Après deux semaines d'interdiction, quatre formatages de disque dur, 15 réinstallations de Windows XP, 150 mails envoyés pour qu'on me renvoit mes fics, me voilà de retour ! Non, je n'ai pas laisser tomber cette histoire, c'est juste qu eje dois quasiment tout réécrire... GRRR !

bref, que du bonheur ! PAs de RAR vu les mises à jour qui m'attendent ! Merci à tous mes revieweurs !

CHAPITRE 12 : LE MIROIR DU RISED

Noël approchait. Milieu décembre, Poudlard se réveillait sous la neige. Le lac avait gelé, et les élèves faisaient à l'heure de la récréation des batailles de boules de neiges. Les jumeaux Weasley avaient reçu une punition pour avoir ensorcellé les leurs pour qu'elles ne visent que le turban de Quirrell. Mais le pire était les cachots et leur température polaire. Les élèves étaient obligés d'être collé à leur chaudrin pour ne pas gelé sur place.

Je plains celles qui sont obligés de rester ici pour les vacances parce que personne n'en veut à la maison... lança Drago pendant un cours de potion.

Il avait dit cela en regardant Hermione. Ses deux chiens de garde ricanèrent.

Oh, Malefoy, c'est gentil de me proposer de venir chez toi, mais... non merci ! Répliqua Hermione avec un grand sourire.

GRANGER ! 5 points de moins pour bavardage. Retournez à votre potion.

Harry fit un clin d'oeil à son amie et le serpentard éructait de rage. Malefoy avait été vraiment désagréable depuis la défaite de serpentard, et s'acharnait sur le trio de gryffondor. Il s'amusait à dire que Ron habitait dans un taudis, qu'Harry n'était que le chien chien de la balafrée et qu'Hermione n'avait pas de famille digne de ce nom. Quand McGonagall était passée dans les classes une semaine plus tôt pour avoir la liste des élèves qui restaient pendant les vacances de Noël, Hermione fut une des premières à s'inscrire. Oncle Dave lui avait dit qu'il avait un tournage à Los Angeles durant cette période. Elle avait quelques regrets, mais se consolait en se disant que Ron restait, sa famille allant rendre visite à un de ses frères, Charlie, en Roumanie et qu'elle aurait la bibliothèque de Poudlard quasiment rien que pour elle. Harry retournait dans sa famille pour les fêtes. La veille du départ, ce dernier reçut une beuglante de sa mère. Elle avait éclaté dans la salle commune.

HARRY JAMES POTTER ! TU AURAIS PU NOUS PREVENIR QU'HERMIONE ET RON RESTAIENT A POUDLARD PLUS TOT ! NOUS LES AURIONS INVITE ! JE SUIS FOLLE DE RAGE ! C'EST UNE HONTE ! ATTEND UN PEU D'ETRE RENTRE A LA MAISON, ET TU VERRAS DE QUEL BOIS MA BAGUETTE SE CHAUFFE !

Le parchemin, de couleur rouge brique, se désintégra et Harry était blanc comme un linge. Hermione haussa un sourcil.

Oui, ma mère me demande souvent de tes nouvelles. Et j'ai oublié de lui dire que tu restais ici... murmura Harry.

C'est pas grave, rassura Hermione. Ca me laissera le temps de faire des recherches sur Nicolas Flamel avec Ron.

Ce dernier soupira. Connaissant Hermione, il allait passé Noël le nez dans des vieux livres poussiéreux, et cela ne l'enchantait guère.

Lorsqu'ils sortirent du cours de potion, Hagrid arriva avec un sapin de gigantesque. On voyait à peine le géant tant l'arbre était imposant.

Vous avez besoin d'aide ? Proposa Ron.

Non, merci, c'est gentil, répliqua Hagrid.

Weasley, tu veux te faire de l'argent de poche ? Tu vises la place de garde chasse quand tu sortiras de Poudlard ? C'est vrai que pour quelqu'un de ta famille, sa cabane doit avoir l'air d'un palace... s'exclama Malefoy qui venait d'arriver.

Ron se jeta sur lui et Hermione sortit sa baguette quand Rogue arriva.

WEASLEY ! GRANGER ! Dit sèchement le professeur.

Ron lâcha Malefoy et Hermione baissa sa baguette. Hagrid tenta de prendre la défense des deux gryffondor mais Rogue retira dix points. Cinq parce que Ron allait se battre, et cinq autres car les élèves n'ont pas le droit de faire de la magie dans les coloirs, ce qu'Hermione s'apprêtait à faire. Les serpentards s'éloignèrent en ricanant.

Un jour, je l'aurai... rugit Ron.

Je les hais, je les éxècre... grommela Hermione. Rogue et Malefoy...

Je vais vous emmener voir la grande salle, ça vous changera les idées ! Dit Hagrid, avec un sourire bienveillant.

Les trois gryffondors suivirent Hagrid et son arbre jusqu'à la grande salle où les professeurs McGonagall et Flitwick s'affairaient à la décoration. La directrice de gryffondor indiqua à Hagrid où placer le dernier arbre. La salle était vraiment magnifique. Hermione n'avait jamais rien vu d'aussi beau.

Demain, ce sont les vacances ! Se réjouirent Ron et Harry

Au fait, j'y pense : il nous reste une demi heure avant le déjeuner. On pourrait aller à la bibliothèque... proposa Hermione.

Tu as raison.

La bibliothèque ? Hermione, tu as réussi à les passionner ? Se mit à rire Hagrid en les suivant dans les hall.

Ce n'est pas pour travailler, le rassura Harry. C'est pour nos recherches sur Nicolas Flamel.

Encore ? S'étouffa Hagrid. Ecoutez, je vous ai dit de laisser tomber...

Mais on veut juste savoir qui il est, répondit Hermione, d'un air qu'on lui donnerai Merlin sans confession.

Les trois gryffondors tentèrent de convaincre Hagrid de leur épargner des heures de recherches, mais ce fut vain. Le géant resta muet comme une tombe. Hermione, Harry et Ron filèrent donc vers la bibliothèque. Leurs recherches restèrent au point mort. Hermione voulut aller dans la réserve interdite, mais elle se fit gentiment rabrouer par Mme Pince.

Cela faisait quinze jours qu'ils cherchaient à savoir qui était Nicolas Flamel, et ils n'en avaient toujours aucune idée. Hermione avait pensé demander à McGonagall, mais cette dernière se serait douté de quelque chose.

Ils allèrent dîner, et Harry leur demanda de poursuivre les recherches pendant les vacances et de le prévenir immédiatement par hibou s'ils trouvaient. IL leur laissa avant de partir sa cape d'invisibilité et la carte du maraudeur. Cela pouvait toujours servir...

Les vacances commencèrent alors et Ron et Hermione passaient leur temps entre recherches, et parties d'échec. Cette dernière se faisait battre allégrement, rendant Ron fou de joie. C'était les échecs version sorcier, et Hermione se faisait disputer par ses pièces dès qu'elle faisait une manoeuvre.

La veille de Noël, ils n'avaient toujours rien trouvé au sujet de Nicolas Flamel, et avaient consulté la moitié des livres de la bibliothèque.

Sûrement pas les bons ! Soupira Hermione.

Le matin de Noël, Hermione se réveilla de bonne humeur. Elle s'extirpa de son lit, en tombant, comme tous les matins. Mais elle fut surprise de trouver plusieurs paquets au pied de ce dernier. Le premier venait de son oncle. C'était un livre moldu sur les sorciers imaginaires. Quand on était élève à Poudlard, on savait que ces derniers avaient réellement existé. Elle se promit de le feuilleter plus tard. Elle ouvrit le deuxième paquet, plus petit, et trouva une boite de chocolat et une carte de voeux de la part des Potter. Mme Potter lui disait que c' était la dernière fois qu'Hermione passerait ses vacances seule, et qu'elle avait bien disputé Harry à ce sujet. James Potter se joignait à elle pour lui souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année. Le troisième paquet venait des Weasley. Hermione haussa les sourcils, surprise. Mme Weasley lui expliquait dans une lettre que Ron lui avait beaucoup parlé d'elle, et qu'elle s'excusait du comportement de son fils en début d'année, qu'elle et son mari avait hâte de la rencontrer. Elle lui souhaiter un joyeux Noël,e t lui offrait un joli pull rouge en laine. Hermione le mit immédiatement, et alla retrouver Ron. Ce dernier avait aussi un pull, mais violet. Ce dernier soupira à la vue du pull d'HErmione.

C'est ma mère... Je lui ai raconté ce qui s'est passé à Halloween et elle t'a prise en affection. A ce que je vois, elle t'a fait un pull à la mode Wealey. Elle nous en fait un chaque année.. Mais je n'aime pas le violet.

Les jumeaux débarquèrent dans le dortoir des garçons avec Percy, et commencèrent à embêter le préfet. Hermione offrit une boîte de chocogrenouilles qu'elle avait commandé à Ron, puis ils partirent dans la grande salle pour le petit déjeuner. Ils allèrent ensuite tous les deux boire le thé chez Hagrid toute l'après-midi, puis Hermione alla discuter un peu avec McGonagall. Elle avait des problèmes avec un devoir de métamorphose à rendre pour février...

Jamais Hemione n'avait passé un aussi bon réveillon. La nourriture était excellente au dîner, il y avait des pétard surprise et Hermione eu un jeu d'echec version sorcier. Elle se promit de demander à Ron de lui apprendre à jouer correctement. Dumbledore riait avec Flitwick, Hagrid et McGonagall discutaient ensemble, et Rogue tirait un tête de six pieds de long.

Lorsqu'Hermione quitta la table, elle avait les bras chargés de cadeaux. Vers minuit, elle n'arrivait toujours pas à dormir. Elle prit la cape d'invisibilité de Harry, la carte des maraudeur, et partit en direction de la réserve interdite. La bibliothèque était plongée dans l'obscurité. Hermione enjamba la barrière qui menait à la réserve. Elle sortit sa baguette et lança le sort lumos. Elle put ainsi lire les tranches des livres qui s'étalaient sur plusieurs étagères. Beaucoup de titre étaient en latin et grec, et elle remercia mentalement son oncle de lui avoir permi de suivre des stages d'été de langues mortes. Un épais livre noir retint son attention. Elle l'attrappa délicatement et l'ouvrit. Funeste erreure : ce dernier se mit à hurler aussitôt. Hermione le referma brusquement et le remit à sa place. Trop tard : des bruits de pas résonnaient dans le couloirs. Hermione interrompit le sort de lumière et se cacha dans un recoin de la pièce, à temps. Rogue et Rusard venaient d'entrer.

Il y avait quelqu'un ici, j'en mettrai ma main à couper... murmura le concierge.

Et bien, trouvons-le, et après, je lui ferai passer l'envie des visites nocturnes dans le château... répliqua le maître des potions.

Hermione, toujours invisible, remarqua que les deux adultes se dirigeaient vers elle. Elle remarqua une petite porte légèrement entrouverte sur le côté. La gryffondor rentra son ventre, arrêta de respirer quelques instants et s'y glissa doucement. Les deux adultes passèrent devant la porte et s'éloignèrent. Hermione attendit de ne plus entendre les bruits de leurs pas pour s'autoriser à souffler. Elle avait vraiment cru qu'ils la coinceraient. La gryffondor tourna la tête afin de mieux observer la pièce. Apparemment, c'était une ancienne salle de classe abandonnée. Il y avait de vieux pupitres, un tableau à craie, et une corbeille renversée. Chose insolite, au milieu de la pièce trônait un miroir. Hermione s'approcha de celui-ci. Il était magnifique, et sur son cadre se trouvaient des inscritpions dorées. Hermione réussit à déchiffer : « riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen je ». Alors qu'elle s'interrogeait sur la signification de cette phrase, elle se trouva devant la glace. Elle retint un hurlement. En face d'elle, deux personnes lui faisaient des grands signes. L'homme avait les mêmes yeux qu'elle, et la femme, les mêmes cheveux ébourriffés.

Maman ? Papa ? Demanda Hermione en s'approchant du reflet.

Elle ne pouvait pas se tromper. Son oncle lui avait montré des photos. Les deux personnes lui firent oui de la tête. Hermione s'approcha. Son nez touchait presque la vitre. Elle s'aperçut que sa mère pleurait. La gryffondor s'assit devant le miroir et se mit à pleurer elle aussi. Elle n'était plus à ce moment la Survivante, la première de sa promotion, mais une petite fille qui n'avait jamais connut ses parents et qui les voyait pour la première fois. Les Granger lui souriaient, lui faisaient des signes de la main, et elle les contemplaient avec un mélange de joie et de douleur. Au petit matin, elle se leva, s'arracha du visage de sa mère.

Je reviendrai ce soir... murmura-t-elle.

Hermione repartit en direction de la salle commune des gryffondors. Elle se coucha dans son lit et dormit d'un sommeil lourd et profond. Elle ne se réveilla que tard dans l'après midi. La gryffondor ne voulut dire à Ron ce qu'elle avait vu la veille. Quand ce dernier lui demanda la raison de son lever tardif, elle prétexta un mal de ventre atroce.

Grâce à la carte du maraudeur, Hermione retrouva rapidement le chemin de la salle au miroir. Tout comme la veille, elle portait la cape d'invisibilité et s'assit devant le miroir. Cette fois-ci, il y avait en plus une autre personne. Elle reconnut sa tante Andromeda. Au bout d'une heure, elle retira la cape, se mettant à l'aise. Rien ne pourrait l'empêcher de passer sa nuit ici. Sauf une visite impromptue.

Vous êtes encore là, Granger ? Demanda une voix féminine.

Hermione se figea. Quand elle tourna la tête, elle vit le professeur McGonagall, adossée contre une armoire, les bras croisés.

Excusez-moi, professeur, je ne vous avais pas vu, balbutia Hermione en se relevant.

Il faut croire que l'invisibilité vous rend aveugle et sourde, Granger...

Hermione fut soulagée de voir que sa directrice de maison lui faisait un petit sourire.

Comment avez-vous fait pour venir ? Je ne vous ai pas vu...

Il est vrai que j'ai le poil assez foncé quand je me transforme... répliqua McGonagall. C'est pratique, d'avoir pour animagus le chat. C'est discret, silencieux, et on ne le remarque pas.

Hermione sourit. Décidemment, c'était son professeur préféré.

Vous avez donc trouvé le miroir du Rised... continua le professeur en s'avançant vers l'objet.

Je ne savais pas qu'il s'appelait comme ça, dit Hermione.

Enfin Granger, c'est écrit dessus ! S'exclama McGonagall en désignant l'inscrption sur le cadre du miroir. J'espère que vous avez compris ce qu'il fait !

Hermione réfléchit un moment, et relut l'inscrption.

Je pense qu'il nous montre nos désirs les plus chers... répondit finalement la gryffondor. La phrase écrite sur le cadre veut dire « Je ne montre pas ton visage mais de ton coeur le désir ».

McGonagall acquiesça.

C'est pour ça qu'il me montre ma famille...

Demain, le miroir sera déplacé. C'est le professeur Dumbeldore qui le veut. Aussi, je vous demanderai de ne pas partir à sa recherche. Je n'ai pas envie de voir ma meilleure élève dépérir ou devenir folle. Remettons donc la cape d'invisibilité de Potter et allez vous coucher.

Comment savez-vous que cette cape est à Harry ? Demanda Hermione.

Son père l'avait déjà quand il était élève, lui expliqua McGonagall.

Professeur, je peux vous demander quelque chose ? Mais j'ai peur que ce soit... indiscret...

Les questions ne sont jamais indiscrètes. Ce sont les réponses qui le sont, répliqua McGonagall.

Quand vous regardez dans le miroir, que voyez-vous ?

Une bibliothèque, répondit la directrice adjointe.

Hermione ouvrit des yeux écarquillés.

A chaque Noël, les gens me couvrent de livres, et je n'ai plus de place pour les mettre...

Hermione allait quitter la pièce quand McGonagall la rapella.

Au fait Granger ! Dix points de moins pour gryffondor. Il est interdit de se promener la nuit dans les couloirs, même pendant les vacances...

La jeune fille allait protester.

Et dix point de plus, pour perspicacité, ajouta la directrice en désignant le miroir.

McGonagall lui sourit et Hermione quitta la salle désafectée. Lorsqu'elle eut rejoint son lit, Hermione se demanda si le professeur de métamorphose lui avait dit la vérité. Mais après tout, peut-être ne voulait-elle pas répondre de manière indiscrète.

La suite bientôt si tout va bien !

A plus dans le bus