Bonjour à toutes et à tous !

Voilà le dernier chapitre de cette fic ! Merci à tous mes revieweurs et mes lecteurs anonymes.


CHAPITRE 17 : L'HOMME AUX DEUX VISAGES

C'était bien Quirrell. Il se tenait devant un miroir qu'Hermione reconnut immédiatement: le miroir du Rised.

- Bonsoir professeur !

- Miss Granger, salua Quirrell en retour. Vous ne paraissez pas surprise de me trouver ici ? Il me semble que vous soupçonniez Rogue pourtant...

- Non, il faisait un trop bon coupable... Trop vrai pour que cela soit réel... répondit-elle en s'appuyant négligemment contre le mur.

Elle sortit doucement sa baguette, en essayant que Quirrell ne le remarque pas.

- Vous avez raison.

- Donc, ce n'est pas lui qui a essayé de me tuer.

- Non, c'était moi. Et j'aurai réussi s'il n'avait pas marmonné de stupides formules pour vous sauver. La fois suivante, il a arbitré le match de Quidditch pour pouvoir agir avec plus de rapidité. Cela ne m'aurait pas empêché, si cette vieille chouette de McGonagall n'était pas venue se placer à côté de vous. Je crois que Rogue lui a fait croire qu'il vous soupçonnait d'un mauvais coup, et lui a demandé de vous surveiller.

- Parce que vous pensez vraiment que le professeur McGonagall ne se doute de rien à votre sujet ? demanda narquoisement Hermione.

- Absolument certain. Sinon, elle serait avec vous en ce moment même, ne croyez-vous pas ? De toutes façons, qu'elle le sache ou pas ne sert plus à rien maintenant. Je vais prendre la pierre et vous tuer.

Il claqua des doigts et des liens surgir de toute part. Hermione roula sur le côté très rapidement et, dans un geste instinctif, brûla les cordes à l'aide de sa baguette.

"Et deuxième remerciement pour Tonton et ses cours d'arts martiaux !" pensa-t-elle en se relevant, baguette levée.

Quirrell la menaça de sa baguette.

- Ne bougez plus, je dois examiner ce fascinant miroir... Un pas, et c'est la mort.

Hermione resta immobile. Non pas qu'elle obéissait aux ordres de ce tueur fou, mais elle réfléchissez à un moyen de gagner du temps.

- Ce miroir est la clé, il me conduira à la Pierre. Mais comment ? C'est du Dumbledore tout cracher. Cependant, quand il reviendra de Londres, je serai loin...

Hermione trouva une idée. Elle se décala tout doucement de deux centimètres sur le côté, et calcula l'angle et la trajectoire. Si elle réussissait son calcul mathématique, elle jetterait un sort sur le miroir qui le réfléchirait sur Quirrell. Sur de sa position, elle lança un petrificus totalus que Quirrell évita de peu.

- Arrêtez de me déconcentrer ! hurla-t-il, s'apprêtant à lancer un maléfice.

- Sers-toi d'elle... siffla une voix froide et rauque.

Hermione eut le sang glacé. Cette voix semblait sortir de Quirrell.

"Il est ventriloque ?" se demanda la jeune fille.

- Bien maître... Venez ici, Granger !

- Maître ? répéta Hermione, complètement perdu. Où est-il ?

- Toujours avec moi... murmura Quirrell. Venez ici, je ne le redirai pas !

La survivante s'avança doucement, se demandant ce qu'elle allait faire.

- Regardez dans le miroir, et dite moi ce que vous voyez...

"Je ne lui dirai rien !" pensa Hermione. La seule solution qui lui venait à l'esprit était le mensonge pur et dur. Elle allait inventer une histoire à dormir debout. "Plus c'est gros, mieux ça passe !" lui disait son oncle.

Elle regarda dans le miroir, et vit son reflet qui tenait entre ses mains, avant de la glisser dans sa poche. Au même moment, Hermione sentit quelque chose tomber dans la dite poche. Elle sourit intérieurement. Elle ne savait pas comment cela était possible, mais elle était en possession de la Pierre. Sacré Dumbledore !

- Alors ? demanda Quirrell, visiblement impatient. Que voyez-vous ?

- Je vois une bibliothèque, répliqua-t-elle avec aplomb.

- Pardon ?

- Oui, on m'offre toujours des livres, et je ne sais plus où les mettre...

Quirrell poussa un juron, et Hermione recula d'un pas.

- Dégagez de là ! Mais comment avoir cette foutue Pierre ? s'égosillait le professeur.

-Elle ment... reprit la voix froide. Interroge la !

- Granger, revenez ici ! Dite moi ce que vous avez vraiment vu !

- Laisse-moi lui parler face à face... continua le sifflement

- Mais maître, avez-vous la force nécessaire ? demanda Quirrell, terrifié.

- Evidemment ! Exécute-toi, je ne me répéterai pas...

Quirrell retira alors son turban, et Hermione vit la chose la plus terrifiante de toute son existence. Un visage était incrusté dans le crâne du professeur. Un visage aux contours diaboliques, à l'expression malsaine et démente. Elle sut au moment où cette monstruosité posa ses yeux sur elle qu'elle était face à Voldemort.

- Hermione Granger... Vois ce que je suis devenue par ta faute... Je n'ai corps que quand je partage celui de quelqu'un. Heureusement, j'ai toujours des fidèles pour m'accueillir en eux. Ce brave Quirrell est allé boire le sang de licorne pour me redonner des forces... Et lorsqu'il aura récupéré la Pierre qui se trouve dans ta poche, je deviendrai immortel, j'aurai mon propre corps.

Ainsi cette chose savait qu'elle était en possession de la pierre. Hermione la sortit doucement de sa poche, et décida de jouer le tout pour le tout, tant pis pour les conséquences que son acte pourrait avoir.

- Vous voulez cette caillasse ? demanda Hermione en serrant dans son poing.

- Donne-la moi. Si tu te mets à mon service, tu reverras tes parents. Et ta tante. Je n'avais pas prévu qu'elle meure. Donne moi cette pierre, sinon elle sera morte en vain, puisque je te tuerai.

- Je reverrai mes parents ? demanda Hermione, faussement étonnée.

"Harry ! Dépêche toi !"

- Avec la puissance qui est mienne, je les ferai revivre, reprit Voldemort.

- MENTEUR ! hurla la survivante en jetant la pierre à même le sol.

Elle se brisa en mille morceaux, et Voldemort eut un cri de rage.

- QU'AS-TU FAIT ?

- Puisque que je ne peux pas vous échapper, et encore moins vous combattre, j'ai détruit la pierre. Votre rêve s'effondre...

- TUE-LA ! cria Voldemort.

Quirrell se précipita sur Hermione et lui attrapa vivement le poignet. Elle ressentit une vive douleur au niveau de sa cicatrice, comme si sa tête allait exploser. Elle porta une main à sa tête, retint un hurlement de douleur et décocha instinctivement une droite dans le visage. Bizarrement, Quirrell la lâcha immédiatement. Pourtant, elle n'avait pas frappé fort, elle en était incapable. En tout cas, depuis que Quirrell l'avait lâché, elle avait beaucoup moins mal. En revanche, le professeur avait l'air de souffrir le martyr, plié en deux sous l'effet d'une douleur qui provenait d'on ne sait où. La main qui avait touché Hermione se couvrait de plaque et de cloque, comme si elle avait été brûlée au troisième degré.

- ATTRAPPE-LA ! rugit Voldemort.

A nouveau, Quirrell bondit sur Hermione et la fit tomber à la renverse et passa ses mains autour du cou pour l'étrangler. Cette fois-ci, la survivante crut que sa tête s'ouvrait en deux, tellement la douleur était intense. Elle était quasiment aveuglée par la souffrance. Cependant, elle arrivait à distinguer le visage de Quirrell, lui aussi tordu par le douleur.

- Je n'arrive pas à la tenir… gémissait-il. Mes mains…

Tout en maintenant Hermione par les genoux, il regarda ses mains brûlées à vif, la peau noire, carbonisée. La survivante profita de ce moment d'inattention pour coller ses mains sur le visage du professeur. Ce dernier hurla à plein poumon. Hermione se releva et se jeta sur le professeur. Elle lui fit un balayage des jambes et il tomba lourdement sur le sol. Elle avait à présent deux possibilités : partir en profitant de l'immobilisation de Quirrell qui hurlait encore de douleur, ou l'affronter jusqu'au bout. Elle avait envie de se venger, mais elle réussit à maîtriser ses émotions. Sa raison prit le dessus. Elle ramassa sa baguette et courut vers la sortie. Elle ouvrit la porte à la volée et s'arrêta de stupeur. McGonagall arrivait en courant, baguette levée, suivi de près par Dumbledore.

- BAISSEZ-VOUS HERMIONE ! cria la directrice de maison en se préparant à jeter un sort.

Hermione se laissa chuter en arrière, mais sentit que quelqu'un lui attrapait le bras. Sa cicatrice lui fit tellement mal qu'elle s'évanouit, le bras tordu, à moitié sur le sol. La dernière chose qu'elle vit est le sort que McGonagall et Dumbledore jetèrent de concert.


Elle se réveilla comme si elle avait la tête entourée de coton. Elle se redressa péniblement dans son lit et remarqua que McGonagall était près d'elle, dégustant comme à son habitude un bon thé fumant.

- Bonjour Hermione… Vous en voulez une tasse.

- Non merci professeur. Je crois ne rien pouvoir avaler en ce moment…

Une idée lui traversa l'esprit. Allait-elle se faire disputer car elle avait détruit la pierre ?

- Le professeur Dumbledore viendra vous voir plus tard, car il est en conversation avec Nicolas Flamel… continua la directrice de Gryffondor.

« C'est maintenant que les ennuis commencent… » pensa amèrement Hermione.

- En tout cas, tous deux tenaient à vous remercier quant à votre sagesse. Peu aurait eu le courage et la force de détruire cette pierre.

Hermione fut soulagée.

- Qu'est-ce qui s'est passé, à votre arrivée ?

- En fait, Quirrell vous avait attrapée avant que vous ne tombiez pour vous jeter un sortilège. Avec le professeur Dumbledore, nous l'avons maîtrisé avant qu'il ne parvienne à ses fins. Comme vous étiez évanouie, nous vous avons amenée ici au bon soin de madame Pomfresh. Je dois avouer que nous avons cru que vous étiez morte. Il était temps que nous arrivions.

Hermione regarda attentivement la pièce. En effet, elle était à l'infirmerie, et sa table de chevet était couverte de friandise en tout genre.

- Ca fait combien de temps que je végète ? demanda l'élève.

- Trois jours… Messieurs Weasley et Potter sont venus régulièrement demander de vos nouvelles. Ils s'inquiètent vraiment pour vous. En tout cas, je me dois de vous présenter des excuses. J'aurai du vous croire. Après tout, vous n'êtes pas une personne qui invente des histoires à dormir debout…

Hermione se souvint de l'épisode de Norbert, et se demanda si McGonagall avait occulté de sa mémoire ce fâcheux incident.

- Je sais à quoi vous pensez. Dumbledore, qui est au courant de tout –allez savoir comment- m'a prévenu pour Hagrid et son… animal de compagnie. Mais cela ne justifiait aucunement votre balade nocturne, même si je comprends ce geste qui fait honneur à votre générosité.

- Professeur, que va faire Voldemort, puisque la pierre est détruite ? Est-il…

- Mort ? Ca m'étonnerait… Il va chercher d'autres moyens pour revenir. Mais ce n'est pas à vous de vous soucier de cela.

- IL y a d'autres choses que je voudrais savoir. Enfin, la vérité sur…

- Vous savez Hermione, il y a des choses que j'ignore, mais j'essaierai de vous répondre dans la mesure du possible.

- Voldemort a dit qu'il a tué ma tante mais que ce n'était pas intentionnel…

- Je ne peux pas vous répondre à cela. Pas encore. Il manque des éléments, que seul Dumbledore tient et, en accord avec lui, même si vous êtes d'une maturité impressionnante pour votre âge, vous êtes trop jeune pour savoir cela. Laissez-vous le temps de grandir. Vous vous rendrez compte bien assez vite que l'insouciance set quelque chose qu'on regrette une fois adulte. Mais je vous promets qu'un jour vous saurez.

- Pourquoi Quirrell ne pouvait pas me toucher ?

- Votre tante est morte en se sacrifiant pour vous. C'est le plus beau cadeau qu'on puisse faire. En mourant, elle a montré son amour pour vous. Cet amour est présent dans votre chair et Quirrell, qui n'était que cupidité et haine car Voldemort habitait son âme et son corps, ne pouvait te toucher. Cet amour lui donnait de la souffrance.

Hermione retint les larmes qui menaçait de couler et McGonagall eut soudain envie de contempler sa tasse de thé avant d'y plonger un triton au gingembre.

- J'ai une dernière question. Pourquoi le professeur Rogue me déteste-t-il ?

- Ca… commença McGonagall en reniflant dédaigneusement, c'est parce votre tante, Andromeda Black, passait son temps à le taquiner au cours de leur étude. Ils se haïssaient donc et Andromeda, avec James Potter ont fait quelque chose que le professeur Rogue n'a pu leur pardonner. Ils lui ont sauvé la vie…

- Pardon ?

- Je sais, c'est étrange les réactions des hommes. Mais que voulez-vous ! Cela fait bien des années que je n'ai pas cherché à les comprendre… En tout cas, si Severus a fait tant d'effort cette année pour vous venir en aide, c'est pour effacer cette dette. Maintenant, lui et votre tante sont quittes.

- Dernière question professeur : comment se fait-il que la pierre se soit retrouvée dans ma poche ?

- Je peux y répondre ! dit une voix grave et enjoué.

Hermione et McGonagall se retournèrent et virent Dumbledore arriver.

- Je tiens à te remercier personnellement Hermione. Nicolas Flamel est ravi que tu aies eu l'audace de détruire la pierre. Pour répondre à ta question, c'est une de mes inventions et je dois dire que mon intelligence m'étonne parfois. Il n'y avait qu'une personne qui voulait trouver la pierre, pas s'en servir pour ses fins personnelles pourrait la prendre. Assez de questions ! Si tu mangeais un peu de ces friandises…

Les deux professeurs restèrent encore un moment à discuter avec Hermione, puis Pomfresh les mit aimablement à la porte, arguant que l'élève avait besoin de repos. Puis, plus tard dans l'après midi, Ron et Harry purent lui rendre visite, après avoir longuement négocié avec l'infirmière.

- Hermione ! s'exclamèrent les deux garçons. On a cru que tu étais… McGonagall et Dumbledore se faisaient tellement de mouron…

- Toute l'école ne parle que de ça ! reprit Ron.

- Raconte ce qu'il s'est passé, continua Harry.

Hermione raconta en détails le déroulement de l'aventure, et les deux garçons furent impressionnés par le sang froid et la rapidité de réflexion de leur amie.

- Et vous ? demanda la jeune fille.

- En fait, je suis revenu en courant sur mes pas, j'ai réveillé Ron et on s'est précipité vers le bureau de McGonagall. Heureusement, nous avons croisé cette dernière en route qui, tout comme Dumbledore, avait un mauvais pressentiment. Quand ils nous ont vu, ils avaient l'air au courant de tout. McGonagall nous a demandé si tu étais en bas avec Voldemort, et ils ont courant te rejoindre, raconta Harry.

- J'ai l'impression qu'il voulait que tu y ailles… marmonna Ron. Mais si c'est ça, c'est qu'il est fou.

- Je ne sais pas… répondit Hermione. Après tout, il m'a donné la chance que j'attendais de me venger de ce monstre…

- En tout cas, pour continuer sur une note plus gaie, on a gagné la coupe de Quidditch, grâce à Harry. Rogue tirait la gueule, et McGonagall arbore un air conquérant assez amusant. Mais on est toujours dernier pour la coupe des quatre maisons…

A ce moment, Pomfresh arriva et mit les deux intrus dehors. Après une nuit de sommeil, Hermione se sentait d'attaque. Grâce à la recommandation de Dumbledore, elle put assister au banquet, ce qui n'enchantait pas l'infirmière. Cependant, avant de quitter l'infirmerie, elle reçut la visite d'Hagrid, qui pleurait. Il se traitait d'imbécile, car il avait fournie à Quirrell le dernier élément pour accéder à la pierre. Hermione le consola comme elle put, lui assurant que de toutes façons, Voldemort serait parvenu à trouver la solution. Ce dernier, pour se faire pardonner, lui offrit un cadeau : l'Histoire de Poudlard, en grand format, couverture en cuir, lettres en or, dédicacé par Dumbledore et McGonagall. Hermione fut très émue.

Ce soir là, elle quitta enfin l'infirmerie pour assister au banquet. La grande salle était décorée en vert et argent, et les serpentard arboraient des sourires triomphants. Tous les élèves étaient présents, et Hermione s'installa entre Harry et Ron. Elle ignora les élèves qui se levaient pour la regarder plus attentivement. Heureusement, Dumbledore prit vite la parole.

- Une autre année se termine, et le vieux sénile que je suis va encore vous ennuyer quelques instants avec ses radotages. Quelle année ! Vos têtes sont plus remplis qu'avant, mais je suis sûr que vous vous empresserez de les vider pendant l'été. Mais le moment est venu maintenant de décerner la coupe des quatre maisons. Voilà le résultat après le décompte des points. 4Ème place : gryffondor, avec 312 points. En troisième, Poufsoufffle avec 352 pts. Puis serdaigle avec 426 pts. Premier, serpentard avec 472 pts.

Les élèves de serpentard applaudirent bruyamment. Mais Dumbledore rétablit vite le calme.

- Bravo serpentard. Mais, compte tenu de certains évènements récents, j'ai quelques points de dernières minutes à accorder.

Les élèves de serpentard devinrent blanc, ne sachant à quoi s'attendre.

- Par qui vais-je commencer... Ah oui ! Pour avoir battu le professeur McGonagall par échiquier interposé, ce qui n'avait pas été fait depuis 34 ans si mes souvenirs sont bons, j'accorde, grâce à Mr Weasley, 50 points pour Gryffondor.

Les applaudissements des élèves de gryffondor résonnèrent dans la salle. Percy bombait le torse, se vantant que c'était son petit frère.

- Mr Potter... Pour avoir fait preuve d'agilité et de réflexes exceptionnels, je donne 50 points à gryffondor !

Harry leva les points en signe de victoire et plusieurs élèves lui donnèrent des tapes amicales dans le dos.

- J'en viens maintenant à Miss Granger...

Un silence de mort régnait dans la salle.

- Pour un sang froid admirable, un courage remarquable et une maîtrise implacable, j'offre à Gryffondor 60 points.

Les hurlements de joies qui suivirent furent assourdissants. Gryffondor était à égalité avec Serpentard. Dumbledore, pour la troisième fois de suite réclama le silence.

- Mr Londubat, il faut beaucoup de courage pour affronter ses amis. Pour cela, j'accord 10 poins à gryffondor !

Une véritable explosion de joie retentit dans tout le château. A l'alegresse des gryffondor s'étaient joints Poufsoufffle et Serdaigle.

- Ce qui signifie que Gryffondor gagne la coupe...

Il frappa dans les mains et le vert et argent fit place au rouge et or. Hermione passa une merveilleuse soirée, discutant de tout et de rien avec ses amis, comme n'importe quelle jeune fille de son âge.

Arrivèrent rapidement les résultats des examens. Hermione finit première de sa promotion, et Ron et Harry avaient eu des résultats plus que satisfaisants. Puis l'année toucha à sa fin, les armoires se vidèrent et les élèves, après avoir récupéré le formulaire d'interdiction de faire de la magie pendant les vacances, allèrent prendre le train.

La gare King's Cross se trouva agitée. Des élèves courraient partout pour retrouver leurs parents. Hermione reconnut David qui s'avançait négligemment, avec un sourire aux lèvres. Cependant, avant de le rejoindre, elle croisa les parents d'Harry.

- Bonjour Hermione, comment vas-tu ? Demanda Madame Potter.

- Bien, merci. Et vous ? Répondit-elle en posant son sac.

Dumbledore nous a dit que tu avais affronté Voldemort. Si tu veux te reposer à la maison cet été, tu es la bienvenue !

- Merci madame, mais il faut que je demande l'autorisation à mon oncle...

- Hermione ! Cria une voix féminine.

La survivante se tourna légèrement, et vit une dame d'une quarantaine d'année, les cheveux roux, accompagné de Ron et d'une petite fille qui était son portrait craché.

- Bonjour Hermione, je suis la mère de Ron.

- Bonjour madame. Je vous remercie encore une fois pour le pull...

- Ce n'est rien ma chérie. Et je te promets que si ce chenapan d'embête encore une fois, il m'entendra...

Ron eut un petit sourire, tandis qu'Harry s'éloignait avec ses parents. Hermione dit au revoir à Ron et à sa famille, la petite fille qui s'appelait Ginny n'arrêtait pas de la regarder avec étonnement, et s'éloigna avec son oncle.

- Il paraît que ton année a été éprouvante ? Demanda-t-il en montant dans la voiture. J'ai eu une lettre du professeur McGonagall...

- Je suis sure qu'elle a dut dramatiser un peu...

- Mouais, sourit David. En tout cas, j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. Je suis fiancé...


A suivre dans le Tome2 : Hermione Granger et la chambre des secrets.

Une petite review en attendant le tome 2 ?

Bisous et à bientôt,

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