Blabla habituel et disclaimers, chabada chianlit mais faut le faire : voir prologue.
Rating : PG13 pour gros bisous et léger frotti-frotta entre deux bishos et aussi et surtout pour les souvenirs de Quatre.
Micis chaps précédents : A ceux qui m'ont reviewée, les inénarrables Mamzelle Lenao (toujous au rendez-vous pour moi et surtout, bonne chance pour les exams, gros bisous na toi aussi), ma Lilith (neurodysney relou, téléphone en mode standard et mecs dragueurs à deux balles mah.. comme d'hab quoi lool), Lunanamoi (mah tu vas aimer ce chap ma belle ! bisounours), Fuu-San (mah je savais pas que tu lisais cette histoire et mici pour ta review), Lenareen (Mah je suis contente que ça continue à te plaire et ton compliment me fait rougir) petite Leliel de moi (héhéhé je plain ton neurone paske tu vas t'en poser des questions -) kissous ma belle) et pitite Yami-Rose fidèle au poste (micis et bisous too).
Je sais que vous êtes pressés alors on to the fic !
.
.
8ème commandement. Tu ne déroberas point.
.
.
Chapitre VIII : Voleurs 2ème partie
.
.
QG, salle de projection
.
.
Pov de Duo
.
Hmmm
Bon sang!
Qu'est-ce que...
C'est vraiment pas le moment,
mais...
hmmm…
Je ne sais pas où ça va me mener ça.
Et à vrai dire je m'en fous.
Heero qui m'embrasse...
???????????????????????????????
... je suis entré dans la twilight zone.
Je me perds...
Je me trouve.
.
Ici je ne suis plus un Joker, un assassin, un mercenaire
Il n'est plus le soldat parfait, kamikaze, terroriste.
Nous ne sommes que deux hommes.
Nous ne sommes rien.
Et dans cet univers que nous créons
Ensemble.
Nous sommes tout.
l'un pour l'autre
Nous sommes seuls...
Je le ressens tellement fort
que j'en ai mal
au cœur.
Etrange…
Il me l'a vol
et avec lui
je m'envole.
.
Je suis si bien dans ses bras...
Je me sens...
Non je n'ose pas le penser.
Il ne faut pas.
Ce mot fait trop mal.
Ce mot exige tout.
Prend tout.
Donne tout.
Balaye tout.
Laisse sans souffle.
Non...
Oui... oh oui...
.
Ses lèvres sur les miennes.
Sa langue qui me pénètre.
Me goûte.
Me découvre.
Me dévore.
Ses mains qui me caressent.
Qui mémorisent
chaque partie de mon corps.
Tel un pianiste jouant une mélodie
connue de lui seul.
Connue depuis la nuit des temps.
Réécrite par lui.
Réécrite pour moi.
Rien que pour moi...
Pour moi
qui ne possède
rien
Pas même
Mon propre
Nom.
.
Doucement.
Puis
Plus fort.
Sa respiration qui s'accélère
et la mienne qui répond
Encore et encore.
Tandis qu'un feu intérieur
semble nous consumer.
Pourtant nous sommes unis
sans l'être encore.
.
J'ai peur du mot
que je n'ai que très peu
Si peu
Connu.
Mais Dear God...
Qui aurait pu croire
qu'avec un homme censé être dépourvu de sentiments
Conditionné pour être
une machine
sans âme
Qui aurait pu croire que
je réussirais
à me sentir
choyé...
chéri...
ai...
God!
God en qui je crois ne pas croire…
Dieu que j'appelle…
.
Si je le pense ça va s'arrêter
comme d'habitude
alors je garde le mot dans mon coeur
Comme un trésor.
Je ne prononce pas le mot interdit
même en pensée
Pour garder cette sensation
cette émotion
ce sentiment…
le plus longtemps possible.
Avant qu'elle ne s'évapore.
.
Si je dois souffrir
plus
Si je dois mourir
encore
Au moins aurais-je eu
mon propre miracle
Le paradis
avant
la
descente
aux
Enfers
.
Car pour Duo
Shinigami
Sans Nom
Kid
Qui que je sois
Rien n'a jamais duré.
Rien ne dure.
Et rien ne durera.
Jusqu'à ma mort
Telle a été ma vie
Telle elle sera
jusqu'au bout.
Je n'ai aucune raison
de penser le contraire....
Et tandis que toute cohérence
s'éloigne petit à petit,
chassé par Heero.
Tandis que je me laisse
noyer dans ce cocon de douceur.
Moi, Dieu de la mort
qui n'apporte que la mort
Je me surprend
à prier
.
.
Fin du Pov
.
.
Pov de Heero
.
Je tiens Duo dans mes bras.
Je l'enlace.
Je ne sais jamais quoi faire
quand il s'agit de sentiments.
Je ne m'en suis jamais souci
jusqu'à présent.
Mais il semble qu'ici
j'arrive à lui montrer ce que je ressens
avec mon corps.
.
J'essai de lui communiquer
ce que j'ai en moi
pour lui.
Mes doigts le frôlent,
le touchent franchement.
Le palpent.
Il a la peau douce au niveau du ventre
.
Il fallait que j'entre
sous son pull.
Que je touche sa peau.
Il est chaud.
J'avais tellement froid avant
Froid dedans.
Je n'en avais jusque l
pas
conscience...
si un peu
jusqu'à ce qu'il me brûle
de son seul regard
.
Si chaud…
Sensible.
Et il tremble...
Je crois que je lui fais peur.
Mais j'ai peur moi aussi.
Je suis en pilote automatique.
Je n'ai le contrôle sur rien...
Et pour la première fois
j'aime ça...
.
Je m'enivre
de son odeur,
de son goût.
Dans ma bouche
sa langue,
cette partie de lui
qui me choqua le plus
lorsque je le connu.
L'arme redoutable
qu'il utilise
pour se protéger
sa force
ma faiblesse
est si douce...
.
J'entre à présent un peu plus
dans sa bouche
pour pénétrer
son corps.
Je veux tout de lui.
A m'en faire mal.
A lui faire mal.
Mais pour rien au monde
je ne le ferais souffrir...
volontairement.
.
Les mains de Duo
s'égarent sur moi
Sur mon corps
D'immobiles elles se sont faîtes
agiles
tentatrices,
mutines,
coquines
hmm
Il me prend ma force.
Ma force vitale.
Une essence
que lui seul
soupçonnait
peut-être
et qu'il s'approprie
en territoire
plus que conquis.
.
Il me prend
tout
et je lui donne
volontiers.
Corps sans âme.
Corps et âme.
Ce qui fait
que je suis.
Et je lui prends
tout
ce qu'il veut bien
me donner.
.
Echange…
nous sommes des égaux
et il m'emmène dans un monde
où les pensées
ne sont
plus.
Pour la première fois
Je vis
...
.
Fin du Pov
.
.
Hôtel Particulier de Quatre Winner,
Centre Ville
.
.
Trowa arrivait à l'hôtel de Quatre, qui se précipita pour lui ouvrir.
Un coup d'oeil au jeune homme suffit au colonel Barton pour voir qu'il était contrarié :
.
- Alors? Comment ça c'est passé?
- Eh bien... tu as bien fait de ne pas venir. Elle ne me fait plus confiance, répondit-il d'une voix froide.
- Ah bon?
- Oui... aujourd'hui j'aurais dû aller à son repère, et dès qu'elle a su que j'étais en retard à cause du "malaise d'un ami", elle a rebroussé chemin.
- Tu... tu regrettes?
.
L'homme aux cheveux auburn avait adopté un ton calme et son regard ne reflétait en rien ses sentiments.
Mais Quatre n'était pas dupe.
Il s'empressa de répondre :
.
- Mon coeur... quoi qu'il arrive... jamais je ne regretterai ce qui s'est passé entre nous. Mon seul regret est que Réléna nous ait manipulés tous les deux et fait du mal sciemment. Mais ça elle le paiera.
.
- Tu... ne m'en veux pas d'avoir tué Vargas?
.
La réponse de Quatre ne se fit pas attendre :
.
- Trowa, bien sûr que je t'en veux, je suis un Homme : ce n'est pas parce que tu n'y étais pour rien que tu ne l'as ni voulu, ni fait. J'ai toujours su que tu l'avais tué, toujours puisque je me suis connecté à toi et pourtant je n'ai pu me résoudre à t'éliminer… à l'époque. C'est contradictoire, hein ? Malgré le mal… J'étais déterminé à me venger de toi, une vie pour une vie, une déchirure pour une déchirure… tout ça pour quoi ? Pour te laisser en vie et te faire l'amour. Tout ça pour t'aimer encore… t'aimer plus fort.
- …
- J'ai atrocement souffert, Trowa, tu n'imagines même pas ce que c'est que d'avoir mon pouvoir. Il est impossible de se mettre à ma place, impossible. C'était la première fois que je sentais quelqu'un mourir, si je m'étais connecté à toutes les morts que j'avais causées j'aurais déjà passé l'arme à gauche. J'aurais déjà succombé à une folie que le système zéro lui-même n'oserait pas défier, mais le déifierait.
- …
- Je me raccrochais au sentiment de bonheur que Rolando m'avait apporté, je me raccrochais à son souvenir, à nos souvenirs communs pour ne pas sombrer dans mon expérience chaotique. Et toi, son assassin, tu m'annonces que ce que j'ai vécu avec lui était factice, purement factice ? Que je me suis senti assassiné, fusillé, éparpillé pour rien ? ça fait mal. La vérité fait très mal mon coeur. Je ne te pardonnerai jamais de m'avoir fait vivre cet enfer, d'avoir nourri cet enfer de tes révélations, de ta propre existence. Ces choses ne se pardonnent pas, ne s'excusent pas.
.
Les yeux de Trowa se mirent à briller. Mais il conserva son air impassible.
.
Puis Quatre se rapprocha de son amant, lui toucha la joue et murmura :
.
- Pour ce qui est de l'exécution en elle-même… . Allah je t'aime... je t'aime. Tellement. Nous sommes des terroristes! Pour tous les hommes que j'ai tués, innocents ou non je suis impardonnable. Je suis un être humain : désespérément humain. Je te juge, mais je ne peux te condamner, je n'en ai aucun droit. Ce que je pense ne devrait avoir aucune importance pour toi, aucune, je ne suis personne.
- Quatre…
- J'ai les mains trop sales. Je vis avec du sang sur les mains chaque jour qu'Allah fait. Je ne suis personne. Seul Allah peut te pardonner.
- …
- Je suis ton égal, Trowa. Je suis un homme impur. Tu n'as pas à te faire pardonner de moi. Inch' Allah. La douleur s'effacera avec le temps... si le temps nous est donné.
.
Trowa enlaça son amant très fort, lui communiquant à travers cette étreinte toute sa tendresse, son amour, sa force... et son désespoir d'avoir fait souffrir l'homme qui comptait le plus au monde à ses yeux. Quatre, l'homme suffisamment fort pour l'aimer malgré tout. Suffisamment honnête pour lui avouer ses sentiments les plus profonds. Suffisamment mâture pour ne pas jeter entièrement le blâme sur lui, même s'il en avait tous les droits. Ses paroles faisaient mal. Très mal. Mais elles faisaient du bien.
.
Ils restèrent quelques minutes enlacés, puis l'ex clown poursuivit, calmement :
.
- Heero se doute de quelque chose
.
Quatre releva brusquement la tête.
.
- Comment ça?
- Tu étais sur L5
- Oui mais…
- Notre petite conversation n'est pas passée inaperçue.
- Oh... les vêtements...
- Et tu n'es pas retourné les voir.
- Merde... mais j'étais en retard, j'aurais dû...
- Et moi je suis allé voir Réléna, mais je n'ai pas eu le temps d'user cette couverture que Heero me tenait en joue.
.
Petit sourire de Quatre :
.
- Heero et sa paranoïa... tu as pu le rassurer?
- Duo est arrivé et on a rangé nos flingues. C'est de lui l'idée qu'on se sépare pour retrouver…
- Je sais. Et c'est loin d'être idiot... mais
- Toi aussi tu sens que c'est louche,hein?
- Oui… . Surtout maintenant que je sais qui est Shaman Maxwell
- Hein? Tu ne connaissais pas l'identité de l'Enfant de la Honte? Pour marquer sa surprise Trowa avait simplement haussé un sourcil
.
Winner inspira un bon coup avant d'expliquer :
- Non... aussi bête que cela puisse paraître, je n'avais aucune raison de faire le rapprochement avec Duo! Je connaissais la « Shaminta » de « Rony », il m'en parlait très souvent, me l'avait plusieurs fois décrite... . J'ai vérifié son identité – enfin une de ses identités apparemment, mais à l'époque elle n'en avait pas autant, à moins que ? - mais je n'avais pas besoin de test adn ou autres. Elle a réussi à berner un terroriste aguerri. Elle est rusée. Les buts de Shaman me paraissaient clairs. A présent que je connais sa véritable identité, je ne sais plus que penser. Crois-tu qu'elle soit de mèche avec Duo? Après tout elle l'a bien laissé en vie, non? Et ça pourrait expliquer pourquoi Duo a insisté pour que nous soyons séparés. Et entre nous le fait qu'elle ait réussi à berner Heero je trouve ça suspect.
.
Barton répondit, fronçant un sourcil (le visible lool)
- Je ne suis pas d'accord. J'étais là quand il a appris son identité. Il était bouleversé.
- Il jouait peut-être la comédie
- Quatre. Duo a éternellement la même expression sur le visage, tout comme moi je suis inexpressif au possible.
- Hmmm… Sauf quand tu es en moi.... ou que je suis en toi.... tu es particulièrement expressif... et bruyant.... et j'aime ça
- [sourire]... si tu continues je vais te prendre... au mot. Toujours est-il que pour la première fois j'ai vu le vrai visage de Duo. La confusion, la peur... la résignation. Quelque part il devait le savoir... mais je ne pense pas qu'il soit de mèche avec elle.
- Tu as raison. En y réfléchissant bien... elle me posait beaucoup de question sur mon passé d'ancien pilote de Gundam... et un soir où j'étais particulièrement ivre...
.
Expression qui change sensiblement.
Regard bleu qui se voile imperceptiblement.
.
- Qu'est ce que tu as fait.
- J'ai essayé...
- Quoi Quatre!
- J'ai essayé de la séduire.
- Quatre....je croyais que...[Trowa, étonné]
- Oui je suis gay, enfin je suis bi à nette tendance gay. Mais ça n'avait rien à voir.
- …
- Mais... elle était là, tellement belle...et douce avec moi... elle essayait de me consoler, je ne savais plus où j'en étais. C'était un soir souvenir, un soir anniversaire, un soir qui faisait mal, où les plaies à peine cicatrisées s'ouvraient. Un soir de faiblesse interdite.
- …
- J'étais dans ses bras et je pleurais comme un enfant… je n'avais jamais autant pleuré... . Elle était si chaude. Si... rassurante... . J'ai voulu me fondre dans sa chaleur, me sentir aimé parce que nous avions tous les deux perdu un être en commun. C'est bête hein ?
- Et... comment...
- Elle m'a repoussé tout simplement. Elle m'a repoussé et je n'ai pas insisté. Et elle ne m'a pas méprisé, non. Elle n'a même pas hurlé... ce n'est pas le genre non plus…
- ...
- Je suis parti et j'ai essayé de mettre fin à mes jours. Tout ça le même soir !
- Quatre?
.
Rire cynique.
- Oui... j'étais désemparé et surtout j'étais une épave. Sinon j'aurais pas essayé de me suicider avec un coupe papier ! Celui qu'un ami avait offert à mon père. J'ai voulu ouvrir mes veines. Elle m'en a empêché à temps. Là elle est devenue hystérique silencieusement, et moi je l'ai giflé, et reproché de m'avoir volé ma mort.
- hystérique...silencieusement? Qu'entends-tu par-l ?
.
Etonnement à peine visible.
Réponse pensive :
.
- Les yeux de Shaman sont extrêmement expressifs, les caméras top niveau du stade ne lui ont vraiment pas rendu hommage. Son visage n'exprimait rien. Mais dans ses mirettes argentées, moi saoul comme un boeuf, j'ai cru y voir un éclair de démence. Son seul regard m'a fait reculer. Je l'avais giflée et elle n'avait pas broncher. Elle ne m'avait pas frappé. Je m'étais remis à pleurer comme la serpillière que j'étais ce soir-là et elle m'a alors serré très fort contre elle. Cette nuit là nous avons dormi ensemble. Où plutôt je me suis endormi dans ses bras, comme un enfant. Comme jamais je ne l'avais fait, même dans mes jeunes années. Je n'avais pas eu un sommeil si tranquille depuis…
- La mort de Vargas.
- Non. Depuis que nous nous étions quittés. Depuis que je t'avais blessé. Depuis ce cauchemar...
.
Silence entendu.
Reprise attendue.
.
- Hmmm il semblerait que cette Shaman ait un bon fond
- Je le pense sincèrement. Mais bon fond ou non, lorsqu'elle saura qui tu es...
- Quatre....
.
Le regard du blond se durcit.
.
- Si elle fait le rapprochement...
- Il n'y a aucune raison qu'elle le fasse.
.
Les yeux du brun se firent polaires.
Les océans se changèrent en rocs
04.
.
- On ne sait jamais : que crois-tu que Réléna soit capable de faire pour avoir la vie sauve, hein?
.
Le colonel Barton redevint 03 le temps d'une réponse.
.
- Me livrer. Une vie pour une vie.
- Mon amour, aussi mal que cela puisse me faire je suis un terroriste. Allah me pardonne si je suis pardonnable. Mais si elle te touche je n'hésiterais pas à l'abattre. Et elle n'hésitera pas à m'abattre si je me mets en travers de son chemin. Le tout est de savoir quel chemin elle va emprunter pour nous tenir prêt. Et c'est loin d'être gagné.
- ....
- On avisera du problème Heero et Duo plus tard. Faisons les recherches à partir de mon ordinateur. Nous connaîtrons avant le lever du jour la planque de Shaman sur cette colonie. Et entre nous, je préfèrerais qu'on élimine cette garce de Réléna que celle qui se fait appeler l'Enfant de la Honte.
.
Acquiescement de Trowa.
Puis question :
.
- Quatre... pourquoi détestes-tu Réléna à ce point? Tu ne savais pas pour Vargas et son double-jeu avant que je ne te le dise. Et apparemment votre animosité réciproque n'a pas échappé qu'à moi.
- ...
- Quatre... réponds- moi.
- Non.. .je ne peux pas..., le regard s'était fait trouble.
- Tu ne me fais pas confiance?
- ....
- Quatre...
.
Le regard bleu, de trouble se fit déterminé.
.
- Plus tard. Réglons un problème à la fois. Le problème Réléna est personnel et je veux qu'il le reste. Il concerne mon passé... ma honte. C'est quelque chose que je ne veux pas partager avec moi. J'ai trop honte. Dans ma religion, la honte est pire que la mort.
- Très bien, je ne te demanderai rien... pour l'instant, ajouta-t-il en pensée, préférant clore le sujet puisqu'à l'heure actuelle il n'obtiendrait aucune réponse.
.
Puis sur un baiser ils se séparèrent et se mirent à effectuer leurs recherches.
La lune éclaira la main de Fatma en or de Quatre.
Ils n'étaient qu'à dix centimètres l'un de l'autre...
Une Shaman toute ouie venait d'entendre cette très intéressante conversation.
Elle pouvait écouter l'enregistrement précédent plus tard.
Pour l'instant elle savait ce qu'elle avait à savoir : Trowa Barton avait assassiné Vargas.
Son "ami" Quatre Winner le savait.
Depuis le début.
Hmmm.
Elle réserverait une surprise digne de ce nom à ce traître
Un chien de sa chienne…
Quant à l'assessino.......
Il mourrait
Lentement......
.
Elle avait l'exécuteur.
Sur la même colonie.
Parfait.
Elle se débarrasserait de lui en premier.
Puis viendrait le tour de Quatre.
Puis viendrait Réléna...
Mais... en quoi cette sorcière avait bien pu manipuler Quatre et ce...
Trowa Barton?
Peut-être en saurait-elle plus en écoutant les enregistrements...
Mais elle n'avait pas le temps.
.
Il fallait se concentrer sur les analyses d'Adn
qui pourraient peut être prouver que Réléna était présente
sur les lieux.
Si elle pouvait prouver que le commanditaire était là en même temps que l'exécuteur…
Même si c'était plus qu'improbable...
Pourquoi tenait-elle autant que cela
à analyser le sang, l'Adn de Réléna Peacecraft?
Peut-être cherchait elle à comprendre
ce qui avait pu la conduire à un tel acte?
A rechercher dans les gènes
Les gènes
.
Flashback
.
Une retransmission télévisée en plein air, il y a quelques années.
- Shaminta ne soit pas fâchée!
- Rony arrête de me comparer à cette chica, je n'ai rien d'elle!
- Tu as plus en commun que tu ne le penses, bella.
- Elle est une femme du monde, elle est vice premier ministre!
- Tu lui ressembles... après tout c'est une femme comme les autres avec deux bras, deux jambes...
- Je n'ai pas sa classe, Rolando.
- Shaman, le ton était doux et ferme.
- Je viens de la rue… ma mère était…, moi je ne vaux pas mieux.
- Tais-toi Shaminta, tu vaux mieux que ça. Tu vaux de l'or. Tu es mon or.
- Rolando....
- Un jour Shaminta, ma Shaminta tu comprendras, la voix était chaude, rassurante.
- Comprendre quoi..., la jeune fille était perdue.
- ....
- Laisse tomber.
- Shaminta tu es ma seule amie, ma seule famille. La seule en qui j'ai confiance, tu le sais ça?
- Si... creo que si... (je crois que si en espagnol ndlr)
- Je veux le monde Shaminta! Je veux ce que je n'ai jamais eu. Tu m'aideras dis?
- Rolando Vargas! Tu me rabâches ça depuis des années! Je ferais tout pour t'aider mon ami… mais je ne sais même pas comment...
- Je le sais mi Shaminta, je le sais..., la voix était douce, si douce… si déterminée…
.
Fin du Flash back
" Tu comprendras, Shaminta... tu vaux de l'or Shaminta... Tu es mon or..."
Des paroles qui étaient peut être les seuls mots d'amour fraternels qu'elle ait entendu.
D'amour tout court.
Elle était de l'or... elle valait quelque chose, elle n'était pas une fille de chienne.
L'homme qui les avaient prononcés l'aimait vraiment et il avait été assassiné par ce Barton par l'intermédiaire de Réléna Peacecraft.
Mais quelque chose clochait.
Les sentiments que ressentaient Quatre envers Vargas étaient sincères. Il avait failli se donner la mort pour cela.
Le désespoir, le trop-plein d'émotions l'avait poussé à essayer de la violer pour cela.
Si elle n'était pas là, Winner serait mort.
Et ce ne pouvait être nié.
Et ce ne pouvait être de la comédie.
.
Il n'y avait plus d'amour dans sa manière de prononcer son nom : il y en avait il y a encore quelques jours, quand ils avaient convenus du déroulement du sabotage de l'inauguration.
Quelque chose avait dû se produire.
Peut être Barton lui avait-il fait un lavage de cerveau?
Ceci pourrait expliquer son retard.
A moins que...
"Tu vaux de l'or Shaminta, tu es mon or..."
.
"Pardonne-moi Rony, où que tu te trouves... mais il y a trop d'inconnues.
Avant que je ne me débarrasse de Barton et de Peacecraft, j'ai quelque chose à faire... .
Je suis hanté par tes paroles...
Pardonne moi à l'avance de trahir ta confiance...
ta mémoire.", pensa-t-elle, soudain triste.
.
Et Shaman Maxwell; suivant son idée, prit sa dague et préleva un peu de la peau de son bras ainsi qu'un peu de son sang.
Il fallait qu'elle en ait le coeur net.
Shaman Maxwell allait comparer son sang et faire des analyses d'Adn avec celui de Réléna Peacecraft.
.
En cela ses études de biochimiste, biologiste.
Dans le très vénérable institut Sally Po -)
Lui avait bien servi.
.
"C'est une idée stupide, si stupide... mais tant que je l'aurais en tête, je ne serai pas opérationnelle", pensa-t-elle. L'amateurisme était la chose que Rolando Vargas haïssait au plus haut point.
En dehors de Réléna Peacecraft bien sûr.
.
Chaussant ses lunettes de protection, elle s'accorda une dernière pensée, avant de s'immerger dans son travail :"Une fois que mon esprit sera apaisé je règlerai ton cas Quatre, mi amigo ainsi que celui de l'assassin de mi hermano"
.
.
QG, L5 salle de projection 5h30
.
.
Heero et Duo étaient serrés l'un contre l'autre, l'américain toujours collé au mur, une jambe entourant la taille du japonais.
L'ex pilote 01 faisait des mouvements de va-et-vient, frottant son bas-ventre contre celui de son partenaire, lentement, des mouvements amples qui les rendaient fous de désirs...
et de frustration.
Quelques gouttes de sueur s'échappaient de leurs front, leurs mains semblaient ne plus vouloir se séparer, leurs lèvres, soudées dans un baiser torride.
Des gémissements de plus en plus sonores se faisait entendre dans la salle. Délaissant la bouche enflammée, l'ex pilote de Wing plongea dans le cou de son partenaire, écartant son pull pour y poser les lèvres et le mordiller…
.
Mordiller...
.
Le colonel Yuy ouvrit les yeux subitement, sortant de sa transe, ramenant par son mouvement Duo à la réalité.
.
- Quoi?
- Je viens de me rappeler quelque chose.
- De quoi te rappelles tu?
.
L'américain semblait déçu... mais il savait faire la part des choses.
Avec ses yeux à de félins, ses longs cheveux dans lesquels le japonais ne pouvait se lasser d'y glisser les doigts et ses joues rougie par le désir,
il était tout simplement magnifique.
Et tentant.
Mais la mission avant tout.
.
- C'est simple, Shaman a mordu Réléna et lui a laissé son Adn.
- Oui.
.
Raisonnement correct.
.
- En laissant son Adn, elle a aussi pris celui de Réléna.
.
Haussement de sourcil.
.
- Attends, ça c'est moins sûr. Ça impliquerait qu'elle se soit arraché une dent ou quelque chose.
- On va visionner la bande.
- Encore!!!!
- C'est toi qui l'as proposé à Barton. Et puis nous avons une mission il me semble.
.
Froncement de sourcils précédemment haussés.
L'hôpital se moquerait-il de la charit ?
.
- Tu ne veux plus tuer Réléna?
- Je. veux. la. tuer. moi-même. Quoi qu'il se soit passé entre nous, je ne changerai pas d'avis.
.
Retour de flamme.
Mais qu'est-ce que la flamme pour l'Enfer lui-même ?
.
- Merci de me remettre à ma place Heero. Je ne t'ai rien demandé. Montre moi cette putain de bande que je puisse revoir une fois de plus ce que je connais déjà.
.
Glace.
L'Enfer se gèle.
.
- Duo...
.
Heero tendit la main pour toucher Duo.
.
- Ne me touches pas. Ne me touches plus jamais.
.
L'ex Shinigami voulut contourner l'ex soldat parfait, mais celui-ci le reprit dans ses bras.
.
- Je ne crois pas en Dieu. Alors je ne peux pas te jurer. Mais je te promets que je t'en parlerai. Ne... ne me repousse pas...
.
Ton neutre, regard neutre pour n'importe qui écoutant la conversation ?
Attitude corporelle neutre si ce n'était les mains
Crispées.
.
Duo était en colère.
Il était fou de rage et frustré.
Mais quelque part il entendit, puis écouta la voix de Heero.
Elle était somme toute presque tendre... pour Heero.
Ton neutre, regard neutre pour n'importe qui écoutant la conversation…
Mais Duo n'était pas
N'importe qui.
Il essayait plus ou moins de s'excuser... alors il répondit, tachant de brider un peu ses sentiments.
.
- Tu agis de manière contradictoire Yuy, enfin nous verrons ça plus tard. Remontre-moi cette satanée bande.
.
Le japonais vola un baiser à l'américain qui rougit, chose bête selon lui après ce qu'il venait de se produire.
De toutes façons il faudrait parler de ce petit incident.
Du pourquoi du comment.
Surtout du pourquoi d'ailleurs.
Mais ce n'était pas le moment.
Le soldat remit la bande et se mit en mode soldat.
Tous deux visionnèrent la bande à vitesse accélérée, jusqu'au moment qui intéressait le responsable de la sécurité de L1 :
le moment où le nouvel ennemi public n°1 était derrière la Présidente.
A cet instant, il enclencha la séquence image par image.
.
Le colonel Maxwell observa du mieux qu'il le pouvait mais ne vit rien de particulier.
Il jeta à son homologue un regard interrogateur.
Puis Yuy remit la scène et arrêta l'image là où il le voulait.
On y voyait Shaman qui relevait la tête du cou de Réléna; quelques gouttes des sang sur les dents.
.
Mais quelque chose clochait
Avec l'une des dents.
Une goutte de sang semblait tenir toute seule à l'écran. Une longue traînée de plus de cinq cm. Alors à moins que l'Enfant de la Honte ne soit un lapin aux incisives transparentes, elle ne pouvait pas avoir de dents aussi longues.
La sensation de morsure était réelle.
Les dents ne l'étaient pas.
Le projecteur holographique ne pouvait pas cacher le sang de Réléna.
Heero avait raison.
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Duo se retourna vers son partenaire : celui-ci arborait son fameux sourire en coin, bien ironique signifiant je te l'avais bien dit.
L'américain lui décocha son sourire Shinigami signifiant :
« Ok man, ça va tu ne vas pas la ramener. »
L'ex pilote de Wing leva à peine un sourcil.
Question.
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- A ton avis Heero, pourquoi l'Enfant de la Honte avait-elle besoin de l'Adn de Réléna?
- Je crois bien qu'il faut que l'on arrête de prendre cette femme pour une déséquilibrée. Vargas a été emprisonné par Réléna. Beaucoup de choses manquent ici. Nous aurions du commencer par faire des recherches sur Vargas. Elles nous auraient peut-être menées directement à elle...
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Regard pensif.
Réponse corrosive et censée :
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- Heero... nous enquêtons depuis à peine quelques heures et Réléna est en route pour la Terre. A moins que le shuttle ne soit piégé, elle est en sécurité. C'était notre priorité. De plus, lorsque nous arriverons sur Terre, nous serons plus en mesure d'effectuer une enquête de terrain sur l'Enfant de la Honte et Vargas. Pourquoi tu ne prendrais pas ton ordinateur pour effectuer quelques recherches sur le philosophe assassiné en attendant de rejoindre les autres sur Terre? Au moins nous aurons des éléments… nous en saurons plus aussi. Après tout il ne faut pas louper une chance d'avoir la gamine sur L5, il y a très peu de chances qu'elle ait quitté la colonie… De mon côté je vais rechercher du côté des cartes de crédit.
- Hai
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Le colonel Yuy prit son laptop et commença ses recherches, totalement absorbé par les données qui défilaient.
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Mais Duo avait une idée.
Une idée qu'il ne voulait pas partager avec Heero.
Une idée peut être saugrenue... mais...
Duo ne faisait aucune recherches sur les cartes de crédit.
Non.
Il recherchait la planque de Shaman.
Shaman avait un certain cynisme.
Un certain sens de l'humour désabusé.
Comme le sien.
Quel était l'endroit où jamais elle ne mettrait les pieds?
Avec un peu de chance…
De son laptop, il lança le plan de la ville.
Et rechercha une église, vu qu'elle était la fille du père Maxwell.
Une église qui ne serait pas loin du stade.
Bien desservie.
Toutes les églises qu'il trouvait étaient bien trop loin
Damn it!
Puis il eut l'idée de chercher dans les archives de la colonie.
et là il vit
une église extrêmement vieille.
l'Eglise Sainte Catherine
Abandonnée.
Comme elle?
Hmmm.
Bien desservie.
Près du stade.
Duo sourit.
Bingo
Il venait de trouver Shaman Maxwell.
Il n'allait pas la lâcher.
Restait un problème.
de taille.
Semer Heero
Car l'Enfant de la Honte lui appartenait.
Personne ne lui volerait le loisir
de prendre sa revanche.
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Fin de la 2nde partie
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On peut dire que le compte à rebours a officiellement commenc !
C'est tout pour cette semaine
Bisous na tous !
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Mithy [je sais que vous êtes verts avec le cliffhanger mais euh vous saurez trouver dans vos cœurs la force de me pardonner]
