Auteur : Cassiopée

Livre : Harry Potter

Titre: Réalité, rêve, illusion et désillusion.

Partie : 13 – Le Phœnix renaîtra de ses cendres.

Genre : Mystery, Angst

Rating : PG – 13.

Spoiler : Tomes I à V

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowling. Je ne tire évidement aucun bénéfice financier de mes écrits.

Résumer Général : En plus de la prophétie, Harry a plus de pouvoir qu'il ne pensait… beaucoup plus… Il ne sait pas de quoi il est capable. Et la magie est liée aux émotions… ou le mènera la mort de la dernière personne qui le reliait à la vie ?

Résumé du chapitre précédent : Ginny est morte, on apprent qu'Elizabeth Hope est Tonks, la santé de Remus devient de plus en plus critique et Harry est sur le point d'apprendre l'Impardonnable. Et voilà où est-ce que je vous avait laissés.

Note de l'auteur : Voilà l'avant-dernier chapitre de cette fic. Et oui, déjà... enfin, c'est une manière de parler parce que j'ai quand même mit du temps à l'écrire. Enfin, je me réjouis de vous faire part de la fin, tout comme ça m'attriste de me dire qu'en suite je n'aurais plus à l'écrire... rhalala... les grands dilems ;) Bien, j'espère que ça vous plaira. En tout cas, moi, j'ai déjà une boule dans la gorge alors que je n'ai encore rien commencer... :S Quoiqu'il en soit...

RAR:

Note générale aux reviweurs : il faut savoire ce que vous voulez! Vous ne pouvez pas me maudire pour avoir tué un personnages (que je ne re-citerais pas, je ne suis pas suicidaire! Quoique... enfin... bref...) et en même temps me dire que c'est géniale et qu'il faut que je continue comme ça :p enfin bref, vive le paradoxe;) 0o c'était le même-pas-coup-de-gueule de l'auteur avant de répondre voilààààààà.

A.D. Vs A.V. :

Ben pour simboliser la mort définitive de l'innocence de Harry... enfin voilà, il ne faut pas croire que je suis cruelle au point de tuer mes persos sans raisons, non mais!

Mais ton avis me fait plaisire et j'espère que ce chap aussi te plaira et que la bataille sera à la hauteur de tes attente :)

Isa-Syn ex U.S. Hermy:

euh... ben c'est pas comme s'il avait pas d'autre choix mais... enfin, je vois mal Tu-Sais-Qui mourir à moyen moldu... enfin... tu verra bien, je ne te dirais rien ;P . J'espère que la suite te plaira toujours autant :D

Gim'Nain:

oui, je crois avoir été claire, elle est mourue... et non, c'est pas de la faute à Harry mais au méchant Mangemort et c'est pas ma faute à moi c'est... ma faute à moi... enfin... ouais quoi? Bref...

Tes compliments me font vraiment plaisire mais malheureusement, ce n'était pas une blague, et elle ne sera pas la dernière... enfin... j'en dit pas plus! J'espère que tu aimera autant l'histoire et que tu me detestera un peu moins :S

Thealie:

Le but n'était vraiment pas celui-ci, ou, en tout cas, c'est pas ainsi que je l'avait perçu... mais c'est vrai que c'est comme ça que tout c'est dessiner... en tout cas, je vous ai déjà bien mis sur la piste de ce qui arrivera afin de ne pas trop vous euh... rendre dépressif à tendance suicidaire? Plus sérieusement, j'espère quand même que la suite te plaira.

Popov:

Merci:) j'epsère que tu continuera à lire et à apprécier:)

Evil Milou:

euh... oui, effectivement, tu es indéniablement optimiste, il n'y a rien a dire... ben... euh... j'ai rien d'autre à ajouter... et euh... tu découvrira la suite par toi même (ben c'est normale, en faite ;p)

Mavrok oeildragon:

Oui, la gaieté c'est le mot d'ordre, pour écrire une de mes fics ;). Les exas? Non, pas spécialement, j'ai toujours été comme ça. Enfin, heureuse de savoire que je suis géniale et j'espère que tu appréciera toujours autant la suite :)

Ocaora:

Merci beaucoup beaucoup! C'est à la déscription des sentiments que j'attache le plus d'importance alors ça me fait vraiment plaisir, ce que tu dis D. J'espère que la suite te plaira :)

Dernier petit mot avant la fic (oui, je sais, c'est comme les discours, c'est long, chiant, ça se termine jamais...) y aura pas de NdA à la fin (n'aurait pas le courage...) et les Kleenxe peuvent être à nouveau utile (mon paquet à moi est déjà prêt) .

Les Cds écoutés pour écrire ce chap ont été Anathema (A Natural Disaster), quelque BOs de Danny Elfman (Sleepy Hollow, Edward aux Mais d'Argents) et Dark Sanctuary (L'être Las/L'envers du Miroire)

Enfin voilà, bonne lecture (enfin j'espère) bisouxxx :) à, en fait, sauf si maladie ou mal-façon de l'air bag, la suite viendra nettement plus rapidement! Bien-sûr, un grand nombre de reviews m'aidera à me bouger (non, c'est pas du chantage...) (Vendue? Moi? quelle idée...)

Enjoy…

Réalité, rêve, illusions et désillusions.

Partie XIV– La lune n'était pas pleine, mais rouge...

Harry respira profondement et serra sa baguette du plus fort qu'il pouvait. Il regarda ce qui était à présent une arme. Si Voldemort pouvait le faire, il n'y avait pas de raison pour que lui ne le puisse pas. Tout être était capable de tuer, de détruire. Il n'y avait pas d'insurmontable. Ou peut-être était-ce simplement la première fois. Comment l'innocence mourait-elle? Ne sentirait-il rien? Remarquerait-il seulement la différence? Peu importait. Ses questions étaient veines et leurs réponses ne l'aideraient en rien et aux contraires, sans-doute n'amènerait-elle que regrets. Harry expira et il fut difficile de retenir cette larme qui s'apraîtait à couler le long de sa joue. Un sort. Il pointa sa baguette contre le sol. Deux mots. Et ensuite, tout serait plus simple. Six syllabes. Rien de plus.

"Avada Kedarva!"

Rien ne se produisit. Pas la moindre étincelle verte ne jaillit de sa baguette. Il avait eut trop peur mais ce n'était plus la cas. Il avait prononcé ce sort. Il avait franchit le premier pas. Le reste viendrait de lui-même, il ne lui faudrait sans-doute pas longtemps avant de savoir lancé le Sortilège de Mort. Il se tourna vers Remus. Le lycanthrope se laissa tomber à terre et baissa la tête. Harry se précipita vers lui puis s'agenouilla à ses côtés. Remus regardait le sol sans osé relevé les yeux vers son protéger. Il avait donc définitivement échoué. Tous ces mois, il avait cru, aussi dérisoire que l'espoir puisse être, que Harry ne serait pas obligé de le faire. Que les choses n'iraient pas si loin. Et pourtant... il avait déjà prononcé le sort. Il avait déjà un pied de l'autre côté. Cette frontière, ce non-retour. Là où il devait l'aider à aller sans pouvoir l'accompagné. Il se releva avec cet horrible sentiment d'avoir perdu. Que les événement étaient à présent écrits. Qu'un avenir innéluctable se déroulait déjà devant leurs pieds. La porte s'était refermée et plus rien ne leur permettraient de revenir en arrière. À présent que la faute avait été commise, puisqu'il n'avait su protéger le Survivant, il allait l'épauler et goûter à cette si amère arme, à cet unique moyen de gagner la guerre. Et ce soir, il s'expliquerais mais l'heure n'était pas à la discution. Elle était à l'entraînement et aux combats.

Un seul regard au lycanthrope suffit à Harry pour comprendre. Ce n'était pas une faiblesse physique qui avait eu raison de Remus, c'était le remord pourtant injustifier. Une fois que son Mentor fut relever, il se concentra à nouveau à sa besogne.

Vouloir la mort de quelqu'un... ce n'était pas si compliqué... vouloir que cette personne soit anéantie. À Jamais. Et encore, l'anéantisement n'était pas satisfaisant au vu de tout ce que Voldemort avait commis. L'infâmie. Harry frisonna aux pensées qu'il venait d'avoir. Il était néanmoins sur la bonne voie. S'il voulait que le Mage Noir souffre, s'il voulait le tuer, il en serait capable. Il voulait lui ôté la vie de ses mains, le voir seignez à ses pieds. Un sort ne lui donnerait peut-être aucune satisfaction. Mais seul ce sort, avec lequel tout avait commencer, pouvait faire en sorte que tout s'achève. Et la boucle serait bouclée.

Au fil des pensées de Harry, un changement s'opérait sur son visage. L'expression triste et lasse, le profond désespoir laissait peu à peu place à la méchanceté, à la soif de vengeance, à l'envie du mal. Et il était aisé de comprendre que les émotions qui germaient en lui ne serait pas sans conscéquence. Que si elles lui donneraient la victoire, elles lui coûteraient sans-doute son âme. Il regarda fixement un endroit, pointa sa baguette. Concentra toute la haine dont il était capable pour enfin parvenir à lancer l'ultime sortilège.

"Avada Kedavra!"

Quelques éteincelles tout au plus jaillirent de sa baguette mais ce fut tout. Il enrageait, ne comprenant pas la raison de son échec. Il se tourna vers Remus dans l'espoir d'avoir une réponse. Le loup-garou sût ce que le Survivant attendait de lui. Il s'approcha donc d'Harry, lui prit sa baguette et parla sur un ton dur que Harry ne lui connaissait pas.

"Qu'est-ce que c'est?" demanda-t-il en désignant l'item magique.

"Une baguette magique."

"Qu'est-ce que c'est?" répéta Remus en tentant de conserver sa froideur.

"C'est une baguette..."

"Qu'est-ce que c'est?" répéta-t-il encore plus sèchement sur un ton qui n'était pas sans rappeler celui qu'employait Rogue.

"Une arme."

"Exactement. Cela peut être une arme comme un vulgaire morceau de bois" Remus rendit sa baguette à son protéger qui tentait de comprendre le sens de cette dernière phrase. "A quoi penses-tu, quand tu lances ce sort?"

"A tuer Voldemort."

"Parfait. Pourquoi veux-tu le tuer?"

"Parce que tout ce qui arrive est de sa faute!"

"Il y a du mal dans le monde entier, le tuer lui ne changera rien. Le mal qui se passe outre-atlantique ne t'interesse pas!" Harry ne comprenait pas, Remus reprit, sans modération. "Pourquoi vouloir tuer Voldemort?"

"Parce que je dois!"

"Pourquoi est-ce que toi, Harry Potter, veux-tu tuer Lord Voldemort!"

"Parce qu'il a tuer mes parents!"

"Là est la vrai réponse. Là est aussi ta perte."

Remus s'arrêta. Sa voix devint plus douce et l'on vit à nouveau sur son visage tout le remord qu'il exprimait à faire ce qu'il faisait.

"Pourquoi dois-je le tuer? La prophétie...?" demanda doucement Harry.

"C'est à toi de me dire la réponse."

"Pour le plaisir?"

"Et encore? Pourquoi prendre du plaisir à tuer?"

"Je n'en sais rien..."

"Essaie."

"Il faut être fondamentalement mauvais pour aimer tuer."

"Je ne sais pas. Mais là n'est pas nôtre question. Pourquoi voudrais-tu le tuer, hormis la vengeance? Qui est plus fort que toi?"

"Voldemort."

"Et alors?"

"C'est un défis. C'est un jeu. Le tuer juste pour prouver que je suis le plus fort. Juste pour voir jusqu'où je peux aller. Parce qu'il est amusant de se tester, de jouer avec les autres."

"Juste. Ce sont de bonnes réponses. Pas les seules, mais elles sont bonnes. Il faut peut-être être mauvais pour tuer ainsi, mais on peut très bien le devenir. Si on peut le devenir, on peut donc aussi ne plus l'être. Tu as bien compris, Harry?"

"Oui."

"Essaie encore."

Le Survivant se concentra à nouveau, respira profondément et tenta de se concentrer non sur sa haine mais sur la simple envie de se battre. De ce duel. De la mort qu'il apporterais.

"Avada Kedavra!"

Mais ce ne fut, une fois de plus, que quelques étincelles qui jaillirent. Harry donna un coup de pied rageur contre les sol. Il se devait de réussir. Il n'avait d'autre choix!

"Pourquoi est-ce que je n'y arrive pas!"

"Pour être sincère... ça me réconforte, que tu n'y arrive pas aussi facilement que ce que tu pensait."

"Je sais... mais il faut que j'y arrive. Que j'y arrive bientôt."

" Il y a d'autres moyens d'y arrivé, non? Tuer est obligatoire mais n'y a-t-il pas d'autre moyen de tuer?"
" Autre que les sorts impardonable?"

" Peut-être pas, mais arriver à les lancer d'une autre manière. D'où te viens ta force, tes pouvoirs?"

" Je sais où tu veux en venir..."

" Et je n'ai pas raison?"

" Non." Harry se renforgna. Il s'avait où cette discution l'emènerait et il ne voulait pas entrer sur ce terrain.

Remus s'arrêta et regarda Harry. Il ne ferait rien de plus aujourd'hui, ce serait innutile et de plus, ils avaient beaucoup à se dire. Avant qu'il ne soit trop tard...

"Nous rentrons, Harry."

Sa voix était plus fatiquée que d'habitude, il paraissait avoir encore vieilli, être encore plus maigre. Harry accepta, sans poser de questions. Quelque chose n'allait pas. Il y avait comme une fausse note dans tous ce qui se passait. Et de toute façon, il devait s'entretenire. Il y avait eu trop de non-dit. Certes ils se comprenaient, ils lisaient entre les lignes mais il fallait que tout soit dit, que tout soit claire. Que rien d'innachevé ne leur survive. Il fallait qu'il parlent ensemble avant que... Harry ne savait pas, il ne se doutait pas de se qui pouvait se passer, de ce qui se passerait et sans doute ne voulait il pas savoire. Sans doute fermait-il les yeux sur le sinistre destin qui leur étaient tracé. Destin qu'il ne pouvait à peine imaginer.

Ils rentrèrent au Chaudron Baveur, sâchant qu'ils repartiraient plus tard vu que la jounrée ne faisait que de commencer et qu'ils ne devaient pas perdre de temps. Mais le temps qu'ils passeraient à discuter ne seraient pas perdu et était, en un sens, indispensable.

"Harry" commença Remus alors qu'ils venaient de s'assoir sur les fauteuils que leur chambre contenait. " Dumbledore m'a déjà dit d'où provenaient tes pouvoirs. S'il te plaît, ne ments pas."

Le regard du survivant se fit honteux. Depuis le début de leur "collaboration" , du travail accomplit en duo, il avait toujours compter sur la franchîse de Remus. C'est pour cela qu'il était la seule personne avec il avait contacte. Pour cela mais aussi parce qu'il n'avait pas voulu mettre en danger ceux en qui il avait confiance mais qui n'avait pas assez d'experiance. Il avait voulu les proteger, en vain... Et maintenant, il refusait de dire la verité. Certes, le but était de proterger Remus mais il lui devait d'être franc. Il s'arrât avant même d'avoir commencer à lui donner une réponse. Remus disait connaître la vertié mais depuis quand la connaissait-il? Il se haïssait de douter ainsi de son Mentor mais ne pouvait s'en empêcher. Remus ne lui aurait tout de même pas menti, ce jour, à l'hôpital? Le Loup-Garou paru deviner les doutes de son interlocuteur alors il ajouta:

"Dumbledore m'en a parler après que tu aies quitter son bureau, ce jour-là..."

Le jeune sorcier fut honteux d'avoir douter mais Remus ne lui en tenait pas rigueur. Il connaissait la nature méfiante du Survivant ainsi que la raison. Puis tout deux se plongèrent dans un silence douloureux à la mention de se funeste jour.

"Je sais que tes pouvoirs te viennent de l'amour. Celui que te versa tes parents tout au long de leur vie et du don qu'ils t'ont fait en se sacrifiant. Ton pouvoir continue à provenir de l'amour, Harry..."

Cette phrase était étrangement amer, surtout après les ressents évenements. Où l'amour persistait-il? Avait-il seulement survécu au coeur de tant de désolation? N'était-ce pas qu'un conte, une fable à laquelle ils avaient tenté de le faire croire pour le sauver?

"C'était un héritage, Dumbledore l'a dit. Ce n'était pas..." il s'arrêta, ne sachant plus quoi dire, voulant changer de sujet.

"Ce n'était pas à proprement parler un hétitage. Pas au sens le plus strict du terme."

"Je... je suis fatigué Remus... je... je préfère ne pas en palrer. Il vaudrait mieux que je m'entraîne."

" Tu ne veux donc pas conaître la vérité? Ou du moins, le peu que je puisse t'en apporter? J'aimerais que nous ayons une conversation, Harry. Cette occasion ne nous sera plus donnée bien souvent. Je sais que c'est difficile, ça l'ai aussi pour moi."

Harry ne dit rien. Remus su qu'il acceptait et sourit. Ce n'était pas un sourire joyeux, ni désabuser mais il paraissait simplement soulager sans que le jeune homme ne puisse deviner pourquoi. Il reprit:

" Les héritages magiques ne sont – pour moi comme pour beaucoup d'autres sorciers – qu'une croyance plus qu'une réalité. Ils ne sont encore d'actuallité que dans des familles de Sand-Pur. Bien qu'il haïsse ses origines, Srius a tout-de-même reçu une éducation de Famille Noble." Remus marqua une pause, il était plus difficile d'en parler que se qu'il avait cru. Les évènements étaient encore trop récent... et sans doute le seraient-ils à jamais s'ils ne portaient pas leur deuil. Il reprit contenance puis continua. Il fallait qu'il finisse ce quil avait commencer. "Quand il a fait son testament, j'était présent. J'ai d'ailleurs été son témoin. Il savait pertinemment que quelque chose pouvait lui arriver, que se soit des Mangemorts ou des Détraqueurs... Il m'avait déjà dit que si, pour une raison ou une autres, tu étais en danger ; nul ne serait le retenir et qu'il irai à ton secour, quelque puisse en être le prix. C'était pour ces raisons qu'il m'a demandé d'être son témoin testamentaire et qu'il a fait cet hétitage-là. Ce que je sais des héritages magiques, c'est qu'ils demandent beaucoup de volonté et de pouvoir, et je ne pensait pas qu'il était possible de les menés à bien."

Remus marqua une pause. Harry resta silencieux, replier sur lui-même puis dit enfin, doucement:

" Alors... il savait qu'il allait mourire?"

" Non... il ne savait pas. Cependant, il s'en doutait et le fait qu'il aie été cloîtrer à Grimmault n'arrengeait rien et n'était pas étranger à cette impression."

Remus marqua une nouvelle pause. Ce sujet ne les menaient nul part. Ce n'était pas ce dont il voulait parler. Ou peut-être que, au contraire, c'était de cela, de tout. Harry attendait en silence qu'il continue mais le lycanthrope ne savait plus vraiment comment continuer et n'aimait pas remuer tout ces souvenirs mais ils étaient, d'une certaine manière, indispensable pour qu'il puisse s'expliquer ensuite. Il reprit finalement:

" Tu sais, Harry... Sirius n'as jamais vraiment dis ce qu'il ressentait. Il a toujours été un peu secret et même distant, parfois. Et ça ne s'est pas arranger avec les années... Cependant, bien qu'il ne te l'aie jamais dit, il t'aimait. Il t'aimait comme son propre fils. C'est sans doute grâce à cela que cet héritage a fonctionné. Enfin, ça n'a pas vraiment son importance..."

" Non, au contraire, ça en a... ça en a même beaucoup..."

Ils se turent. Rien ne troublait le silence opressant de la pièce. Puis Remus repris:

" Tes parents, eux, n'avaient pas fait cet héritage. Comme tu le sais, ils étaient jeunes et ils ne pensaient pas que leur secret puisse être trahis. Cependant, par un puissant enchantement et grâce à la magie élèmentaire, ta mère t'as protégé comme elle le pu alors que James vous protégeait tout deux." Il marquea une pause qui fut, encore une fois, inninterrompue, puis continua. " Tout ça, Harry, pour te faire comprendre que c'est de l'Amour que te vient tes pouvoirs et que c'est une arme que Voldemort ne connait pas, dont il a toujours sous-estimer la force. Une arme qui peut avoir raison de lui..."

"Je sais, Remus. Mais ils sont tous morts en me protégeants... je ne veux pas ça se produise nouveaux. Je vaincrais. Mais sans être à nouveau la cause de la mort d'un être cher."

"Tu vaincras Voldemort, oui. Mais sans l'aide des autres, te vaincras-tu toi-même? Je ne te l'ai jamais cacher, Harry, on ne se sort pas indemne en tuant quelqu'un, encore moins en utilisant l'Avada..."

"Je ne suis pas seul. Tu es là."

Remus sourit avant de dire, la voix chargée:

"Je ne suis ni imortel, ni éternel, Harry."

"Je sais. Mais tu ne mourras pas, tu ne sera pas présent, lors du Dernier Combat. Je ne veux pas te perdre Remus, je me suis promis... je leur ai promis... j'ai promis de te protéger."

"Tu ne peux sauvé le tout le monde. Il y a certain choix dont tu n'es pas maître."

"Remus? Qu'est ce que tu veux dire...?"

" Rien... rien d'important pour le moment. Sâche seulement que tout n'est pas de ta faute. Que les personnes qui sont mortes pour toi l'ont choisies. Que si s'était à refaire, si elles avaient le temps d'y reflechir longuement, elle le refairaient sans hésitation."

Harry se tu. Cette impression que quelque chose n'allait pas était grandissante. Remus se leva, douloureusment, et fuit le regard de son protéger.

"Et si nous faisions le dernier entraînement de la journée? Le temps nous presse et tu as encore à apprendre..."
Harry acquiessa mais il était de plus en plus suspicieux. Il devait y avoir une raison pour que Remus lui-même mette court à cette conversation. Il ne dit pourtant rien. Son Mentor n'avait de loin pas tord en disant qu'il devait s'entraîner et sans-doute parleraient-ils se soir, car maintenant qu'ils avaient commencé, Harry prenait consience d'à quel point toutes ces choses devaient être dites. Avant qu'il ne soit trop tard...

Ils se retrouvèrent encore une fois dans cette clairière qui leur était à présent trop familière et Harry tenta à nouveau de lancé le sort pour le métriser, le métriser pour tuer, tuer pour... Il saisit sa baguette et tenta à nouveau ; et à nouveau, il échoua. Pourtant, il n'abandonna pas, il n'avait pas ce choix. Alors des heures durant, il tenta de lancés ce sort, et Remus fit de son mieux pour l'aider. S'il ne voulait faire à appel à l'Amour, à ses amis pour l'aider, peut-être devait-il laisser la colère le submerger mais la colère n'était que générée par son envie de vengeance, jamais elle ne lui permettrait de lancé le sort. Il fallait qu'il y arrive, qu'il arrive au Mal, qu'il égale le Lord Noire.

"Tu ne vaincra pas Voldemort avec ses propres armes" intervint Remus alors qu'ils n'étaient parvenu à rien et que le ciel, déjà, s'assombrissait.

"Je n'en ai pourtant pas d'autre. Et, sincèrement, Remus, je ne voit pas comment l'Amour pourrait m'aider à tuer..."

"Avec les armes de Voldemort, tu tueras. Avec l'Amour, tu sauveras. En tuant, certes, mais tu ne le fera pour l'acte mais parce que cet acte permettra de sauver des vies. Là est toute la différence et si, Harry, tu ne parvient pas à le comprendre, je ne sais pas comment est-ce que tu parviendras à le vaincre. Tu es puissant, oui. Mais pas autant que lui. Tu dois donc le surprendre."

Remus avait raison et le Survivant le savait, cependant il était sûr qu'en sa fore reposait aussi sa plus grande faiblesse. S'il devait penser à ses amis, ils ne fallaient pas que ceux-ci soient là car ils mourraient sans qu'il ne puisse les sauver. Alors comment utiliser leur forces sans les voirs? Qui d'autres qu'eux lui donneraient ce dernier élan de volonter qui lui permettrait de survivre, une dernière fois? Qui lui permettrait de mettre une fin à cette guerre? De les sauver definitivement. De rendre à tout ces sacrifices une raison.Quel choix avait-il? Si ses amis étaient présent, ils se feraient tuer, s'ils ne l'étaient pas, Voldemort vaincrait... A moins qu'il ne puise l'Amour de ses souvenirs. Il savait que la seule chose tangible qu'il aie était la voix de sa mère. La Chanson de Lily. Il devait donc utiliser ceci, ce qu'il avait de plus précieux, le seul souvenir de sa mère pour tuer. Le paradoxe était à son comble et bien qu'il ne l'eût dit à Remus, et sans doute aurait-il dû, il sût à ce moment précit que quoi qu'il fasse, quelque fusse son choix, Voldemort avait gagné. Peut-être pas sur le monde, peut-être Harry le tuerais. Mais l'Ombre du Mage Noir était déjà trop étendue sur le Survivant. Il savait que se combat aurait raison de lui quelqu'en soit l'issue.

Avec un sourire amer il serra sa baguette, son arme, dans sa main. Ferma les yeux et se concentra. Tenta d'être calme. Il repirait lentement, oubliait tous ce qu'il etourait. Il n'y avait plus de clairière, plus de sol sous ses pieds. La nuit la plus complète l'entouerait. La seule chose qu'il pouvait sentir était la brise fraîche sur son visage. Et une odeur, une odeur de fleure. Bien qu'il ne puisse en être certain, Harry autait pu parier qu'il s'agissait de l'odeur du lys. Et alors il l'entendit. La si douce voix. Une voix qui portait tant d'amour, qui appaisait temps. Qui le protégeait au-delà de tout charme, de ton enchentement.

Des larmes silencieuses coulèrent sur ses joue pâle et creuse, sur son visage si dur pour un adolescent. Aucune expression n'était réellement visible si ce n'était ces perles argentées qui roulaient sur sa peau blanche.

Remus le regarda sans bouger, sans parler. De voir son protéger dans cette état était une torture au-delà des mots. Sa gorge se noua, ses mains se crispèrent mais il n'intervint pourtant pas. Il savait qu'il ne devait rien faire. Que, cette fois, Harry avait trouver la solution. Qu'il l'avait trouvée de lui même et c'était le seul moyen pour que cela fonctionne. Le lycanthrope n'avait pu que l'accompagner et sans-doute était-il arriver au point le plus éloigner. Sans doute ne pouvait-il plus rien faire si ce n'était être présent.

Alors qu'il continuait de pleurer sans qu'il ne s'en rendent compte, Harry se laissa submérger par la mélopée. Et sans préméditation, sans plus aucune peure, il leva lentement sa baguette, écoutant toujours la berçeuse. Il ouvrit la bouche, ses lèvres étaient sèches, tout comme sa gorge. Il sentait le leger parfum du lys blanc. Il n'entendait que la douce mélodie.

Les derniers rayons de soleil disparurent l'horizons.

Il prononça les deux mots fatals.

Un rayon vert jais sa baguette et atterit sur le sol, laissant une marque noire, une brûlure. Un endroit mort.

Harry ouvrit alors les yeux et vit cette marque, cette meurtrissure. Il y était arriver mais ne ressentait aucune victoire et bien au contraire. Cependant il sut qu'un pas immense venait d'être fait, que le dernier combat était de plus en plus près. Que la guerre toucherait bientôt à sa fin.

Ni Remus ni Harry ne parlèrent. Aucun mot n'auraient pu être mis sur ce qu'ils ressentaient. L'entraînement était fini. Sans-doute n'y aurait-il qu'une seule autre scéance. Ce fut sans un mot qu'il quittèrent cet endroit, Remus posa une main sur l'épaule de Harry, pour le soutenir alors que lui même ne tenait presque plus debout.

Ils rentrèrent au Chaudron Baveur, leur repas se passa dans un silence monarcale et ils ne mangèrent presque rien. Il ne restèrent qu'une demi-heure dans la salle à manger dans laquel ils avaient pris presque tout leur repas ces quatres derniers mois. Depuis qu'ils avaient quitter l'hôptial avec la ferme intention d'en finir avec cette guerre. Intention toujours aussi présente mais leur corps étaient meurtît par tant de labeur, leur esprit affaiblit par tant de contraintes qu'ils s'étaient imposés eux-même. Cette demie-heure paru bien plus longues, dans l'ambiance saumâtre de cette grande salle pourtant si vide. Des courant d'air d'un vent glacial de février y entraient malgré les fenêtres et portes fermlées. Tout deux étaient plongés dans ses propres pensées, dans un futur qu'ils ne parvenaient à imaginer. Sans concértation, ils se décidèrent à remonter dans leur chambre, et s'assirent dans les mêmes fauteuils qu'ils avaient occupés quelques heures au paravent alors que les choses étaient, en un sens, bien différente mais pourtant si semblables.

Harry savait qu'ils étaient sur le point de continuer leur conversation, qu'il devrait expliquer comment est-ce qu'il avait réussi à lancé se sort mais, pour une fois, il ne fit rien pour fuire. Peut-être avait-il simplement besoin d'en parler? Mais là n'était la vrai raison. Il savait que le combat était proche. Il voulait être sûr que Remus ne viendrait pas. Il n'eut pourtant pas le temps de commencer, comme il l'aurait préfèrer, comme il aurait été plus simple de faire.

"Harry... je voudrais m'excuser..." sa voix était basse et douce et tout ses remords se ressentaient dans son intonnation. Harry fut incapable de l'interrompre. "J'ai voulu te protéger..." il marqua une pause, trouvant difficilement les mots, tentant de retenir ses larmes. Harry ne dit rien, une fois de plus. Remus avait fait plus que de le protéger. Il l'avait maintenu en vie, l'avait sauvé. "... j'ai échouer... Je n'ai su t'enseigner ce qu'il t'aurait fallu, ni te préparer réellement à ce combat... Je n'ai pas été capable de trouver une autre solution... J'aurais dû t'encourager à retourner à Poudlard... Veillez à ce que tu manges suffisemment et non te ramené inconscient après nos entraînements. T'aidez à porter le deuil et non pas refuser les faits moi-même. Je te le promet... j'ai pourtant essayé..."

Remus se tût, les mots ne voulant pas franchîre ses lèvres. Il aurait pourtant voulu dire plus... les mots ne pouvaient décrire à quel point il s'en voulait. Avait-il protéger Harry? L'avait-il seulement aidé? Il avait fait ce qu'il avait pu, cela ne faisait aucun doutes. Mais il n'avait pu que si peu... Il avait pris les choix qui lui avaient semblés les bons mais n'avaient-ils pas rendu la situation encore plus critique? Au lieu de laisser le Survivant se consumer interieurement, il aurait du lui parler, exorciser ses démons interieus. Mais il n'en avait rien fait... parce que les siens, de démons, avaient sans doutes étés bien trop présent.

Harry n'avait encore rien dit. Il ne parvenait pas à y croire; combien Remus avait tord. Il ne comprenait pas comment son Mentor pouvait pensés pareil choses.

"Tu aurais pu me tourner le dos à n'importe quel moment, tu aurais pu me forcer à retourner là-bas, tu aurait pu me mentire, me cacher la verité... Tu ne l'a pas fait. Tu n'aurait pas pu mieux m'aider." Harry marqua une pause, il fallait qu'il en parle maintenant "Enfin, ... Même avec tout ce que tu as fait pour moi, il y a une dernière chose que je te demande... Ne viens pas. A ce dernier combat, ne vient pas. Je t'en supplie."

Remus sourit. Bien qu'il ne soit pas convaincu, bien que peruader qu'il aurait pu faire plus et mieux, il était rassuré. Il continua et sa voix était à présent sereine mais toujours aussi douce.

"Je ne viendrait pas, Harry. Mais, en retour, j'aimerais que tu me promette quelque chose."

"Quoi?"

"Que demain encore tu t'entraîneras. Et qu'ensuite, pendant au moins trois jours, tu te reproseras. Tu ne pourras jamais vaincre Voldemort si tu es fatigué ou affaibli d'avence."

Le Survivant acquiasça, rassuré de savoire que Remus serait sauf, qu'il n'insciste pas, qu'il comprenne.

"Merci."

Ils ne dirent rien de plus, non pas qu'il n'y eut rien à ajouter mais ils savaient déjà et il était difficile et trop douloureux d'aborder certains sujets. Dehors, depuis plusieurs heures déjà, la nuit avait étendue ses ailes sur le chemin de Travers. Le loup-garou et l'adolescent se couchèrent chacun de son lit. Remus souffla sur la bougie. La chambre était à présent plongée dans la peine-ombre si ce n'était le léger éclairage des rayons lunaire et des étoiles. Aucun nuage ne masquait le ciel. Harry regarda par la fenêtre avant de fermé les yeux pour s'endormire. La lune n'était pas pleine, mais rouge...

Le lendemain, Harry se leva aux aurores. Il savait que cette journée serait longue. Que cette fois encore, il s'entraînerait; jusqu'à ce qu'il maîtrise ce sortilège à la perfection et ensuite, trois jours durant, il se reposerait, se concentrerait, se preparerait mentallement... comme il l'avait promis. Et ensuite seulement, la guerre toucherait à sa fin, quel qu'elle soie. Il aurait du se sentire effrayer, mais ne l'était point. Depuis longtemps déjà, il s'était en quelque sorte préparer à ceci. Depuis le moment où il était sortit du bureau de Dumbledore, détenant, pour la première fois, la vérité, ou en tout cas une partie. Harry se rendit dans la salle de bain pour se preparer, laissant dormir Remus un peu plus. Il pensait d'ailleurs qu'il serait mieux de partir avant que son Mentor ne se reveille car, cette fois, il n'avait pas besoin de lui. Il aurait besoin de sa présence dès le lendemain et ce, plus que jamais. Et un jour de repos ne serait pas de trop pour le lycanthrope. Harry s'inquiétait pour lui, depuis peut-être deux mois déjà, il entendait Remus se réveiller chaque nuit, pris de quinte de toux, il ne voyait que rarement les faiblesses du loup-garou qui les cachaient habilement mais parvenait de temps en temps à les discerners; le fait qu'il doive souvent s'appuyer contre les parois, qu'il doive s'assoire, Harry savait que ce n'était pas dû qu'à la fatigue mais il n'avait pas été alarmé outre mesure. Mais depuis les deux dernières semaines, ceci était de plus en plus fréquent et il s'inquietait de plus en plus. Mais tout serait bientôt fini. Dans quatre jours seulement ce combat aurait lieu. Et il vaincrait. Pour Remus. Pour qu'il ait droit à cette vie que ni son parrain ni ses parents n'eurent. Harry sourit ; ainsi seulement, il serait capable de rembourser sa dette.

Il prit sa cape dans la guarde robe et jeta un regard au lycanthrope avant de s'en allé. Le soleil se levait et une faible lumière s'inflitrait dans la pièce. À cette lueur, la peau du loup-garou paraissait incoryablement blanche. Harry se figea sur place. Il s'avença lentement, sans un bruit et appela doucement l'ex-maraudeur qui n'esquisça pas le moindre mouvement. Sa respiration s'accelera et devint saccadée.

"Remus?"

Les mains du jeune garçon tremblait. Il était à présent au chevet de son ami. Harry s'agenouilla, toujours sans faire aucun bruit. Remus ne bougeait pas, sa peau était si pale... Harry l'appela une nouvelle fois, un peu plus fort peut-être. Il lui toucha le bras; sa peau était gelée. Le Survivant se figea l'espace de quelque seconde puis agripa Remus par les épaule et le secoua sans pourtant le brusquer.

"Remus... Remus ! Reveilles-toi!"

Il avait l'impression que sa voix résonnait dans le silence dans cette chambre. Et Harry comprit, sans pourtant réaliser. Le sens de la conversation qu'ils avaient eu le jour précédent. Il secoua encore Remus mais avec moins de conviction cette fois. La raison pour laquelle il lui avait dit qu'il ne pouvait sauver tout le monde, que ce choix ne lui appartenait pas. Il l'appela encore mais son appel était étouffer par ses sanglots. Pourquoi il avait dit qu'il ne serait pas là, lors du dernier combat. Et bien que sachant qu'il ne pouvait plus rien faire, il persista à l'appeler, à le rappeler à lui. Et encore, il le secouait, comme pour le réveiller.

"Pas toi! Pas toi, Remus! Pas ici, pas comme ça..." Il parlait doucement, ses mots étouffer dans ses sanglots.

Puis doucement, il se coucha à côté de Remus. Très doucement, comme pour ne pas le reveiller, il se serra contre le corps innanimé, dans la position d'un enfant qui cherche le réconfort d'un parent après un mauvais rêve. Il s'agrippa au draps comme si ceux-ci risquait de disparaître. Et il pleura.

Il ne sut combien de temps il était rester ainsi mais sans doute fut-ce peu de temps. Il se leva. Mit sa cape. Sortit de la chambre.

Bientôt, il arriva dans cette petite clairière. Tous se terminerait aujourd'hui. Il n'avait aucun plan, il savait. Il se laissait simplement guidé sans savoire qui le guidait. Des larmes continuaient à coulé librement sur son visage. Tous se terminerait aujourd'hui. Il fit apparaître son patronus. Devant lui, le chien et le cerf se matérialiserèrent. Il leur ordonna de transmettre un message au Seigneur des Ténèbres. Celui que leur duel se déroulerait là-bas et en ce même moment. Les spectres argentés disparurent et Harry aurait pu jurer qu'eux aussi versèrent une larme pour l'amis qui venait de les rejoindre.

Encore une fois, il perdit toute notion de temps mais il ne dut pas attendre bien longtemps avant que le Mage Noire n'apparaisse devant lui. Se fut seul que le Lord vint; Harry sût alors que des attaques auraient lieux en même temps pour qu'il ne puisse y interferer. Son patronus ne disparût pas mais sembla rester là en spéctateur, allié prêt à intervenire.

Lord Voldemort lança le premier sort. Harry ne fit rien pour l'empêcher de l'atteindre et fit propulsé à quelques mètres, du sang commença à couler de son bras. Il se releva. La douleure, il ne la sentait pas. Elle n'était rien en comparaison à son âme meurtrie. Il s'avença. Sans qu'il puisse ne donner la moindre explication à ses actes, il savaient. Simplement.

Dans la Salle Commune de Gryffondore, Hermione renversa le contenu dans son encrier sur son devoir de Métamorphose alors qu'elle y trempait le bec de sa plume. Elle avait soudainement rensentit une douleure aigue à la poitrine, comme une brûlure. Elle se leva si brusquement qu'elle fit renverser son fauteuil. Elle toucha le médaillon enchanté et ses craintes furent confirmées. A ce même moment, Ron décendit en courant les escalliers du dortoire des garçon. Un seul regard leur suffit.

Ils quittèrent la Tour Gryffondore en courant. Au détour d'un couloire, il aperçurent leur profésseur de Défense Contre les Forces du Mal.

"Professeur Hope!" appela Hermione, haletante. La jeune femme paru ne pas entendre. "Tonks!"

Cette fois, la brune se retourna, étonnée d'entendre son vrau nom.

"Ca a commencer" expliqua Ron, "il faut qu'on voie Dumbledore!"

Tout trois s'engagèrent dans une course effrénée à travers couloires, escaliers et passages secrets pour se retrouver devant le bureau du directeur qui s'ouvrit avant même qu'il ne puisse pronconcer un seul mot. Albus Dumbledore se tenait déjà debout devant eux, le visage grâve. Dans son regard, il n'y avait plus cette étincelle de malice. Bien qu'il ne sache pas comment cela était possible, il était déjà au courant.

" Allez-y. Mais prenez Fumseck avec vous et donnez à Harry l'épée de Goldric." Ron saisit la précieuse arme alors que le Phoenix se posa sur l'épaule d'Hermione. "Tonks, je veux que tous les professeurs se réunissent ici, ainsi que les préfets. Poudlard connaîtra aussi sa bataille." La jeune femme partit en courant, sans poser la moindre question alors que les deux jeunes Gryffondores regardaient le Directeur de Poudrard. "Depêchez vous!" En disant ces derniers mots, il prit les mains des deux préfets et les joignirent sur le Phoenix. Il disparurent alors dans un flamoyant tourbillon rouge et or.

À Suivre...