Disclaimers complet (pas à moi), avertissements général et dédicaces voir prologue.

Rating pour ce chapitre : PG13-PG15 pour des propos beurk, pas plus.

Important : Même si je prends appui sur des citations religieuses, ma fic ne l'est en aucun cas.

J'updaterai cette histoire à intervalles réguliers, mais pas aussi rapidement que les autres fictions en ligne.

Micis : Ma Lulove et ma Lilith [vas profiter des jours de l'été ], Lenao Nakeevka, Cholera et Leenaren pour leurs dernières reviews :-) et pardon si j'en oublie !

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5ème commandement. Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.
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Chapitre V Honneur Perdu 1ère partie

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Pov de Quatre, vous saurez où il se trouve dans le POV -)

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Je suis dans un véhicule priv

avec mon escorte privée

pour aller à une réunion des plus privées.

Apparemment Réléna avait un bobo qu'il fallait soigner.

A en juger par le ton de sa voix elle était calme.

Plus ou moins.

Hm.

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J'ai vu les nouvelles comme tout le monde de mon véhicule de fonction.

Téléviseur écran plasma intégré.

Son dolby surround.

Gros plan sur les vomissements.

Effet saisissant.

Quand on était un Winner on avait droit à certains privilèges...

dont les cris de la foule en son réel comme si j'y étais.

Comme au cinéma.

Parce que je n'ai pas eu l'occasion de voir tout ça en direct.

J'étais à un énième congrès pour les entreprises Winner.

L'avantage était que j'étais déjà sur place, sur L5.

Je pouvais donc me rendre directement à la réunion « extraordinaire » de Réléna.

Hm.

J'entends encore notre conversation…

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Flashback

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- Winner

- « Winner », hein?

- Réléna.

- Je t'entends très bien. On aurait dit que tu es tout près.

- D'où m'appelles-tu?

- De L5 quelle question! Serais-tu devenu stupide depuis que tu as détruit L4?

- La stupidité doit être une tare familiale.

- ...

- Je suis sur L5 Réléna. Je suis à un congrès pour Winner Entreprises. Prévu depuis des lustres.

- Tu ne me l'avais pas dit.

- Je suis tenu de t'avertir de tout ce qui concerne la sécurité de L4. Tout ce qui concerne les Entreprises Winner n'est pas de ton ressort.

- Chang m'a dit que tu étais sur L4

- Chang se sera trompé. Je ne lui ai jamais communiqué une telle information

- ...

- Que me vaut l'honneur de ton appel? Le congrès n'est pas terminé et comme tu peux l'entendre la salle se demande pourquoi j'ai interrompu mon discours

- Je suis la Présidente Peacecraft. Je me fous des gens qui écoutent tes pseudos discours.

- Tes électeurs serait ravis d'entendre que la Présidente se fout d'eux en dehors des périodes électorales.

- Les sarcasmes ne te vont pas Quatre. Ça nuit à ton image de Golden Boy au grand cœur.

- Viens en au fait Réléna.

- Viens au QG de L5 toutes affaires cessantes.

- Non chère amie, je suis en congrès comme tu le sais. Je n'ai pas le temps de parader pour l'anniversaire de ton arrivée à la Présidence. Comment dire cela en restant mondain... « Je suis au regret de devoir décliner cette si charmante invitation ». Restons clairs je n'ai pas que çà à foutre. Mon assistante t'enverra un mot sur papier bristol histoire que ça ne nuise pas à mon image de « Golden Boy ».

- Tu ne comprends pas Winner. Je ne te le demande pas.

- Trouve autres choses Réléna.

- Quelqu'un a essayé de me tuer

- Merde.

- Tu t'inquiètes?

- Non à moins que tu ne sois un zombie tu es en vie non?

- ....

- Pourquoi veux-tu que je vienne?

- Parce que je veux que l'on retrouve cette femme.

- Et ça exige que je vienne?

- Ca exige que vous soyez tous présents. Elle a réussi à passer un système de sécurité exceptionnel et elle a mis Maxwell KO. Entre autres. Cela devrait suffire pour que tu te déplaces. Si toutefois tu avais besoin d'une raison. Je suis la Présidente. Je t'attends dans 1 heure. Je te conseille vivement de ne pas être en retard.

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Et elle raccrocha.

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Fin du Flashback

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Reprise du Pov

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Hmmm.

J'ai dû alors m'excuser d'interrompre le congrès, faire un discours pour témoigner de ma sympathie à la « Présidente Peacecraft » 

- avec mon plus beau sourire, celui que j'avais moi-même appelé la "compassion compassée",

plus peigne-cul tu meures, comme l'avait surnommé Duo.

Puis je suis monté dans mon véhicule de fonction aussi cher qu'un Gundam, et mon chauffeur avait tout de suite allumé le téléviseur.

Et je vis.

Hm.

Réléna Peacecraft passait bien à l'écran.

Si on regardait attentivement on pouvait voir le masque de calme et de la beauté froide se craqueler.

Les cameramen avaient réussi à la prendre au moment où elle s'essuyait la bouche.

A moins qu'elle ne l'ait fait exprès pour paraître plus humaine à l'écran?

Peut-être...

En tous cas même dans la nausée elle réussissait à conserver une certaine beauté.

Elle arborait un sourire tremblant, rassurant pour son public.

Tel un roseau qui pliait mais ne se rompait pas.

Seulement…

le sourire n'atteignait pas ses yeux cernés…

Parfait.

.

Fin du Pov

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Sur L5, au même moment, sur l'autoroute A5 [Freeway ma moto va t'emporter lool]

.

Millardo Peacecraft sortit des limbes difficilement.

Où diable pouvait-il être ?

Son corps était en mouvement...

mais lui ne se déplaçait pas.

Il était véhiculé.

Peu à peu ses sens se réveillaient.

Il sentait l'odeur de vieux cuir du véhicule... et une fragrance plus sensuelle...

la même qu'il avait respiré en décembre AC 198.

Au moment où il allait se faire exécuter.

Ce jour là la mort ne vint pas le chercher.

Non.

Il rencontra son sauveur.

Ou sa damnation.

Il ne le savait même pas.

Peu importait.

Aujourd'hui il l'avait retrouvée.

Et elle ne l'avait pas tué.

Pour l'instant.

.

Il savait pourquoi elle était là.

Elle ne savait pas pourquoi lui y était.

Elle pensait sûrement ne jamais le revoir.

Il avait mis des mois, des années à comprendre son mécanisme,

à analyser... .

.

Il avait été torturé, elle l'avait sauvé et mis à l'abri.

Puis elle était partie en disant  « personne d'autre ne doit payer ».

Le laissant seul.

Il en avait assez d'être manipulé, de voir que tel ou tel décidait à sa place.

D'abord Oz qui avait fait assassiner ses parents

et qui le manipula afin de le faire servir pour leur compte.

Ensuite Réléna qui faisait arrêter Vargas sans le consulter.

Ensuite... l'enquête.

Ensuite... la prison?

Avec Vargas.

Dans sa cellule.

A Los Demones.

A partager ses derniers instants

A voir son exécution

A vivre son exécution...

.

.

Pov de Millardo Peacecraft

.

J'étais aux premières loges

J'étais le suivant

J'ai vu son assassin

Jamais je n'aurais cru....

Et pourtant il l'avait fait.

Il avait les yeux de la haine

Il n'avait rien à faire là.

Et peut être tout à y faire.

Il n'était là que pour Vargas apparemment.

Après son exécution il partit

Mon tour venait

Et elle apparut.

.

Le cri qu'elle poussa en voyant Vargas

plus que mort

ne fut même pas celui d'une bête.

Il était indescriptible.

L'assassin, le bourreau était déjà parti.

Elle me sauva au prix

De tous les bourreaux, les exécuteurs de la prison.

Ils payèrent pour Vargas

Ils payèrent pour celui qui était déjà parti.

Ce fut plus qu'un carnage

Et je fus délivr

.

Si le diable avait un visage

je crois que ce serait le sien.

Et pourtant ce n'était pas vraiment le sien.

C'était juste ses yeux,

son tatouage

Mais ce n'était pas son vrai visage.

.

Lorsque je l'ai serrée contre mon corps tout à l'heure

J'ai cru voir qui elle était réellement.

Je sais que je mourrais

avec une certaine satisfaction.

Mais pas maintenant.

Certainement pas maintenant.

Pas

si

près

du

but.

.

"Silver" avait beau être forte, je suis loin d'être faible.

Très

très

loin

Nul

n'est

immortel.

La Présidente avait raison : Millardo Peacecraft

était mort, officiellement depuis le 8 janvier AC 199.

Au même moment le monde n'en était pas encore conscient

mais il assistait à la renaissance

de Zechs Merquise

Officiellement je n'ai pas de famille.

Officiellement je renie mon nom.

Officiellement Réléna tu n'es plus ma sœur.

Tu as perdu définitivement ce droit.

Et tu l'as cherché.

Ta

fin

n'en

est

que

plus

proche

.

fin du Pov de Zechs

.

.

L5, Quartier Général Secret des Preventers

.

Pov de Quatre

.

Allah...

J'arrive au QG, immense bâtisse ressemblant à Ford Knox.

Blindage de Gundanium, compact comme un bunker.

Gris.

Pour un touriste, cette cage était simplement une domiciliation d'entreprise.

L'accueil du rez-de-chaussée était avenant malgré la dominance grise – du mur au comptoir d'angles, en passant par les chaises et l'absence de fenêtres et bien sûr les tenues des hôtesses - et anti fashion de la décoration et donnait donc parfaitement le change aux éventuels curieux ou autres badauds.

Eventuels car si les « hôtesses d'accueil » - des Preventers triées sur le volet - étaient somme toute attrayantes et agréables, l'endroit avait été conçu pour donner un sentiment d'oppression quasi-permanente, pour ne surtout pas donner l'envie à qui que ce soit de s'y attarder.

Le but était agir subtilement, de manière à ce que le civil se pose le moins de questions possibles.

Il fallait donc agir sur son subconscient,

ses sensations,

sa subjectivité.

Ses goûts.

Car des goûts et des couleurs, on ne discutait pas.

Le leurre idéal car sous les yeux de tous.

Le leurre construit par les Entreprises Winner et la haute éminence Preventorienne :

Les anciens pilotes.

Le premier accueil était exceptionnel sans en avoir l'air mais il n'était que le hors d'œuvre.

Non.

Le plat de résistance résidait au sous sous-sol.

L'étage secret, on s'y rendait en tournant dans un coin précis, se plaçant sur le carré du carrelage mesurant cinquante centimètres – le carrelage étant partout ailleurs asymétrique - et touchant un endroit sur le mur, doté d'une reconnaissance digitale.

La reconnaissance faîte, le carré au sol s'enfonce doucement tandis qu'un carreau de remplacement recouvre doucement ma tête, de manière à ce que le vide laissé se comble.

Ni vu, ni connu.

Un immeuble à l'intérieur d'un complexe.

Poupée russe.

Il ne fallait pas être claustrophobe.

.

L'impression de rentrer dans un coffre fort, que l'on soit à l'accueil placebo ou… ici, à l'étage secret, était la seule que l'on puisse ressentir.

Seule touche extérieure de couleur?

Les différents drapeaux aux emblèmes des divers colonies,

La fleur de cerisier pour L1,

Le séquoia pour L2,

La rose pour L3,

L3...,

La feuille de palmier pour ma colonie et la fleur de Lotus pour L5.

Oui on avait changé nos emblèmes à l'arrivée de Mademoiselle,

Plus « nature et découverte », peace and love et tout le tralala.

Marketing Love.

Bref.

Derrière la porte aux multi blindages et des agents de sécurité plus que compétents il y avait un second – et véritable - accueil.

Plus froid que la banquise et désespérément gris.

Comme quoi…

C'était si loin de mon désert...

Mais ce froid digne d'une morgue correspondait à ce qui régnait dans mon coeur.

Je pénétrais donc dans un univers familier, me dirigeant vers un comptoir similaire à celui du rez-de-chaussée.

.

Interruption du Pov

.

- Colonel Winner?

« Allah que je peux haïr ce nom... » pensa-t-il

- Oui?

- Je suis l'agent Sims. La Présidente vous attend.

- Les autres colonels sont ils arrivés?

- Eh bien ne manquait plus que vous... et le colonel Barton

- Très bien. C'est toujours la même salle de réunion?

- Toujours... faîtes comme chez vous!

- On peut dire cela agent Sims!

.

.

Reprise du Pov

.

Je regardais l'agent Sims, pantin parmi les pantins me conduire dans la salle de réunion.

Toujours aussi aseptisée.

Immense.

C'est plus gris maintenant, c'est noir.

Avec une table ovale avec Réléna en maîtresse de cérémonie, tout au bout.

Duo et Heero à gauche

Chang à droite

Je prends place en face de Réléna

Chang aura à côté de lui

Trowa...

Le voir me donne la nausée

Je l'aime à m'en haïr

Je le hais à mourir

Mais je suis vivant

Bien vivant

Non pas bien

Vivant tout court

.

Je le sens qui arrive

Mon uchuu no kokoro s'active

J'ai un coeur

Encore

Tiens?

.

D'habitude je contrôle

Tout ressentir

tout le temps

c'est l'overdose.

Le court-circuit

La perte de soi

parmi la foule.

Dès qu'il s'agit de lui je contrôle

mes mouvements

ma respiration.

Mais jamais mon coeur

ni mes émotions.

Et je ressens les siennes.

Merde.

Trop tard.

.

Tous les yeux se portent derrière moi

puis sur moi.

Je soutiens les regards.

La main de Trowa sur mon épaule pour me saluer

Je suis tenté de poser ma main.

Je ne le fais pas.

Je ne retire pas mon épaule non plus.

Je vais rendre.

.

Après un salut à tous, il ôte sa main et me dit :

« Je suis content de te revoir Quatre Winner »

Le ton est cordial sans plus.

Je lui réponds d'un signe de tête et il s'installe près de Chang.

Je ne pense pas à l'observer.

Je ne pense qu'à sa phrase.

Je suis content de te revoir Quatre Winner

Winner... Winner... Winner...

comme un écho.

.

Allah que je hais ce nom.

Que je HAIS ce nom.

Que je hais le poids

de cet « honneur »

Chaque jour que Allah fait j'entends

qu'il est honorable d'être un « Winner »

Alors...

Je suis un homme sans honneur.

.

Un jour peut-être serais-je un winner

je le mériterais

Mais pour l'instant...

.

L'échiquier était en place.

Le destin allait faire avancer les pions.

La Reine allait parler

pour empêcher le Fou

de la prendre.

.

Fin du Pov

.

Fin du chapitre V!

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Le chapitre VI la semaine prochaine, sûrement mardi (et oui ! pas d'up avant la semaine pro parce que je m'en vais demain -)

MARIAGE

DANSE DES CANARDS

LA COMPAGNIE CREOLE

BEZU

Patrick Sébastien…

BOUQUET

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

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J'espère que ça vous a plu !

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A pluch'

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Mithy [soldat intermittente du nawak]