Disclaimers et tout le tralala légal : voir le prologue

avertissements ici : propos parfois gore des persos et OOC Réléna qui est bien plus heu froide et calculatrice.

Rating ici : PG15

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6ème commandement. Tu ne tueras point.
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Chapitre VI livret 1 : Honneur Perdu (2ème partie)

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Pov de Trowa

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Je suis entré dans cette chambre froide où je n'avais pas mis les pieds depuis près d'un an.

Presque une année qu'il n'y avait pas d'actes suffisamment importants pour nous réunir tous.

Tout du moins, de l'avis de Réléna.

Je vois que cinq chaises seulement sont occupées.

Madame la Présidente est la première que je vois, les traits tirés, tout au fond de la salle.

Installée sur un fauteuil en cuir en maîtresse de cérémonie.

Ne lui manquait un cigare et elle me ferait penser à une veille série du XXè siècle, « la loi est la loi ».

Dedans il y avait un procureur qui ressemblait à son chien.

Et il fumait le cigare.

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Réléna nous avait réunis en conseil de guerre pour trouver et éliminer la menace « Enfant de la Honte ».

Réléna avait les traits marqués par la fatigue -et sûrement l'inquiétude, et portait ses cheveux attachés.

Elle avait troqué le haut du tailleur noir que l'on avait vu à la télévision pour une veste de général rouge, époque OZ.

La même que celle de Treize avec une coupe féminine.

Une veste qui ne laissait pas de doute, montrant une hiérarchie plus vestimentaire qu'autres choses

Besoin d'un protocole pour inspirer le respect.

Pathétique…

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Puis mon regard se posa sur Chang.

Il était, comme à son habitude, grave.

Grave mais beau, plus encore qu'il ne l'était avant.

Ses cheveux semblaient avoir poussé depuis la dernière fois que nous nous étions vus. Il était trop loin et la luminosité pas extraordinaire mais je dirais que oui.

Il portait une chemise noire attachée jusqu'au col.

Il avait abandonné le blanc… il avait dû entamer le processus de deuil de son propre deuil, bien que je doute qu'un simple changement vestimentaire ne prouve véritable quoi que ce soit : on pouvait couvrir son corps en écorchant son âme.

Toujours impeccable, donc.

Seules les quelques mèches qui s'échappaient de sa si habituellement stricte queue de cheval trahissait son état de pensée.

Il était furieux.

Déterminé.

Et désorienté.

Il y a une place libre près de lui.

C'est là que je m'installerai.

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A ma gauche, Yuy et Maxwell.

Duo le regard impénétrable.

Le masque de joker n'était pas là.

Ce que je voyais était pire.

J'étais habitué à n'avoir aucune expression et de ce fait à scruter n'importe quelle émotion sur le visage des autres.

On dit que les yeux sont le miroir de l'âme.

Les si expressifs et objectivement beaux yeux de Maxwell étaient vides.

Il avait dû perdre son âme en cours de route.

Dommage pour lui.

J'espère sincèrement qu'il la retrouvera.

J'ai si souvent perdu la mienne en cours de route dans mes pertes de mémoire que je ne peux que compatir.

La seule chose qui m'accrochais à moi-même, depuis le décès de Catherine, était Quatre.

Je l'avais trouvé.

Je ne le lâcherais pas.

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Yuy, lui, était comme à son habitude, la barbe de trois jours en plus.

Il était le plus près de la « Présidente » –normal pour son garde du corps attitré -, en face de Wufei.

Il portait un pull noir qui mettait en valeur ses muscles.

De là ou j'étais je pouvais les voir rouler sous le tissus, par extension sous la peau.

Chaque mouvement était félin alors qu'ils pourraient être massifs.

Tout son corps était tendu.

Il était donc musculeux mais ce n'était pas superflu.

Un peu comme moi, quoi.

Sauf que je suis un peu plus grand et un peu plus musclé que lui.

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C'était la première fois que je me permettais d'apprécier pleinement le physique de mes compagnons d'arme.

Ils avaient bien vieillis.

Catherine me disait que la nature ne les avaient pas ratés.

Et elle avait raison.

Quand « j'éprouve » je pense à elle.

Ça me fait mal.

Et ça me fait du bien.

Mais celui qui me plaisait le plus était dos à moi.

Je ne voyais que ses cheveux blonds

Courts.

Ses épaules carrées, beaucoup plus carrées qu'avant.

J'avais affaire à un homme d'affaires.

A un homme

Et j'avais un besoin d'homme.

Il fallait que je le touche

alors j'ai posé ma main sur son épaule

J'ai salué l'assistance brièvement

puis j'ai dit à Quatre

une phrase

stupide.

« Je suis content de te voir Quatre Winner »

Génial

Il a hoché la tête sans même se retourner.

J'ai pris ma place à côté de Wufei, donc.

Chaque chose en son temps

D'abord le cas Réléna.

Puis toi Quatre

Oui…

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Fin du Pov

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Pov de Heero

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Barton est arrivé de L3.

Enfin Nous allons pouvoir commencer.

Il me tarde de mettre la main sur cette nuisance.

Nul n'avait le droit de me prendre ma vengeance.

Même si j'avais l'habitude que l'on me prenne tout.

Le soldat « parfait » va faire en sorte d'éradiquer le contretemps « Enfant de la Honte »

Puis Réléna.

J'ai tellement hâte

de te faire disparaître.

Je t'arracherais un à un tes organes

et je m'arrangerais pour que tu sois

en vie.

Consciente.

Quand je le ferai.

Patience…

Stratégie.

Il me tarde de dire

ninmu shipai.

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Fin du Pov

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Pov de Quatre

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Trowa est assis.

Je l'ai observé pendant qu'il prenait place, sa démarche animale, toute en souplesse.

Son grand corps sensuel.

Ses fesses musclées dans son pantalon bien coupé, uniforme des Preventers.

Ils avaient abandonné le Bermuda, dommage...

Je le hais mais Allah il est beau et j'apprécie les belles choses...

Seulement je ne le montre pas.

Sa chemise kaki flattait ses larges épaules...

Il était taillé comme un demi de mêlée.

Tiens voilà que je parle comme Duo

Mais je n'en pense pas moins...

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J'ai remarqué une chose néanmoins

hormis son délicieux physique

Peacecraft.

Elle a dévisagé Trowa pendant tout son trajet jusqu'à la chaise.

Hmmm.

De plus en plus intéressant.

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fin du Pov

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Pov de Wufei

Par mes ancêtres, je me retrouve ici à revoir mes compagnons d'armes et à essayer de sauver cette onna.

Encore...

Habituel? Sauf que nous sommes tous les cinq.

La célébration, le bonheur de toute une nation

Ma Rédemption

gâchés...

Cela ne s'arrêtera-t-il donc jamais ?

Qui que tu sois Enfant de la Honte,

pour avoir réveiller mes démons,

ressusciter le dragon....

Je te jure sur mon nom

que

tu

vas

mourir

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fin du Pov

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Duo restait anormalement silencieux. Stoïque.

Lorsque Trowa leva un sourcil en guise de salut, il le regarda sans le voir.

Réléna allait prendre la parole quand Duo lui coupa l'herbe sous le pied :

- Où est Une? Elle est responsable de la sécurité sur Terre. Et elle n'est pas présente.

- Excellente remarque Duo, répondit Réléna, le trajet de la Terre à L5 dure deux jours. Et nous n'avons pas deux jours. Alors nous nous passerons de Une. Et pas de retransmissions par vidéophone. Nous sommes peut-être sur écoute.

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Quatre répondit, de sa belle voix grave :

- Tu ne trouves pas que tu en fais un peu trop?

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Réléna haussa un sourcil et à peine le ton :

- Colonel Winner. Cette femme est arrivée jusqu'à moi. Elle a assommé une dizaine de garde... dont Maxwell ici présent

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A ce nom prononcé avec une charge de venin on ne peut plus mortel même à peine couvert par le vernis de la bienséance,

Duo

sauta

littéralement

la

gorge

de

la

Présidente.

Il planta ses ongles dans son cou et serra si fort que les yeux de la jeune femme s'exorbitèrent et sa langue fut presque tira au maximum hors de sa bouche, en quête d'air :

- Si tu veux poursuivre cette réunion en vie. Quitte la condescendance Réléna-sama. Je ne me répèterai pas.

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La jeune femme hocha la tête.

Personne n'eut le temps d'intervenir.

Personne n'en avait peut être

réellement

envie.

Toutefois…

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- Maxwell lâche la Présidente. La tuer maintenant n'est pas vraiment utile. On en aura besoin comme appât pour avoir « l'Enfant de la Honte.

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C'était Chang.

A ce stade, il était inutile d'en venir au sort de la paix dans le monde avec Duo.

L'américain, à l'heure actuelle, en avait pour ainsi dire...

rien à voir.

Ce qu'il voulait avant tout, c'était régler ses comptes avec cette femme.

Et cela, le jeune responsable de la sécurité de L5 l'avait compris.

Cependant Duo objecta  :

- Réléna n'a pas besoin d'être vivante pour servir d'appât.

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Une dernière pression sur la gorge diaphane...

Et il la relâcha.

Puis le responsable de la sécurité de L2 reprit sa place et lança, ironique :

- Poursuivez Madame la Présidente...

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Réléna le toisa, prit une douloureuse goulée d'air, attendit quelques secondes avant de déclarer, pensant que

ce

scélérat

de

Maxwell

Lui

Paierait

Cher

Cet

Ecart

De

Conduite :

- Il serait plus simple que tous les protagonistes exposent les éléments actuellement en nos possessions. Chang, Heero, Max… Duo, que savons-nous de « l'Enfant de la Honte? »

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Wufei répondit :

- Nous savons que c'est un individu de sexe féminin de près de 120 kilos…

- Si c'est pour dire de telles conneries ferme ta gueule Wufei.

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Duo l'avait interrompu d'une voix chargée de mépris et de frustration.

Wufei sortit son katana.

L'américain le regarda en disant calmement :

- Viens-y

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Heero et Quatre se contentèrent d'observer les deux hommes sans lever le petit doigt, l'un avec un visage stoïque, l'autre avec un regard calculateur.

Aucun des deux ne semblaient vouloir intervenir.

Un ange passa sur plusieurs lignes à haute tension…

Puis…

Trowa  retint Wufei de son bras gauche et dit, de sa voix sereine comme le Danube :

- Du calme laisse le dire et ensuite éventuellement tu le tueras.

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Le jeune chinois se calma uniquement parce qu'il prit la peine d'observer son ami aux yeux de nuit.

Il n'était manifestement pas dans son état normal.

Cette terroriste avait quelque chose de particulier.

Quelque chose qui semblait affecter l'homme à la natte mutine et au sourire moqueur.

Ce « quelque chose » faisait peur.

Trowa relâcha Wufei.

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Un truc clochait.

L'américain avait beau en faire des tonnes, il n'avait jamais été ainsi.

Que pouvait-il bien se passer?

Tout du moins, c'était ce que pensait le responsable de la sécurité de L3.

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Le jeune homme aux longs cheveux châtains poursuivit, sans manifester la moindre émotion, indifférent au tumulte intérieur de ses collègues :

- Elle avait un projecteur holographique. Elle mesure un bon mètre quatre-vingt avec ses chaussures pour une soixantaine de kilos. De longs cheveux noirs. Très longs. Signe particulier : des yeux gris avec un tatouage en forme de dague entourée d'un serpent sur son oeil gauche. Le genre de truc qui ne s'oublie pas. Race noire. Grande aptitude au combat. Voix grave avec léger accent espagnol. Et elle m'a mis une raclée mais ça vous le savez déjà.

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L'américain  se garda bien de leur dire que la demoiselle semblait le connaître.

Heero n'en parla pas non plus.

Duo était soulagé : il voulait conserver une longueur d'avance pour mener son enquête

seul.

Mais il n'était pas stupide : Heero avait gardé le secret et rien de ce qu'il faisait n'était gratuit.

Surtout avec lui.

Tout

avait

un

prix.

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La jeune Présidente hocha la tête et se tourna vers Wufei :

- A-t-on analysé le sang qui se trouvait sur la statue?

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Quatre qui observait l'échange se pencha un peu plus en avant, marquant son intérêt.

Trowa, au lieu de se concentrer sur la conversation, se concentra sur le chef de la sécurité de L4..

L'homme d'affaire le vit…

ou plutôt… le sentit.

Leurs regards se croisèrent...

Choc

Désir.

Quatre se détourna lentement, le regard inexpressif au possible.

Trowa était plus qu'impassible

Mais aucun n'était dupe

Du sang naissait l'envie...

Etrange

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Le colonel chinois répondit, complètement ignorant de la scène :

- Oui. Après analyse et comparaison avec notre fichier adn intercolonial, nous pouvons affirmer à 99% qu'il s'agissait du sang de Rolando Vargas.

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Silence

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Réléna s'accorda le temps d'écarquiller les yeux avant de murmurer :

- Impossible, il est mort

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Un certain américain, du nom de Duo Maxwell, répondit, ironique :

- « L'Enfant de la Honte » a un sens de l'humour plus curieux que le mien.

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Trowa renchérit :

- Hmmm. Un sens de la mise en scène particulier. L'effet du sang sur la statue était saisissant.

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Wufei murmura :

- L'homme peut être mort. Mais le sang se conserve, notamment grâce à l'héparine.

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Heero déclara :

- Peut-être faut-il chercher du côté des hôpitaux. Mais Vargas est mort depuis plusieurs années.

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Quatre sembla réfléchir un moment puis demanda :

- Le sang. Etait-ce le seul indice présent sur les lieux?

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Le colonel Barton enchaîna :

- Quatre a raison. Y avait-il des fibres? Des cheveux? Une trace quelconque nous mettant sur une piste?

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Réléna répondit, perdue dans des souvenirs plus que déplaisant :

- Oui... elle a laissé une morsure sur moi... et de… la salive... sciemment.

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Trowa remarqua :

- Elle t'a marquée comme un animal. T'a-t-elle dit ce qu'elle voulait?

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La Présidente inspira profondément avant de répondre :

- Oui. Elle veut se venger. Et elle veut ma mort. Mais je ne la connais pas. Je ne sais pas qui est cette déséquilibrée.User du sang d'un mort...

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Quatre coupa la parole à la jeune femme :

- Allons, allons Réléna, tu n'es pas à la télé là. On est entre nous. Le discours sur le choc du sang de Vargas tu peux le faire à d'autres. Ce n'est pas comme si tu n'avais pas de sang sur les mains.

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La Présidente Peacecraft frappa su poing sur la table, perdant son calme :

- Je n'ai pas autant de sang sur les mains que toi, toi qui a détruit ta colonie. Ne t'amuses surtout pas me donner des leçons!

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Heero objecta très très calmement :

- Peut-être l'Enfant de la Honte te rend-elle responsable de la mort de Vargas?Après tout ce serait logique. Tu l'as fait mettre en prison il y a des années et il y mourut. Milliardo est parti a Cuba et lui aussi a été déclaré mort. Il y a eu un carnage à la prison de Los Demones, où était incarcéré Vargas. Ça fait beaucoup de décès d'un seul coup. Aujourd'hui une femme veut ta tête Réléna. Et au vu des moyens employés elle est déterminée.Tu n'as rien à nous dire?

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Duo renchérit, le fantôme de son ironie passée revenant à la charge, peut-être pour un baroud d'honneur ? :

- Ce n'est pas toi qui a organisé le massacre de la prison? Tu peux le dire on  ne t'en voudra pas tu sais

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Sourire sadique.

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La jeune politique répondit d'une voix calme et posée :

- Je n'ai pas organisé le massacre de la prison. Vargas est mort je ne sais pour quelle raison. Je suis d'accord avec mon garde du corps sur un point cependant : cette femme me rend responsable. L'adn qu'elle m'a laissé est en cours d'analyse. Nous aurons une réponse d'ici quelques heures. D'ici là nous n'avons en tout et pour tout que le sang d'un mort et des suppositions hasardeuses, les caméras n'ayant pris aucune image du vrai visage de cette femme.

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Wufei ajouta :

- Comme je l'ai dit précédemment, le seul moyen de piéger ton agresseur est de te faire servir d' appât, pour l'obliger à sortir de sa tanière...

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Réléna se tourna vers le jeune homme et répondit, intéressée :

- A quoi penses-tu ?

- Un discours, une célébration quelconque…

- Quand?

- Une date à laquelle « l'Enfant de la Honte » ne résisterait pas.

- Je ne comprends pas.

- Ce ne serait pas la première fois, Onna.

- Chang ne me manque pas de respect!

- Seulement si je le souhaite, Onna. Bref, lorsque j'ai su les résultats du test sanguin, j'ai effectué quelques recherches rapides sur Vargas

- Et?

- Fait intéressant : il est né le 9 décembre AC 170

- Oui et alors? [réfléchit]Attends... Tu ne me demandes pas...

- Je pense que tu devrais faire un petit discours de soutien aux prisonniers...

- Oh non...

- Et que tu devrais le faire à Los Demones. 

- Chang, tu ne veux pas dire....

- Bien sûr que si Onna, sinon je ne le dirais pas : tu vas partir fêter l'anniversaire posthume de Rolando Vargas.

- Jamais! Cet homme était un trafiquant!

- Oui mais d'après les fichiers sa mort était… accidentelle.

- ...

- Rends-toi là-bas Réléna. « L'Enfant de la Honte » ne résistera certainement pas à la provocation.

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Les autres pilotes assistèrent au dialogue. Leurs regards allaient de Réléna à Wufei. Puis ils dirent chacun à leur tour :

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Duo :

- Génial on va aller sur Terre.

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Heero :

- Hn

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Trowa :

- Excellente idée, Chang

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Quatre :

ça tombe bien j'avais une réunion du conseil d'administration de Winner Entreprise.

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La Présidente soupira puis réfléchit à voix haute :

- ça va augmenter ma quotte de popularité auprès des prisonniers... si je vis jusque là. Il faudrait que je fasse un discours sur les morts en cellule et sur la sécurité pour tous... . Il faut deux jours pour aller sur Terre de L5... . Hm… Et puis ça montrera que je ne m'intéresse pas qu'à moi et que dans mon malheur je veux et je vais aider ceux qui se sentent en marge de la société... . Hmmm je vais le mettre dans mon discours. Excellente idée, colonel Chang. Je vais tourner « l'Enfant de la Honte en ridicule » en tournant son propre plan contre elle. Et je vais danser sur la mémoire de Vargas [en aparté]

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Wufei renchérit :

- Le timing est parfait plus nous ferons vite, plus vite nous en finirons. Notre plan devra être parfaitement exécuté.

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Trowa ferma les yeux et sembla se sentir mal :

exécuter... exécuter... .exécuter...

Il entendait ce mot en écho

Ses yeux se troublèrent

Des images incohérentes se formèrent dans sa tête

Dans un sursaut il se tourna vers Quatre

Il souriait

Un cri se forma dans sa gorge…

Puis le noir complet.

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Wufei le plus près de l'évanoui essaya de prendre son pouls :

rapide.

Il allait l'emmener à l'infirmerie du QG quand Quatre l'arrêta :

- Donne-le moi je vais le porter. Fignolez le plan avec la « Présidente » et tenez-nous au courant. Trowa doit être exténué. Il a fait un long voyage de L3.

- Tu n'as pas fait un long voyage toi?

- Décidément on ne connaît pas le téléphone arabe ici

- ...

- [soupir] J'étais sur L5.

- Mais je croyais...

- Tu as mal cru. A plus tard

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Et le colonel Winner porta son homologue hors de la pièce.

Alors que le colonel Chang retournait à sa place et fignolait le plan avec les autres, il ne put s'empêcher de se dire : "Pourtant j'étais sûr que Quatre devait rester sur L4..."

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Fin de la deuxième partie !

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Pas de blabla aujourd'hui car je suis dans le rush je dois partir demain !

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A pluch et j'espère que ça vous a plu et merci à celles qui m'ont reviewé dont Choléra fidèle parmi les fidèles loool !

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Mithy [à la semaine prochaine et miciiiii]