Disclaimers : Gundam Wing appartient à Sunrise, Bandaï et la Setsu Agency.

Rating pour ce chapitre : R et choses très dérangeantes ici, c'est à l'appréciation de chacun. Un peu gore.

Micis : toutes les personnes qui m'ont reviewée jusqu'à présent.

Micis généraux : coupines que j'aime et qui se reconnaîtront -)

Dédicace spéciale : pitite Léliel : bon courage LOL

Important : Même si je prends appui sur des citations religieuses, ma fic ne l'est en aucun cas.

J'updaterai cette histoire à intervalles réguliers, mais pas aussi rapidement que les autres fictions en ligne.

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Chapitre III : Identité 2ème partie

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et plus que jamais....3ème commandement. Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

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"Continues ton discours Réléna Darlian-Peacecraft, surtout ne t'arrêtes pas... . Le peuple est suspendu à tes lèvres, mais je veux que tu ne sois suspendue qu'aux miennes... por favor? Je veux l'impossible « faiseuse de miracles » : Parle pour ne rien dire en n'écoutant que moi...  hein querida? Si tu ne fais pas ce que je te dis… tu sens la toute petite impression de piqûre au creux de tes reins ?"

Elle accentua sensuellement la pression au bas du dos de Réléna qui ferma brièvement les yeux, laissant échapper un bref soupir de douleur.

"Je t'arracherais la moelle épinière à vif. Et même si tes snipers me tuent avant j'aurais le temps d'enfoncer doucement ma dague jusqu'au manche et je m'arrangerais pour que tu aies une vue de ma lame de devant. Compredemos? Un signe de tête seulement querida. Et tu continues ton discours.

Maintenant.

J'adore le son de ta voix quand tu charmes les foules..."

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Ce dialogue insolite ne dura que quelques secondes mais pour Réléna il semblait que cela soit des minutes. Des Heures.

Des Jours.

Des mois.

Des années...

Des siècles... . Puis plus rien.

Le temps qui s'était jusque là considérablement ralenti, venait de s'arrêter pour la Reine du monde.

Réléna Peacecraft avait beau avoir vécu beaucoup de choses, avoir été menacée, enlevée, blessée,

avoir connu la guerre et plus ou moins reconstruit un pays,

avoir commis des actes plus que douteux,

jamais elle n'avait été confrontée à une telle... .

Elle ne saurait pas nommer.

Une telle chose.

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L'esprit rationnel et analytique de la Présidente se mit à fonctionner à toute allure. La voix de la femme était rauque, sensuelle et froide. Elle avait un léger accent espagnol, mais parfois quand elle parlait elle n'en avait aucun. Elle était parvenue à arriver jusqu'ici et ne l'avait pas encore tuée.

Que pouvait bien lui vouloir cette…

Cette… qui au fait ?

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Réléna Peacecraft, qui se targuait d'être intelligente, pour une fois ne comprenait pas. Quelque chose chez cette femme lui glaçait le sang. La peur était une sensation que la jeune femme avait relégué très loin dans sa mémoire, du temps où elle n'avait pas toute cette puissance. A présent elle transpirait très légèrement, ses mains tremblaient sur son pupitre, son corps se tendait, son rythme cardiaque s'accélérait,

sa respiration s'entrecoupait... . Mais que?

Le peuple est suspendu à tes lèvres, mais je veux que tu ne sois suspendue qu'aux miennes...  por favor?

Cette phrase...

Les yeux de Réléna s'écarquillèrent et quiconque s'approcherait assez près d'elle y verrait de l'effroi d'abord, puis une angoisse grandissante...

puis la terreur.

Si elle n'avait pas une boule dans la gorge elle aurait hurlé.

Ou vomi.

Ou les deux.

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La pointe dans ses reins se fit plus pressante : "Ton discours querida.... . Ton peuple va se poser des questions. Je ne te le redirai pas." Elle lui mordilla l'oreille et rit doucement.

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Réléna inspira et essaya d'arrêter de trembler.

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Pov de Réléna

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Je me dois de relever le tête. Pour qui se prend cette garce? Je suis une Peacecraft que diable!

Je suis Présidente de la confédération Spacio-Terriennes.

J'ai le monde et l'espace à mes pieds et j'ai tout connu. Je m'en sortirai.

Hmm. Je dois être digne devant mon peuple.

Je dispose des meilleurs hommes pour me défendre, dont Heero, Chang et... Maxwell.

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Heero... me hait.

Peut-être est-ce grâce à lui que cette garce a échappé au système de sécurité?

Non, non.... s'il devait me tuer il l'aurait fait lui-même...

Aucun doute là-dessus.

Non Réléna ne réfléchit pas,

ne panique pas,

NE PANIQUE PAS.

C'est ce qu'elle veut.

Essaie de tirer parti de la situation.

Voilà.

Contrôle.

Bien.

Quand cette garce sera tuée et moi au maximum blessée, j'aurais un peuple encore plus acquis à ma cause.

Et puis ce n'est pas comme si c'était la première fois qu' Heero tirait sur quelqu'un qui me menace de son arme...

oui Réléna calme toi.

Elle croit avoir gagné, elle ne sait pas à qui elle s'est mesurée... .

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Fin du Pov

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C'est donc calmement que Réléna a continué son discours, avec une grande femme paraissant noire - son visage était à moitié caché derrière elle – et murmurant à son oreille.

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"Ce monde est paix et j'en suis heureuse. Je fête avec vous l'anniversaire de mes quatre années d'arrivée au pouvoir et grâce à vous je peux me targuer d'un bilan positif... ."

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Pendant ce temps, « l'Enfant de la Honte » lui chuchotait d'une voix presque douce, douce... comme le diable: " Tu as un bon goût Réléna... Ta peau est légèrement salée et douce... et propre....j'aimerais bien goûter ton sang... vu que tu es « le messie du peuple » tu ne verras pas d'inconvénient à le partager avec moi hmm? Et tu n'as même pas intérêt à faire une pause dans ton discours, angel. Même les dieux peuvent mourir"

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Réléna eut un haut-le-coeur mais continua son discours.

L'Enfant de la Honte passait la langue dans son oreille, puis sur le lobe et glissa lentement vers sa nuque ou elle appliquait les lèvres. Puis elle suçota et mordit violemment jusqu'à ce quelques gouttes de sang perlent. L'Enfant de la Honte les lécha, puis un bruit de déglutition se fit entendre. Réléna avait continué son discours dans un effort surhumain, mais était-ce étonnant de la part d'une Peacecraft ?

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L'Enfant de la Honte reprit, implacable : "Ton sang... je me demande s'il a le goût de ceux qui t'on touchée...

de ceux de tes victimes?

Je t'ai marquée Réléna, Je t'ai laissé mon adn... pour que tu me retrouves... .

Je veux que tu saches qui je suis, je veux que tu te battes contre ta destinée... je veux jouer à chat... .

Même si c'est toi qui cherches, c'est MOI le chat!

Et toi misérable rat tu vas essayer de comprendre mais quand tu réussiras... il sera trop tard!

Il n'y a rien de mieux pour moi qu'un rat crevé qui se débat en vain.

Une mouche dans ma toile.

Tu es déjà morte Réléna Peacecraft mais tu n'en as pas encore conscience.

Tu n'es pas encore morte à la face du monde... .Tu le seras quand je le voudrais.

Je décide du destin de la prétendue Déesse. Car tu as décidé jadis de jouer avec le mien.

Je suis venue avec un nouveau jeu et il ne va pas te plaire!

Je veux jouer à te détruire.

Je veux jouer à te tuer.

Et j'ai déjà gagné!"

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Pendant ce temps Duo essayait d'ouvrir le passage en évaluant les risques. Il serait difficile de mettre des explosifs ici car cela risquait provoquer une éboulement en même temps qu'un mouvement de panique de la foule. Et enrayer 600000 personnes ayant perdu tout contrôle était suicidaire. Sans compter que le suspect pourrait profiter du mouvement pour s'échapper... S'il ne mourrait pas écraser par la masse en furie!

Hmmm bonne solution, pas de boulot...

« Nan Maxwell c'est pas le moment de penser flemme bouge ton cul!" pensa t-il. Le discours de Réléna semblait se poursuivre, même si sa voix paraissait un peu... incertaine? En tous cas elle était en vie. Il fallait trouver une solution, vite.

La faux thermique de poche.

Un bail qu'il ne s'en était pas servi.

Un bail qu'il n'avait pas eu à le faire.

Un bail que le Shinigami n'était pas de sortie.

"Je te maudis inconnu qui m'oblige à redevenir... ça

Tu me maudiras avant de rendre ton dernier souffle"

Duo sorti sa faux thermique de sa poche et la brandit. Une flamme laser rouge jaillit.

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L'Enfant de la Honte regarda derrière elle et vit la lumière rouge. Elle sourit et dit à Réléna : " Je te laisse mon ange... et tu sais que je reviendrai t'emmener avec moi en Enfer... .

Et pas celui que tu m'as crée.

Un Enfer inédit pour toi, avec plein de surprises... dont la première : Je t'ai offert un cadeau que tu trouveras bien assez tôt. Avec les compliments de l'Enfant de la Honte... et de...

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Elle lécha une dernière fois l'oreille de Réléna et murmura..."Vargas"

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Puis elle poussa violemment sur son pupitre avant de courir très vite pour une personne de sa corpulence... Et tomba nez à nez avec le Shinigami.

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Toute la conversation, le discours, les pensées... tout cela n'avait duré que quelques minutes. Les spectateurs n'avaient pas vraiment eu le temps de se poser des questions. Quand Réléna fut projetée contre son pupitre, tout s'accéléra :

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Le public se mit à hurler et à paniquer, malgré les appels au calme d'un colonel Chang plus que troublé.

Le mouvement de panique de la foule empêcha les snipers de tirer car ils auraient fait un carton sur plusieurs innocents avant d'atteindre leur cible.

Heero était hors service pour le moment...

Ne restait qu'un rempart.

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Le Shinigami se retrouvait en face de l'Enfant de la Honte, brandissant sa faux thermique et son regard sans fond.

L'Enfant de la Honte avait une grande dague semi énergétique – laser- semi gundanium – lame -

Ils se défièrent du regard, puis le Shinigami dit d'une voix caverneuse :

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- C'est un jour idéal pour mourir...

- Oui idéal....

- Suis-moi sans histoire si tu veux vivre.

- Non… Shinigami... pas aujourd'hui corrazon.

- Tu sais qui je suis mais je ne te connais pas.

- Tu sauras bien assez tôt qui je suis... Duo Maxwell.

Elle avait prononcé son nom de famille d'un air de... mépris?

- Ma simple naissance peut te détruire.

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Le Shinigami prit sa faux et la projeta rapidement au niveau du coeur de L'Enfant de la Honte. Il voulait la transpercer de parts en parts.

Elle n'avait pas le droit de toucher à son nom.

Personne n'avait le droit.

Le Shinigami ne put que transpercer le projecteur holographique physique, révélant le corps d'une femme bien plus mince qu'il n'y paraissait auparavant... mais le visage restait le même, bien qu'il soupçonna qu'il ne fut lui aussi brimé.

Le corps qui se trouva en face du Shinigami n'eut plus rien du passe-partout qu'avait auparavant vu Réléna.

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L'Enfant de la Honte était tout de rouge vêtue, tenue moulante de haut en bas qui flattait son corps mais qui était plus ergonomique qu'autre chose. Elle avait un physique splendide mais sa posture montrait clairement qu'elle ne cherchait pas à en tirer parti.

Elle ne cherchait pas à séduire le Shinigami pour s'en sortir, même si elle aurait pu essayer...

Qui ne tentait rien…

Mais elle était loin,

très loin d'être tentée.

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Tout chez elle reflétait l'entraînement, le force, la souplesse de l'animal. Chaque attaque était esquivée, presque chorégraphiée. Le combat entre Shinigami et l'inconnue autoproclamée « Enfant de la Honte » était comme orchestré, grand écart pour elle pour éviter une attaque, coup de pied rapide pour lui, pour surenchérir.

Le Shinigami avait peut-être trouvé son égal...

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Puis il la regarda.

« Dans les yeux.

Ces yeux gris, ce regard....

Ces yeux…

Ses yeux!

Elle avait ses yeux ô mon Dieu...

Et ce tatouage sur son oeil...

à bien y regarder de plus près...

non...

Mais qui? »

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Elle profita de sa stupeur pour le frapper au ventre.

Avec le manche de sa dague.

Le Shinigami lâcha sa faux et tomba à genoux, cherchant son souffle. L'Enfant de la Honte ramassa la faux du Dieu de la Mort, glissa la lame thermique au niveau de sa gorge et dit d'une voix douce... et froide :

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"Oh... pourquoi ce regard? Je te rappelle... quelqu'un, hm?"

- ...

- Tu te demandes qui je suis, hein corrazon? (mon coeur)

- ...

- Je suis quelqu'un qui sait que tu es devenu le Shinigami à la suite de tes... malheurs...

- ...

- Je suis quelqu'un qui te dit que tu aurais dû réfléchir à deux fois avant de prendre un nom qui n'est pas le tien Duo Maxwell

- ...

- Je suis quelqu'un qui te dit que tu aurais du réfléchir avant de devenir le Shinigami. Avant de donner la mort au nom de personnes peut-être plus diaboliques que le diable lui-même... .

- ...

- Je suis quelqu'un qui te dit que tu es un dieu de la mort bien ignorant. Toi qui sembles de confession catholique ne brises-tu pas le 1er des commandements en te prenant pour ce que tu n'es pas? Et que fais-tu du 6ème commandement, hmm? Tu ne tueras point? Shinigami ton existence est une insulte au seigneur que tu prétends servir...

- Je ne sers pas…

Elle lui arracha le collier de prêtre qu'il portait depuis des années en un mouvement sec, coupant sa phrase comme on trancherait une gorge. Le Dieu de la Mort ne revenait toujours pas de sa stupeur.

- ...

- Trouve qui je suis et détruis tes croyances. Ma naissance met à mort ton monde où les morts ne sont pas virtuels comme ton statut de Dieu.

- …

- La chasse est ouverte corrazon... je suis plus proche de toi que tu ne le penses... je ne crois en aucune religion... je ne crois qu'en la vengeance.

- ...

- Hasta luego Hermano, see you in Hell (à bientôt mon frère)

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Et sur ce monologue elle partit, laissant Duo plus que choqué depuis qu'il l'avait regardée dans les yeux. Il avait reconnu la dague. Il avait reconnu les yeux... et il savait que s'il devait la tuer il se tuerait lui-même.

Peut-être était-ce pour cela que sa « propre existence était condamnée par sa seule naissance ».

 Il ne savait pas grand-chose pourtant,

juste... .

Il ne se rendit même pas compte que les larmes roulaient sur ses joues.

Il ne savait même plus qui il était.

S'il avait jamais

été.

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Pendant ce temps sur le stade : la fête avait été gâchée. Quelques spectateurs s'étaient enfuis, plus ou moins encadrés par les militaires, mais il en restait suffisamment pour continuer le spectacle. Sur l'estrade restait Réléna. Tant qu'elle n'avait pas de nouvelles de qui que ce soit, elle réagirait en Présidente : elle prit le micro et rassura la foule :

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"Mes chers amis... aujourd'hui j'ai pu affronter avec courage une déséquilibrée, une folle qui voulait m'empêcher de célébrer avec mon peuple cinq années de paix et d'amour, de travail et de fraternité. Cela fait également quatre années que je suis à la tête de toutes les nations. En vous voyant face à moi je me suis dressée et ai continué à vous parler.

Vous, mon peuple m'avez donné le courage de venir à bout de cette épreuve.

Cette aliénée sera bientôt arrêtée et jugée avec équité bien sûr. Votre présence m'a rendu plus forte dans cette épreuve. Applaudissez-vous très forts"

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Au début les applaudissements furent timides, puis de plus en plus forts, jusqu'à ce qu'une clameur pro-Réléna se fasse entendre. Cela rendit la Présidente plus forte et confiante. Elle décocha un petit sourire ironique et continua :

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"Actuellement j'attends le rapport de mes hommes afin d'en savoir plus. Pour le moment et à moins que votre sécurité ne soit vraiment menacée, je propose de ne pas laisser cet... incident gâcher nos retrouvailles!"

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Les spectateurs applaudirent encore plus chaleureusement. C'était fou ce qu'une population flattée pouvait vite oublier ses frayeurs...

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Aucun rapport en vue. Tiens? Ils n'avaient toujours pas mis la main dessus?

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La Présidente poursuivit les festivités "The show must go on". Cette garce n'avait réussit qu'à ne montrer une face d'elle courageuse et bienveillante, réfléchit-elle.

"C'est moi le chat mon Enfant et c'est toi que je vais détruire pour avoir osé ne serait-ce que penser que tu pouvais te mettre à travers ma route..."

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Réléna, toujours seule sur l'estrade, se dirigea vers son cadeau, recouvert d'une toile de soie. Elle ajusta le micro sur la veste de son tailleur et dit : " A présent mon peuple je montre à la face du monde le symbole que vous avez érigé en mon nom, en votre nom. Et au nom de la paix!"

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Elle fit glisser le tissu qui recouvrait le symbole et se retourna vers son public.

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Un cri torturé, monstrueux se fit entendre.

Un cri de douleur.

Un cri d'horreur.

Le cri d'un peuple.

Puis la panique pure. Cette fois, le stade se vida entièrement, les uns marchant sur les autres pour sortir le plus vite possible de cet enfer.

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Une seule personne parmi le public ne paniqua pas. Il arborait même un petit sourire... Et de superbes yeux bleu pâles, lumineux. Il se leva calmement et parti.

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Réléna Peacecraft était comme dans un rêve.

Ou plutôt un cauchemar. Son peuple était parti le jour de l'anniversaire.

Elle était seule avec son cadeau... Dans un stade à présent vide. Elle se retourna....

et vit.

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Sa statue d'elle drapée, telle une muse d'antiquité. Sur sa toge, au niveau de sa poitrine il y avait une inscription : en lettre énormes...

en lettres de sang...

frais.

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SHAME

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Le sang coulait encore des lettres... A la télévision, dans le monde entier et même dans l'espace, on retransmit le cri d'horreur de la foule et les vomissements de Réléna Peacecraft, seule sur l'estrade. Deux mots retentissaient dans son esprit, sans que personne ne le sache : "déchéance... et début"

Les paroles d'une inconnue…

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Heero se releva groggy. Il avait entendu la foule hurler et les bruits de pas grandissants. Ses réflexes de soldat dit « parfait » s'actionnèrent puis il se faufila dans le passage secret rapidement, pour se rapprocher des clameurs.

Il s'arrêta net : il vit Duo à genoux et en larmes...

Et il vit Réléna vomir.

Laissant la Présidente qu'il devait protéger à son sort il releva Duo...

et lui mit un formidable coup de poing, le courbant encore plus qu'il ne l'était.

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- Ca c'est pour m'avoir frappé tout à l'heure.

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Duo encore choqué ne broncha pas.

- ...

- Qu'est-ce que c'est que ce bordel.

- ...

- Duo, réponds-moi! Que s'est-il passé? Où est le suspect?

- ...

- Maxwell!

- Non....

- Duo qu'est-ce qu'il y a?

- Le... le..

- Quoi?

- Elle a ses yeux... .

- Quoi?

- Elle a ses yeux, le suspect... Elle a les yeux du Père Maxwell.

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Fin du chapitre III!

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Ahah… ça se complique hein ?

Qui est la demoiselle ?

Qui est Vargas ?

Pourquoi Rél a les chocottes ?

Pourquoi elle est si… différente ?

Nan en fait c'est de plus en plus simple

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J'espère que ça vous aura plu malgré le côté un peu gore.

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Prochaine update en mai. Un certain Quatre Winner devrait être à l'honneur

Les autres seront là aussi.

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Mithy