Auteur : Cassiopée

Livre : Harry Potter

Titre: Réalité, rêve, illusion et désillusion.

Partie : Epilogue – Rêve et désillusions.

Genre : Mystery, Angst

Rating : PG – 13.

Spoiler : Tomes I à V ( NO spoiler T VI)

Disclaimer : Les personnages et l'univers de Harry Potter ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowling. Je ne tire évidement aucun bénéfice financier de mes écrits.

Résumer Général : En plus de la prophétie, Harry a plus de pouvoir qu'il ne pensait… beaucoup plus… Il ne sait pas de quoi il est capable. Et la magie est liée aux émotions… ou le mènera la mort de la dernière personne qui le reliait à la vie ?

Résumé du chapitre précédent : La Deuxième Guerre a enfin prit fin et Voldemort a été vaincu. Après avoir faillit basculer de l'autre côté, Harry rentre au Chaudron sans pourtant paraître vraiment conscient de tout ce qu'il s'est passé.

Note de l'auteur : Cette fois on y est. Pour de vrai. J'veux pas écrire ça. J'veux pas qu'ma fic soit finie. J'veux pas qu'la fin vous déçoive. J'veux aller m'cacher et pleurer.

Enfin bref... vous avez intérêt à m'envoyez une review si non j'ensorcelle un objet pour qu'il vous trouve et je promet de me venger de manière horrible et vous avez eu des appreçu de l'imagintaion que je peut avoir en ce qui concerne la souffrance...

ahem bonne lecture D

Cet épilogue, la fin de cette fic, est dédié à Clémance (Herm'021). Merci à toi pour ton avis, tes précieux conseils et ta patience. Surtout pour ton soutient, ton intêrét et ta fidélité au rendez-vous. Merci.

Epilogue – Rêve et désillusions.

Quand Harry rouvrit les yeux, il ne fut pas surpris de se retrouver dans sa chambre, à la Licorne. Il y resta plusieurs longues minutes, assis, à regarder la pièce dans laquelle il se trouvait. Il n'était pas sûr d'avoir bien compris ce qui s'était produit peu de temps auparavant mais tout ceci paraissait tellement vain et superficiel à côté de cette chambre calme et de tout ce qu'elle représentait. Il regarda le blanc des murs, le pâle bleu des rideaux, cette ambiance était un tel contraste à ce qu'il avait connu un instant auparavant que s'en était déconcertant. Après seulement quelques minutes dans ce silence apaisant, il avait l'impression que ce qu'il venait de vivre n'était qu'un cauchemar qu'il oublierait bientôt. Il se leva et sortit de sa chambre.

Il se rendit alors compte qu'il n'avait jamais encore vraiment fait attention à combien cette demeure était belle. Il avait certes tenté de mémoriser chaque recoin de cette maison avant qu'il ne la quitte pour la première et dernière fois, mais il n'avait pas su s'imprégner de ce calme et de ce sentiment de sécurité que lui procurait ce lieu.

Ses épaules parurent alors se faire moins lourdes, il se tînt droit et enfin, un sourire réillumina son visage.

Il descendit lentement les marches pour graver dans son esprit chaque émotion qu'il ressentait. Arrivé dans le hall d'entrée, il lui fallut un moment d'arrêt. Comme pour qu'il se rende vraiment compte. Pour qu'il abandonne son passé. Pour qu'il se prépare à revoir ceux qui lui avaient tellement manqués.

"Papa? Maman?"

Il n'y eût aucune réponse. Harry s'avança un peu plus puis pénétra dans le salon. Encore une fois, la clarté de la pièce le marqua; son calme, sa légèreté. Les grandes fenêtres diffusaient une lumière filtrée par les rideaux blanc satiné qui y pendaient gracieusement. Les canapés et fauteuils ouvrant leurs bras pour y accueillir confortablement celui qui s'y reposerait. La finesse du vaisselier, l'ampleur de la bibliothèque. Mais plus que tout, ce calme et, toujours, cette douce lumière, ce silence.

"Sirius? Remus?"

Cette fois encore, aucune réponse ne lui fût donnée. Harry s'assit donc sur un des fauteuil et ne pût s'empêcher de fermer les yeux un instant seulement, tant il était confortable, tant cette quiétude était rassurante.

S'ils étaient tous ailleurs, peut-être étaient-ils allés faire des recherches concernant le monde qu'ils pensaient être dû au détraqueur. Mais cela paraissait peu probable. Il savait à présent que ce monde-ci, il l'avait créé. Il n'y avait donc besoin d'aucun subterfuge, comme il en avait inventé la première fois. Il fronça les sourcils, ce qui relança la douleur qu'il avait au front.

Il n'était pourtant plus censé avoir mal.

"Ginny? Mélodie?" Il marqua un moment de pause puis repris: "Ron? Hemione?"

Il n'y eût toujours rien. Harry se leva subitement. Il y avait quelque chose d'anormal. Il ferma les yeux pour se concentrer, pour que tous reviennent. Il en avait le pouvoir, il avait tout les pouvoirs: cela ne pouvait donc que fonctionner. Mais quand il ouvrit les yeux à nouveaux, rien n'avait changé. Ce monde était pourtant le sien. Il était sensé pouvoir faire venir les personnes qu'il voulait, les faire vivre. Il savait en avoir le pouvoir, l'avait eût fait auparavant.

Le calme de la pièce lui sembla alors insupportablement lourd. La clarté semblait lui cacher ce qu'il aurait dû voir. Soudain pris d'une peur insoutenable, il courut dans toute la maison afin de chercher ses proches qui devaient être là, quelque part. Il n'y avait pourtant personne et ce calme restait imperturbable. Il se sentait obligé de courir sur les talons afin de faire du bruit. Un épouvantable bruit mais qui, au moins, brisait momentanément le silence angoissant.

Après avoir vérifié chaque pièce, et même plusieurs fois, il fut obligé de s'arrêter. Il se laissa tomber sur le sol, au milieu de l'entrée, cherchant une explication. Puis les choses parurent limpides. Il n'avait pas voulu d'un monde de substitution, mais que celui-ci devienne le vrai. Il était improbable que tous aient été à la Licorne à son retour. Sans doute travaillaient-ils tous. Sans doute Ron, Hermionne, Ginny et Mélodie étaient-ils sortis dehors afin de profiter du soleil estival et jouer avant la rentrée.

Sa respiration se fit alors plus calme et il se releva. Cependant, ce calme et ce silence qu'il avait tant apprécié au début paraissaient toujours aussi oppressant.

"Amélia?"

Il n'eût pas de réponse mais comment avait-il pu l'oublier? Sans-doute serait-elle là et sans doute que, dans son empressement, avait-il oublié sa chambre, à elle et à Remus. Il monta alors les escaliers en faisant moins de bruit. Il toqua à la porte mais il n'y eût aucune réponse. Il entra. Il fût certain d'être déjà entré en ce lieu mais avança tout de même, à la recherche d'un signe quelconque. Il se souvenait d'à quel point il avait été surpris par l'ordre de cette pièce – à fortiori en comparaison aux autres chambres – la première fois qu'il y était venu, mais cet ordre-ci n'était pas semblable. Personne ne semblait vivre dans cette pièce. C'était comme un musée, impersonnel et mort. Oublié, même. Elle semblait être comme l'air de cette maison, faussement légère: si lourde, en réalité. Il regarda sur la commode, se souvenant des photos qu'il avait vues dans chacune des chambres. Les cadres étaient bel et bien là. Il s'en approcha donc et en prit un entre ses mains. Sur la photo, il y avait un parc verdoyant, un ciel bleu. Le même calme qui hantait cette maison paraissait habiter cette image. Harry se souvenait pourtant avoir vu Remus et Amélia figurant au milieu de la photo, dans ce doux décor. Il se souvenait encore de l'harmonie que renvoyait cette image. Il regarda alors les autres cadres. Les décors étaient là, immuables, dénués de la vie qu'ils avaient contenue. Et, encore une fois, comme cette maison, empreint d'un vide pesant, d'un calme apeurant.

Pris d'une soudaine panique, Harry courut dans toutes les pièces, faisant autant de bruit qu'il en était capable. Mais les parois paraissaient étouffer son vacarme, les tapis l'absorber. Il regarda les photos. Toutes étaient vidées des personnes qu'elles avaient eût contenu. Au fur et à mesure qu'il les avait regardées, il les jetait à terre pour qu'elles se brisent et que leur fracas raisonne. Mais le bruit s'évanouissait rapidement et une fois qu'il eût brisé le dernier tableau, il retourna dans la chambre de Sirius dans le but d'y retrouver un quelconque réconfort, ou un signe qu'il n'avait pas vu plus tôt. Ou même son parrain, l'attendant, un sourire maraudeur aux lèvres, satisfait de sa douce plaisanterie. Mais il n'en fût rien. Et il y retrouva les cadres, qu'il avait brisé peu de temps auparavant, posés à leurs places, intactes. Leurs personnages toujours absents.

Il courut alors dans la rue et, tel un dément, appela ceux qu'il avait tant souhaité retrouver. Il courut plusieurs minutes aussi vite qu'il le pouvait, s'époumonant en hurlant ces noms qu'il avait tant chéris, puis il tomba à terre. La poussière du chemin de l'avenue principale de la petite ville sorcière se souleva légèrement à cause de sa chute puis, plus rien ne bougea.

Le silence régnait en maître et rien ne changeait. Il appela encore ceux qu'il avait à jamais perdu mais sans plus y croire. Le désespoir s'empara de lui. Il regarda encore cette rue immobile dans l'espoir d'y trouver une once de vie. Même s'il fallait que ce soit Voldemort et que son combat contre lui dure une éternité.

Mais il était à présent seul. Le Lord avait triomphé au-delà de tout ce qu'il aurait pu imaginer. Il avait réussi à lui enlever la Licorne. A meurtrire son âme au plus profond, à le forcer à cette éternelle agonie. Il tenta alors de se concentrer, dans acte insensé, afin de faire réapparaître le Mage Noir et avoir à nouveau un but, une quête. Se venger encore, car il avait tué une nouvelle fois ses parents et, avec, tous ceux à qui il tenait et qu'il avait souhaité revoir en ce lieu.

Il préférait revivre ce duel perpétuellement à la solitude oppressante, au silence de ces lieux. Il avait été longtemps seul, mais il avait connu le soutient d'ami. Le soutient que lui avait apporté Remus Lupin. Et où était-il, ce protecteur? Cet ami et père?

Ses amis le retrouveraient bientôt, étendu et pâle. Silencieux et calme, lui aussi. Harry ne réalisa qu'alors. Ce qu'était la réalité. Ce qu'il avait fait.

Seul Remus aurait pu le sortire de là. Et seul Harry aurait pu lui rendre la vie, en ce lieu. Mais rien de tel ne se passerait. Le silence, une fois de plus, se fit sentire plus lourd encore. Et ce soleil, qui brillait sans émettre la moindre chaleur, ce silence qui le torturait, cette immobilité qui témoignait de la mort de cet endroit...

Il pleura. Au milieu de cette allée déserte, au dessous de cet astre menteur, encerclé par cette absence de bruit. Ce fut une plainte silencieuse. Les larmes coulant sur ses joues creuses.

Il avait compris. Ce qu'il avait fait, ce qui lui avait été fait. Puis, cris de détresse alors qu'il n'y croyait plus, il appela Remus. Il cria son nom au milieu de ce monde de souvenirs morts.

Son cri ne raisonna pas mais mourut dans la pesanteur de l'air.

FIN.

Notes de l'Auteur:

Cette fic est terminée. Les réponses aux reviews ne sont plus authorisées, je répondrait donc par mail ou par le système de Préciesez si vous ne souhaiter pas une réponse, si non, n'oubliez pas signé ou de laissez votre adresse.

Cette partie étant la dernière, je demanderais aux « lecteurs de l'ombre » de bien vouloir laissez une trace de leurs passages en une review (aussi courte doive-t-elle être). J'aimerais bien avoir une idée de combien de lecteur l'on lue et, surtout, de ce qu'ils en ont en pensé.

Merci à vous tous. Et j'espère à bientôt.

PS: le nombre finale de review étant de 4 et le nombre de hits étant de 111 . Même si je divise par 4 les nombre de hits (supposons qu'il a fallu en moyenne quatre passage pour s'avaler les 20 pages), je trouve que 4 de revieweurs est bien peu honnorant pour 25 h de travail... néanmoins, l'écriture étant ma passion, elle passera outre ma fierté.

PPS: L'Heledin sera reprit des la semaines prochaine. Après une relecture intégrale, vous aurez enfin la suite :)

REVIEW, C'EST VOTRE DERNIERE OPPORTUNITE!