Disclaimers et tout le tralala : voire prologue.

Rating : PG 13

Micis : Miss P (rah c gentil et soldats est fini dc il y a une fin et elle sera publiée à moins du contraire, t'inquiètes! Et non on ne me le répète pas tout le temps et même si c'était le cas, ça fait toujours plaisir de savoir qu'une personne aime son travail -) j'espère que la suite ne te décevras pas !)

Micis et pitit mot à Chris 52 -) (On ne peut pas toujours avoir ce qu'on attend lool mais apparemment ce chap te convient qd même ;-). Tant que tu ne le trouves pas je te cite "de merde", comme la fin de "plus près des flammes" et que tu ne me demandes pas à nouveau de le réécrire à ta convenance "si j'ai le temps "... ah oui c'est vrai, comme tu me l'as fait remarquer, j'ai mal interprété ce que tu as écrit noir sur blanc sur ma boîte mail, c'est pas DU TOUT toi qui t'es à la limite mal exprimée, gomen ne ;-) Faut dire, pour ma défense, que j'ai pas été chercher une métaphore qui fleurait bon le printemps quand l'objet de comparaison était un excrément. Bref. Félicitations pour ton bac (yeppa !), le stress est passé, tu n'as plus "d'excuses" pour être dénuée de toute correction -)). Parce que s'il est tout à fait normal qu'on n'apprécie pas telle ou telle chose dans mes histoires, ou que l'on soit déçu et qu'on me le dise, je ne tolérerai aucune remarque me manquant de respect, quel que soit l'examen ou le stress auquel tu seras soumis. Sujet clos. Kissous et bonnes vacances.

Spécial poutoux : à ma Léliel de moi parce qu'elle est en manque de « soldats » -), à ma Luna pour le coup dur et peace ! A ma Zorkynette parce qu'elle est elle et qu'elle me fait de la pub loool, à Oliv pask'ainsi tu ne me parleras pas de l'épilogue du chercheur loool j'avance ma publication d'une journée tu vas être content ! Et à ma Lilith parce qu'elle le veau meuh bien mdrrr. Sans oublier Lenao, Leenaren, Yami-Rose et ma tite Fuu et son Yami ! C'est adorable, vraiment et ça fait du bien de se sentir suivie.

Allez trêve de blabla, on to the fic !!!

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8ème commandement. Tu ne déroberas point.
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Chapitre VIII : Voleurs 3ème partie/4

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QG, salle de projection, 06 décembre AC 200 4h32

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Duo réfléchissait à toutes vitesses : il venait peut-être de trouver la planque de « l'Enfant de la Honte » .

L'Eglise Sainte Catherine était abandonnée depuis des années, se trouvait à moins de deux kilomètres du stade.

Et était un endroit discret, invisible...

en plein coeur de la ville.

Suffisamment proche pour que l'ennemi public n°1 commette son exaction et s'enfuie avec un risque minimal.

Suffisamment discret pour en devenir insoupçonnable.

De plus, si les chambres des serviteurs de dieu n'avaient pas été détruites, elle pouvait bénéficier d'un toit gratuit.

Pas de loyers, pas d'argent à écouler.

Pas de cartes de crédit.

Pas de traces.

C'aurait été assez étonnant qu'elle n'eut pas reçu de visites nocturnes... des clochards par exemple.

Mais à en croire l'unique photo archivée, la bâtisse faisait office de loque :

si toutefois Shaman Maxwell résidait dans cette église...

.

Il n'en était pas sûr.

Il n'avait aucun moyen de vérifier,

si ce n'était aller sur place.

Il n'avait que son intime conviction.

Son instinct

et sa logique pour seules preuves…

Si peu...

Mais ça l'avait déjà aidé.

Plus d'une fois.

Peut être un début de piste

Alors...

Bon

Il fallait qu'il y aille là.

Mais partir d'ici sans qu'Heero ne le suive?

Mission Impossible ?

Absolument.

Un challenge ?

Evidemment.

Une promesse ?

Définitivement.

Soldat parfait

contre

Shinigami

Hmmm contre... il s'en était délecté.

Et s'en délectait

Encore.

Le 1er round allait commencer.

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Pov de Zechs, Eglise Sainte-Catherine L5, même heure

.

Je l'observe.

Après avoir fait un tour du propriétaire qui ne me laissait pas dupe - elle ne m'aurait pas laissé faire un pas de trop -,

j'avais pris une douche.

Une vrai douche glacée.

De l'eau chaude dans une église apparemment abandonnée depuis des lustres aurait été un must.

Mais pour un prince de sang, soldat dans l'âme c'eut été accessoire.

Pour un homme déclaré mort depuis près de deux années c'eut été carrément ridicule.

Depuis quand les morts avaient-ils besoin de confort ?

Et où était ma tombe, déj ?

Hmph.

J'ai laissé l'eau glacée miraculeusement propre laver mon corps, espérant qu'elle me lave le coeur et l'esprit.

Depuis que j'ai retrouvé... l'or de Rollando

Shaman

j'ai la sensation de revivre.

Revivre.

Comme si j'avais cessé d'exister.

Quelque part oui.

On m'avait condamné à mourir pour une raison qui m'échappait

Pourquoi vivre si ce n'était pour comprendre ?

Pour me venger ?

J'ai renoncé non pas une fois mais deux fois à l'identité de Milliardo Peacecraft.

Mourir encore

Et encore…

Je suis un phénix.

Ma propre soeur me hait au point d'avoir voulu me faire disparaître.

Jamais je n'aurais cru qu'elle serait allé jusque là...

Réminiscences omniprésentes…

Je m'en souviens comme si c'était hier…

Hier où j'étais encore

Quelqu'un d'autre…

Quelqu'un qui n'existe plus…

.

Flash back, AC 198

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Entrée fracassante dans le bureau de la Présidente, Réléna est dos à lui, le téléphone à la main…

.

- ... Je vous rappellerai ultérieurement cher ami. Cette source de Gundanium doit être exploitée. Le coût est ridiculement faible, ce serait trop dommage de le laisser nous échap-

… puis il referme les portes doucement derrière lui.

.

Calme

Avant…

.

- Réléna! Explique moi comment tu as pu faire arrêter Rollando Vargas sans m'avoir consulté!

.

l'

a

po

ca

lypse.

.

Réléna se retourne lentement toise son frère, le téléphone à la main, l'air cynique :

- Ne commencez rien sans que je ne vous donne mon feu vert. Je vous rappellerais en fin de journée... . Parfait. A plus tard donc.

.

Raccroche avec grâce. Puis à « Milliardo », l'air dédaigneux.

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- Que je sache la Présidente ici c'est moi, mon cher frère. Je ne suis pas tenue de te consulter à chacune de mes décisions. Par contre toi tu es tenu de le faire ainsi que d'établir un rapport à chacune de tes interventions. N'inverse pas les rôles.

- Qu'est-ce qui te prends ! Te rends-tu compte de ce que l'on raconte ? Vargas est un philosophe respecté qui prêche à gauche et à droite la tolérance... . Pour une simple déclaration à la presse tu l'aurais fait arrêter ?

- Enfin Milli... ne fais pas semblant d'être stupide voyons... n'as-tu point entendu parler de son trafic de Gundanium ? On m'a dit que l'on avait récupéré plusieurs échantillons ainsi que des centaines de millions dans une mallette... je le trouve un peu trop bien pourvu pour une innocente victime.

.

Haussement de sourcil.

.

- Justement, Réléna. « On » t'as dit. J'en ai « entendu parl » bien sûr. Par les journalistes et pas avant, voilà le problème. Je n'ai pas été briefé, je n'ai rien dirigé. J'ai allumé le téléviseur et j'ai appris, comme tout le monde, que Vargas serait un trafiquant. Oui mais le schisme est que je ne suis pas « tout le monde », Réléna. Je suis le Commandant Suprême de toutes les Armées.

- …

- Vargas était un homme de plus en plus écouté. Son humour populaire, ses paroles de paix... ses divers maisons pour les orphelins et associations caritatives... Ce n'est certes pas encore une « personnalit », mais son arrestation et sa détention à Los Demones – rien que ça ! - me paraissent quelques peu précipités et ce malgré les « preuves », issues d'une enquête menée par dieu sait qui – était-ce un de mes hommes au moins ? -, pendant une période déterminée par les astres. Parlant d'illumination, comment en es-tu venue à le soupçonner ?

.

Tressautement des paupières.

Ton de voix inchangé.

.

- Excuse-moi ?

.

Bras croisés sur un torse puissant

Front soucieux sans être

Suspicieux

.

- Comment en es-tu venue à soupçonner ce Vargas ? Qu'est-ce qui t'as amené à enquêter sur lui ? Parce qu'il a bien fallu que tu aies des soupçons, à défaut de moi, Commandant et premier concerné, rendu ridicule car absolument pas informé en la matière. On ne soupçonne pas quelqu'un sans aucun antécédent particulier par l'opération du saint esprit. Tu as dû voir accès à des données qui me sont étrangères. Qui n'auraient pas dû l'être de par ma position.

.

Une rougeur de chaleur ou... de colère apparaît alors sur un visage de porcelaine.

.

- Des rumeurs, simplement... j'ai entendu parlé d'un trafic de gundanium et j'ai fait faire mon enquête ! Je voulais pas t'importuner avec ça....

.

Le ton qui jusque là était cordial

se fait

D'une ironie

Mordante

.

- Oh. Tu as… « entendu parlé » ? Des rumeurs ? Tu devrais faire mieux que ça Réléna !

.

Légère élévation

de la voix,

à peine.

.

- Je n'ai pas à « mieux faire » et je n'ai strictement aucun compte à te rendre ! Si tu es effectivement Commandant Suprême de toutes les Armées, je dirige l'armée de par ma position, je peux ne pas te tenir au courant de certains faits si je le juge nécessaire. Comment se fait-il que tu donnes plus foi à ce Vargas qu'à moi ta propre sœur ! Ton propre sang !

.

Voix douce, masculine

dangereusement

basse,

colère

à

peine

contenue

.

- Je ne suis pas ton laquais change de ton avec moi. Tu es peut-être la Présidente, mais je n'en reste pas moins un prince de sang, un premier né qui, si la monarchie était encore de mise, serait ton roi. Le sang ne s'efface pas. En tant qu'être humain je suis ton égal. En tant que Prince je suis ton supérieur. La Présidence n'est en rien un rang.

.

Regard rempli d'effroi.... et pour la première fois aujourd'hui, de

Pure

haine

.

- Quant à ma « confiance »... si tu n'agissais pas dans mon dos, peut être te l'aurais-je accordée. Mais...

.

Milliardo repense alors à la conversation qu'il avait entendue.

Se pouvait-il que Réléna ait voulu faire éliminer Vargas pour récupérer le Gundanium ?

Etait-il de mèche avec elle

Non…

Ce serait ridicule

C'était Réléna

Intègre et digne.

Idéaliste.

Sa sœur.

Et pourtant…

Cette mascarade et ces tours de passe-passe…

Ces cachotteries…

Si seulement elle lui avait donné une raison

Une

Bonne

Raison

Pour lui avoir caché cette arrestation…

Mais il n'y en avait

Aucune

Aucune qui ne justifie

Sa mise à l'écart

Dans une opération de cette envergure.

Le trafic de gundanium n'était pas un vol à la tir.

Lui et ses hommes se devaient d'être au courant.

Qui avait procédé à l'arrestation ? Y avait-il des complices ?

Avait-elle une milice privée ?

Pourquoi l'avait-il appris par l'intermédiaire des médias et par une misérable note de service ?

Mais comment... il doit absolument mener son enquête.

.

Entre-temps, le ton de la Présidente se fait moins mordant

Pour reprendre la douceur froide

du cobra.

.

- Milliardo....j'aurais effectivement dû te mettre au courant, mais je ne souhaitais pas déranger tes affaires. J'ai préféré m'en charger seule, de manière à ce que si je me trompe, je ne t'incrimine pas. Je ne te fasse pas perdre ton temps. Tu auras toutes les informations qui sont en ma possession concernant cette affaire...

.

Regard adouci

en apparence.

L'instinct du soldat

et du stratège

primait.

.

- Certes. Merci. Au fait ?

- Oui ?

- Je t'ai entendu parler d'un projet en rentrant... félicitations !

.

sourire suspicieux de la demoiselle.

.

- Merci...

- Dis-moi où se trouve ce gisement ?

.

Silence de quelques secondes.

Réponse calme, neutre.

Professionnelle.

Sans animosité ni condescendance.

.

- C'est confidentiel... tu en sauras plus dès que le contrat sera signé, bien que ce ne soit pas de ton ressort.

.

Réléna tu as bien changé.

.

- Très bien... au fait ?

- Oui ?

- Puisque je suis « tenu » de te prévenir de toutes les actions que je compte engager, sache que, dès demain, je prendrai le shuttle pour la Terre.

- Milliardo...

- Je vais à Cuba. Je vais interroger personnellement le prisonnier. S'il vaut la peine que la Présidente elle-même participe activement à son arrestation, le Commandant Suprême des Armées peut et se doit de justifier de la même implication! Au nom de sa position et au nom de la Présidente qu'il doit servir. Au nom de sa crédibilité, aussi.

.

Le ton se durcit.

Les sangs mêlés ne se parlent plus.

Le professionnalisme pur s'exprime.

Unité dans le chaos.

.

- Commandant Peacecraft ce ne sera pas nécessaire. Vous avez du travail bien plus important ici.

.

Voix masculine professionnelle, avec une touche de personnel…

et confidentiel.

.

- Avec tout le respect que je vous dois Madame la Présidente, j'en dirais tout autant à votre égard.

.

Voix féminine surprenante de puissance.

Claquante comme un fouet.

Tant de force dans ce corps de femme…

Le corps de sa sœur de sang.

- Commandant Peacecraft vous outrepassez vos fonctions !

.

L'interpellé plonge son regard glacial, si semblable à celui du roi Peacecraft droit dans les yeux de la Présidente.

Bras de fer oculaire

A la limite de l'occulte.

Face à face fascinant.

La Reine et Le Fou

Sur un grand Echiquier.

.

- Madame la Présidente, m'ordonneriez-vous de ne pas m'y rendre ? Le prisonnier Vargas serait il trop dangereux pour votre Présidence ?

.

Bluff.

.

Et Réléna baisse la tête, doucement.

.

- ... Non... je ne vous l'ordonne pas.

- Dans ce cas je pars dès demain. Au revoir madame la Présidente.

.

.

Elle avait murmuré quelque chose qu'il n'avait pas pu déchiffrer..

S'il l'avait pu, il aurait entendu la phrase « Lebe wohl, mein Bruder » (adieu mon frère ndlr et paf je réveille mes près de 17 ans d'allemand... c'est dur -) et non je ne suis pas absolument pas du tout bilingue mais je me dépatouille)

.

.

Fin du flash back

.

Reprise du Pov de Zechs

.

Ensuite je me retrouvais dans cette prison, pris dans une misérable embuscade, avec des fausses preuves... mais ce que Réléna n'avait pas prévu c'est que la prison, bien que la plus horrible et réputée qu'elle soit, était si bondée, que le seul endroit où l'on pouvait me caser était la cellule de Vargas...

A moins qu'elle ne l'ait voulu ?

Illogique.

Il avait été tellement torturé qu'il ne put que me parler de paix et d'amour dans son délire....

de sa relation avec un « gagnant »

puis de « Shaminta »... son soleil, « son or »...

Aujourd'hui j'ai eu la certitude qu'il parlait de Shaman,

même si je m'en doutais un peu.

.

La « Shaminta » dont parlait Vargas était un ange

tombé du ciel.

Belle comme de l'or

au regard d'argent

aux cheveux de jais

à la peau d'ébène clair

au corps de panthère

au sourire... rare

C'était ce qu'il disait

à longueur de journée…

.

Il disait que jamais Réléna ne le laisserait ici.

Il disait que lui aussi était aussi précieux que l'or

Mais jamais plus précieux que sa « Shaminta »

Lorsque je lui parlais du Gundanium et de son implication,

Il me parlait de « Shaminta »

Lorsque je lui parlais de l'argent découvert.

Il me parlait de « Shaminta »

J'en suis venu à la haïr

sans la connaître

pour se mettre en travers

de la vérité.

.

Il avait complètement perdu la raison

où il était un fin stratège.

Au début, vu ses tortures,

vu son regard

je pensais à la folie

Aujourd'hui...

Jusqu'à la dernière minute

Il a cru

qu'il ne serait pas éliminé.

Je me remémore ses dernières paroles

avant son exécution.

« Mon or

sera sa perte

L'île est la source »

Source de quoi ?

Mais à l'époque ce n'est pas

ce qui m'avait choqué le plus.

La nuit précédent sa mort

Il

m'avait

dit

qu'

il

m'aimait.

Cet homme était peut-être sincère

ou un véritable manipulateur.

J'étais à deux doigts de me faire

exécuter

sans avoir la moindre idée

de la raison.

Réléna tu as voulu m'abattre

alors que je ne savais rien

de plus.

.

.

Je suis persuadé que Shaman est la cl

Mais de quelle porte ?

Mais je ne sais pas ce qu'est la source

J'ai enquêté sur Vargas en recherchant

celle qui m'avait sauvé.

J'ai réussi à remonter jusqu'à sa dernière

Planque.

La dernière demeure de Vargas de son vivant.

Vide.

Hormis une chose :

Shaman avait dû passer avant

mais elle ne l'avait pas vue

Il ne restait qu'une sorte de bible électronique.

Entre deux murs, éclairée par un rayon de soleil

Invisible à l'œil nu

Eclatante par le toucher du ciel.

Impossible à ouvrir

impossible à décoder.

Il faudrait la donner

à quelqu'un comme

Heero Yuy.

.

Je suis revenu pour comprendre

Je suis revenu pour me venger

Je suis revenu pour Shaman

Mais avant tout

Je suis venu

pour récupérer

mes hommes

et avec

ou sans

l'aide de Shaman

Nous renverserons Réléna.

Je jouerai

Je gagnerai

Et telle une palette

Je la lancerai

Et chacun d'entre nous

tirera

pourvu qu'on me laisse

le coup de grâce.

.

Elle s'étire gracieusement, soulevant dans ce mouvement sa poitrine. Elle sait que je suis là mais ne dit rien. Jusqu'à...

.

.

Fin du Pov de Zechs.

.

Un sourire narquois.

Une voix douce dans un confessionnal reconverti en laboratoire.

.

- Quel effet ça t'as fait de revoir un de tes hommes et de savoir qu'il est contre ta sœur ? Que celui qui croyait le plus à la paix, le grand Quatre Winner soit de mèche avec la renégate ?

- J'en dis que la relation avec le « gagnant » dont me parlait Vargas était un jeu de mots plus que douteux sur ses rapports avec Winner.

.

Voix toujours aussi calme, le sourire narquois s'est effacé.

- ... Tu as passé du temps avec lui en prison.... parle moi un peu plus de ce qu'il t'as dit.

.

Elle manipulait les éprouvettes avec doigté. « Du sang ? Que pouvait-elle faire ? », se demanda Zechs.

.

- Que fais-tu?

.

Petit sourire.

.

- Si on te le demande tu dis que tu ne sais pas et surtout tu ne dis pas que c'est moi qui te l'ai dit.

.

Ignorance totale de la tentative d'humour, exclamation. Il était totalement pris au dépourvu.

- Tu fais des analyses ?????

.

Il s'était rapproché d'elle. Son souffle chaud balayait son cou. Elle avait attaché ses longs cheveux en une queue de cheval bas sur la nuque.

- Non je fais du jonglage. Les gens ont la manie de poser des questions stupides alors que l'évidence se trouve devant leurs yeux et écarte-toi tu risques de contaminer mon travail.

- Le lieu est plus qu'incongru, Shaman.

- La situation l'est encore plus. On n'est pas à une anomalie près.

- Tu es une experte... [est-ce qu'il n'y a que moi qui la ressent ?]

- De métier je suis biochimiste.

- [intéressant.....] et accessoirement tu es mercenaire.[et belle...Tellement belle... et dangereuse] Comment en es-tu arrivée là ?

- [revenant à ses moutons. Elle n'était pas là pour faire la causette avec Barbie Boy ] Vargas t'as-t-il dit pourquoi Réléna l'avait fait enfermé ? Et je ne parle pas de ce trafic débile de Gundanium. Ta soeur a utilisé du gundanium non traité pour refaire un partie de L5, dont le stade et il le savait.

.

- Du gundanium non traité ? [cela expliquerait certaines choses si c'était vrai…] Et tu ne penses pas que c'est une raison suffisante pour se faire enfermer ? Je n'ai jamais eu vent de ces accusations. Des rumeurs de malversation oui, pendant que j'étais en prison... mais pas ça… ni en prison, ni avant que je ne sois enfermé.

.

Réflexion.

Dépose délicatement les éprouvettes et se retourne, dévoilant ses yeux recouverts d'un masque de protection, puis conclut, professionnelle.

.

- Tu ne pouvais pas le savoir, la rumeur n'était pas encore devenue clameur. Un simple chuchotement entre deux portes. Pas de quoi fouetter un chat, non. Juste de quoi faire assassiner. Vargas devenait de plus en plus populaire, il lançait quelques pics sur divers médias sur les travaux engagés mais rien qui ne concerne l'empoisonnement. Non. Et puis, hors caméra, ce n'était pas le seul à porter ces accusations… . Et il n'avait aucune preuve. Jusqu'à ce que j'ai les résultats de mes analyses... après sa mort.

.

Emotion à peine dévoilée.

Regard intense.

Voix grave, soucieuse.

.

- Tous ceux qui ont travaillé au stade... tous ceux qui ont participé...

- On ne peut rien faire pour ceux qui on travaillé là-bas : ils sont condamnés. De toutes façons quand Vargas a soupçonné le business il était déjà trop tard.

- Mais les gens se trouvant dans le stade...

- Une exposition prolongée peut contaminer. Ceci étant, ce n'est pas en restant moins d'une heure assis sur une tribune que les conséquences deviennent mortelles... au pire quelques nausées... . Et ce n'est pas pour rien que j'ai prévu ce numéro morbide : j'ai voulu faire peur à ta soeur... j'ai voulu qu'elle sente la fin de son pseudo « règne » mais qu'elle ne sache pas quand le coup viendrait... et j'ai aussi donné au peuple l'envie de fuir ce stade de malheur, pour ne pas prolonger l'exposition. Qui aurait envie de retourner sur un lieu empli de l'odeur sanguine ?

- …

- Quand toute cette affaire sera terminée, tout le monde apprendra les méfaits de la « Présidente »... On détruira ou décontaminera le stade... aux frais de l'Etat. On redoublera d'efforts pour créer des médicaments contre les effets du C4. Mais je ne serais assurément pas là pour le voir.

- Pourquoi ?

.

Merquise avait envie de la réconforter... .mais il ne sentait aucune pitié dans sa voix. Uniquement du vide. Cette femme si vivante... si sensuelle... si humaine à sa manière était une coquille vide.

.

La réponse fut simple, sans atermoiement.

Typiquement elle.

Tout du moins… telle qu'il la connaissait.

.

- Les chances pour que je survive après çà sont moins qu'infinitésimales... par ailleurs je ne vois pas l'extrême nécessité de vivre de toutes façons, sans tristesse aucune, bref...

- Je ne pense pas que Vargas aimerait t'entendre parler comme ça.

- Je ne pense pas qu'il puisse y faire grand-chose où il se trouve.

- [ignore complètement la réplique] Il passait son temps à dire que tu étais son or... . Et il était persuadé qu'il sortirait de prison. Que Réléna ne le laisserait jamais enfermé.

- …

.

Regard dans le vague…

.

- Qu'y a t-il ?

.

Haussement d'épaules.

.

- Rien. Je pensais seulement que tous les trésors du monde ne servaient à rien une fois mort. Les trésors restent et nos carcasses pourrissent. Je finirais bien par trouver le pourquoi du comment. Ou je le tirerais de la bouche de tu hermana avant de lui arracher la langue. Tu es toujours disposé à éliminer ta propre sœur, n'est-ce pas ? Tu es dans mon antre... tu peux toujours essayer de m'éliminer si tu as changé d'avis ?

Regard bleu intense.

Elle aimait jouer, aimait destabiliser, gagner par-dessus tout.

Mais il n'était pas homme,

Ni commandant

A se laisser jauger

Par une femme

Or

Ou

Non

Il

Taillerait

Le

Bijou

Peu

Importe

Le nombre

De fois

Que la lame de l'or

Larme d'argent dans sa main meurtrière et douce

Larme si similaire à son tatouage en dague

Passera

Près

De

son

Corps.

Si dangereux soit-il

Un trésor se découvre.

et

l'or

peut

fondre.

Voix si cajoleuse…

Et pourtant si froide…

.

- Pour ce que j'ai prévu de te faire, je préfèrerais que tu sois en vie... je suis du genre à aimer l'action... pas l'inactivité. Et si l'idée me venait de t'éliminer, je n'hésiterais pas à le faire. Je serai un soldat avant d'être un homme.

.

Regard tout aussi froid derrière les lunettes anti-projection.

.

- Oui, bien sûr Zechs Merquise, « lightning count ». Tes années de service chez Oz font un effet plus que saisissant sur ton CV d'assassin en costume d'époque Napoléonienne. Et pour ce qui est des actions que tu prévois pour moi, je te conseille vivement de reprendre une douche froide. [sourire] . Humour à part, je vais terminer mes travaux, seul c'est une évidence. Je ne vais pas risqer de contaminer les souches plus que je ne l'ai déjà fait par ta présence. Ce ne devrait plus être long à présent, heureusement que nous sommes plus avancés qu'à l'époque précoloniale. Le temps que j'ai les résultats et on décolle pour la Terre.

.

Zechs partit sans un mot. Il n'obtiendrait pas plus d'informations d'elle aujourd'hui et il avait mieux à faire.

Il fallait qu'il essaie à nouveau de déchiffrer la Bible.

.

.

Elle se retrouva seule et se replongea dans ses tests.

La sueur s'écoula de son front.

Plongée

Plongée…

Son corps protestait contre l'effort de concentration

Contre la tension des muscles

L'attention qui menaçait de se relâcher

Lassitude…

Les doigts tremblaient imperceptiblement…

Avant de reprendre leur dextirit

Exemplaire.

L'analyse devait être irréfutable

Elle du diable si elle le serait

Le révélateur ferait son travail

Bien

Parfait

.

Soudain elle sentit comme une présence derrière elle.

Non…

Elle voulut esquisser un mouvement…

quand elle sentit…

une lame

très

effilée

sur

sa

gorge.

Rigidité cadavérique

Rigidité de corps

Figement de la pensée.

Un filet s'échappa de son cou gracieux.

Si le sang pouvait parler…

.

- Forgive me Father for I have sinned... Hmmm. Tu es déjà dans le confessional. Perfect. Tu as été très vilaine tu sais ? Oui, tu le sais… C'est le moment de te repentir. C'est le moment de faire pénitence « chica ».

.

Arrêt sur une image invisible…

Puisque dos aux mots.

Et celle qui ne craignait pas la mort elle même se surprit à retenir son souffle.

.

.

Vous êtes dégoûtés, hein ? Héhéhéhéh !

.

La suite dans la semaine si j'ai le temps ou la semaine prochaine.

.

a pluch et remerci d'être encore là, malgré mes cliffhanger à 50 cents ;-)

.

Mithy [Fic Killer lool]