Bonjour à tous !
Bonne année 2006, bonne santé ! Merci à tous mes reviewers, et bonne lecture !
CHAPITRE 16 : SOUS LA TRAPPE
Hermione Granger, longtemps après, se demanda comment elle avait pu faire pour passer ses examens en ayant la peur constante de voir Voldemort débarquer dans la salle de classe. Pourtant, Touffu montait la garde, jour après jour. La pierre était toujours en sûreté.
Dans la grande salle, dans laquelle se déroulaient les épreuves écrites, il faisait une chaleur étouffante. Les professeurs fournissaient le matériel pour passer les épreuves : copies, plumes antitriches... Ces derniers faisaient aussi passer des épreuves pratiques. Flitwick fit venir les élèves un par un, pour leur faire danser un ananas sur une table. McGonagall, elle, leur demanda un exercice de métamorphose simple pour Hermione : transformer une souris en tabatière. Si l'objet conservait ses moustaches, cela faisait des points en moins. La plupart des élèves paniquèrent pendant l'épreuve de potion. Rogue leur demandait de faire une potion d'amnésie.
Hermione se concentrait sur sa potion, faisant de son mieux pour oublier les douleurs à sa cicatrice, douleurs fréquentes depuis son séjour dans la forêt interdite. La nuit, les douleurs étaient plus intenses, et la gryffondor avait demandé à McGonagall un somnifère. Cependant, son cauchemar arrivait quand même à la réveiller. Il était plus terrifiant que jamais. Aux images habituelles se superposait une longue silhouette noire, dont les mains dégoulinaient de sang de licorne. Hermione se réveillait en sursaut, les yeux exorbités, trempée de sueur.
Ron et Harry n'avaient pas autant de problèmes. Le roux se souciait de la carte du ciel et des étoiles, tandis que Harry tentait d'attraper son vif d'or en moins de 2 minutes. Voldemort leur faisait peur, certes, mais les deux garçons étaient plus accaparés par leur examen. Quant aux manigances de Rogue...
L'examen d'histoire de la magie était le dernier d'une longue série. Pendant une heure, Hermione dut répondre à un tas de questions, et utilisa le tiers de ses connaissances. A la fin de l'heure, elle maugréa intérieurement.
Pourquoi avait-elle appris par coeur le traité de 1457 au sujet de la restriction des sorts rétrécissant, considérant que ces sorts pouvaient choquer la sensibilité des gobelins, allez savoir pourquoi. 2400 pages pour rien !
- C'était trop facile... grogna Hermione en sortant du château. J'ai appris trois traités par coeur. Les gobelins, les loups garou, et l'ascension d'Elfric...
- L'insatiable ? proposa Harry en lâchant son vif d'or.
- Non, Elfric l'abruti, rétorqua Hermione, de mauvaise humeur.
- En tout cas, c'est fini, nous sommes en vacances ! s'exclama Ron, la mine réjouie.
Les jumeaux Weasley chatouillaient les tentacules du calamar géant du lac de Poudlard. Le trio trouva un arbre loin des autres élèves et Ron s'allongea, la tête dans l'herbe.
- Allez Hermione, sois heureuse ! Tu es sûre d'avoir tout réussi, alors que nous, commun des mortels, n'avons qu'une semaine de tranquillité avant de savoir tout ce que nous avons fait de travers, se mit à rire Harry.
Hermione se frottait le front.
- J'aimerai savoir pourquoi ma cicatrice me fait aussi mal, et de manière aussi fréquente. Avant cela me le faisait, mais moins souvent, murmura-t-elle.
- Va voir la vieille Pompom, répondit Harry négligemment.
- Non, mieux, répondit Hermione en se levant. Je vous revois tout à l'heure. A plus les gars !
Hermione s'engagea dans les couloirs du château, en se dirigeant vers le bureau de sa directrice de maison. Quelques minutes plus tard, elle frappa à la porte et fut soulagée de constater que le professeur de métamorphose était là.
- Entrez ! fit une voix sèche.
Hermione ouvrit la porte et la directrice adjointe fut tout de suite plus sympathique.
- Que me vaut votre visite, miss Granger ? demanda McGonagall en faisant apparaître deux tasses de thé au citron.
- J'ai quelques soucis avec ma cicatrice, répondit la gryffondor en s'asseyant sur le siège que lui désignait son professeur.
- Hum... Prenez un biscuit au gingembre, Hermione. Vous êtes allée voir Pomfresh ?
La gryffondor mangea une bouchée avant de répondre.
- Je ne pense pas qu'elle puisse faire quelque chose pour moi. Je crois qu'il s'agit d'un avertissement.
McGonagall fronça les sourcils. Hermione prit une inspiration.
- Je crois qu'une pierre philosophale va se faire voler d'ici peu.
McGonagall haussa les sourcils.
- Comment êtes-vous au courant de l'existence de la Pierre ? interrogea-t-elle.
- J'ai toujours adoré les romans d'Agatha Christie... répondit la gryffondor.
- Je peux vous assurer que la pierre ne risque rien. Alors oubliez toute cette affaire, Miss Granger, continua McGonagall.
- Excusez-moi, professeur, mais tout porte à croire que...
La porte s'ouvrit violemment, et Harry et Ron débarquèrent en trombe dans la pièce.
- HERMIONE ! hurla Ron.
- HAGRID ! TOUFFU ! bafouilla Harry. il faut voir Dumbledore.
Hermione eut un mouvement de panique. Harry n'avait pas besoin d'en dire plus. Ainsi Hagrid avait dévoilé le moyen de passer devant le chien à trois têtes.
- Weasley, Potter ! Dix points de moins pour gryffondor pour être entrés dans mon bureau sans frapper. La pierre ne risque rien, calmez-vous ! s'offusqua la directrice adjointe.
- On doit voir Dumbledore ! continua Ron.
- Il est parti au ministère. Maintenant, sortez de mon bureau et allez prendre l'air ! ordonna le professeur de métamorphose.
Le trio quitta la pièce et se dirigea vers la salle commune de gryffondor.
- C'est cette nuit que la pierre va se faire voler... dit Hermione en massant sa cicatrice.
- Que Rogue va voler, tu veux dire ! répliqua Ron.
- On n'a aucune preuve... dit Harry mal à l'aise.
- C'est vrai ! Rogue est l'un des coupables possibles...
Ron déglutit de travers et étouffa un petit cri. Harry devint livide. Hermione se retourna lentement. Rogue était là, l'air mauvais.
- Bonjour, fit-il de sa voix doucereuse. Ne devriez-vous pas être dehors par ce temps splendide ?
- Je... commença Hermione.
- Faites attention, tous les trois. A vous voir dans ce couloir, on peut penser que vous manigancez quelque chose. Et puis, Gryffondor ne peut se permettre de perdre encore des points.
Hermione le toisa du regard.
- Je vous préviens, Granger. S'il vous prend l'envie de vous balader une fois de plus dans les couloirs la nuit, je signerai moi -même votre renvoi définitif.
- Je pense que cette corvée sera, malheureusement pour vous, assignée au professeur McGonagall. Mais vous pouvez toujours l'échanger contre une boite de triton au gingembre, elle en raffole...
- 10 points de moins à Gryffondor, miss Je Sais Tout.
Rogue la fusilla du regard, et partit en leur tournant le dos en direction de la salle des professeurs.
- T'es folle de lui répondre comme ça, Hermione ! dit Ron, d'un ton admiratif.
- Bon voilà ce qu'on va faire... murmura Hermione. Il faut impérativement surveiller Rogue. Harry, tu t'en charges. Tu le connais, tu trouveras bien une discussion quelconque à entamer avec lui. Pendant ce temps, Ron et moi allons jeter un cou d'oeil au deuxième étage, voir si Touffu est encore réveillé.
Cependant, ce plan diabolique fut avorté par la présence de McGonagall au deuxième étage.
- Mais c'est incroyable ! Vous êtes aussi collant qu'une ventouse de veracrasse ! Je ne veux plus vous voir ici ! Si jamais j'apprends que vous êtes revenus dans les parages, j'enlèverai 50 points de plus à Gryffondor ! Est-ce clair ? rugit le professeur de métamorphose.
Hermione et Ron ne demandèrent pas leur reste, et filèrent dans leur salle commune, où ils furent rejoins assez rapidement par Harry, qui avait l'air déconfit.
- Rogue n'avait pas la tête à discuter. Il m'a envoyé paître sèchement... Désolé Hermione.
Hermione soupira, mais son regard était sombre.
- Tant pis, je vais aller cherche la Pierre moi-même.
- Mais tu es folle ! Tu vas te faire renvoyer ! s'exclama Ron, inquiet par la pâleur de son amie.
- Je viens avec toi ! rétorqua Harry avec un grand sourire.
- Ron, comprend que si Voldemort récupère la Pierre, ça ne servira à rien d'être à Poudlard. Le chaos régnera. D'après ce que j'ai lu, il a toujours détesté Dumbledore et les enfants de moldus. Raison de plus pour moi d'aller récupérer cette foutue pierre...
- On embarque la cape d'invisibilité et la carte du maraudeur, ça pourrait nous servir...
- Bon, je viens avec vous ! soupira Ron.
- Vous êtes surs ? demanda Hermione. Je suppose que ça va être dangereux et...
- Tu ne crois tout de même pas qu'on va te laisser affronter Voldemort toute seule ? répliqua Harry. J'ai moi aussi des comptes à régler avec cet individu...
Après le dîner, tous les trois se mirent à l'écart dans la salle commune. Ils ne furent pas dérangés puisque toujours considérés comme pestiférés. Hermione, Harry et Ron relisaient quelques livres de cours, cherchant à apprendre le plus de sorts possibles en un laps de temps très court. Lorsque le dernier élève avait regagné son dortoir, Harry partit chercher la cape et la carte des maraudeurs.
- Bon, on la met, et on file rapidement... murmura-t-il.
- Ne me dite pas que vous allez encore vous promener ! retentit une voix derrière eux.
Le trio se retourna et fit face à Neville Londubat.
- Non, pas du tout, tu peux retourner dans ton lit, répliqua Hermione.
- Je ne te crois pas ! rétorqua Neville. Vous allez encore attirer des ennuis à Gryffondor! Je vous en empêcherai !
Il alla se mettre entre le trio et la porte de sortie de la salle commune. Il leva les poings en signe de défi.
- Ron, je fais ce que tu m'as dit, je me défends !
- Mais pas contre nous ! répondit Harry.
- Bon, on n'a vraiment pas le temps de s'amuser... marmonna Hermione. Petrificus Totalus !
Neville tomba instantanément sur le sol, incapable ni de bouger, ni de parler.
- Que lui as-tu fait ? demanda Ron.
- Maléfice du saucisson. Très efficace pour se débarrasser des gêneurs... Allons-y !
Ron et Harry frissonnèrent du peu de compassion de leur amie, mais se glissèrent avec elle sous la cape pour se diriger vers le deuxième étage.
Après avoir croiser Miss Teigne qui n'eut heureusement aucune réaction et Peeves qu'il avait pu berner grâce à Harry, ils arrivèrent à bon port. Après avoir pousser la lourde porte, ils trouvèrent Touffu endormit par le chant mélodieux d'une harpe.
- La musique est le point faible de Touffu... murmura Ron.
- D'accord...
La musique s'arrêta, et Touffu recommença à grogner. Hermione sortit de sa poche la petite flûte que lui avait offert Hagrid et se mit à jouer. Le chien à trois têtes poussa une espèce de soupir et se rendormit.
- Continue à jouer... murmura Ron à Hermione tandis que lui et Harry s'approchaient doucement du chien.
Ils poussèrent les pattes du monstre et ouvrirent la trappe. Hermione claqua des doigts pour attirer l'attention de ses amis et fit signe qu'elle passait la première. Elle interrompit sa mélodie et passa la flûte à Harry qui se mit à jouer immédiatement. Touffu n'eut pas le temps de se réveiller.
- Je saute. Dès que j'arrive en bas, si tout est ok, je vous appelle. Si vous ne m'entendez pas, aller chercher McGonagall. A tout de suite !
- J'espère... murmura Ron.
Hermione se laissa tomber dans la trappe. Elle tombait, et l'air humide balayait ses cheveux ébouriffés. Finalement, elle finit par atterrir avec un bruit sourd, sur quelque chose de mou. Elle se saisit immédiatement de sa baguette et jeta le sort lumos. En voyant sur quoi elle avait atterri, elle recula rapidement hors de porté. Le filet du diable voulait lui enserrer les chevilles.
- Harry, Ron ! Vous pouvez descendre, mais une fois arriver, collez-vous contre une paroi! cria-t-elle en direction de ses deux amis.
Une minute plus tard, elle vit Ron arriver et se mettre tout de suite en sûreté, puis un grognement lui signala qu'Harry avait arrêté de jouer. Il apparut sain et sauf quelques instants plus tard. Hermione fit sortir un jet de flammes bleues de sa baguette, et la plante brûla rapidement.
- Un bon petit feu, ça réchauffe ! sourit Harry en frottant ses mains devant le brasier.
- On a du bol que tu écoutes les cours de botanique... D'après vous, on est où ?continua Ron.
- A quelques kilomètres sous terre, sous le château. Bon, on avance ! reprit Hermione. Nous n'avons plus une minute à perdre.
Ils s'engagèrent dans un couloir étroit et sombre. Une dizaine de mètre plus loin, ils parvinrent à l'extrémité du couloir, dans une petite pièce avec une porte au bout. Harry leva les yeux et désigna le haut plafond du doigt. Hermione leva la tête et remarqua des petites clés qui voletaient à plusieurs mètres au dessus d'eux. Elle se dirigea prudemment vers la porte qu'elle essaya d'ouvrir manuellement et magiquement. Cependant, rien ni fit, il fallait la clé. Harry remarqua des balais posés négligemment contre le mur et sourit.
- Faut qu'on aille chercher la bonne clé ! s'exclama-t-il.
- Et on va faire comment ? grommela Hermione. Il y en a plus d'une centaine.
- Laisse faire le meilleur attrapeur de Poudlard...
- Vantard… ricana Ron.
Harry se concentra et, deux minutes plus tard, il avait repéré l'objet convoité. Le trio monta sur les balais, et Harry mit au point une technique de vol. Hermione devait voler haut, puis descendre en piquet, Ron voler plus bas que la clé, et remonter en chandelle pour la piéger avec Hermione, et Harry se chargeait de l'attraper. L'exécution fut laborieuse, pour cause de vertige de la survivante, mais fut néanmoins couronnée de succès. Après avoir atterri, ils se dépêchèrent d'ouvrir la porte, anxieux de savoir ce qu'elle cachait.
Ils arrivèrent dans une pièce éclairée d'une lumière presque aveuglante. Ils se trouvaient au bord d'un échiquier géant, derrière les pièces noires. Devant eux, les blancs se dressaient majestueusement.
- On fait quoi ? demanda Harry en passant une main dans ses cheveux.
- On joue, c'est évident ! répondit Ron. Je pense que si on gagne, on pourra accéder à la porte du fond.
Hermione approuva d'un signe de tête.
- Bon, ne vous vexez pas, mais vous êtes nuls aux échecs tous les deux, alors je prend le pilotage des opérations. Faut qu'on prenne la place de trois pièces noires... Hermione, tu prends la tour côté droit, Harry, deux cases après, et je prends le cavalier.
Le trio prit place, et les blancs commencèrent la partie. Un pion avança de deux cases. Ron donna à son tour des ordres aux pièces et la boucherie débuta. Hermione garda la tête froide, mais sentait l'inquiétude grandir. Que se passerait-il s'ils ne gagnaient pas ?
Après avoir fait pas mal de ménage dans l'échiquier, Ron fit bouger Harry pour prendre une pièce.
- Hermione, c'est à toi ! Déplace-toi de quatre cases en avant, et prend le fou noir.
Elle s'exécuta et attendit la suite.
- On a presque gagné... murmura Ron concentré. Réfléchissons...
La tension était palpable. Ron regarda alors Harry et Hermione, son regard avait quelque chose de déterminé.
- Il faut que je me sacrifie, c'est la seule solution...
- Non ! répliqua Harry. Cherche voir s'il n'y a pas une autre possibilité.
- C'est la règle du jeu ! Il faut arrêter Voldemort.
- Dis-nous ce qu'on doit faire ensuite, coupa Hermione.
- Je vais avancer et la reine me mettra hors jeu. Toi, Hermione tu avances de trois cases sur le côté, tu la prends et tu fais échec et mat. D'accord ?
- Pas de problème. Vas-y...
Harry foudroya Hermione du regard. Cette dernière n'avait pas l'air de connaître le mot compassion. Mais il savait qu'elle ne faisait pas cela de bon coeur. Elle devait arrêter le mage noir. Ron avança et fut traîné assommé par la reine hors du plateau. Tout de suite après, Hermione se déplaça de trois cases. La reine sortit de l'échiquier, et le roi jeta à terre sa couronne.
- Tu crois qu'il est... commençant Harry en regardant Ron.
- Ne dis pas de bêtise. Allons-y !
Ils ouvrirent la porte et s'engagèrent dans un couloir.
- Qu'allons-nous avoir maintenant ? demanda l'attrapeur.
- La plante, c'est Chourave. Les clés, c'est Bibine ou Flitwick, voire les deux. Les échecs, c'est McGonagall, j'en mettrai ma main au feu. Reste donc à affronter les épreuves de Quirrell, Rogue et Dumbledore.
Ils arrivèrent devant une nouvelle porte. En l'ouvrant, leurs narines furent agressées par une odeur nauséabonde. Un troll se trouvait évanoui, avec une grosse bosse sur le front, au centre de la pièce.
- Une épreuve de moins, on dirait... remarqua Harry.
Hermione approuva d'un signe de tête, mais elle avait un mauvais pressentiment. Elle avait l'impression de s'être fourvoyée dès le début et...
- J'ai compris... murmura-t-elle.
- T'as compris quoi ? demanda Harry.
- Ce n'est pas Rogue qui veut voler la pierre. Qu'est-ce qu'on peut être stupide. C'est Quirrell !
- Ce peureux ?
- Pas tant que ça. C'est un excellent comédien... Meilleur que mon oncle. Le troll est le piège du professeur de défense contre les forces du mal. Le troll lâcher pour Halloween avait pour but de faire diversion. Cela ramène donc à Quirrell. Rogue est passé devant le chien pour vérifier qu'il était toujours là, et que la pierre était en sûreté.
- Mince alors ! Il faut faire vite…
Ils se dépêchèrent d'accéder à la pièce suivant, dans laquelle ils trouvèrent une table, avec 7 fioles contenant diverses potions.
- Voilà ce qui confirme notre hypothèse. C'est le piège de Rogue... remarqua Hermione. Dès qu'ils eurent franchi la porte, de grande flammes surgirent derrière et devant eux, bloquant toutes sorties. Sur la table, se trouvait un parchemin indiquant une énigme.
Hermione et Harry la lurent attentivement, et la survivante eut un sourire amusé.
- Indéniablement brillant. Ce n'est pas de la magie, mais de la simple logique. Et beaucoup de gens en sont dépourvus...
- On est mal barré...
- Parle pour toi. Tous les indices sont sur le papier, il n'y a qu'à déchiffrer. Donne moi cinq minutes...
Elle relut le papier, tout en examinant les diverses fioles. Au bout de quelques minutes, elle cria de victoire.
- Cette fiole, dit-elle en prenant la plus petite, nous permettra de continuer dans la pièce suivante.
- Mais il n'y a qu'une gorgée... fit remarquer Harry.
- Alors, elle sera pour moi. Toi, tu bois celle-là, et tu retournes en arrière chercher de l'aide, ajouta-t-elle en lui tendant une petite bouteille ronde.
- Ok, je récupère un balai et Ron, et je fonce. Avec un peu de chance, Touffu n'aura pas le temps de nous mordre. Je ferai vite, je te le promets. Mais, et pour Voldemort ?
- Je gagnerai du temps avant l'arrivée des secours. Allez, pars vite ! Chaque seconde compte...
Harry prit Hermione dans ses bras.
- Courage... Tiens bon.
Il desserra l'étreinte, but la bouteille et disparut derrière les flammes.
- Voldemort, à nous deux ! murmura Hermione en portant la fiole à ses lèvres.
Elle eut l'impression d'être plongée dans un bain de glaçon. Elle traversa les flammes de couleur noire et se trouva dans la dernière salle. Elle sourit en pensant qu'elle avait vu juste. Ce n'était pas Rogue qui était dans la salle, ni même Voldemort.
Une petite review pour l'auteur ? Bisous et à bientôt,
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