Auteur : Tatiana Black

Livre : Harry Potter

Titre: Réalité, rêve, illusion et désillusion...

Partie : 10 – Le début de la Guerre

Genre : Mystery, Angst

Rating : PG – 13.

Spoiler : tome I à V

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété exclusive de J.K. Rowling. Je ne tire évidement aucun bénéfice financier de mes publications.

Résumer Général : En plus de la prophétie, Harry a plus de pouvoir qu'il ne pensait... beaucoup plus... Il ne sait pas de quoi il est capable. Et la magie est liée aux émotions... ou le mènera la mort de la dernière personne qui le reliait à la vie ?

Résumé du chapitre précédent : Les Mangemorts accède au coffre de Harry grâce aux gobelins qui se sont rallié à Vous-savez-qui ; un combat entre Harry et une demi-douzaine de Mangemorts s'en suit ; les Aurors arrivent ; Remus et Harry quittent les lieux ; l'état de Harry n'étant pas optimal, Remus le conduit voir Pomfresh ; on apprend que l'état de santé de Remus est critique ( évite une dizaine de sorts c'est pas de ma faute, se sont les petites voix, dans ma tête, d'abord !) ; Hermione et Ron croise Remus dans les couloirs, demandent des nouvelles de Harry qui apprend ainsi que même si Ron lui en veut, leur amitié perdure. Et la suite, après le NdA.

PS : Je mettrais le résumé du chapitre précédent à chaque fois, de quoi vous remettre dans le bain, puisque c'est pas rapide.

Note de l'auteur : Bon, rythme plus que pourri, merci les vacances !! Au risque de me faire éviscérer par tout les étudiants, je trouve qu'on en a trop et pas assez de cours, en plus !! (Eowyn Granger, le retour en force !! ( ) !!!) Bref, en rentrant il a fallu reprendre ses habitude et bla et bla et bla et c'était pas vraiment du sérieux... mais je suis revenue, l'inspi aussi donc c'est re-partit !!

Vu l'humeur, ça va être joyeux... mais vous en faite pas, j'vais pas tt écrire en une fois et en plus là, je dois réviser mon travail écrit. donc... j'écrit après avoir réviser mon T.E. d'ortho.... Autrement dit : Je souhaite bonne chance au personnage et que le plus obstiner survive !!

Enjoy...

Réalité, rêve, illusions et désillusions...

Partie X – Le début de la Guerre.

Harry et Remus repartirent en direction de Pré-au-lard pour ensuite transplaner jusqu'au chemin de Traverse. Comme à l'aller, aucun mot ne fut prononcé. Mais cette fois, les raisons étaient toutes autres et elles encourageaient Harry dans sa lutte a venir. Les paroles de ses amis résonnaient encore dans sa tête. Bien-sûr, il savait qu'il était la cause de leurs inquiétudes mais préférait ça au fait de les mettre en danger direct. Ils étaient restés avec lui. Et ceci valait tous les pouvoirs et toutes les armes. Ils étaient sa force et s'il se relevait encore, c'était pour eux. S'il ne s'était pas laisser engluer dans le monde la Licorne, c'était encore pour eux. Pour eux et pour Remus. Et se serait ainsi jusqu'à la fin. Il sauverait leur monde pour qu'ils puissent y vivre et, lui, retournerait dans le sien. Là où ceux qu'il aimait l'attendaient.

Il arrivèrent rapidement en dehors de l'enceinte du collège et purent transplaner jusqu'à Pré-au-lard.

Tout était calme. Peut-être un peu trop, au goût de Harry. quelques rares sorciers faisaient leur achat et la plupart était d'un âge avancé. Il n'était pas plus de deux de l'après-midi. Harry jeta un coup d'œil curieux à certains magasins auquels il n'avait jamais vraiment fait attention jusque là. Il avait comme un mauvais pressentiment, sans savoir l'expliquer. Mais rien ne paraissait anormal, pourtant. La vie paisible de la ruelle ne semblait pouvoir être perturbée par rien au monde et sa cicatrice ne lui avait indiqué aucun danger éminent. Sans-doute étais-ce un tour de son imagination. Il regarda Remus qui comprit qu'ils transplaneraient directement vers la prairie ou ils avaient pris l'habitude de s'entraîner.

-Tu parviens à maîtriser l'Occlumancie, à présent ? demanda Remus.

Harry ne répondit pas tout de suite. Il n'y parvenait pas et ces deux dernières nuits, il n'avait pas pu l'exercer. Mais si à présent le souvenir de sa mère le protégeait, en avait-il vraiment besoin ?

-Non.

-C'est important, Harry. il faut que tu y parvienne.

-On a pas le temps, répondit-il sans que le moindre sentiment ne sois décelable dans sa voix.

-Effectivement. Mais il faudra le prendre. Il est important que tu sache manier à la perfection cette science, Harry.

-J'essaie, répliqua-t-il, mais ce n'est pas simple.

-Je n'ai jamais prétendu que ça l'était. Mais il faut que tu sache le faire.

-Je sais ! s'emporta Harry, je sais qu'il faut !! Je sais les conséquences que ça peut entraîner !!! Mais que veux-tu que je fasse de plus ?!? J'essaie ! Mais il faut que je m'entraîne aux combats et je ne parviens même pas à tenir sur mes jambes en rentrant, comment voudrais-tu que je parvienne à faire l'Occlumancie ?!

-C'est pour ça que je te pose la question. Pour qu'on l'entraîne ici. Maintenant. Même si je n'ai pas autant de talents que le professeur Rogue, je vais t'y aider.

-Les duels sont plus important, trancha Harry.

-Tu te trompes.

-Je n'en ai plus besoin, dit-il d'une voix hésitante, je... je crois... je crois que la voix de ma mère me protège...

-Bien-sûr qu'elle te protège, Harry. c'est pour ça que tu n'avais pas fait de cauchemard, ce soir là.

Harry ne dit rien. Il aurait du s'en douter. Bien-sûr, Remus savait. Il savait que chaque soir, il se réveillait en sueur, il entendait ses cris de terreur. Et il y avait prêter attention.

-Cependant, repris Remus, tu dois quand-même t'entraîner. Sa voix te protége, par je ne sais quel magie, pendant ton sommeil mais face à Voldemort, il faut que tu parvienne à voiler ton esprit. Et l'Occlumancie te permettra concentrer toute ton attention sur tes pouvoirs. Elle t'aidera pendant tes combat. Il est essentiel que tu apprenne, Harry. Tu dois bien le comprendre.

Harry acquiesça. Cette perspective ne lui plaisait pas. et de loin. Pourtant, il savait que Remus avait raison. Et si une chose le rassurait c'était que, contrairement à ces « cours » avec Rogue, ceux-ci ne tournerait pas au cauchemar.

-Je suppose que tu connais déjà le principe. Prends déjà ta baguette. Tu pourra essayer de m'envoyer un sort, pour te protéger. Je vais essayer de rentrer de force dans ton esprit. Tu dois combattre cette présence. Vides-toi de toute émotion et de toute préoccupation. Ne pense plus à rien. Je compterais jusqu'à trois, avant de tenter quoi que se soit.

Harry ferma les yeux. Peut-être cette-fois, parviendrait-il à quelque chose. En tout cas, ses leçons s'annonçaient bien meilleures que celles de Rogue. Ce qui n'était pas vraiment difficile...

Harry reprisa profondément, calmement. Il fallait qu'il ne pense à rien. Qu'il se persuade que rien le l'entourait.

-1...

Il fallait qu'il se calme. Qu'il ne pense ni à la guerre à venir, ni aux combats...

-2...

Qu'il ne pense ni aux pertes passées, ni à la peine...

-3...

Que tous entour de lui disparaisse, que tout ne soit que calme...

-3... Legilimens !

Soudain, tout basculait, derrière ses paupières closes, des images se formèrent. Il se vit chez les Dursley, à repeindre la barrière... en deuxième année, son combat contre le basilic... il vit Dobby lui demander de ne pas retourner à Poudlard... Ron et Hermione se disputer à cause de Croûtard... Ron, Hermione et Gabrielle sous l'eau... un chien noir vers Privet Drive... Dans le bureau d'Ombrage, en retenue... au département des mystères, Sirius et Bellatrix se battant...

La vision cessa. Harry repris conscience, il était tombé à genoux. Il devina qu'il n'avait pas réussit à repousser l'attaque mais que Remus avait cessé son offensive à la dernière vision de Harry. il regarda Remus dont l'expression était indéfinissable. Son ancien professeur lui tendit la main, Harry l'accepta puis se releva. Il n'y eu un long moment de silence troublé que par la respiration haletante du survivant.

-Tu n'a fait que de me donner des armes contre toi, Harry, dit soudain Remus, d'une voix étrangement calme mais emplie de tristesse, rompant la tension.

Le jeune sorcier se mordit la lèvre inférieur. Remus avait raison. Mais que pouvait-il faire, contre ça ? Il ne choisissait pas ce qu'il lui venait en tête. Il n'avait plus aucun contrôle sur sa pensée. Mais le pire de tout, était que Rogue lui avait dit la même chose.

-Désolé..., murmura Harry.

Mais si ce il l'était vraiment, ce n'était pas tant d'avoir échoué mais c'était d'avoir fait revoir le Voile à Remus. Harry ne pouvait s'empêcher de remarquer la lueur triste qui animait les yeux du lycanthrope.

-Tu dois agir comme avec l'Imperium. Mais aussi comme pour le patronus. Car si ton ennemi parvint à ses fins, il ne verra que tes joies et c'est lui que ça affaiblira. Prêt ?

Harry fit un signe positif de la tête. il ferma les yeux puis se força à retrouver une respiration calme et sereine.

-1...2...3...

Cette fois, il devait y parvenir, le temps jouait contre eux. Il devait y arriver ! -Legilimens !

Comme un peu plus tôt, des images apparurent petit à petit à Harry. Pré-au-lard, il avait sept ans et montait pour la première fois sur un vrai balais... le couloir sombre du ministère... En troisième année, lors de sa première sortie à Pré-au-lard, avec Ron et Hermione... Mélodie et lui jouant à la bataille explosive... entrain de parler de ses parents avec Remus, lors de sa troisième année... Chez Ollivenders, Lily lui tendant une boîte dans laquelle se trouvait sa première baguette magique... il se vit jouant aux échec avec Ron... James et Sirius, souriant, les habits enneigé, les bras charger de cadeaux...

Les images cessèrent de défiler. Après quelques secondes, Harry se releva précautionneusement. Il ne savait pas quoi penser. Plusieurs images, supposées être des souvenirs, ne lui disait rien. Il savait que ses images appartenait à la Licorne mais comment pouvait-il les avoirs vues s'il ne s'en souvenait pas ? Ni dans le vrai monde, ni dans le fictif ? Remus paraissait être dans le même état que Harry. Il ne savait que faire et encore moins que dire... Il lui avait demandé de se souvenirs de fait heureux... mais la moitié de ses faits n'avaient jamais eu lieu ailleurs que dans son esprit. Comment prendre pareil nouvelle ? Comment y faire face ?

C'était sans doute quelque chose que Harry s'était caché, ou qu'il avait caché aux autres. C'était pour cela qu'il avait été si dur de quitter la Licorne, parce que cette idée qu'il ne serait jamais aussi heureux que là-bas était bien réel et cette pensée ne le lâchait que rarement.

-Nous ferions mieux de rentrer, non ? demanda Harry, je ne pense pas qu'on puisse faire plus aujourd'hui. Je m'entraînerais se soir.

Son mentor acquiesça en silence. Aucun d'eux ne voulait aborder le problème que venait de soulever cette exercice. Pourtant, il le faudrait bien... et le loup-garou ne comptait pas laisser ainsi son protéger. S'il avait juré de l'aider, ce n'était que dans ses entraînements. S'il l'avait promis, c'était aussi pour l'accompagner pour le soutenir, pour être son appui. Lui qui de ses frêles épaule devait supporter le poid du monde. « Harry, j'ai choisi de t'accompagner. Ma place est à tes côté. Je ne te laisserais jamais, Harry. » ses mots qu'il avait prononcé quelque temps après le retour de Harry dans le monde réel n'avaient pas été dit sans avoir été consciencieusement pesé. C'était une parole qu'il respecterait. Quelques en soit les conséquences...

Il rentrèrent au Chaudron Baveur. Il était encore tôt, pas plus de quatre heures et la rue sorcière commençait à être plus remplie. Une fois entré dans leur chambre, Harry se coucha sur son lit et saisi un morceau de parchemin, sa plume et son encrier. Il ne savait pas se qu'il écrirait et encore moins s'il l'enverrai mais il voulait écrire à Ron et Hermione. Il voulait qu'ils sachent sa reconnaissance. Mais ne serais-ce pas leur donner de faux espoir de retour ? Car il le savait, jamais plus il ne serait le même.

Il n'était déjà plus que l'ombre de lui-même et seul ses meilleurs amis avaient le pouvoir de réveiller le Harry qu'ils avaient connu. Mais c'était une chose que le Survivant ne voulait pas. Parce que cela réveillerait aussi ses faiblesses. Son humanité qu'il s'efforçait d'étouffer pour mener à bien ce combat. Non, il n'en sortirait pas indemne. Il allait devoir tuer. Que se soit Voldemort ou pas ne changeait pas grand chose, en fin de compte. Il allait devoir tuer. Ôter la vie. Se rabaisser à imiter son ennemi. Et puisque de toute façon il devrait commettre ces crimes. Pourquoi s'en arrêter là ? Il avait des personnes à venger. Voldemort ne serais pas le seul à tomber. Peter Pettigrow et Bellatrix Lestrange tomberaient, eux aussi. Comme leur maître.

Ils savaient ce que lui coûterait ce combats. Ce combat qui était sien. Les autres n'avaient pas en payer les conséquences. Ce combat le tuerai. Ou du moins, tuerais à jamais l'ancien Harry. prendre une vie le tairait à jamais. Ou peut-être pas... ce n'était pas tout à fait exact... il y aurais la Licorne. Et seul cet endroit pourrait effacer ce qu'il aurait affronter. Son dernier rempart.

Merci.

Je vous laisse Hedwige. Prenez-en soin.

Harry regarda le mot. Il signerait pas. Cela aurait voulu dire trop de choses. Il avait même hésité à écrire « Merci » Mais n'avait pas pu s'y résoudre. Il leur devait au moins ça... Harry attacha le papier à la patte de sa chouette et lui caressa la tête. l'animal intelligent parut comprendre ce qui se passerai. Il savait qu'il n'aurait plus besoin d'elle et qu'elle s'ennuierai, s'il ne lui donnai rien à envoyer. Elle lui mordilla tristement le doigt. Harry sourit en la gratifiant d'une caresse sur la tête. Il ouvrit la fenêtre et sa chouette s'envola. Harry regarda longuement par la fenêtre jusqu'à ce que l'animal disparut à l'horizon. C'était comme son passé qui venait de disparaître devant ses yeux. Il referma la fenêtre. Il s'assit sur le bord de son lit, le regarda dans le vague. Il fallait qu'il s'occupe. Il n'allait pas rester à rien faire pendant toute la journée, il ne pouvait pas se le permettre. Si cela continuait ainsi, il allait finir par croire que l'Ordre était plus actif que lui. Cette pensée ironique le fit sourire mais ne lui disait pas que faire. Pourtant, la réponse était évidente...

Il se mit en tailleurs sur le sol et ferma les yeux. Il fallait qu'il soit capable de fermer son esprit. Plus vite il maîtriserait cette discipline, plus vite il pourrait entraîner le duel et plus puissants seront ses pouvoirs. Il fallait qu'il y arrive. Le temps était son ennemi le plus puissant et le plus à craindre. Il devait se donner les moyens d'y parvenir.

Il ferma les yeux et inspira lentement. Tenta de se concentrer sur sa respiration et seulement sur cela. Il devait faire le vide. Le calme devait être le plus complet. Ne pas sentir le plancher sur lequel il était assis, ne pas entendre les bruits de la rue, ne pas sentir son cœur qui saignait, ne pas sentir la colère qui finirait par l'étouffer. Tous ses sentiments étaient superflus. Ne lui apporteraient rien. Il n'en avait pas besoin. Pas s'il voulait gagner cette guerre. Il n'y avait rien autour de lui. Il n'y avait rien en lui. À l'intérieur de lui tout était noir, trou béant, le néant. Autour tout était blanc, inaccessible, inexistant.

Plusieurs heures se passèrent ainsi. Des heures où aucun sentiment, aucune pensée ne traversèrent son esprit. Il en arriva à un point où il ne savait plus s'il était vivant. Où il ne savait même plus ce qu'il était. Mais cela n'avait plus vraiment d'importance. il ne devrait plus prendre en compte ses sentiments. Il ne devrait plus en avoir. Ce n'était qu'ainsi qu'il serait apte à sauver se monde avant de retrouver le siens. Avant de retrouver son monde et son humanité.

Il alla se coucher. Il n'était pas encore vraiment tard mais il fallait qu'il dorme puisque demain il se lèverait aux aurores pour pouvoir s'entraîner. Il se coucha et se prépara à vider son esprit. Il ne le fit pourtant pas. même si à présent il y arrivait. Il ne voulait pas car il savait que cette exercice l'empêcherait d'entendre la douce voix de sa mère. Ce n'étaient que des sentiments. Des choses auxquelles il ne devait prêter aucune attention mais il ne pouvait s'en séparer. Il ne pouvait si facilement tirer un trait sur son passé. Ses sentiments constituait sa faiblesse mais à la foi sa force, il les garderaient mais ne le montrerait pas. S'il le fallait, il se complairait dans sa douleur car seule elle pouvait réveiller ainsi ses pouvoirs.

Ses yeux se fermaient petit à petit, las de tous ses débats intérieur. Il tentait de lutter contre le sommeil afin d'entendre ce chant réconfortant mais les bras de Morphée, déjà, l'enveloppaient. Puis, alors qu'il s'endormait, il l'entendit. Comme la nuit qui avait précédée l'attaque. Cette voix chaleureuse qui avait le pouvoir de retirer toutes souffrances. Qui apaisait son corps et son cœur. Il s'endormit.

Il se réveilla tôt, comme il l'avait prévu. Les faibles lumière matinales diffusaient dans la petite chambre une lueur qui paraissait irréelles. Harry regarda par la fenêtre depuis laquelle il voyait la rue sorcière qui s'éveilla calmement. Toutes ces vies. Ces vies qui ne se doutait de rien...

Remus était encore endormi et Harry n'eut pas le cœur à le réveiller. Il avait remarqué que son mentor paraissait plus fatigué que de coutume, ces derniers temps et le laissa donc dormir. il prit une douche et se prépara avant de s'asseoir sur son lit. Le Survivant ouvrit le tiroir de sa table de nuit et en sortit les lettres que lui avait envoyé Hermione. Il se demandait qui pouvait bien être cette Elizabeth Hope et ce qu'elle pouvait bien leur cacher... après tout, aucun professeur de Défense ne fut vraiment anodin...

-Déjà réveillé ? demanda Remus que Harry n'avait pas entendu sortir de son lit.

-Oui... depuis peu de temps, en fait.

Harry rangea les lettres qu'il tenait. Remus se prépara à son tour puis tout deux sortirent dans la ruelle. Il était un peu plus de sept heures et les sorciers se rendaient à leur lieu de travail ou buvaient un thé avant d'y aller. Remus alla acheter La Gazette. Et ce qu'ils avaient craint s'était produit, leur intervention de la veille faisait la Une. Le lycanthrope parcouru l'article des yeux avant de le passer à Harry.

ATTAQUE A GRINGOTTS :

LES GOBELINS DANS LE CAMP DE VOUS-SAVEZ-QUI ?

Hier dans, dans le début de l'après-midi, la Banque Sorcière a été attaquée par un groupe de serviteur de Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcé Le Nom. Le coffre qui a fait l'objet de cette attaque n'est autre que le coffre du célèbre Harry Potter. Le jeune garçon aurait-il quelque secret que scelle cet endroit pour que celui qui s'est auto-proclamé Lord s'y intéresse tant ? Nous ne savons pas mais le Survivant lui-même est venu défaire une demi-douzaine de Mangemort avant que des Aurors ne viennent en renfort. À peine sont-ils arrivés que Celui Qui A Survécu est partit avec un homme qui a été identifié comme étant un professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui aurait enseigné à Poudlard en l'année scolaire 1993-1994. Suite pages 14-16.

Harry rendit le journal à Remus en soupirant. Il s'y était attendu, bien-sûr, mais il aurait préféré que sa présence ne soit pas mentionnée. A présent, il appréhendait les rumeurs qui courraient sur sa non-présence à Poudlard.

Soudain, un bruit assourdissant, comme une explosion, retentit dans le calme matinal du Chemin de Travers. Des cris ne tardèrent pas à se faire attendre. Des cris d'angoisse, de détresse, de douleur... des pleurs aussi... et à toute ce tumulte venait s'ajouter un nuage de poussière et de cendre qui s'élevait dans la rue. Mais au dessus de cette fumée, il y avait ce que tant de sorcier craignait de voir réapparaître un jour... ce qui effrayait tant de monde... Ce qui annonçait le commencement d'une guerre dont les personnes mortes ne seraient que les premières d'une longue liste. Au dessus des ruines d'une partie de du chemin de travers, il y avait la Marque des Ténèbres. La tête de mort par laquelle un serpent sortait de sa bouche.

Harry et Remus se dirigèrent vers le lieu de l'explosion.De nombreux passants s'étaient amassés autour de l'incident et il ne fut pas aisé de se frayer un passage mais ils finirent par arriver devant le drame. Harry regarda le funèbre spectacle avec une grande peur ; devant eux, il ne restait que des ruines de ce qui fut quelques minutes auparavant un échoppe de poterie sorcière. Et cette vision mêlée aux lamentations qui les entouraient le plongeait dans une profonde stupeur. Pourtant, ce qu'il restait n'était rien comparé à ce que le loup-garou pouvait ressentir ; c'est ce que compri Harry en voyant Remus. Ses yeux qui, habituellement, ne laissaient pas voir la peine qu'ils abritaient étaient cette-fois ci un mélange de tant de sentiments... Remus avait connu l'apogée de Voldemort, comme tant de personnes. Il avait connu la peur de cette marque, la crainte constante qui l'avait poussé jusqu'à soupçonner l'un de ses meilleurs amis. La peine qu'amenait chaque jours les nouveaux disparus, les nouveaux morts. La crainte constante d'être le prochain nom sur la liste des victimes. La peine des autres. L'impuissance. Tous ses anciens sentiments ressurgissaient en cet instant, toutes ses peurs. Et plus encore, à présent, il y avait aussi la farouche détermination. La promesse que les coupables paieraient et qu'autant de sang ne serait plus versé.

Remus sentit sur lui le regard de Harry. Il se tourna vers son protégé et lui fit un sourire crispé.

-Jonathan et Emma Smith. Ils avaient deux ou trois ans de moins que nous. Je ne les connaissaient pas vraiment mais ils paraissaient être de ceux qui sont toujours ouverts aux autres... Cela faisait presque vingt ans qu'ils tenaient cette boutique... Mais... Jonathan était de parents Moldus..., finit-il par dire.

Il ne savait pas pourquoi il avait raconter ça. Peut-être en avait-il tout simplement besoin ? Peut-être pour se libérer d'un poids trop lourd à porter ou peut-être pour s'en rendre compte, tout simplement...

Dans la rues, déjà des Aurors et des Médicomages arrivaient par dizaines. Nombreux avaient été les passants blessés ou tués et les Mangemorts avaient bien-sûr déjà fuis...

-Qu'avaient-ils fait ? osa demander Harry après un instant de silence.

-Rien... ils n'avaient simplement pas le « Sang Pur ».

Harry se tu. Il ne savait que dire. Il n'y avait tout simplement rien à dire. Autour d'eux, l'agitation continuait mais ils paraissaient incapables de bouger comme beaucoup de gens autour d'eux. Puis Remus détourna son regard d'une scène qu'il avait vu de trop nombreuses fois et tenta de partir, se frayant un chemin au milieu de la foule apeurée.

Marchant au milieu de tous ses gens, Harry cru ressentir leur douleurs. En quelques secondes, cette ruelle calme et jovial s'était transformée en hécatombe. Autour d'eux, des corps meurtris, blessés par les projectiles de l'explosions, brûlés par la vague de chaleur qui s'en était suivi. Les pleurs des proches. Et des enfants... Des enfants étaient là. Ils n'avaient pas été épargnés et, au contraire, étaient les plus touchés. Harry fini par détourner son regard, la tête baissée vers le sol, suivant Remus, retournant au Chaudron Baveur.

-S'il vous plaît !

Harry sentit une main s'accrocher à sa robe de sorcier, il s'arrêta et se retourna. C'était une femme qui se trouvait devant lui. Ses habits étaient souillés de poussière noire, elle avait une coupure à l'avant bras et une partie de son visage était brûlé. Un enfant se cachait derrière elle.

-Je vous en supplie ! Sauvez-nous ! Seul vous en êtes capable ! Je vous en supplie !!! Sauvez nous !!!

Harry ne fut pas capable de répondre. Il ne savait comment réagir face à cette femme qui s'accrochait son bras comme si sa vie en dépendait. Qui voyait en lui leur seul espoir de réussite. Que pouvait-il lui dire ? Qu'il les sauverait ? Il n'en était pas sûr lui-même... Qu'il n'en était pas capable ? Comment lui enlever les espoirs qu'elle plaçait en lui ?

-S'il vous plaît..., monsieur...

Et derrière elle, cet enfant. Qui risquait d'être, lui aussi, orphelin. Des familles seraient à nouveau détruite, des personnes se plieraient à nouveau sous les ordres du Lord par peur, des personnes mourraient pour leur idéaux, d'autres trahiraient leurs amis et leur famille, d'autres s'enfuiraient, ... . Il pouvait pas empêcher ceci. Il ne pouvait pas car tout avait déjà commencé. Tout s'était déjà mis en marche. Mais il pouvait arrêter ceci. Avant que les dommages soit irréparable. Avant que tout ne sombre. Il devait au moins essayer

-Oui, répondit-il simplement et avec le plus d'assurance qu'il était capable de montrer en ce moment, oui, je le ferais.

-Nous nous battront à vos côté, Mr. Potter. Vous pourrez compter sur notre aide.

Harry lui sourit. Il se retourna vers le Chaudron avant que des Médicomage ne le voient. Sans doute que ce que cette femme avait dit était vrai. Que tous ceux qui se battaient contre Voldemort se rallieraient à lui pour vaincre. Mais il ne voulait pas cette aide par peur d'être la cause de nouvelles morts. Mais ces morts étaient inévitables, qu'il accepte ou pas leur aide. Et pouvait-il y arriver seul ? Non. Mais il n'était pas seul, et c'était pour cela qu'il vaincrai. Il n'était pas seul. Remus était avec lui. Hermione et Ron aussi, bien que pas directement.

Une fois dans sa chambre, Harry saisit un carnet vierge, sa plume et son encrier. L'inspira profondément avant de noter :

8 septembre : Jonathan et Emma Smith.

Et le lendemain, il compléterait cette liste avec ce que lui rapporterait la Gazette. Il ne savait pas vraiment pourquoi il le faisait, sans doute pour prendre conscience de l'état actuel des choses, pour ne pas oublier ceux qui avaient péris sans s'être rendu coupable de la moindre faute sinon celle de ne pas être issus de famille sorcière ou d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.

Et tous cela n'était que le commencement de la Guerre...

À suivre...

Bah voilà !!! un chapitre super joyeux avec tout le monde qu'il est beau et tout le monde qu'il est joli et... ah nan, ça s'est pas dans cette fic, désolé. Ahem. Donc, voici une fin de chapitre avec, certes, moins de suspens que la dernière fois mais qui doit quand même faire son petit effet.

Nota Bene :

Voici ce qu'aurait pu chanter Lily si cela n'aurait pas créé un anachronisme. C'est une chanson magnifique. (Bon, faut juste la mettre au masculin.)

Donnez-lui la passion, donnez-lui ce qui fait,
Que quand tout est bidon, quelque chose reste vrai,
Donnez-lui cette flamme, qui ne s'éteint jamais,
Qui survit même aux drames, les plus longs, les plus laids.

Donnez-lui la passion, avant de m'inviter,
Dans votre grande maison, dans votre éternité,
Ce sera sa bouée, son instinct de survie,
Quand j'irai vous r'trouver, dans votre paradis.

Donnez-lui la passion, creusez-lui l'appétit,
Pour qu'elle ait des raisons, de mordre dans sa vie.

Si vous prenez la mienne, donnez-lui au moins ça,
Pour soulager sa peine, pour remplacer ma voix
Quand ma jeune malheureuse, cherchera le sommeil
Que j'chanterai sa berceuse, du haut de vot' soleil

Donnez-lui la passion, pour qu'elle tende l'oreille,
Qu'elle entende ma chanson, et qu'elle s'en émerveille,
Donnez-lui la passion, pour qu'elle s'y accroche,
Si le monde est trop con, si la vie est trop moche.

Donnez-lui la passion, la passion qui transporte,
Qui lui fera comme un pont, au-dessus de sa mère morte,
Si je m'en vais si tôt, qu'j'la verrai pas grandir,
Donnez-lui ce cadeau, qui l'empêchera d'mourir.

J'voudrais pas qu'elle s'ennuie, j'voudrais pas qu'elle m'en veuille,
Elle a l'coeur trop petit, pour porter mon gros deuil.
Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait le cœur gros,
Et puis la permission, d'éclater en sanglots.
Donnez-lui la passion, pour qu'elle ait le courage,
Pour qu'elle ait une mission, ce sera mon héritage,
Donnez-lui cette richesse, et j'promets de n'pas geindre,
Même s'il faut que j'la laisse, pour aller vous rejoindre.

Ne me faites pas faux bond, c'est tout c'que je vous demande
Donnez-lui la passion, pour qu'elle devienne grande.
Je n'veux pas m'en aller, j'veux vieillir avec elle,
Mais si vous décidez, de m'piéger dans vot'ciel,
Qu'est-ce que vous voudriez, que je fasse de mes ailes,
Si elle peut pas voler, ma petite hirondelle ?
Si jamais j'déménage, sans l'avertir avant,
Que j'pars en coup de vent, vers votre grand nuage,
Que je pars pour de bon, et que je l'abandonne,
Donnez-lui la passion, et faites qu'elle me pardonne.

RAR :

Gim'Nain :

Merci ! Parce que l'action, c'est pas toujours ma tasse de thé... Là, je sais pas si je le prend comme compliment ou pas... je te signale que quand j'écrit je ne suis pas dans le personnage d'Amaurea, l'elfe mais dans le perso de l'auteur sadique Tatiana. Bref merci quand même !

U$.Hermy :

Nan, pas tout à fait ! Il lui en veut mais a trop peur de se qui pourrait arriver et ils restent malgré tout meilleurs amis. .

Le prob, c'est qu'ils ont besoin de Malefoy dans d'autres fic, tu peux pas faire ça !! Mais vous êtes beaucoup à avoir ce genre d'envie.

Si tu abrège ses souffrances, c'est moi qui risque d'avoir des problèmes. Je suis menacée quotidiennement,. Si, si, je n'exagère rien.

G()st ;

Je pense que même si Remus y n'est plus directement dans l'Ordre, il a tout de même un lien avec, c'est pour ça qu'il peut entrer ainsi, même si ce n'est pas vraiment expliquer dans le texte seulement je ne voyait pas comment le mettre. J'essayer mais ce paragraphe sortait un peu du contexte et paraissait être directement adresser aux lecteur genre NA.

Oui. C'est un détail qui m'avaient échapper. Je pensais, je ne sais pas pourquoi, que Fred et George était en sixième dans le T5. Ben, nan. Donc je m'avoue vaincue. Ma fois, je corrigerais ça !!

Missi pour ta review

Alpo :

Missi bcp et j'espère que ça continuera à te plaire bisouche et à plouff !

Mavrok oeildragon :

Ohh... j'vais rougir !! ça y est, j'avais avoir la grosse tête. Ben mince, je fréquente trop Doria et Carine... mouhahahaha !!!

Oui, c'est ça qu'est génial avec l'espoir, ça prolonge le combat et par la même occasion les souffrances sans aucune certitude de gagner. Enfin, je crois que je vais arrêter là mes théorie de Grande Tatou...

Ça y est, maintenant j'avais faire comment pour passer ma porte de cour ?? Mais tu pense à la dimension de ma tête, en se moment ?? Et je te raconte pas les cheville... Bref, tous ce que tu m'as dit me touche franchement et je suis fière que mes histoires te plaisent autant. J0'espère ne pas te décevoir.

MERCI BEAUCOUUUP !!

Herm'021 :

Kakoo !!!!

Vouais vouais, Nan, ça va ! Beaucoup de travail mais c'est la preuve qu'on est pas là pour rien !!

Merci ! Mais cette partie ne se coupe pas non plus à un moment lourd en tension mais à un moment d'une grande importance, il faut jonglé, si non je pense que vous vous lasserez.

Merci beaucoup !!! J'espère que ça continuera à te plaire et merci tout particulier pour me suivre depuis tant de temps !!!!!

Milou :

Salut ma belleuh !!!!!!! Voui, et c'est ma favorite parmi mes écrit !!

Le temps que tu passe pour les lire ? Imagine donc le temps que je met à les écrire ? alors, de quel côté de l'ordi préfères-tu être ? mais je ne dit plus rien, maintenant que tu sait ce que s'est !! ;-). Mais nan, les tartines sont les reviews les plus appréciez des auteurs !! M'enfin, tu dois déjà le comprendre, alors continue a tartiner ! Niaha ! Ahem, bref...

Merci beaucoup tes review et la suite ben... faudra encore attendre. Ma vi !!

Nymphodora Tonks :

Merci beaucoup et j'espère que ça contonuera à te plaire !! Bisouxx !

Et n'oubliez pas de me laisser une chtite review !!!! Elles sont le moteur de ma plume !! (Elles sont encore en baisse... bouhouhou...)))

Note de la Béta-Readeuse: et je suis PAS en retard! YEEEEEES!!!!