Auteur : Tatiana Black

Livre : Harry Potter

Titre: Réalité, rêve, illusion et désillusion…

Partie : 6 – le loup et l'enfant

Genre : Mystery, Angst

Rating : PG – 13.

Spoiler : tome I à V

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de JK Rowling. Je ne tire évidement aucun bénéfice de mes publications sauf la fierté de publier et d'être lue ainsi que les reviews..

Résumer Général : En plus de la prophétie, Harry a plus de pouvoir qu'il ne pensait… beaucoup plus…  Il ne sait pas de quoi il est capable. Et la magie est liée aux émotions… ou l'emmènera la mort de la dernière personne qui le reliait à la vie ?

Note de l'auteur : Hello ! Bon, là s'est toujours pas ça mais je recommence à prendre un rythma acceptable ! alors ce ne sera toujours pas les une parties par semaine que je faisais avant mais vous aurez la suite quand même un peu plus vite() bien-sûr, les reviews aide beaucoup la suite à apparaître… du chantage, moi ? jaaaaamais…()

RAR :

Réalité, rêve, illusions et désillusions…

Partie VI – Le loup et l'enfant.

Il sentit à nouveau la colère monter en lui. Son esprit paraissait sur le point de céder et sa raison de l'abandonner. Une envie de fuir à nouveau et de retourner à la Licorne lui tenaillait les entrailles en punition à un monde qui avait – une fois de plus – abusé de sa confiance, il le laisserais livrer à lui même. Mais, bien-sûr, cette réaction aurait été stupide. Il aurait ainsi participer au meurtre de tant d'innocent, il aurait aider Voldemort alors qu'il n'aspirait plus qu'à une chose : le tuer.

Le fait de se connaître détenteur de tant de pouvoir le laissait dans un état second. Il se rendait compte de combien cette information aurait pu changer les choses, ce qui auraient pu être évité s'il avait su, ceux qui auraient pu être sauver, ceux qu'il aurait pu anéantir… mais au paroxysme du paradoxe, ce pouvoir ne lui importait peu. Un je-m'en-foutisme écrasant paraissait avoir pris emprise sur lui. Comme si plus aucune réaction ne pouvait plus émaner de son corps plus aucune réaction violente ne pouvait venir de lui. Non, le poids du chagrin était tel qu'il l'empêchait même de se rebeller. On l'avait trahis, encore. Ce serait la dernière fois. Il allait trier, il voulait savoir. Qui pouvait l'aider ?

- Remus, est-ce que tu savais ? demanda-t-il. Sa voix était calme et posée. Non pas froide et tranchante ou rancunière mais d'une tristesse et d'une lassitude poignante, qui fit frissonner les personnes présentes.

- Il ne savait pas, lui dit le directeur.

- Est-ce que tu savais, Remus ? redemanda le Survivant sans perdre patience.

- Je ne savais pas, Harry. J'avait appris la prophétie en début d'année passée et j'ai appris l'existence de tes pouvoirs quand on t'a retrouvé inanimé au QG.

Harry hocha la tête. Il le savais déjà mais il en avait à présent la confirmation : il pouvait faire confiance à Remus. Il leva enfin les yeux et regarda rapidement chaque personnes présent. En croisant le regard du lycanthrope, il sut. Alors, le destin commença à se dessiner Harry avait choisi la voix qu'il suivrait. Il se leva et faillit tressaillir mais son ancien professeur le retint. Ce geste cella ce destin qui commençait déjà à se dessiner, certifiait les supposition de Harry.

Le jeune sorcier se tint de bout, regardant ses deux meilleurs amis. Oui, il avait confiance en eux mais ils ne l'aideraient pas. Lui, allait être seul – ou presque. Le Survivant avança vers les deux jeunes étudiant avec un pat assuré. Sur son visage, un sourire d'inconscience rayonnait, cette lueur malicieuse qu'abritait ses yeux brûlait avidement. Il sourit. A regardé se jeune sorcier, personne n'eut pu soupçonner ce qui se tramait dans le monde dans le quel il vivait. En le regardant ainsi, qui aurait pu se douter se qui se tramait dans sa tête ? Pourtant, Hermione sentit sa gorge se nouer, une impression étrange la faisait se sentir mal, il paraissait en être de même pour Ron. Harry avait la même expression qu'il arborait en première année, encore jeune et innocente. Ses amis surent que se serait sans doute la dernière fois qu'ils le verraient comme cela. Que c'était peut-être la dernière fois qu'ils le verraient…

- Non… murmura Hermione, tu peux avoir confiance en nous, Harry !

- Je sais, répondit-il simplement. Sa voix était calme, ce n'était pas un calme annonciateur de tempête, c'était un calme joyeux, le calme de n'importe quel adolescent dans un monde qui ne serait pas en guerre.

- Harry…, on t'aidera, continua-t-elle.

- Tu pourras toujours compter sur nous ! rajouta Ron

- Non, répondit-il du même calme olympiens. Un sourire tendre et protecteur sur les lèvres.

- Harry…, la voix de Hermione s'étrangla et elle fut incapable de dire autre chose.

Le Survivant savait qu'elle avait compris ses intention, qu'ils avaient senti ce qui se préparait. Ce n'était pas que Harry ne leur fasse pas confiance ou qu'il ne veuille pas de leur aide, au contraire, il aurait voulu. C'était ô combien plus compliqué et à la fois si simple… Ron et Hermione n'étaient pas prêt à mourir et ne voulaient sans-doute pas mourir. En croisant simplement le regard de Remus, il avait compris que son ancien professeur était prêt, qu'il l'était depuis déjà un certain temps. Harry se savait avoir besoin d'une personne de confiance qui pourrait l'aider, mais il ne voulait pas voler la vie d'un être sans son accord. Remus le  lui avait donné; sans aucune autre forme qu'un regard mais c'était la forme la plus solennelle de promesse.

Harry s'approcha de Hermione et l'enlaça, le jeune fille compris que ces craintes étaient fondées. Elle ne fut pourtant pas capable de parler bien qu'elle sache que peut-être cette fois allait être la dernière fois qu'elle reverrait Harry et que même si elle le reverrais, elle ne verrait jamais plus cette lueur dans ses yeux, cette joie et cette innocence que le Survivant voulaient que ces amis gardent en mémoire. En desserrant son étreinte, il regarda Hermione et lui sourit. Il serra Ron contre lui qui fit de même.

- Demande-lui, chuchota Harry aux oreilles de son ami, vous irez très bien ensemble.

Le jeune rouquin sourit Harry avait donc entendu… ce dernier souvenir lui ferait peut-être changé d'avis. Mais ce ne parut pas être le cas puisque une fois que Harry eu lâcher son ami, il se retourna et alla jusqu'à Remus.

- Il est temps, dit le Survivant à celui qui serait son mentor. Remus acquiesça.

- Harry ! Ste. Mangouste est soumis aux mêmes sortilèges que Poudlard : tu ne peux pas transplaner, intervint Hermione. Aucun médicomage ne te laissera partir.

Il sourit comprenant à présent la raison pour la quelle son anciens directeur n'était pas intervenu.

- Si ce qu'on m'avait caché jusqu'à maintenant est vrai, les barrières magiques ne pauseront aucun problèmes, dit Harry, toujours aussi calme, cette lueur et ce sourire encore inscrit sur son visage.

- Ne fait pas tes ami payer pour une faut que moi seul est commis, intervint le directeur.

Harry sourit non sans une certaine ironie. Le directeur n'avait-il vraiment rien compris ? Non, il feignait l'ignorance pour que Harry s'explique et qu'à trois, ils le retiennent. Mais Harry ne se laisseraient pas faire une fois de plus. Dumbeldore avait délibérément disposé de sa vie comme de celle de ses proches dans le but de gagné une guerre. Mais à présent, Harry ne voulait plus n'être qu'une arme entre les mains du directeur.

- Ne nous laisse pas, demanda Ron dans une dernière tentative.

- Harry… commença Hermione bien que sachant déjà que c'était peine perdu

Remus tint l'avant-bras d'Harry, toujours sans qu'un mot ne fut dit. Le Survivant transplana et il réapparu avec son mentor dans le corridor du Grimmault Place. Harry entra dans la chambre de Ron où – comme il l'avait supposer – sa valise avait été amenée. Quand il ressortit de la chambre, il rencontra à nouveau le regard du loup-garou qui craignait de voir ce qu'il voyait en se moment : les yeux de Harry s'étaient voilés, leurs captivantes couleurs émeraudes paraissait vide, le sourire qu'il avait réussi à garder devant ses amis avait disparu, son teint était blême, d'un calme étrange. Le calme de quelqu'un sachant exactement se qu'il faisait, qui savait pourquoi et comment. Le calme de quelqu'un que le regret ne pénétrera pas. Mais au-delà de ce calme déconcertant, une lassitude poignante emmenait de lui. Il savait ce qu'il faisait, savait où ses choix pouvaient le mener mais paraissait n'en avoir cure.

Les deux sorciers transplantèrent d'abord à Gringotts, même les gobelin habituellement d'une humeur exécrable ne se permirent aucune remarque à l'égard de Harry ni même le moindre regard désobligeant. Puis il allèrent  au Chaudron Baveur où le patron ne posa aucune question connaissant sans-doute Remus comme opposant aux forces des Ténèbres grandissantes. Ils entrèrent dans la chambres qu'il allaient occuper, en silence. Harry posa sa valise au pied d'un des lits et s'assit sur celui-ci.

- Tu ferais bien de manger quelque chose, lui conseilla Remus, brisant le silence.

- Pendant combien de temps est-ce que je suis rester comme ça ? demanda Harry dont la voix était toujours aussi posée et calme.

- Un peu plus d'une semaine.

- Je n'ai pourtant passé qu'un jour là-bas…

- Bien que ton acte a été inconscient, se créé un monde et une vie entière prend du temps, Harry. Tu ne désirais pas une illusion. Tu désirait que ce fût la vérité.

Un nouveau silence s'installa, Remus s'assit à son tour sur son lit qui était opposé à celui de Harry qui tentait de décrypter les expressions de son ancien professeur mais il avait beau tenté, il ne paraissait pas apte à le comprendre. Remus était bien trop secret. Ce que le Survivant cherchait avant à comprendre était quels étaient les motivation et le but du lycanthrope ?

- Tu risque d'être retrouver, ici, dit Remus, intervenant dans les réflexion de son interlocuteur.

- Je ne me cache pas. Je ne pense pas que l'Ordre nous recherchera.

Un nouveau silence s'installa, tout aussi gênant et charger de sens que le précédant. Harry avait beaucoup à dire ou à demander, mais à peine allait-il poser une question, qu'il se rendait compte de combien elle était superflue. Il releva la tête posant enfin une question qui enfin avait un sens.

- Où en ai la situation ?

- Rien n'est sûr mais rien ne s'annonce bien pour nous. D'après le professeur Rogue…, Remus s'arrêta, remarquant que Harry eu rictus de dégoût au nom de son ancien professeur de potion. Le lycanthrope reprit : Tu devrait avoir confiance en lui, Harry.

- Confiance ? demanda le Survivant dont la voix avait perdu son calme pour laisser place à une colère difficilement contenue, je ne lui jamais fait confiance et la seul fois ou je lui partiellement fait confiance, je ne vois pas ce que ça m'a apporter ! dit-il en élevant la voix.

- Harry, l'Ordre a besoin…., il fut coupé.

- D'un traître ? Je n'en suis pas si sûr !

- Tu devrait lui faire plus confiance que ça.

- Ah bon ? Tu trouve que j'ai eu raison de lui faire confiance quand il ma « enseigner » l'Occlumancie !?!

Il sentait en lui la colère – et encore, ce sentiment était une faiblesse accablante à coter de se qu'il ressentait – de la rage s'emparait de son maigre corps. Il sentit ses doigts fourmiliers et une puissance enivrante l'habité. Pour réagir ainsi, il fallait encore être humain. Il n'était donc pas perdu, le souvenir de certaines personnes arrivait donc à réanimé cette faible parcelle d'humanité que le Survivant tentait d'enfouir sous la responsabilité. Harry mit peu de temps à ce calmer, comprenant pourquoi avait-il automatiquement choisi cette manière d'être. Ses pouvoirs étaient vraiment grand et il ne savait pas les maîtriser. De plus, ce calme amenait à un manque d'expression, donc de sentiment, donc d'humanité. Et sans tous ceci, plus aucune nouvelle souffrance ne pourraient l'atteindre.

Harry se coucha sur son lit, sans défaire ses draps, replacer son coussin ou se mettre en pyjama. Sans chercher le moindre confort.

- Je vais dormir, maintenant, dit-il simplement.

Remus acquiesça, sachant toute parole superflue.

Harry ferma les yeux, se concentrant du mieux qu'il pu à l'Occlumancie. Si ses pouvoirs étaient si grands, pourquoi ne pouvait-il pas réussir un exercice aussi pacifiste ? La réponse n'était pourtant pas compliquée : il était incapable de vidé son esprit. Trop de questions l'harcelaient. Mais bien que luter contre ses souvenirs noirs était un combat de titan, ce n'était rien comparer à l'envie de retourner dans se monde fantasmagorique. Mais à peine cette idée lui venait à l'esprit qu'il la chassait immédiatement avec pour seul consolation l'assurance que si l'issue de cette guerre ne le tuait pas, il pourrait retourner là-bas. Il ne devait pas cédé à la tentation d'y retrouver chaque nuit, il se savait pas assez fort pour résister à chaque fois à l'envie de s'engluer dans son monde d'illusions. Mais à peine c'était-il convaincu de ne pas y retourner que d'autres pensées l'assaillaient. Des pensées mais surtout des souvenir plus noir les uns que les autres.

Au bout d'une heure il parvint pourtant à pratiquer l'Occlumancie du mieux qu'il pu à défaut d'avoir pleinement réussi à le faire. Mais même dans son sommeille, il n'était pas en paix Si ce n'était Voldemort qui venait hanté ses nuits, s'était ses souvenirs. Comme chaque nuit –  avant que ses pouvoirs ne se réveille, l'entrant dans l'Autre Monde – il revit le voile, le ministère,  son parrain se faire tuer…

Il se réveilla en sueur, ses drap était défait tant il avait du bouger dans son sommeille, se débattant contre Remus qui l'avait retenu. Le Survivant s'assit au bord de son lit, des larmes brouillant sa vue qu'il essuya d'un coup de manche avant qu'elle n'eussent le temps de couler. Il se leva puis donna un coup de pied rageur à la table de nuit avant de se diriger vers la salle de bain afin de prendre une douche et de se changer.

Il s'arrêta devant le miroir puis se regarda avec attention. Il ne se reconnaissait pas. Plus exactement, il ne reconnaissait plus ses parents en lui. Le vert de ses yeux s'était voilé, l'insouciance de son visage n'était plus. Il ne voyais plus qu'un visage inexpressif, sans vie ni sentiments. Il se regarda encore et éprouva alors de la colère. Il avait comme l'impression d'avoir terni l'image de ses parents en devenant ce qu'il était à présent… Il sentit une boule se formé dans sa gorge et des fourmillement dans ses mains. D'un coup, le miroir partit en éclat. Il se protégea les yeux avec ses bras et des éclats de verres l'écorchèrent. Il tenta de se calmer du mieux qu'il pouvait mais cette colère ne lui donnait que plus envie de se défouler.

- Reparo ! tenta-t-il

Rien ne se passa, il alla donc chercher sa baguette. En rentrant dans la chambre, il remarqua que Remus était déjà partit. Il se dirigea vers la valise et l'ouvrit de manière calme, tentant de contenir chacun de ses actes ainsi que ses pensées et ses sentiments. Il n'y avait qu'une seul chose à pouvoir le faire y parvenir : le manque de sentiments. Il n'était pas dupe et savait pertinemment que s'il voulait avoir ne serais-ce qu'une seul chance de gagné se combat, il devait s'y lancé à corps et âme perdue. Rien ne devait avoir d'importance à part la mort de Voldemort. Il n'était plus un humain : il était un soldat, une arme. Dumbeldore n'avait e tout a fait tord. Il n'y avait qu'une seul différence : maintenant, Harry n'était commander que part lui et pouvait tenter de faire tous se qu'il pouvait pour anéantir le mage noir. Il ferait tout et – contrairement à son anciens directeur – personne ne mourrait pour cette cause. Personne ne l'ayant pas choisi. Et il se l'était promis : Remus ne mourrait pas. Il allait l'aider et l'entraîner mais jamais Harry ne le mêlerais à combat, jamais ! En plus d'un Mentor, Remus était le dernier lien avec un passé qu'il n'avait pas pu vivre et une famille morte. Remus représentait sa dernière parcelle d'humanité. Il ouvrit sa valise et en sortit sa baguette. Il se dirigea vers la salle de bain puis répara le miroir. Une fois ceci fait, il se déshabilla puis entra dans la douche. L'eau chaude coulait sur lui. Il restait debout, immobile, savourant cette chaleur rassurante. Il se laissait bercer par cette impression de bien-être. Il sentit des larmes de mêler à l'eau ruisselant sur sont visage. Il les sécha rapidement et se reprit. Il ne savait pas comment est-ce qu'il pourrait supporter tous ceci. Mais en fait, la question ne se posait pas. Il n'avait pas le choix. Il devait tout simplement supporter et se battre. Ne voulant plus y penser, il termina rapidement sa douche, se sécha et s'habilla. Quand il sortit, Remus venait de rentrer dans la chambre. Harry commença à  ranger ses affaires dans les armoires préparées à cette effets.

- Tu as bien dormis ? demanda le jeune sorcier.

Remus se tourna vers Harry. Il mit un certain temps avant de s'apercevoir qu'il s'était adresser à lui.

- Bien, et toi ?

Harry haussa simplement des épaules, continuant de ranger ses affaires, évitant le regard du lycanthrope car il savait pertinemment que si son regard croisait celui de Remus, ce dernier se serait douté de la vérité.

- Tu as eu un sommeil plutôt agité. Tu paraissait te débattre et tu criait, reprit le loup-garou en parlant de manière presque inaudible.

Harry ne dit rien. Il savait exactement les paroles qu'il avait hurler dans son sommeil. C'était chaque soir les même geste, les mêmes actes, les mêmes paroles, Remus lui répondant les même choses. Chaque soir, dans son sommeil, il revoyait son parrain mourir et chaque soir, il ne pouvait rien faire pour empêcher cela… il criait, criait…  toujours les mêmes paroles… les mêmes paroles… :

« - SIRIUS ! SIRIUS !

- Tu ne peux rien faire, Harry…

- Il faut aller le chercher, il faut le sauver, il est simplement passer de l'autre côt !

- Il est trop tard Harry.

- On peut encore le rattraper.

- Tu ne peux rien faire, Harry… Rien… C'est fini pour lui.

- Non, ce n'est pas fini ! SIRIUS ! SIRIUS !

- Il ne peut pas revenir Harry. Il ne peut pas revenir parce qu'il est m…

- IL – N'EST – PAS – MORT ! SIRIUS ! »

Il entendait sa propre voix raisonner dans ça tête. Remus le regardait, espérant que le jeune sorcier veuille parle mais ça ne parut pas être le cas. Au même instant, Hedwige entre dans la chambre, se posa sur l'épaule de son maître et lui tendis une enveloppe. Celle-ci était scellée du sot de Poudlard. Le Survivant avait totalement oublier les résultas de BUSE. Et ils n'avaient que peu d'importance comparer à tous ce qui se passait. Harry ouvrit tout de même la lettre et ne s'intéressa qu'au résultas, ne voulant pas regarder la liste des fournitures et encore moins sa convocation annuel à la gare King Cross. Tous ceci lui donnait certes envie de retourner à Poudlard et de revoir ces meilleurs amis mais il n'en avait simplement pas le droit. Pas s'il voulait que ces-derniers vivent.

- Alors ? demanda Remus.

- J'ai le nombre minimum de BUSE, et un peu plus.

Harry plia la lettre, la rangea dans l'enveloppe et la plaça dans le tiroir de sa table de nuit. Il n'avait pu s'empêcher de lire la petite remarque de fin qu'avait écrite McGonagall… Il aurait pu envisager le métier d'Auror et même recommencer le Quidditch. Mais ça ne devait plus lui importer, il ne devait surtout pas y penser.

- Il faut qu'on aille acheter quelque affaires, l'informa Remus.

- Oui, vaut mieux y aller maintenant… avant qu'on ne rencontre des personnes que je préfères ne pas voir.

- Harry…

- Je n'ai pas trop le temps de m'apitoyer sur mon sort, répliqua le jeune sorcier, non sans ironie, avant que Remus n'engage la conversation sur un sujet qu'il préférais évité.

- Bien.

Le loup-garou et l'adolescent sortirent de l'auberge avant de se retrouver dans la rue que le soleil matinal éclairait. Il était déjà passé midi. Harry n'aurait jamais cru avoir dormi aussi longtemps étant donner que c'est ce qu'il avait fait durant plus d'une semaine…

- Qu'est ce qu'on doit acheter ? demanda-t-il aussi naturellement qu'il pu.

- Des livres, des ingrédients pour les potions ainsi que des robes – j'ai cru m'apercevoir que tu n'en avait plus beaucoup de ta taille.

- C'est vrai…. À quoi serviront le livre et les potions ?

- À t'aider à maîtriser tes pouvoirs.

Harry acquiesça. Il se dirigea en direction de la librairie du chemin de Travers – Remus lui ayant remis une liste d'ouvrage  acheter – alors que le lycanthrope allait acheter les potions, afin de rester le moins de temps possible dans cette rue où tant d'élèves allaient acheter leur fourniture en prévision de la rentrée imminente..

Soudain, Harry s'arrêta. Une jeune fille regardait par la vitrine du magasin de Quidditch. Elle avait des cheveux roux.

- Mélodie… ? murmura-t-il presque inaudiblement.

Il se rendit vite compte que cette petite avait les cheveux lisse alors que sa petite sœur – tout comme sa mère – avait de long cheveux qui ondulait, le soleil jouant avec les reflet auburn. Il s'aperçu que la jeune fille qu'il avait prit pour sa sœur n'était autre que Ginny et que Ron et Hermione étaient à côté de cette dernière. Après s'être gifler mentalement, il changea brusquement de chemin.

- Harry ? l'appela Hermione.

Il ne ralentit pas, ni n'accéléra, il tenta de faire de son mieux pour ignorez l'appel de sa meilleure amie.

- Harry ! C'est nous ! tenta, à son tour, Ron.

Le Survivant ne répondit pas, il accéléra le pas. Il ne fallait pas qu'il voie ses amis, il ne fallait surtout pas qu'eux le voient.

- Harry ! continua Hermione.

Il ne se retourna toujours pas, fuyant simplement et se dirigeant droit devant lui.

- Harry ! insista-t-elle.

Il accéléra encore un peu, il se savait suivit ses meilleurs amis et la tentation de ce retourner et des les serrer dans ses bras ne serais-ce qu'une dernière fois le tenaillait mais il luttait contre.

- Harry !

Il ne se retourna toujours pas, serrant les points, se répétant sans-cesse que son choix était le bon et qu'il ne pourrait leur sauver la vie qu'ainsi.

- Harry ! Je t'en supplie, retourne-toi !

Il ne se retourna pas, et continua à accélérer tout en gardant une expression aussi calme qu'il le pouvait. Tous les sorciers présents regardaient cette scène avec étonnement

- Harry ! S'il te plaît ! HARRY!

- Arrête, Hermione…, la coupa soudainement Ron, ce n'est plus le Harry que nous avons connu… lui n'aurait jamais laissez tomber ses amis…

- Harry ! Retourne-toi ! Prouve-lui que c'est faut !

Mais Harry ne se retourna pas. Il ne cessait de se répéter.« C'est pour leur bien ! Tu leur sauve la vie ! Ne te retourne pas ! », pourtant, il se sentait coupable. Un goût amer restait dans sa gorge.

- HARRY ! HARRY !

- Non, ce n'est plus Harry…, lui dit Ron, ce Harry là est mort… Sirius s'est sacrifier pour rien…

Harry s'arrêta net. Ce que venait de dire son meilleur ami ne lui avait évidemment pas échapper. Il baissa la tête, tentant de se contrôler. Il sentit à nouveau un grand pouvoir en lui, le sol commença à trembler sous ses pieds. Petit à petit, ce phénomène se répandit dans toute la rue. Un tremblant de terre paraissait s'être emparer du chemin de Travers. Harry tomba à genoux, faisant du mieux qu'il pouvait pour ce contrôler. Les tremblant devinrent moins fort. Hermione s'approcha lentement de Harry, malgré les protestation de Ron.

- Harry…

Elle tendit sa main pour la pauser sur l'épaule du Survivant et lui apporter son soutient. Il se releva tant bien que mal, voulant avancer et ne pas voir Hermione. Elle lui attrapa le bras, le forçant à ce retourner. À peine ses yeux croisèrent ceux de son ami qu'il se détacha d'elle et continua à marcher. La jeune fille resta coulée sur place. Elle n'avait presque pas reconnu son amis. Ses yeux… ils n'avaient rien de ce qu'elle leurs connaissait. Harry avança comme il pu. Il sentit soudain une main se poser sur son épaule. Il réussi alors à ce calmer et la rue redevint calme. Remit de leur surprise, les sorciers reprirent leur activités.

- Je suis désolé, commença Harry, j'ai été stupide et égoïste.

- Pourquoi ? demanda Remus sans voir où est-ce que voulait arriver le jeune sorcier.

- Tu peux retourner vers eux Remus… dit-il en baissant la voix.

Remus parut avoir de la peine à comprendre ce que voulais dire le sorcier. Il avait pourtant pensé que tout était claire… Harry n'osait à peine regarder le lycanthrope. Il se rendait compte combien il était difficile de ne pouvoir retourner vers les autres mais lui n'avait pas le choix. Remus, lui, l'avait et Harry ne se sentait pas le droit de lui en priver.

- Harry, commença calmement Remus, j'ai choisi de t'accompagner. Ma place est à tes côté.

Le Survivant sourit. Il avait un allié, un qui ne laisserai pas tomber. Mais Remus était plus qu'un alli : il ne considérait pas Harry comme un simple instruments de guerre, il considérait Harry comme un humain, mieux comme un ami… mais encore plus fort… Harry était le fils d'un de ses meilleurs amis.

- Je ne te laisserais jamais, Harry, lui promis Remus,

Cette promesse serait tenue le Survivant le savait… mais la promesse qu'il s'était faite aussi serait tenue ! Remus ne mourrait pas ! Il le protègerait ! Tout comme il protègerais Ron et Hermione ! Plus jamais des personnes lui étant cher ne mourraient, et ce, au péril de sa vie…

À suivre…

Bon, faut que je le dise… J'ADORE LE TITRE DE CETTE PARTIE !!!! Bah vi, c'est tout sur Mumus et Riry ! un loup-garou est bien plus dangereux qu'un loup et Harry – ayant perdu la moindre innocence – n'a plus rien d'un enfant… alors ça accentue le « drame » de la chose… et en plus s'a ajoute encore du paradoxe !! bon, ok, vous vous en foutez, mais moi j'adore ce titre… (et oui, les simples d'esprit ce contente de peu…)

Bon, plus sérieusement… j'espère que cette partie vous à plus, j'essayerais d'écrire la suite plus rapidement… promis !

Pour la sant : je sais ce que j'avais ! Une mononucléose, mais je suis guérie ! Bah je comprends mieux pourquoi j'était aussi fatiguée… bref, il se fait tard, je ne dit que des ânerie.. les RAR, maintenant :

Polgara86 : Merci bcp, dsl d'avoir été aussi longue

Eclair Ail : Eh vi, Riry sait tous la vérité, je peux te dire que lui aussi préférais la Licorne. S'il y refais un tour, ce ne sera pas toute suite mais on en reparlera, ça s'est sûr

Vaness : Je dois avouer que je souhaitait que le lecteur doute, donc : but accomplit. Je suis contente que mon explication t'aie plus et j'espère que cette partie aussi t'as plue !

Herm'021 : Hello ! Merci bcp !!! Bon, Harry ne se rebelle pas autant qu'il aurait pu dans cette partie mais heureusement (imagine, s'il aurait fait explosé Londres…) mais par la suite, il va être très… bon, allez, je ne peux pas tout dire… c'est sûr que Rowling se repose trop… s'il elle nous sors le T6 que dans 2 ans, je pète un plomb… là j'ai mit du temps mais j'espère que ça t'as plus !

Phantme : Là y a pas énormément d'explication, mais je ne compte pas tous mettre en une fois… ça gâche le suspense et s'est lourd… et je risquerais d'oublier des truques aux quels je penserais peut-être plus tard… Je suis très contente qu'elle te plaise, ce que tu me dis me flatte énormément. Merci beaucoup ! j'espère que ça t'as plu !

Csame : Oui, je me suis dit qu'après cette prophétie, nombre de choses en relation avec elle peuvent arriver… J'espère vivement que la suite t'as plus !

Kimazgork : Avant de répondre à ta review, j'ai une question à te poser… si t'as réponse et oui alors mon QI n'ai pas plus élever que celui d'un verre-à-crasse, si c'est non, oublie ça. T'es quand même pas Adrien ? Je ne m'en rend quand même pas compte QUE maintenant ???? Si non, pour répondre é ta review : comme tu l'as vu dans cette partie, ces pouvoirs peuvent être très intéressant mais pour l'instant il sont plutôt destructeur et il y a des sujet qu'il est préférable de ne pas aborder devant Harry… j'espère que ça t'as plus !

Agendraa : Merci beaucoup ! dsl, je suis très en retard, en publication… Je ne peux pas vraiment dire s'il y retournera mais il y bien des chances, mais c'est pas pour toute suite.. merci pour tous, j'espère que ça t'a plu !

Alpo : merci bcp, j'espère que ça t'as plu !

Mavrok Œildragon : (1) moi, opptimiste… toujjjouuuuure… je suis vraiment contente qu'on puisse s'y croire ! (2) Ce tracasser, je fais que ça ! c'est plus fort que moi, dsl !merci bcp, j'espère que ce chap t'as plu !!!

POUR LA SANT : je sais (enfin) se que j'avais : une mononucléose et une autre maladie similaire mais heureusement, je suis guérie il faut cependant que je me ménage un peu. Je continue à écrire, mais je peux tjs pas reprendre le rythme que j'avais avant (30pages/semaine) j'ai passé à 10p/sem. C'est démoralisant…