Disclaimers et tout le tralala : voir prologue.
Micis : à toutes les personnes qui m'ont reviewée sur le chap précédent ma Lilith, ma Lunanamoi, ma pitite Leliel, mon Oliv, ma pitite Yami-Rose et mamzelle Lenao-Nakeevka. Ça fait chaud à mon pitit cœur de voir que ce grand machin plaît, d'autant que ce n'aurait jamais dû être publi -) .
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Pas de blablas aujourd'hui sniff : le blabla sera pour la prochaine partie en milieu de semaine si j'ai un peu plus de temps -)
J'espère que ça vous plaira !
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8ème commandement. Tu ne déroberas point.
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Chapitre VIII : Voleur
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Quelque part dans le QG, pas très loin de la salle de projection.
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Pov de Duo
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C'est un cauchemar.
Un pur cauchemar.
Cette fille est la fille du Père Maxwell.
…
C'est clair je m'y attendais, mais d'en avoir la confirmation... .
…
Après tout…
Après tout il y avait plusieurs Francis Maxwell ?
Ce nom de famille est aussi courant que Smith, Jones... .
Hey !
Après tout si j'étais le Maxwell des cafés, aujourd'hui je serais à la tête d'un empire...
Contre-attaque humoristique…
Ha.
… pathétique.
Qui veux-tu leurrer?
…
Je suis bien un baka.
Bravo Heero
et merci d'avoir si bien su me cerner.
…
Pourquoi???
Pourquoi Elle!!!
Pourquoi dois-je mettre hors d'état de nuire
celle qui est la chair
de la chair
de l'Homme auquel je dois
les quelques rares
sincères sourires
et beaux souvenirs
de mon existence…
Ainsi que mon propre nom?
.
Mais il y avait autres choses...
Elle voulait qu'on le sache.
Elle voulait que Réléna le sache
Elle voulait que je le sache.
Quel rapport avec la « Présidente »?
Quel rapport avec ce Vargas?
Et pourquoi elle semble mépriser son propre nom?
Son propre père.
À ce point…
Dear God, Why me... .
Il faut que je me calme.
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Fin du Pov
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La salle de projection, au même moment
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Heero voulut rejoindre Duo, mais il avait deux ou trois choses à régler avec Trowa.
Le mouvement de l'américain était compréhensible, tout du moins il pouvait le concevoir,
mais lui se retrouvait tout naturellement chef des opérations sur place,
comme du temps où tous les cinq conduisaient leurs Gundams.
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Le bon vieux temps...
La nostalgie était une variable complètement inconnue dans la vie de celui que Duo avait surnommé le « parfait » soldat.
Sa vie était une succession de manipulations génétiques, de meurtres, de complots, d'ordres à exécuter.
Il n'avait connu que cela, sauf à l'époque de l'Eve War, où des données comme l'amitié, le partage, le respect de la vie d'autrui, l'espoir… et mêmes quelques rêves avaient fini par intégrer son « programme. »
Machine humaine ?
Travailler intimement avec Réléna avait réussi à briser
une partie de lui qui venait juste de s'éveiller.
briser des rêves qu'il caressait des yeux
Avant de les voir s'évaporer
Te faire voir un semblant de satisfaction
puis tout te reprendre.
Donner une goutte d'eau à l'assoiffé dans le désert.
Qu'il en savoure le goût.
Qu'il en salive à l'avance.
Qu'il n'ait que ce goût dans le tête,
sur la langue…
Jusqu'à ce qu'il se tarisse
dans sa bouche
mais pas dans sa tête.
Tiens, en pensant au désert...
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- Barton où est Winner?
.
Le colonel tourna la tête en direction de son interlocuteur et répondit casuellement :
- Il est retourné à son hôtel régler des affaires.
- Ah oui? Quelles « affaires ? »
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Haussement de sourcil du soldat, regard insondable.
L'ex mercenaire, maître de lui-même comme il l'était toujours, répondit :
- Il a une conférence sur Terre donc il doit préparer son départ. Comme il l'a spécifié pendant la réunion. C'est un homme d'affaires et on a tendance à l'oublier.
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Heero observa Trowa : il avait l'air plus détendu qu'à son arrivée, n'arborait plus son air impassible mais triste. Il semblait avoir recouvré de son évanouissement.
Bien.
Hm…
Il y avait quelque chose de changé.
Presque imperceptible.
Attitude corporelle?
Il voulut lui demander mais cela ne le concernait en rien après tout.
Vraiment ?
Et ce n'était pas dans ses habitudes de se soucier de qui que ce soit en dehors des missions.
Hors Barton n'était en lui-même pas une mission.
…
Quelque chose n'allait pas…
Mais quoi ?
….
…
…
Quelque chose lui tapa dans l'oeil.
Quelque chose qu'il aurait dû remarquer, mais il n' y avait pas fait attention lorsqu'il était rentré quelques minutes plus tôt.
- Tu t'es changé.
Bingo.
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Trowa lui adressa un regard à peine surpris.
Effectivement il avait dû enfiler la blouse de l'infirmerie pour aller jusqu'à la voiture de Quatre et enfiler quelques vêtements de rechange, la voiture qui l'avait amené du naviport au QG étant allée directement à l'hôtel que Réléna avait réservé pour tous (sauf Quatre) où ses quelques affaires avaient été consignées.
Il portait à présent un pantalon de toile vert et une chemise kaki qui auraient pu passer pour les vêtements qu'il portait précédemment si le tissus n'était pas moins épais et plus coûteux.
On reconnaissait le patte de la maison Armani, vieille de plusieurs siècles et connue pour sa qualité exceptionnelle.
Heero n'était pas le genre fashion victim loin s'en fallait.
Mais il était un soldat.
Un soldat aguerri.
Un soldat entraîné à toute éventualité, à analyser tout changement.
Quel qu'il fut.
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Le colonel Barton répondit alors, avec la placidité qui lui était connue :
- Oui je me suis changé.
- Explique-moi ce que tu as bien pu faire en (regard à sa montre) 5h12 minutes et 7 secondes depuis ton évanouissement qui nécessite ton besoin de te changer?
.
Le soldat avait posé la question sur un ton neutre, sans animosité ni suspicion aucune.
Mais la question elle-même était la suspicion absolue.
Nul besoin de redondance.
Heero Yuy économisait ses mots et son temps.
L'ex mercenaire se retint de hausser un sourcil.
Compter toujours sur Heero pour remarquer les choses les plus anodines.
Et pour en faire des éléments…
à charge.
Désamorcer la bombe
vite.
Phrases courtes.
Ne pas changer de ton.
Rester vrai.
Même dans les semi-mensonges…
.
- Heero... . J'ai fait un long voyage pour venir jusqu'ici. J'étais épuisé et je me suis évanoui. Lorsque j'ai repris conscience...
- Barton je n'aurais jamais cru que tu me sortirais un jour des fadaises. Je te préférais silencieux et honnête.
.
Le regard du japonais avait pris un éclat métallique.
Désamorcer la bombe.
Vite.
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- Yuy... qu'est-ce qui te prends ? Quel est le problème au juste ? Je me suis changé et alors? Ce n'est pas parce que tu n'as pas réussi à protéger ta protégée qu'il faut te défouler sur moi.
.
Grossière erreur.
Jamais Trowa Barton n'aurait du dire une chose pareille.
.
.
Shuttle Présidentiel, quelque part dans l'espace
Réléna était en train de serrer le fax qu'elle venait de recevoir.
.
.
Pov de Réléna
.
La garce.
Elle voulait que je sache qui elle était.
Vargas espèce de salaud...
J'espère que tu rôtis en enfer
et quand j'en aurais fini avec ta protégée,
Je m'arrangerais pour que
pas même le diable
ne la reconnaisse.
J'ai hâte que l'on se retrouve Shaman.
Tu sauras ce que c'est
que de te mesurer à moi.
Tu seras une jeune femme avisée
avant de mourir.
.
Fin du Pov
.
.
Un bruit la fit sortir de ses pensées.
Se croyant peut être victime d'une attaque, elle se précipita sur son arme de poing qui était sous son lit – la jeune femme, à son investiture, avait subi un entraînement militaire hors-pair, officiellement parce qu'en tant que chef des armées, elle devait, crédibilité oblige, savoir se servir parfaitement de n'importe quel arme, officieusement parce qu'on n'était jamais aussi bien servi que par soi-même et qu'il fallait savoir se défendre
et savoir tuer
tout ennemi qui l'approcherait - et la tint fébrilement contre elle.
Puis elle se mit contre la porte qui la séparait de la cabine principale et attendit.
Et surtout elle entendit :
Il était des choses qu'elle ne pouvait entendre…
Mais je vous les ferais partager :-)
.
- [gémissements, soupirs] Hoo hmm ah-ahh-ahhhh-hmmm Hoooo seigneur...
- [légère contrariété dans la voix] Hmm chuuuut moins fort, elle va finir par nous entendre, retiens-toi un peu.
- [soupirs, puis gémissements] Comment veux-tu que je me retieeenne quand tu fais çaaa hmm.
- [sourire dans la voix] Je peux arrêter si tu veux?
- [frustration et reste de sourire dans la voix] Je peux te tuer aussi si tu veux?
- [mordillage d'une oreille] si tu me tues je ne pourrais pas continuer à faire
- Hnnn [mordillage de lèvres presque au sang] t'as déjà entendu parlé de la rigidité cadavérique?
- [Eclat de rire silencieux puis accélération du mouvement] Non tenshi, je vais faire en sorte que tu me préfères bien vivant
- Ahhhhhhhh Yes! Dear God...
- [ironie toute tendre] Hmm tu m'as appelé?
- [perdu dans le plaisir] Oh.... viens, viens, viens...
- [resserre étreinte] Chut... je suis là... je suis l
- [entrelaçage de doigts] Wu Fei...
- Oui tenshi c'est çà donne toi, donne toi-ahhhhh
- WU FEI!
- SANDOOOR! [concours du cri qui tue ndlr lol]
.
Orgasme
béatitude
plénitude
amour?
Folie…
Mais qu'est-ce qu'un monde sans folie douce ?
.
- Wo ai ni Sandor.
- Wo ai ni yo Wu Fei.
- Ce... n'est pas possible... pas si vite, pas comme ça.
- Je... n'y comprends rien moi même Wu Fei. C'est complètement fou.
- [songeur] On est peut être encore sous le coup du désir.
- [songeur, triste... puis surpris] Oui... c'est évident, ça ne nous ressemble en rien ce genre de comportement. Demain nous nous ignorerons et nous oublierons… hmmmph?
Baiser vorace
- Tu n'oublieras RIEN de cette nuit, Lane-Wong.
Re baiser vorace
- J'ai laissé une empreinte dans ton corps, je suis encore en toi et tu me dis que tu vas m'oublier?
- Wu Fei... c'est toi qui... [perdu]
- Depuis quand est-ce quelqu'un m'écoute quand je parle? Tu serais bien le premier...
Baiser tendre
- Je ne sais pas ce qu'il va se passer, Je ne sais pas ce qui nous arrive… Ce que je sais c'est que je ne veux pas que ce soit...
.
Une lumière aveuglante jaillit dans la pièce.
Une voix froide, vipérine.
Professionnelle.
Une arme désarmée.
Rangée dans son holster de fortune.
Le début de la fin.
La fin d'un commencement
de ce qui aurait pu être.
Et éventuellement sera.
.
- Ce que je sais c'est que nous avons reçu un fax nous indiquant l'identité de l'Enfant de la Honte. Fax que vous auriez consulté si vous n'aviez pas jouer à saute moutons! C'est comme ça que vous comptez assurer ma sécurité? Pas étonnant que cette folle soit arrivée jusqu'à moi!
Wu Fei je te suggère se contrôler tes hormones pendant tes heures de travail si tu veux conserver ton poste de Colonel au sein de mon armée.
Quant à vous Lieutenant Colonel Lane-Wong, je me demande sous quel bureau vous avez bien pu passé pour obtenir ce grade...
.
Eclair de fureur dans les yeux de Wu Fei : « Réléna.... »
- En ce qui vous concerne colonel Chang, je suis la Présidente Peacecraft. Restez à votre place. Peut être que si vous étiez moins familier avec vos supérieurs ou subordonnés vous auriez pu assurer ma sécurité convenablement.
Quant à vous Lieutenant-Colonel, nous nous occuperons de votre cas à mon arrivée sur Terre. Cette mission se doit d' être un succès dans votre intérêt à tous les deux. Rhabillez-vous et nettoyez-moi... ça! Je vous retrouve dans 1/2 heure pour une réunion extraordinaire et pour planifier nos actions. Si toutefois vous êtes capables de planifier quoi que ce soit.
.
Réléna tourna le dos et rentra dans sa cabine, satisfaite.
Sandor se mit à frissonner… colère, frustration… seul lui le savait…
mais ne dit
pas
un
mot.
Wu Fei se retira du jeune homme sans même le regarder.
Réléna venait de leur voler un moment merveilleux.
Le moment de la naissance d'un tout nouvel amour.
Peut-être tué dans l'œuf.
La fin d'un commencement
de ce qui aurait pu être.
Un moment à chérir et à préserver pour le faire évoluer sur des bases plus saines, plus solides.
Elle avait tout détruit.
Et éventuellement sera.
Réléna venait peut être de commettre
la
plus
belle
erreur
de
sa
vie
en
ayant
humili
Chang
Wu Fei
.
.
Pov de Réléna
.
Comment ont-ils pu faire ça ici.
Se vautrer tels des bêtes sauvages?
Jamais je n'aurais cru ça de Wu Fei, jamais!
.
Flashback
.
- Mon coeur je te quitte!
- Allons Rony... tu n'y penses pas!
- Léna querida... puisque tu ne veux pas faire ce que je veux, eh bien je n'ai qu'à m'en aller!
- Rony tu dis n'importe quoi! Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça! Trop d'intérêts sont en jeu.
- Si tu le peux... mais tu ne veux pas! Tu es la Présidente tu peux tout te permettre…
.
La conversation, qui jusqu'alors avait commencé sur un ton enjoué – Réléna ne pouvait croire à ce qu'elle entendait -, se poursuivait sur un ton de plus en plus ironique et froid.
« Rony » était cynique et pouvait faire mal
très mal
en conservant un sourire à faire pâlir le diable.
« Léna » était peut-être le diable elle-même.
.
- Rony tu ne me quitteras que si et seulement si j'en ai fini avec toi
- Mais enfin querida, tu n'as pas le choix...
- Où veux-tu en venir?
- Querida, non seulement je vais te quitter, mais en plus tu vas faire ce que je demande...
.
« Rony » était tout sourire…
toujours, toujours ce sourire…
mais le ton brûlait
et le souffle était de souffre.
« Léna, querida » haussa un sourcil
sans le ton.
.
- Ou sinon?
- Sinon je révèlerais ton petit secret...
.
« Rony » parlait comme un petit enfant chantant une comptine
le ton s'était fait tout doux
le ton s'était fait miel
la langue était de fiel
« Léna » répondit comme une petite maman
parlerait à un enfant désobéissant
calme, calme petite maman
souriante et patiente…
mais jusqu'à quel point ?
.
- Quel secret?
- Celui que tu caches
.
Il le lui avait dit à l'oreille en lui caressant la poitrine.
.
- Hmmm pequena, toujours aussi sensible…
.
« Pequena »
ne
contrôlait
plus
sa
rage
.
- Ordure!
- Pas plus que toi querida.
.
Le ton était toujours aussi doux, toujours celui de la comptine…
Qui était le plus diabolique des deux ?
?
- Comment?
- Je t'épuise tellement durant nos nuits de sexe que cela me donne le temps de fouiller çà et là...
- Salaud!
- Les compliments ne te mèneront nulle part, et au fait, chérie… (querida)
- ...
- Quatre est un meilleur coup que toi... avec lui je n'ai pas une seule fois fait semblant de jouir. Recontacte-moi pour les petits détails trésor...
- …
.
La comptine se fit coupante.
Fin de non recevoir.
Le regard s'était durci.
Qui était le plus diabolique des deux ?
L'était-il vraiment ou n'était-ce qu'une perception ?
Une impression ?
Une question de point de vue ?
.
- Je te laisse une semaine. Passé ce délais je me verrais dans l'obligation de dire ce que je sais..
.
Diabolique…
Puis il sortit de la chambre sur un sourire, fredonnant une petite chanson.
« Léna » s'était alors autorisée un sourire, un sourire qui n'avait pas atteint son regard océan :
- Tu viens de signer ton arrêt de mort Rolando Vargas.
.
Fin du flashback
.
Reprise du Pov de Réléna
.
Pourquoi faut-il que tous les hommes que j'ai aimés, d'amour ou d'amitié ne m'aiment pas en retour?
Pourquoi est-ce que je ressens ce sentiment de... frustration… de solitude?
« Parce que le pouvoir isole », lui murmurait une voix.
« Parce que tu es une Peacecraft. Tu es respectée et crainte. La crainte et le respect dressent des barrières que seules les personnes dignes de ton rang réussiront à franchir »
Il n'y a que cela, bien sûr…
.
Fin du Pov
.
.
Personne n'avait véritablement eu envie de franchir les barrières...
Même Chang Wu Fei, qui dressait lui aussi des murs entre lui et les autres avait trouvé du réconfort.
Et la scène à laquelle elle avait assistée, bien... qu'intense, était empreinte de tendresse...
Jamais elle n'avait connu cela avec un homme.
Avec qui que ce soit.
Jamais.
Pour la première fois la voix ne réconforta pas Réléna.
.
.
Repère de Shaman, au même moment
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.
Pov de Shaman
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Marquise et moi sommes arrivés il y a à peu près une heure dans ma planque.
Mon antre.
Quelle ironie!
J'avais choisi une église abandonnée, dont le confessionnal me servait à la fois de chambre noire et de salle de laboratoire.
L'église était le lieu insoupçonnable au possible : en plein centre ville, à mi chemin avec le stade Peacecraft, très bien desservi au niveau des infrastructures.
La nef était énorme, une sensation de paix m'envahissait à chaque fois que j'y entrais.
Pas parce que c'était une église non.
Parce que c'est très dur de se sentir dérangé et oppressé quand on est tout seul.
.
Cette église avait était détruite pendant l'Eve War et l'état n'avait soi-disant pas les moyens de la reconstruire.
Vargas me disait souvent que l'on trouverait toujours de l'argent pour construire des armes, pour faire avancer la science dans le sens de la guerre, dans les moyens de donner la mort rapidement, bombes à fragmentations, mines anti-personnel toujours présentes sur Terre et toujours opérationnelles après des siècles d'existence… mais on ne pouvait toujours pas soigner des maladies telles que GUNDAIDS, l'équivalent du sida lui guéri depuis des siècles.
Mais malheureusement, le syndrome GUNDAIDS est donné par une surexposition à un Gundanium non traité, le C4.
Gundanium - métal révolutionnaire car le plus léger et depuis la création des Gundams, le plus utilisé au monde - qui s'il n'est pas traité peut donner à la personne exposée une dégénérescence.
Sauf que la mort est beaucoup plus rapide qu'en période sidéenne.
Les pilotes de Gundams avaient la chance de bénéficier de matériel traité, visiblement parce qu'on avait besoin d'eux vivants pour leur mission.
Ceci étant…
la reconstruction de tout L5 était basée en grande partie sur du matériel en Gundanium non traité, car économies de coût.
Le stade lui-même, hormis l'estrade et la tribune présidentielle – était en C4.
Si les habitants de L5 savaient que celle qu'ils portaient aux nues les avaient condamnés à mort à une échelle variable selon l'âge, ils perdraient plus de temps à acheter une concession funéraire qu'à aller l'applaudir ou écouter ses discours.
.
L'église était en pierre et datait d'avant l'ère coloniale.
Tout du moins les roches apportées étaient pré-coloniales.
Bien de la Terre reste à la Terre…
Les portes, énormes et lourdes étaient en ébène, un bois noir, très riche, très solide... et un peu tagué sur les bords.
Heureusement pour moi.
Toutes les icônes avaient été détruites. Il ne restait qu'un vitrail du christ dont la poitrine avait été explosée.
Le christ se retrouvait sans coeur.
Hmm....
.
L'Eglise est un peu l'histoire de ma vie.
Tout y a commencé...
et tout s'y terminera.
.
Cette chapelle cachait un tout petit appartement, où les différents prêtres, soeurs et autres ecclésiastes devaient vivre : chambres petites avec le minimum vital (un lit et une fenêtre), deux salles de bains, une bible par chambre (il y en avait cinq)
.
Zechs pourra donc s'installer dans l'une d'elles. Il me demande s'il peut prendre une douche. Je lui indique une salle de bains et je le laisse partir. Même s'il essaie de fouiller, le seul endroit intéressant ici est dans la direction opposée. Eh puis, j'ai autres choses à faire :
- d'abord je dois écouter les enregistrements de Quatre.
- Ensuite je vais analyser l'adn de Réléna Peacecraft.
.
Pourquoi cette idée?
Parce qu'il y a de plus en plus de choses qui m'échappent...
dont je ne me souciais pas avant, comme la raison de la présence de Zechs Merquise dans la cellule.
La raison pour laquelle Rolando ne voulait pas sortir de prison alors que je pouvais le délivrer,
que je lui ai propos
jusqu'au bout
de venir le délivrer…
La raison pour laquelle il ne pouvait croire à sa propre exécution…
Réminiscence jusqu'alors, certifiée par son compagnon de cellule.
Marquise…
Pourquoi Rolando était-il si confiant ?
L'homme qui avait partagé ses derniers instants n'en avait aucune idée
à moins qu'il ne mente ?
Et surtout, pour quelle raison Réléna avait-elle bien voulu l'éliminer?
Réléna
ne savait pas
qu'il savait
pour…
non ?
Rolando m'a toujours dit que je ne devais jamais faire une confiance aveugle à qui que ce soit.
Je vais donc appliquer ce règlement à mon mentor.
Et j'aurais prié si je croyais en Dieu
pour que cette vendetta ne soit pas vaine.
Je comparerais son sang à celui que j'ai trouvé près de son corps
On ne sait jamais...
Peut-être était-elle sur place...
Je saurai.
.
Fin du Pov
.
.
QG salle de projection
.
Heero était en train de pointer son arme sur Trowa qui lui-même mettait en joue son compagnon d'armes.
Les deux hommes se regardèrent, l'un impassible, l'autre en colère.
.
- Barton si tu ne m'avais pas fait cette réflexion j'aurais peut être pu te croire. Ca ne te ressemble pas de jouer au con.
- Yuy je crois que tu pètes un plomb baisse ton arme ou je me sers de la mienne. Tu me prends la gueule parce que je me suis changé? Ça va pas non?
- Non. Je te « prends la gueule » parce que tu me prends pour un bleu.
- …
- Parce que Quatre est parti réglé « ses affaires » alors que la « Présidente » est menacée de mort. Ce n'est pas dans ses habitudes. Ce n'est pas la première fois qu'il a des obligations professionnelles pendant ses missions et je ne l'ai jamais vu se barrer en plein milieu pour régler quoi que ce soit. De plus il est le PDG : il sait se servir d'un téléphone et tout le monde dit amen au moindre de ses désirs. Ensuite il est parti sans nous prévenir, ce genre d'information ça se laisse. Et depuis quelques temps, entre Winner et Peacecraft ce n'est pas le grand amour. Et il était déjà sur place. Sans oublier le fait que tu aies disparu pendant plus de cinq heures et que tu reviennes avec de vêtements de marque qui appartiennent à Winner en me donnant une excuse bidon. Pas digne d'un ex terroriste. Parce que tu penses à te changer au lieu de te mettre au courant de l'évolution de notre enquête. Dois-je continuer?
- …
- Depuis quand es-tu devenu aussi laxiste? Ça ne te ressemble pas.
.
Ton calme et professionnel.
Réponse calme et professionnelle.
.
- Je ne t'ai pas menti, Quatre est parti réglé ses affaires. Et oui j'ai changé de vêtements et alors! J'ai besoin de te raconter ma vie ? De te dire que Quatre et moi on a fait l'amour et que ça laisse des traces? Ça a un rapport avec le mission, ça?
- Bien essayé. Je me contrefous de ta relation avec Winner ce n'est pas le problème.
- Je ne voulais pas et n'avais pas à te le dire parce que ça ne te regarde en rien.
- Exact. Ou est Winner?
- Je te l'ai déjà dit.
- Je ne me répèterais pas.
- Winner est à son hôtel. Si tu ne me crois pas appelle-le.
.
Barton était resté stoïque, il était un partenaire de choix pour ce bras de fer psychologique.
Il aurait bien parlé du fait que la suspecte s'appelle Maxwell et recentré la conversation sur le comportement de Duo…
Mais il n'était pas stupide.
Il savait que, s'il répondait à la provocation, s'il semait le trouble et mettait un doute sur Maxwell maintenant, il ne ferait que confirmer les soupçons de Yuy.
Eventuellement plus tard… au moment où ce serait moins suspect…
On évite un sujet que s'il nous concerne trop.
On évite un sujet que si l'interlocuteur est trop perspicace
Par conséquent,
on évite un sujet parce
qu'on
est
coupable.
Tel était la logique
du soldat.
.
Le colonel Yuy réfléchit, toisa quelques secondes son homologue... puis répondit
- On verra ça plus tard.
.
Heero avait entendu des bruits de pas et préféra de ce fait remettre la discussion ultérieurement.
Barton ne s'en sortirait pas comme ça.
Duo entra sur ces entrefaites, comme si de rien n'était.
Le soldat baissa discrètement son arme
L'ex mercenaire aussi.
Bombe désamorcée…
A l'arrivée de l'homme TNT.
.
- Alors les gars, vous avez du nouveau?
- Hn.
- Réléna a appelé?
- Hn.
- L'un d'entre vous n'a qu'a la contacter pour voir ce qu'on fait, si elle me met toujours sur le coup, sachant que la gosse et moi on a le même nom, on ne sait jamais elle peut me suspecter, hein ? En attendant je visionne encore une fois les bandes. Je suis persuadé qu'on loupe quelque chose.
- Moi je vais faire des recherches sur mon laptop : je vais voir si l'une des identités qu'elle a emprunté a loué un appartement et je vais faire diffuser son signalement sur toutes les colonies, après accord avec Réléna.
- Elle dispose d'un projecteur holographique Heero, et elle n'est pas bête.
- Toute intelligente soit-elle, chaque personne a une faille.
- Ah oui? Et quelle est la tienne sweetheart, le soldat parfait?
- ...
.
Trowa, qui jusqu'à présent n'avait fait aucun commentaire, proposa :
- Moi je vais faire des recherches sur les différentes cartes de crédits. Je vais voir si l'une de ses identités s'est servie d'un quelconque moyen de paiement pour acheter quoi que ce soit.
.
Duo répondit d'une voix douce, posant doucement la main sur l'épaule de Trowa, comme celui-ci l'avait fait avec Quatre à son entrée dans la salle de conférence :
- Excellente idée, au fait ou est Quatre?
- Il est retourné à son hôtel pour mettre ses affaires en ordre pour son voyage sur la Terre.
- Rah il aurait pu nous prévenir... m'enfin tu devrais le rejoindre.
.
Le Shinigami se comportait comme à son habitude.
Un
peu
trop
comme
son
habitude
au goût
d'un soldat
qui soupçonnait
son collègue de L3
de
duplicité.
Mais l'américain ne pouvait pas le savoir…
Et il n'allait pas le lui dire.
Trop tôt.
Aucune confirmation
Uniquement des suppositions
Fondées, certes.
Mais pas assez de données
pour faire un rapport.
.
- Hors de question, Maxwell. On ne se disperse pas.
.
Le colonel Maxwell haussa un sourcil avant de poursuivre :
- Ne Hee-Chan! Autant se séparer et travailler ensemble comme au bon vieux temps 03 et 04, 01 et 02…? Et ce sera plus utile de se disperser, on gagnerait du temps
Heero leva un sourcil : du temps des guerres, Heero et Duo n'avaient pas travaillé ensemble plus que ça, même si ces fois-là étaient intenses…même s'ils avaient été partenaires un temps pendant le putsch de Mariemaia.
.
L'américain enchaîna sur un ton à la fois enjoué et sérieux, comme à son habitude dès qu'il s'agissait des missions : paramétrer l'avait toujours excité :
- En plus ça éviterait que Quatre ne refasse le trajet jusqu'ici : Trowa lui donnerait les infos et ils chercheraient ensemble. De plus la technologie de Winner Entreprise est supérieure à la notre il faut le reconnaître, même s'ils nous fournissent le matos dernier cri. Quatre, Pdg, a forcément un prototype plus performant. Donc ils trouveront avant ! Je propose que l'on se retrouve tout à l'heure disons... vers 10h30? Pour un premier point.
.
Trowa ne disait rien, observant un dialogue de sourds.
Il faillit sourire en voyant l'obstination de Duo…
En sachant que les soupçons de Heero étaient fondés, sachant qu'il cachait véritablement quelque chose…
Notamment qu'il n'était plus dans le camp de la Présidente.
Petit détail, donc…
Mais les réflexions de Maxwell étaient perspicaces,
Fondées.
Séparés ils seraient plus productifs.
Si seulement ils étaient cinq
Et non trois
dans le même camp.
Mais cela, l'ex Shinigami ne pouvait pas le savoir…
La réponse de Yuy fut froide et sèche, dénotant une certaine frustration,
comme si on l'empêchait de poursuivre sa mission…
Un homme TNT qui désamorçait une bombe…
tout en aidant inconsciemment à en amorcer
une plus dangereuse encore…
plus parfaite
que l'arme parfaite…
Sourire intérieur de Trowa.
Heero serait bien obligé de privilégier
l'action
aux
soupçons.
Les soupçons ne sont pas des preuves…
et le temps presse…
.
- Je ne suis pas d'accord. Et qu'est-ce qu'il te prend de nous donner des ordres?
.
Hm, pas si sûr Barton.
Le soldat s'essaierait-il à la mutinerie ?
Mais personne n'avait repris le commandement,
deux officiers possédant le même grade ne sont donc pas obligés de s'obéir…
Rapport de force.
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L'américain fit une petite moue avant de reprendre son sérieux :
- Ce ne sont pas des ordres Hee-Chan, ce sont des suggestions. C'est pas en restant tous les trois ici que l'on va avancer. Et comme ce ne sont que des idées, j'attends les tiennes. Qu'est-ce que tu proposes Hee-Chan?
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Le responsable de la sécurité de L1 commençait à comprendre.
Il ne répondit pas tout de suite, puis demanda à son compagnon d'armes, presque de mauvaise grâce :
- Qu'est-ce que tu en penses, Barton?
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Réponse toute professionnelle.
Bombe désamorcée ?
- Ce n'est pas une mauvaise idée. C'est vrai que nous serons plus productifs ainsi.
- Alors va rejoindre Quatre à son hôtel. Et appelez-nous dès que vous avez du neuf. Cela dit je trouve qu'il met bien du temps pour régler ses affaires.
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Commentaire exaspéré de Duo, naturel, si naturel :
- Heero, Quatre est un homme d'affaires. Depuis quand tu t'y connais en affaires, toi?
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Le japonais laissa le vent répondre à sa place.
Trowa dit doucement, après avoir senti une vibration ultra discrète dans son pantalon :
Quatre était de retour à l'hôtel.
- Bon... après que l'on ait appelé Réléna j'irais rejoindre Quatre. Toi, Duo, appelles-le à son hôtel et dis lui que je le rejoins.
- OK.
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Ainsi fut dit ainsi fut fait.
Réléna était d'accord avec le plan de Heero, sauf qu'elle avait refusé de diffuser tout avis de recherche concernant Shaman Maxwell : elle ne voulait pas trop alerter l'opinion publique. En réalité elle avait peur de ce que pourrait bien faire Shaman si on dévoilait publiquement son identité.
Il fallait donc mener l'enquête dans la plus pure discrétion.
La Présidente avait décidé de laisser Maxwell sur le coup, officiellement parce qu'il était impossible qu'il soit de mèche avec cette femme.
Que vu son coup d'éclat dans la salle, ainsi que ses qualités de colonel, elle ne pouvait se passer de ses compétences.
Tout ennemi de l'ennemi public n°1 ne pouvait être négligé.
Elle demanda néanmoins à ce que l'on garde un œil sur lui « pour le canaliser »
Bien sûr…
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Duo eut Quatre à son hôtel.
Ce dernier avait eu le temps de rentrer de son escapade avec Shaman et lui servit le blabla habituel court et concis sur les hommes d'affaires occupés.
L'américain lui dit de faire des recherches de son super ordinateur et que Trowa le rejoindrait incessamment.
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Trowa partit sur un regard plus que froid de Heero.
Bombe retardée…
Compte
Rebours
commenc
Il attendit d'être sûr que Barton ne fut plus en vue, avant de dire à son compagnon :
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- Qu'est-ce qu'il t'a pris de le laisser partir? Tu es inconscient ou quoi.
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Le colonel Maxwell haussa un sourcil, le sourire en coin :
- Inconscient de quoi au juste? Qu'il est peut être de mèche avec Quatre ou du fait qu'il faille l'éloigner de nous pour ne pas qu'il bénéficie de nos indices?
- ... Je me disais bien que tous ces Hee-Chan signifiaient quelque chose.
- Hmmm en somme le bon vieux temps.
- Qu'est-ce qui te fait soupçonner Quatre?
- hmmm ptet le fait qu'il était sur L5 à l'insu de tous? Que même Wu Fei, le premier concerné quant à la sécurité de sa colonie soit approximatif ?
- Mais il n'était pas au stade.
- Ca n'empêche rien…
- ...
- ptet le fait que j'ai entendu toute votre petite conversation et que j'ai fait du bruit exprès pour que tu me repères?
- ...
- ptet aussi que je me suis rappelé d'un détail qui était sous mes yeux...
- Quel détail?
- Heero... le projecteur holographique.
- Oui.
- C'est celui qu permet de prendre toutes les formes avec poids et proportions exactes.
- Oui c'est vrai. Mais...
- Heero. C'est le meilleur modèle au monde et c'est une innovation Winner Entreprises. J'ai du mal à penser qu'il y ait eu un cambriolage chez eux et qu'on en ait pas entendu parlé. S'il y en a eu un et que nous, responsables de la sécurité n'en savions rien… notre premier fournisseur en matériel de pointe, en armes… savoir que des ennemis ont peut-être le même fournisseur… on aurait dû être au courant. Il y a un truc louche.
- ...
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Yuy était bien obligé de sourire : on pouvait être un joker et un véritable joker :
Une pièce maîtresse qui se moque des convenances
Mais dont les analyses faisaient mouche.
Un baka pouvait cachait un esprit affût
Comme une lame.
.
- Au pire des cas si l'on se trompe on saura ce qu'ils mijotent : j'ai collé un micro sous cutané à Trowa en lui tapant sur l'épaule. J'aime pas le fait d'espionner un pote mais avec un peu de chance au mieux j'aurais un film de cul en son dolby surround héhé.
- Duo...
.
Une question dans la voix.
Un détail…
.
- Oui?
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De l'étonnement…
De l'appréhension ?
Le ton de Heero était inconnu au bataillon…
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- Est-ce que tu m'as soupçonné?
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Question simple et posée simplement, sans fioritures.
Réponse qui claque comme un fouet.
Comme une évidence.
- Non.
- Pourquoi?
- Parce que tu l'aurais fait tout seul, comme le grand que tu es.
- Alors... tu me fais confiance?
.
Incrédulité totale dans les deux regards.
L'un pour être jugé digne de confiance par le plus méfiant de tous,
L'autre parce que l'homme en lequel il avait le plus confiance se permettait de se poser la question.
Ne l'avait-il pas couvert alors qu'il savait parfaitement que sans son intervention, Réléna serait morte ?
Les actions ne parlaient-elles pas mieux que les mots ?
Apparemment non…
La réponse se fit sincère et neutre :
.
- Heero... je te confierais ma vie les yeux fermés. Ça ne veut pas dire que je ne fais pas confiance à Quatre, Trowa ou Wu Fei.
- Tu me confierais ta vie les yeux fermés? Tu as choisi de faire confiance à un suicidaire dans une affaire où tu es personnellement concerné?
- [un sourire gêné dans la voix] Heero... entre le suicidaire et la mémoire ambulante avais-je le choix?
- ...
.
Un peu d'humour…
Un regard bleu de Prusse qui de perdu se fit…
Différent,
Hypnotique…
Plus dangereux que le danger lui-même.
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Heero se rapprocha de Duo.
L'américain recula doucement,
jusqu'à ce qu'il se retrouve contre le mur.
Sans aucune échappatoire.
Le japonais leva la main vers son visage et murmura : "arigato"
Duo essaya de se dégager du regard bleu de Prusse plus doux qu'il ne l'avait jamais vu, mais il était retenu prisonnier.
- Heero..., dit il doucement, ...il faut que l'on
- La confiance..., l'interrompit-il d'une voix douce, d'une voix mâle, est le plus beau cadeau que l'on puisse me faire.
- Heero...
- Chuuut. Tais-toi baka, pour une fois que je parle, lui dit-il d'une voix basse et sensuelle.
- Mais...
.
Un doigt caressa ses lèvres lentement
d'abord la supérieure.
Puis l'inférieure.
Le colonel Mawell écarquilla les yeux et essaya de rompre le charme en disant :
- Réléna nous...
ou tout du moins tenta « de rompre le charme » car cette fois
ni enfant de la honte
ni téléphone
ni qui que ce soit allait empêcher Heero de remercier son baka comme il le voulait.
Comme il le désirait.
Trop de mal entendus
Trop de mots entendus.
Trop de mal…
Duo, comme hypnotisé par le regard de Heero senti ses paupières s'alourdir
Les lèvres du japonais se rapprochèrent....
- Heero nous... hmmmm
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La pointe de la langue de Heero caressa les lèvres de Duo plusieurs fois
jusqu'à ce qu'il laisse échapper un soupir et les entrouvre.
Il ne comprenait rien… pourquoi?
La seconde suivante, Heero lui avala son souffle, l'embrassant à pleine bouche,
Heero n'était-il pas ???
lui caressant les joues et la nuque, passant ses doigts dans ses cheveux,
ajustant son visage pour mieux orienter le baiser.
N'était-il pas ???
Et Duo, vaincu, ne put que fermer les paupières...
et savourer.
N'était-il ?
Il avait été ensorcelé... par un iceberg
Il comprenait pourquoi le Titanic avait coulé.
Oh oui…
Oui.
.
.
Fin de la première partie du chapitre VIII
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Juste un pitit détail que je dis de temps en temps…
Ne prenez rien pour acquis -)
Don't hate me !
Mais bon, pour les fans du 1plus/x2… ça doit vous faire un tit plaisir.
La prochaine partie devrait vous plaire aussi et euh… mah… vous verrez !
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N'a pluche, mici d'être encore là et bientôt la prochaine partie !
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Mithy aka The Nawak mah ça dépend pour quoi [Fic killers] lool
