Salut a tous ! voilà le nouveau chapitre !avec beaucoup de mal ! j'ai du tout réécrire problème de disquette donc il se peu que j'ai oublier certaine chose ou que se soit incohérent désoler ! j'aime pas les problème de disquette j'aivais tout écrit et j'ai tout perdu snif ! pas juste

Disclamer : rien n'est a moi tout a JKR

RAR :

Lice-chan : merci ma puce je ne voulais en faire des tonnes avec la bataille ! j'ai horreur des scène de lutte qui font 6 pages ! et pour la dispute tu as tout comprit mais reste a s'avoir quand les deux intérésser vont s'en rende conte lol ! bisous merci d'être la !

onarluca : lune s'éloigne un peu et se planque derrière son clavier euh encore envie de m'assasiner ? je pense que oui a la fin de se chapitreet a mon anonce de fin ! gloups je dit plus rien je te laisse lire ! bisous

Loriane : donc et oui il est mort le vilan pas beau ! sa faittrop longtempsqu'on c'est pas parler ma puce ! j'ai hâte de te voir ! bisous doux

nuwie: pour mes neurones alors pour toi je l'ai est reconter( 6 longue heure de travail intensif) et oui j'en est bien que deux ! et d'abort ombrage mérite toute les soufrances ! et je m'en fou de ce que JKR va faire je l'aime plus ! merci pour les compliment je t'adore ! et pour les retrouvails c'est pas pour tout de suite ! mais ravie que tu es demander !

jwulee: pleure pas mon maitre ! sa va bien finir ! bisous

Alicya Potter-Black: je conais ces monsieur j'ai travailler dans cette jolie maison ! (et oui en tant qu'aides soignante ) mais il m'on laisse sortir hein j'avait peur qui'l me garde ! ouais sev a pas été tendre mais il va comprendre bien des choses dans ce chaptire ! et d'abord mais euh je tiens a mes doigts de pied c'est utile sais pas a quoi vu qu'on en a besoin pour marcher mais c'est utile ! et toc c'est la date prévue (a eu chaud vu que je viens a peine de recevoir le chapitre ouf merci nardy) bisous les filles j'espère que sa vous plaira ! et sa a l'air d'aller mieux entre vous nous ?

petite grenouille : tu rigole ? lune s'enfuit quand même par sécuriter je te remerci je suis bien contente que sa t'ai plus ! et sa me va droit au coeur par ce que c'était pas facile de poster ce chapitre. merci

anaxarete : oh la la la la la la tu lis ma fic ! merci ! je suis toute émut ! vois que ana ne réagit pas ana euh t'es morte ? ba résusite voilà la suite ! lol bisous puce !

Sahada: ouf tu ma fait peur ! euh je peu voir ton laso ? merci ! lune pique le laso et va le cacher en prévision de la fin de chapitre j'espère que la suite te plaira !

Black-Renéga : (une euh un ? nouveau lecteur génial) bien entendu remus c'est remus il est parfait lune sort son badge fan club de remus avec un grand sourire tu habite dans le 92 ? moi aussi lol ! bisous et a bientôt !

jenni944 : il va y arriver harry tu crois ? lol je te fait des gros bisous et des gros merci !

Luna051 : euh ouije tiens a la vie pour sa que je vais me cacher a la fin de ce chapitre aussi ! et je te remerci des que je pourais j'irais jeter un oeil a ton blog j'ai pas le temps en ce moment malheureusement ! je te fais des gros bisous ! avant que tu veuille de nouveau me frapper lol

Vif d'or: d'abort merci ensuite j'ai été voir ta fic mais je n'est pas eu le temps de la lire promit des que j'en est finie avec ma torture (mes exames) je m'y met ! gros bisous tata !

tama : lucius va ce venger oui ! c'est meme le principale élément de la fic lol (l'art des énigme ) bisous a toutes les deux ma douce et merci !

Oxaline : d'abord c'est normale que j'ai modifier mon chapitre ! tu es une de mes lectrice les plus acidue merci ! merci ravie que la batail tes plus ! tu aime mon sev oooohhh super ! j'espère que sa va continuer ! ouais harry devait bien penser a eux a un moment ils lui manquent beaucoup ! mais c'est super les image mental lune bave imaginant sev nu dans son lit pardon je disais ? non j'ai pas lu le tome 6 mais je sais tout ce qui s'y passe et pas cool ! lune colère contre JKR ! j'espère que le chapitre te plaira !

RESUMER : il y a eu une batail harry a vaincu voldemort, il y a des blésser un peu partout a poudlard !Et onne sauis pas ce qu'il enai pour harry. Ilest seul dans le cymtière et perd espoire il se dit qu'il serait plus facile de mourir quede vivre et sev le senset l'appel

voilà on en est la OUBLIER PAS DE LIREmon mot a la fin SVP


Chapitre 14 : la force de vivre.

Dans la rue de plus en plus sombre du pré au lard, Severus sentit son amant s'éloigner de lui.

Il ferma alors les yeux et l'appela de toutes ses forces, de tout son être...

¤¤¤¤

Dans le grand hall, tout était silencieux, malgré la présence de jeunes enfants et malgré les horreurs qu'ils avaient vécues, personne n'osait murmurer.

Chacune des personnes présentes restait enfermée dans un mutisme profond. Des élèves de différentes années distribuaient des potions, des couvertures et du réconfort. Bien sûr Hermione était là, elle versait du thé dans une tasse pour une jeune femme à peine plus âgée qu'elle... Son regard se porta sur Ron, il donnait à manger à un petit, à leurs cotés sa mère luttait contre le sommeil qui allait l'emporter...

Et puis la voix de Dumbledore forte et claire les fit sursauter tous :

« Mes enfants ! Voldemort est mort... »

Il n'y eut aucune réaction, rien, comme si personne n'avait entendu et puis un rire hystérique fusa et ce fut l'explosion de joie, les cris, les soupirs de soulagement se répercutaient contre les murs de la salle.

Le regard de Ron croisa celui d'Hermione, Voldemort était mort, oui, mais leur ami ou était-il ?

La main de la jeune fille serrée dans la sienne, le jeune rouquin tenta de d'approcher le directeur mais une dizaine de badauds l'entourait demandant si c'était vrai et comment et ce qu'il fallait faire maintenant...

Le désespoir envahit alors les deux amis...

Et puis dans un craquement sinistre la porte s'ouvrit et il apparut.

Le professeur de Potion, les cheveux trempés, la mine défaite se tenait dans l'embrassure de la porte...

Il jeta un regard noir à chaque personne présente, comme pour les dissuader d'approcher. Tout le monde s'était tût, comme si ils avaient peur que Severus ne leur annonce que le mage noir était bel et bien vivant.

Horrifié de le voir revenir seul, Hermione murmura :

« Non... Non ce n'est pas possible... »

Elle éclata en sanglot et se serra contre Ron, ses pleurs était le seul bruit audible...

Et puis le mangemort avança, il fendit la foule d'un pas vif, il se dirigea vers les escaliers, les gens s'écartaient sur son passage, le silence devenait pesant et puis la voix de Ron les surprit tous :

« Hermione regarde ! »

La jeune fille releva la tête, et retint un cri, derrière le professeur flottait dans l'air, le corps inerte de leur ami...

Il était impossible de savoir si il était mort ou vif.

D'un même pas ils suivrent alors leur ami. Priants, suppliants, pour qu'il vive. Le regard de Dumbledore se voila et il suivit à son tour le professeur et ses élèves, vers l'infirmerie.

Les blessés les plus graves, qui avaient été installés là, un peu plus tôt, se redressèrent sur leur lit, mais aucun n'osa souffler mot.

Le mangemort ouvrit la première chambre devant lui et déposa son amant dans le lit le plus doucement possible.

Il l'observa un instant légèrement perdu. Ron serrait Hermione très fort dans ses bras. Doucement, comme si il ne voulait pas troubler la paix de cette chambre, le directeur s'avança vers le lit, il posa sa main sur le front humide du jeune héros et soupira grandement :

« Il est perdu bien loin de nous... Il va falloir éclairer ses sombres pensées. »

Le vieil homme tendit la main vers l'épais rideau et il s'écarta, la fenêtre s'ouvrit doucement et les nuages se dissipèrent.

Une douce lumière pénétra alors dans la pièce...

Ils sursautèrent tous, quand une fiole remplie de liquide brunâtre s'écrasa au sol madame Pomfresh se tenait là, devant eux, les bras remplis de flacons aux couleurs criardes, elle déposa son précieux chargement sur la table de chevet en bredouillant :

« Il y a des potion de vitalité et des... »

La voix dure de Severus claqua dans l'air :

« Ca ne servira à rien ! »

« Mais si voyons, il ne faut pas désespérer... »

La pièce se chargea d'électricité, le professeur était visiblement à bout, sa voix se fit plus dure encore :

« Vous ne comprenez pas ! Il a utilisé toutes ses forces, il a puisé dans les ressources qui nous servent à vivre... les potion pour remonter l'énergie ne serviront à rien il n'en a plus... Il n'a même plus la force de respirer... »

La voix de Severus s'était perdue dans un murmure.

Hermione plaqua sa main contre sa bouche pour retenir un cri, Ron, la voix tremblante et le regard embué de larmes, murmura :

« Que faut-il faire alors ! »

Le silence de la pièce était pesant, le jeune rouquin se demanda si son professeur l'avait entendu et puis l'homme répondit :

« Il doit se battre pour vivre... Il va falloir lui donner des raisons de se battre et si il est assez fort peu à peu ses pouvoirs se régénéreront. Quand il pourra respirer seul, les potions seront utiles ! »

Les yeux rougis, pleins de larmes, Hermione s'avança et observa son ami son torse s'élevait et retombait au rthyme d'une respiration lente et régulière, trop régulière :

« Il ne respire pas ? »

Severus se renfrogna, son regard se perdit dans les cheveux bruns de son amant :

« Non c'est un sortilège... »

L'homme passa sa main sur la joue du jeune héros, son visage était figé dans une grimace de peur et de douleur... Sous ses paupières, ses yeux étaient agités par les tremblements d'un rêve qui n'avait rien d'agréable.

Hermione vacilla, Ron se précipita pour la soutenir, le directeur posa alors ses yeux sur lui :

« Mr Weasley, notre jeune ami va avoir besoin de toute l'attention possible, sa famille doit être près de lui ! »

Sans un mot, Ron hocha la tête, mais resta planté là, au pied de son ami, L'infirmière s'approcha du corps inerte allongé sur le lit, elle tira les couvertures doucement, mais la main du professeur de potion l'en empêcha :

« Que faites vous ? »

« Je regarde si il a des blessures corporelles, je vais le soigner... »

« Je vais le faire, sortez je vous prie... »

Madame Pomfresh parut horrifiée, elle s'approcha du maître des potions et posa un doigt menaçant sur lui :

« Je suis dans mon infirmerie monsieur et je soigne mes malades vous... »

« Pompom ! »

La petite bonne femme se tourna vers le directeur avec une moue affectée :

« Severus va se charger de notre ami, venez, venez... »

Il prit la jeune femme par l'épaule :

« En attendant, nous allons préparer une chambre plus confortable dans l'une des tours... »

¤¤¤¤¤

Une heure plus tard, Harry était installé dans une nouvelle chambre dans une tour, protégée par maints sortilèges pour empêcher les curieux d'approcher.

Assis sur une chaise près du lit de son amant, Severus l'observait, il ne pouvait pas le quitter des yeux.

Il se leva doucement et déposa ses lèvres sur les siennes. Persuadé qu'il ne pourrait plus être seul avec le jeune homme avant longtemps, il murmura, la voix chargée d'émotion :

« Tu dois tenir Harry, tu doit te battre, je sais que je t'en demande beaucoup que c'est dur mais tu dois le faire ! Reprends le dessus... »

Il posa sa main sur la joue glacée de son élève :

« Je voudrais... Je voudrais te dire tant de chose ! Mais je n'ai pas appris à prononcer ces mots... Je... je... »

Il y avait bien longtemps que Severus n'avait eu aussi mal. Tout, autour de lui, semblait s'effondrer, sans même sans rendre compte, il essuya une larme qui coulait sur sa joue.

Doucement il passa sa main dans les cheveux bruns du jeune homme :

« Comment as tu fait... Les sortilèges impardonnables tu les as maîtrisé ? »

Alors que les yeux du jeune héros étaient toujours secoués de tremblements, le professeur prit sa main dans la sienne :

« Comment as tu pu revenir vers moi ? Tu étais sans énergie et tu as transplané sans savoir comment... personne ne te l'a appris ! »

Par la fenêtre ouverte les rires et la joie des élèves et des réfugiés, entrait et envahissait la pièce :

« Ecoute les ! Ils rient grâce à toi, tu les as sauvés... Reviens vers eux. Reviens vers moi ! Je veux t'entendre rire encore. »

Severus sursauta quand on toqua a la porte, il inspira et se recomposa un visage impassible, il murmura alors :

« Entrez ! »

Le directeur s'avança, suivi de toute la famille Weasley, même Percy était la. Hermione soutenait Giny elle était pourtant autant en pleurs qu'elle. Arthur et Molly se jetèrent un regard désolé. Bill et Charlie avaient la mine grave... Et les jumeau étaient étrangement silencieux.

Ron tentait de retenir ses larmes...

Molly s'approcha du lit en jetant un regard étrange au professeur de potion :

« Bien mes enfants ne nous laissons pas accabler ! Il doit sentir que nous le soutenons. »

Elle passa à son tour sa main dans les cheveux bruns du jeune homme, et puis elle posa son regard perçant sur Severus :

« Peut-on l'aider un peu plus ? Peut-on lui mettre de la glace ou des sorts de chaleur pour le stimuler ! »

La voix du professeur paraissait trop faible, trop affectée :

« Ca ne servira a rien, il n'est pas dans le coma ! Il dort simplement trop profondément... »

La mine de tout les Weasley se referma. Bill soupira bruyamment :

« Les potions ne feront pas effet c'est sur ? »

« Je pensais vous avoir au moins appris ça ! A quoi servirait des potions de vitalité pour quelqu'un qui n'en a plus ! »

Tout le monde se tût, un silence pesant s'installa dans la pièce, chacune des personnes présentes regardait Harry, d'un geste vif Percy s'approcha du lit presque menaçant :

« Est ce qu'on devrait vraiment croire ce mangemort... Après tout ce n'est qu'un... »

Il n'eu pas le temps de finir que Ron avait bondi devant lui :

« Ferme-la toi ! Il a plus le droit d'être là que toi. Au moins il sait ce qu'il fait ici ! »

La voix du jeune homme était de plus en plus forte :

« Te rends tu compte que tu n'es pas là pour soutenir mon ami, mais par ce que le ministre te l'a demandé ! »

Ron s'avançait de nouveau vers son frère, à ce moment là, Drago Malfoy entra dans la pièce, les personnes présentes lui jetèrent a peine un regard, déjà Ron reprenait. Il désigna le jeune blond du menton :

« J'ai plus de respect pour ce Serpentard que pour toi ! Lui au moins il s'est battu ! Il n'est pas resté planqué derrière un bureau comme toi ou le ministre ! Comme Severus, il a choisi son camp et toi qu'as tu fais à par renier ta famille... »

La tension dans la pièce était palpable, pour détendre l'atmosphère les jumeaux tentèrent de les faire rire :

« Et depuis quand, petit frère, appelles tu ton professeur par son prénom ? »

Ron rougit violemment et sa mère lui lança un regard noir. Dumbledore s'approcha du jeune garçon, et lui mit les mains sur les épaules :

« Ne vous en faites pas Molly, ce n'est pas un manque de respect ! Harry le fait ça aura échappé à Ron ! Je ne pense pas que Severus lui en tienne rigueur ! »

Le professeur n'avait pas bougé, ses yeux étaient toujours rivés sur son amant. Le directeur se tourna ensuite vers Drago en riant :

« Est ce que je n'avais pas posé des barrières pour que les élèves n'approchent pas ? »

Le Serpentard le regarda et sourit :

« Oui vous l'avez fait, mais je ne suis pas aussi idiot que les autres élèves et vous vous êtes pas foulé... »

Comme si il s'était rendu compte de ce qu'il venait de dire, il ajouta précipitamment :

« J'avait juste besoin de voir mon professeur de potion... »

Il s'approcha du lit, il tenait sa main tout contre lui, elle avait une légère rougeur :

« Il me faut un truc contre le venin de Sycalis ! »

L'homme leva enfin le regard, il observa le fils de son ami puis sa main :

« Tu as ouvert un courrier de ton père ! »

« Je suis pas assez idiot pour sa ! Ca venait de ma mère ! J'aurais du me méfier ! »

Il observa un instant le bras du jeune homme, puis fit apparaître un pot :

« Donne ton bras ! »

Mais Drago prit le pot :

« Ca va, je vais le faire ! Tu as autre chose à penser... »

Il jeta un regard à son ancien ennemi allongé sur lit et la voix de Ginny le surprit :

« Pourquoi vous faites tous comme si tout allait bien... il va mourir... Et vous êtes là, à parler comme si tout allait bien... »

Elle éclata en sanglots bruyants, Hermione, les yeux mouillés, vint soutenir son amie, Drago grimaça :

« Oh la la, moi, les cris et les pleurs, c'est pas mon truc... »

Il jeta un regard à Severus et sortit. Hermione berçait Ginny doucement, sa mère s'approcha. Elle allait parler mais la voix de Dumbledore l'interrompit :

« Percy n'avais tu pas un rapport à faire a monsieur le ministre ? »

Le jeune homme approuva et quitta la pièce précipitamment a peine eut-il fermé la porte que le directeur murmura :

« Bien ! Je sais que vous êtes tous très inquiets et que vous aller vouloir passer tout votre temps ici ! Mais je vous demanderais de respecter des heures de visite... »

Tout le monde releva la tête mais personne ne souffla mot :

« De huit heures du matin a 20h du soir ! »

Severus jeta un regard de remerciement à son supérieur. Et reporta son attention sur Harry. Il n'écouta pas le reste de ce que le directeur avait a dire...

Alors que l'attention n'était plus portée sur lui, il passa sa main sur le front de son amant et plongea dans son esprit... Tout était sombre, tout était noir, il avait peur et froid :

« Severus ! »

Dumbledore posa sa main sur son bras :

« Il est dangereux d'utiliser la légimentie sur quelqu'un d'inconscient ou d'endormi ! »

Severus se dégagea vivement de la main du directeur :

« Ca ne l'est pas pour lui ! »

« Mais ça ne l'aidera pas si il vous arrive quelque chose... »

Molly passa sa main la où celle du professeur s'était attardée et fit la moue :

« Et je ne pense pas qu'il apprécierait que quelqu'un fouille dans sa tête ! »

Et surtout pas vous ! Molly ne l'avait pas dit, mais Severus l'avait bien entendu, il eut un rictus étrange et murmura :

« Si vous saviez ce qu'il me laisse faire... »

Ron et Hermione rougirent tout deux violemment, la voix de Molly se fit plus dure :

« Je ne sais pas ce qui se passe ici ! Mais je crois qu'il vaudrait mieux qu'il n'y ait que sa famille qui reste... »

Les yeux remplis de colère, Severus allaient répondre quand une voix l'en empêcha :

« C'est pour ça que nous somme tous là, Molly ! »

Remus Lupin se tenait dans l'embrassure de la porte, sa robe était sale, ses cheveux en bataille et ses yeux fatigués. Il déposa son vieux sac de toile à l'entrée de la chambre et avança sous le regard de toutes les personnes présentes.

Il s'approcha du lit doucement il posa sa main sur le cœur du jeune homme il ferma les yeux et inspira. La voix de Dumbledore pleine d'espoir le fit ouvrir les yeux :

« Alors Remus ? »

Le loup garou soupira :

« Il a le cœur et l'esprit fatigués, mais c'est un Potter il est têtu, il ne se laissera pas aller ! »

Le maraudeur releva la tête et croisa le regard de Severus. Il lui tendit la main, le professeur la regarda un instant et la serra :

« Il t'as dit ? »

« Il m'a écrit, oui ! »

Il se pencha à l'oreille du survivant :

« Tout va bien Harry tout le monde est là et en sécurité, tu n'as rien a craindre pour nous ! Et nous serons près de toi ! Tu n'as pas a t'en faire, ta lettre m'a touché et j'ai compris... Reposes toi et dort ! »

Remus observa un instant le visage figé du survivant, puis chaque personne présente, son regard s'attarda sur Ron et Hermione qui soutenaient Ginny :

« Je crois qu'avec tout ce qui c'est passé aujourd'hui, nos jeunes héros ont besoin de repos ! Allons venez ! »

Il entraîna tout le monde à la porte, Molly allait sortir quand elle vit que Severus n'avait pas bougé, elle ne le quitta pas des yeux, ils s'affrontèrent du regard un moment, Remus lui prit le bras :

« Molly venez ! »

« Et Severus ? »

« Il reste, Harry a besoin de lui ! »

La voix du professeur de potion retentit dans la pièce douce mais ferme :

« Remus je ne veux plus qu'on me demande ce que je fais ici... »

Le loup garou le fixa un instant et murmura :

« Bien ! »

¤¤¤¤¤¤

Dumbledore les quitta à l'entrée d'un petit salon, avec Ron et Hermione il les conduisit dans une chambre à quelque pas pour qu'ils puissent se reposer. A peine la porte refermée, Ginny se jeta dans les bras de Charlie et le serra très fort. Molly ne prit pas garde à sa fille :

« Remus que se passe-t-il que sais tu que nous ignorons ? »

Arthur serra sa femme dans ses bras et ajouta :

« Pourquoi Severus reste-t-il près d'Harry ? »

Remus regarda les personnes présentes, Charlie et Ginny serrés l'un contre l'autre, les jumeaux pelotonnés dans un étroit fauteuil, et Bill près de la cheminée.

Le loup garou inspira profondément :

« Harry et Severus entretiennent une relation depuis peu ! »

« Quoi ! »

Il baissa les yeux un instant :

« Harry est tombé amoureux de lui ! Et d'après ce que j'ai ressenti en arrivant Severus l'aime aussi ! »

Molly semblait réfléchir intensément, alors Remus ajouta :

« Si vous voulez que Harry s'en sorte, il doit se sentir soutenu ! Même si vous ne le pensez pas, dites lui que vous comprenez ! »

Molly s'offusqua :

« Nous l'aimons que vas tu imaginer, nous... »

Arthur enserra sa femme :

« Remus ne pensait pas à mal chérie ! Il a seulement été trop souvent trahi ! »

La maman se calma et jeta un regard compréhensif à Remus en lui souriant :

« Je ne peux pas dire que je comprends ! Mais j'aime Harry comme l'un de mes fils ! C'est juste que Severus... »

Elle soupira :

« Enfin bref, nous serons près de lui ne t'en fais pas ! »

¤¤¤¤¤

Severus fut heureux d'être à nouveau seul avec Harry. Il passa sa main sur le front du jeune homme et plongea en lui.

Il le vit courir, fuir une ombre, les battement d'un cœur résonnaient dans la tête du jeune héros, était-ce le sien ?

Dans sa fuite, il trébucha, il avait peur et froid...

Le mangemort fit circuler son pouvoir dans ses mains en espérant que son amant le ressentirait et s'apaiserait.

Il avait juré de l'aider et il ne l'avait pas fait...

Severus soupira en se jurant de ne plus l'abandonner.

Par la fenêtre il vit le soleil se coucher. Pour la pluspar des gens, cette journée resterait comme celle de la libération. Cette nuit tout le monde allait faire la fête et boire a la santé du survivant, mais évidemment ça ne l'aiderait pas...

Tout s'était passé tellement vite, il y avait des heures qu'il était assis là et ça lui avait parut quelques minutes a peine...

¤¤¤¤

Très tôt le lendemain Molly était déjà levée, elle avait arpenté sa chambre de long en large pendant une heure en repensant à ce que Remus leur avait dit.

Elle soupira et sortit dans les couloirs déserts, elle se demanda si c'était une bonne idée d'aller voir Harry si tôt. Elle allait entrer dans la pièce mais elle s'arrêta et frappa doucement.

Aucun son ne sortit de la chambre, elle entra alors...

Et ce qu'elle vit la fit sourire. Jamais personne ne pourrait le croire. Severus Snape était à moitié allongé sur le lit, endormi, alors qu'Harry n'avait toujours pas bougé et que Ron et Hermoin étaient allongés en travers du lit, aux pieds du jeune héros.

Ils avaient dû se glisser dans la chambre pendant la nuit.

Molly passa sa main dans leur cheveux, fit apparaître une couverture elle la posa délicatement sur eux. Et elle s'installa sur une chaise. Elle fit apparaître son tricot et ses aiguilles.

Un doux sourire flotta sur son visage quand elle se souvint que sa mère faisais ça pour elle quand elle était malade, elle tricotait a la façon moldu en chantonnant...

C'est la voix douce de la maman qui le réveilla, il mit quelques minutes pour se rappeler ce qu'il faisait là.

Il ouvrit les yeux et vit Molly, elle tricotait, assise sur une chaise, il porta son regard sur son amant, son visage était plus détendu mais ses yeux étaient toujours secoués de tremblements.

Il pressa la main du jeune homme de la sienne. Et son regard tomba sur ses deux élèves enlacés, en travers du lit, il soupira et demanda tout doucement :

« Depuis combien de temps sont-ils là ? »

Molly sursauta légèrement :

« Je ne sais pas ! Mais quand je suis arrivée, ils dormaient déjà ! »

Elle l'observa un instant et Severus grimaça, elle murmura :

« Remus nous a dit ce qui se passait entre vous. »

Severus se leva se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit :

« Je n'ai pas envie de parler de ça Molly ! »

« Maman... »

Les yeux embués de sommeil, Ron venait de se redresser sur le lit, il observa la pièce, et rougit en croisant le regard de son professeur de potion. Il tourna vivement la tête vers son ami :

« Du changement ? »

« Non mon chéri ! »

Doucement pour ne pas réveiller Hermione il se leva s'approcha de son ami et passa sa main sur la joue du jeune homme :

« Harry, Harry debout s'est l'heure, si on est en retard en métamorphose on va se faire attraper ! »

Severus le regarda, dépité :

Et le rouquin haussa les épaules :

« Quoi sa marche d'habitude le matin ! »

Severus ne répondit pas son regard se perdit dans les arbres de la foret interdite...

La journée passa ainsi, Ron, Hermione et Molly se relayant près du lit pour parler a son occupant et Severus allant de ce même lit, à la fenêtre, sans un mot.

Bizarrement personne ne vint leur rendre visite de la matinée, a midi les elfes apportèrent un repas, mais aucun d'eux n'y toucha.

L'après midi Remus se joignit a eux fixant lui aussi le lit avec l'espoir de voir le jeune homme bouger ou ouvrir les yeux...

¤¤¤¤¤¤

Et les jours suivant passèrent ainsi, mornes, sombres, tristes.

Comme les pensées du jeune héros.

Toujours assis à la même place, dans les mêmes vêtements, Severus n'avait pas bougé depuis la mort de son maître et le retour du survivant...

Il n'avait rien mangé, n'avait pas quitté la pièce, a part pour se rendre dans la salle de bain à quelques pas...

Il ne décrochait plus un mot aux visiteurs. Ron, Hermione, Molly et Dumbledore le plus souvent. Dehors la vie s'écoulait de nouveau, les cours n'avaient pas repris, mais les habitants de pré au lard étaient retournés chez eux, tous les jours, les élèves demandaient comment allait le survivant. Le directeur n'avait rien dit, il avait simplement demandé aux jeunes sorciers d'avoir une penser pour Harry Potter !

Comme si cela pouvait l'aider...

Severus jeta un autre coup d'œil à son amant et passa sa main doucement sur sa joue...

¤¤¤¤¤¤

Dans la chambre que Dumbledore lui avait assigné, Ron se réveilla doucement, une nouvelle journée commençait...

C'était peu être aujourd'hui qu'Harry allait se réveiller ! Mais Sévérus disait que depuis une semaine que c'était arrivé, il n'y avait aucun changement...

Il sentit tout contre lui Hermione bouger, bien qu'elle ait une chambre elle aussi elle n'y avait jamais mis les pieds, ils ne s'étaient pas quittés.

Le jeune homme avait d'ailleurs peu a peu pris conscience du fait qu'il aimait sentir la prefete ainsi près de lui. Il rougit a cette pensée et vit son amie ouvrir les yeux :

« Bonjour ! »

« Bonjour Ron ! »

Et c'est là que le rituel commença, comme chaque matin depuis une semaine :

« Tu crois que quand on va entrer dans la chambre il va nous sourire et dire que l'on a tardé ? »

Ron soupira et répondit comme chaque matin :

« Oui, bien sur, on devrait y aller pour ne pas le faire attendre ! »

Elle se leva doucement :

« Ron ? »

« Oui ? »

« Tout va bien se passer hein ? »

Le cœur gros, il répondit dans un demi sourire :

« Oui bien sur ! »

Quelques minutes après, ils entrèrent dans la chambre, au moment même ou Severus posait sa main sur la joue du jeune homme, doucement Hermione murmura :

« Bonjour professeur ! »

L'homme ne répondit que par un léger regard, Ron s'approcha de la table où reposait encore le plateau repas de la veille le professeur n'avait pas encore touché à son dîner. Hermione s'approcha du lit et embrassa le front de son ami :

« Bonjour Harry ! »

Le visage du jeune homme était a présent calme et détendu, la préfete soupçonnait le mangemort d'en être responsable. Malgré les recommandations de Dumbledore, il continuait d'utiliser la légimentie pour soulager son amant :

« Il a l'air mieux... »

Severus grimaça. Au même moment Madame Pomfresh entra et fronça les sourcils en voyant le plateau repas :

« Vous n'avez rien mangé encore ! »

« Je n'ai pas faim ! »

Elle débarrassa le plateau d'un geste de sa baguette, elle jeta un regard réprobateur au professeur :

« Si vous continuez comme ça, vous allez vous rendre malade, si nous alimentons ce jeune homme par sort, c'est par ce qu'il ne peut pas se nourrir si vous refusez de le faire, je vais vous administrer à vous aussi des sort de gavage ! »

Severus ne jeta même pas un regard à l'infirmière et cracha :

« Foutez moi la paix ! »

Les deux élèves ne soufflèrent aucun mot, madame Pomfresh le visage crispé, répondit d'une voix un peu trop forte :

« Votre peine où votre chagrin, ne vous autorisent pas à me parler sur ce ton ! »

A bout de nerfs, le professeur se leva, faisant basculer sa chaise, l'air dans la pièce c'était raréfié...

La colère de Severus n'avait aucune raison d'éclater a ce moment là, mais toute sa peine, toute sa frustration avait atteint le seuil du supportable, il ne pouvait pas en vouloir à Harry, il n'y était pour rien, il s'en voulait déjà a lui même mais ne pouvait pas retourner sa colère contre lui.

Il s'en prit alors à elle, il s'approcha

Menaçant la petite bonne femme, il allait exploser quand un bruit l'empêcha...

Un bruit horrible de suffocation. Severus se retourna d'un bloc.

Et n'en cru pas ses yeux.

Le teint pâle, les yeux exorbités, le survivant tentait déspérément de respirer, Harry avait l'impression de se noyer, il tenta d'avaler un peu d'air, il voulut porter ses main à sa bouche pour enlever ce qui l'empêchait de respirer, mais ses bras refusaient de lui obéir, la douleur c'était propagée dans tout son corps, elle était si forte, si intense, elle emplissait tout son être.

Il fut secoué d'une quinte de toux qui ne fit qu'augmenter sa souffrance, il ne put garder les yeux ouvert plus longtemps il retomba violemment sur le lit les yeux clos.

Sa gorge le brûlait atrocement, il toussa de nouveau...

Severus se précipita vers son amant, il le prit dans ses bras :

« Doucement, doucement, calmes toi... »

Le jeune homme était secoué de tremblements, ses traits étaient crispés dans une grimace de panique, le professeur lui maintint la tête tout contre lui en lui parlant pour le rassurer :

« Je sais que tu souffres, que tu as mal, mais calmes toi, doucement, doucement ! »

Le jeune homme se calma peu a peu, mais il ne parvenait toujours pas a respirer. Severus posa sa main a plat sur son torse, de son autre main il maintenait toujours la tête du jeune homme contre lui, il murmura :

«Finis incantatem ! »

Le gryffondor sentit alors le peu d'air qui restait dans ses poumons s'envoler, il allait paniquer de nouveau, mais la voix de son amant douce et rassurante près de son oreille l'en empêcha.

« Ecoute moi, doucement, inspire... »

Il tenta de faire ce qu'il lui demandait mais n'y parvint pas, l'air lui manquait, il recommença à paniquer, a vouloir porter les mains à sa gorge :

« Harry, non, écoute moi, inspire doucement, calme toi, je sais que c'est dur mais inspire... »

Sous la main de l'homme, le torse du survivant se souleva doucement, un cri de douleur sortit de sa gorge :

« Bien, bien, expire doucement... »

Il se baissa alors, dans un autre gémissement, la douleur était telle que les larmes montèrent au yeux du jeune homme, la douleur, les souvenirs de ce qui s'était passé le firent éclater en sanglots, il se noya dans ses larmes, toussant à nouveau :

« Chutttt... »

Severus se mit à le bercer, comme un enfant qu'il faille consoler après un cauchemar :

« Inspire doucement, expire... »

Les gémissements de douleur que poussait le jeune homme étaient insupportables.

Le jeune héros se calma peu a peu, il semblait de nouveau sombrer dans le sommeil alors Severus murmura :

« C'est bien, tu peux te rendormir a nouveau, le plus dur est passé, Harry... le plus dur est passé ! »

Mollement le griffondor s'agrippa a la robe de son professeur :

« Je reste près de toi, ne t'en fais pas. Je veille sur toi ! Tout va bien maintenant. Tes amis sont la ! Voldemort est mort et tu vis... tu vis... »

a suivre...


Lune cour au loin pas taper ! un petit mot pour me dire si vous aimer ?

Mes enfants sa va mal ! j'ai mes exames le 15 et 26 /09 j'ai besoin d'aide (penser a moi ) et de temps je ne pourrais donc pas poster le prochain chapitre dans deux semaines comme je le fait d'habitude ! le chap 15 n'est pas finie et n'avance pas c'est horrible. je stress beaucoup trop pour écrire !

donc excuser moi je fais aussi vite que je peu promit ! je vous embrasse tous !