Bonsoir tout le monde !!!

Bon, d'accord, je sais, j'avais dit une uploade tous les vendredi et on est dimanche... Je suis à la bourre. Mais, pour ma défense, j'étais pas chez moi ce week-end ! Ben vi... En tout cas, merci à mes revieweurs, je suis ravie de voir que ce début vous plait ! Voilà le chapitre deux, j'espère que vous l'apprécierez autant ! Bisous et bonne lecture !!!

Chapitre 2 : Une vitre disparaît.

Près de dix ans s'étaient écoulés depuis que David Tonks, moldu de son état, avait trouvé sa nièce sur le pas de la porte. La maison était la même, mais la décoration avait quelques peu changé. David était très fier de sa nièce, et l'aimait comme sa fille. Chaque fois qu'il regardait les murs et la cheminée du salon, il affichait un sourire réjouit en contemplant les diverses récompenses scolaires et sportives d'Hermione : prix de mathématique, de science physique, de littérature, de langues vivantes et mortes, coupes de championnat d'art martiaux du district. Sa nièce était formidable ! pensait-il. Formidable, mais continuellement en retard...

- Mione ! A TABLE ! Tes œufs vont être à température sibérienne ! s'exclama- t-il du rée de chaussée pour la troisième fois, en ce matin de fin juillet.

- J'arrive, oncle Dave, répliqua une voix endormie.

Une masse de cheveux ébouriffés émergea de la couette. La jeune fille voulut se glisser doucement hors de son lit, mais son pied s'accrocha à un drap et elle chuta dans un bruit sourd qui résonna dans toute la petite maison

- T'es encore tomber du lit, Mione ? demanda Tonks en riant.

- Comme tous les matins... répondit-elle en se frottant la tête.

Hermione Granger se releva et se dirigea devant la petite glace de sa chambre. Elle se saisit de sa brosse, attrapa un poignée de cheveux et tenta de les brosser, sans succès. Elle soupira en reposant l'objet et se regarda quelques secondes. Ses yeux noisettes pétillaient d'intelligence, même au saut du lit. Elle était assez petite, mais son oncle assurait que c'était une taille normale pour une fille de son âge. Instinctivement, elle passa son doigt sur la fine cicatrice en forme d'éclair que son front arborait. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle l'avait toujours eu. David lui avait dit qu'elle se l'était faite dans l'incendie qui avait détruit la maison de ses parents. L'incendie qui avait détruit sa famille. Mais Hermione ne s'en plaignait pas. Elle n'avait aucun souvenirs de ses parents, et Oncle Dave était un vrai père pour elle.

Hermione sortit de sa chambre et se dirigea rapidement vers la cuisine. Comme tous les matins, son oncle lui avait préparé un solide petit déjeuner. Tous deux se mirent à table et mangèrent en écoutant les informations matinales.

Tandis qu'Hermione débarrassait la table et faisait la vaisselle, Dave s'était éclipsé pour revenir avec quelque chose cacher derrière son dos.

- Aujourd'hui, on sort ! s'exclama-t-il joyeusement tandis que sa nièce rangeait les dernières assiettes.

Hermione se retourna, surprise.

- Tu ne travailles pas aujourd'hui ? demanda-t-elle.

- Non, j'ai fini mon dernier tournage. Mon prochain contrat est dans deux semaines. J'ai décidé de mettre ce laps de temps à profit pour m'occuper de ma chère petite nièce. Et la première réjouissance est une journée au zoo ! poursuivit-il en exhibant deux tickets.

Hermione poussa une exclamation et se jeta dans les bras de son oncle.

- Merci tonton !

- Prend ton sac, nous partons !

Hermione mit rapidement ses chaussures, tandis que David attrapait ses clés de voiture. Soudain, la jeune fille se raidit.

- Tonton, que va-t-il se passer si je fais un truc bizarre ?

Tonks s'approcha de sa nièce et lui ébouriffa gentiment les cheveux.

- Ne t'inquiète pas. Ne pense pas à ça, et passons une bonne journée !

Hermione sourit à son oncle et tous deux se mirent en route pour le zoo.

Hermione, une glace à la main, déambulait dans les allées du zoo avec son oncle. Ce dernier s'arrêtait devant chaque cage, chaque enclos, et imitait l'animal qui était dedans, arrachant des éclats de rire à sa nièce. Hermione prenait des notes sur les différents animaux, carnet en main. Après avoir déjeuné au snack du zoo, David emmena sa nièce dans le vivarium, puis lui demanda de l'attendre tandis qu'il allait acheter des souvenirs. Hermione, toujours stylo en main, s'affairait devant les vitres épaisses et notait les renseignements sur les divers serpents qui occupaient les lieux. Des cris l'interrompirent de ses considérations scientifiques.

- Mais tu vas bouger oui ? hurlait un garçon blond énorme. Papa, fais le bouger.

- Oui Dudley... répondit un homme tout aussi gros en tapant du poing contre une vitre.

- Regarde ça Piers, on va s'amuser... répliqua le garçon, un sourire mauvais aux lèvres.

Hermione s'approcha doucement et observa le serpent. C'était un Boa constrictor qui paraissait tranquillement dans son antre avant l'arrivée de ses trois grossiers personnages. Ces derniers restèrent encore quelques minutes devant la cage, puis partirent en grognant. Le serpent releva ensuite la tête, ouvrit les yeux et regarda Hermione, d'un air exaspéré, si tant est qu'un serpent puisse le faire.

- SSS'est comme sssa toute la journée... siffla-t-il.

- Pardon ? demanda Hermione, hébétée.

- Les gens... Ils n'ont que sssa à faire...

- Ca doit être désagréable.... murmura-t-elle.

Soudain, elle se raidit. Elle faisait encore un de ces trucs bizarres dont elle avait horreur. C'est vrai, parler à un serpent, et surtout que ce dernier réponde, ce n'est pas courant, naturel.

- Tu viens du Brésil ? demanda-t-elle, finalement. Ca doit être un pays magnifique. J'aimerai tant le visiter...

- Non, je sssuis né issssi... répondit tristement le serpent.

- Ah désolée...

Soudain, Hermione se sentit bousculer, et elle faillit tomber. Le gros garçon était revenu et collait son affreux visage de cochon contre la vitre.

- Espèce de petit crétin. J'aimerai que tu tombes dans le vivarium... grommela Hermione entre ses dents, en fixant alternativement la vitre et Dudley.

Et elle ne comprit pas les instants qui suivirent. Le gros garçon, Dudley, tomba en avant, comme si la vitre s'était volatilisée. Le serpent se glissa hors de sa cage et rampa avec grâce sur le sol. Il s'arrêta devant Hermione, qui tomba de surprise sur le sol cimentée.

- Merssssi, misssss.

- Euh... de rien !

Et le reptile s'éloigna en sifflotant dangereusement en passant devant les visiteurs.

Pendant ce temps, le gros monsieur qui accompagnait le garçon rugissait, en essayant d'extraire son fils de la cage. Hermione sursauta en sentant une main se poser sur son épaule.

- Viens, on file à l'anglaise... murmura son oncle au creux de l'oreille.

Hermione acquiesça, et tous deux s'éclipsèrent discrètement, tandis que le directeur du département arrivait l'air horrifié et confus.

De retour chez David, Hermione s'allongea dans son lit et contempla le plafond. Son oncle eut beau lui assuré que ce qui s'était passé n'avait pas d'importance, elle était triste. Cela faisait maintenant dix ans qu'elle était chez lui, depuis l'incendie qui avait tué ses parents. Elle fouillait souvent dans sa mémoire pour se rappeler de quelque chose : elle revoyait un éclair aveuglant de lumière verte et se souvenait d'une violente brûlure sur son front. Dix ans qu'elle était chez son oncle Dave, et elle ne lui attirait que des ennuis. A l'école, elle n'avait pas d'ami de son age, et était la risée de ses camarades de classe. Elle s'ennuyait en cours, et avait les meilleures notes que l'école avait connu en plusieurs décennies. Mais cela ne pouvait faire oublier les évènements bizarres qui se produisaient quand elle était énervée Mais son oncle arrivait à lui faire oublier tous ses ennuis. Souvent, il l'emmenait avec lui sur les tournage, ou les coulisses de théâtre. Elle adorait le voir jouer, et les amis comédiens et acteurs de David étaient pour elle une seconde famille. De temps en temps, quand elle se promenait avec lui dans les rues de Londres, des gens bizarrement vêtus semblaient la reconnaître et lui faisaient des grands signes de la main. Une fois, un petit homme habillé d'une grande cape verte et d'un chapeau melon assorti s'était incliné devant elle. Une fois l'inconnu parti, elle demanda à son oncle si il le connaissait. David haussa les épaules et répondit : « C'est ça le succès, chérie ! » avant d'éclater de rire.

Et c'est extenuée qu'Hermione s'endormit ce soir là, rêvant d'une lueur verte, sans savoir que les jours suivants apporteraient le plus grand bouleversement de sa vie.

Et voilà !!! J'espère avoir bien planté le décors ! Des remarques, des compliments, des coups de batte cloutée ? Appuyez sur le petit bouton en bas à gauche (non, pas l'option démarrer de Windows... le bouton reviews ! )

Allez, gros bisous et à la semaine prochaine !

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