nu.
Je devais passer inaperçu ou tout du moins essayer. Car malgré mes chaussures totalement inappropriées, j'attirais les regards, féminins et masculins. Il faut dire à leur décharge qu'un chinois d'1m80 cela se remarquait. Jamais je n'aurais cru que j'atteindrais cette taille.
Jamais je n'aurais cru être encore en vie à 22 ans.
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C'est donc en tant que responsable de la sécurité sur L5 et en qualité de représentant de cette même colonie que j'assiste à la célébration du 4ème anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Réléna. J'ai des hommes partout qui surveille cet événement. Il a été convenu que Réléna fasse son discours dans le tout nouveau stade crée et qui portait son nom. Un stade de plus de 600000 places, le plus grand stade du monde, à l'image de la grandeur de Peacecraft. Ce stade était censé représenter la reconnaissance de mon peuple, ainsi que la toute puissance de la Présidente.
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Ce lieu était à l'image de la mégalomanie de notre dirigeante certes,
mais il avait permis à mon peuple de manger à sa faim sans avoir honte de son travail.
Des sièges rouges dans un plastique confortable et solide s'ajustant à la morphologie de tout le monde. Des sièges velours et or dans la tribune présidentielle tout en haut, avec vue sur l'espace. Plusieurs écrans géants disposés retransmettaient les paroles et l'image de Réléna.
S'ils savaient!
Aujourd'hui l'entrée était gratuite pour permettre à la Présidente d'asseoir sa gloire et montrer qu'elle marchait parmi le peuple et non sur le peuple. Mais pour la plupart des habitants de L5, ce sera la première et la dernière fois qu'ils mettront les pieds ici : le prix de la place la plus éloignée équivaut à peu près à trois fois leur salaire.
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S'occuper de la sécurité d'un tel évènement est vraiment colossal : plus de 600000 personnes à surveiller ce n'est pas évident, même pour moi Chang Wufei. Mais il faut dire que j'ai fait ce qu'il fallait : snipers et caméras de surveillance partout, hommes super entraînés équipés de détecteur d'armes infra rouges et surtout...
Maxwell et Yuy.
Barton et Winner étaient sur leurs colonies respectives et ne pouvaient pas se rendre ici. Il faut dire que les responsables de la sécurité de L2 et L5 sont largement suffisants pour protéger Réléna. Sans compter que nous disposons de l'arme ultime.
Le soldat Parfait Heero Yuy, chef de la sécurité de Réléna et coordinateur exceptionnel ici.
Cinq adolescents avaient réussi à gagner une guerre.
Trois de ces hommes pouvaient tout de même protéger une Onna!
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Yuy a changé depuis que Réléna l' a nommé à sa garde personnelle.
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Ce n'était pas la première fois que Yuy s'occupait de sa sécurité. La première fois c'était à l'époque où Réléna était vice ministre aux affaires étrangères.
Avant sa transformation en Présidente.
Cheveux coupés au carré lui donnant un air plus mâture que ses 22 ans, tailleur noir à jupe courte, dont la veste cintrée était ornée d'un cerisier en or, emblème de ma colonie, et rouge à lèvre carmin rehaussant sa beauté, elle resplendissait. La jeune fille un peu pimbêche que nous avions connu était devenue une femme très belle.
Belle et déterminée.
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Tout se passait bien jusqu'à présent et je ne permettrais pas qu'il en soit autrement.
Ma renaissance, la renaissance de mon peuple ne doit être en aucun cas entravée par quoi que ce soit.
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Je me dirigeais vers le lieutenant-Colonel Lane-Wong, un de mes meilleurs hommes, pour écouter son rapport quand ce fut lui qui me surprit en venant vers moi :
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- Colonel Chang, je crois que nous avons un problème.
- Quel est-il Lieutenant?
- Impossible de joindre Lee, Thomas et Parker.
- Leur radio fonctionne?
- Affirmatif. Mais ils ne répondent pas.
- Et les autres avec eux?
- J'ai essayé Colonel, personne ne répond.
- Allons voir ce qu'il se passe.
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Le sergent Jordan Lee, Le lieutenant Thomas et le caporal Parker sont parmi les meilleurs éléments de mon armée. Il avaient été postés près de l'entrée du stade, le dernier rempart protégeant Réléna étant Yuy et Maxwell, sans compter leurs propres hommes. L'entrée était spacieuse, racée, décorée avec soin de boiseries, de poteries et de vases, dont certains étaient de parfaites imitations d'estampes ou de vases de la dynastie Ming. Sur les côtés, il y avait des téléviseurs haute définition qui permettrait aux futurs guichetiers de regarder les événements, en l'occurrence ici, à nos hommes de voir le discours de la Présidente. Devant il y avait un comptoir où l'on devait se présenter afin d'avoir accès au stade après vérification d'identité et stricte fouille des soldats. Plus tard ce comptoir ferait office de billetterie.
Pour le moment il était désespérément vide.
Car lorsque enfin nous arrivâmes, nous vîmes nos hommes gisant sur le sol.
Neuf en tout.
Seuls Lee apparemment avait eu le temps de sortir son arme puisqu'elle gisait à côté de lui. Après une rapide vérification nous constatâmes qu'il étaient tous vivants et pas tellement amochés.
Le ou les coupables n'étaient pas des bouchers.
Tout du moins pour l'instant.
La seule certitude était qu'ils étaient très très forts.
Ne passait pas mes défenses qui voulait.
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"Kami-Sama, m'empêcheras-tu d'accéder à la Rédemption aujourd'hui? N'ai-je donc pas assez payé?"
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Je ne me rendis même pas compte que je disais cela tout haut. Le Lieutenant-Colonel Wong me regardait de ses fascinants yeux noisettes et me répondit :
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- Colonel, quelles que soient vos péchés je me demande s'ils seront expiés aujourd'hui...
- ...
- Regardez l'écran là : quelqu'un est sur l'estrade derrière la Présidente Peacecraft. Il faut prévenir les autres.
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Je prenais mon transmetteur et prévenait Yuy et Maxwell
Tout du moins Maxwell : Yuy ne répondait pas.
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Fin du chapitre II
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On est encore dans le descriptif et après…
BOOM ! Action (enfin, on a tenté koi )
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: armoiries sorties de mon imagination mdr
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J'espère que ça vous a plu !
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!
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Mithy