Salut à tous,

Je voulais poster ce chapitre dans la soirée, mais j'ai un examen jusqu'à 18h30, c'est l'horreur et comme après mon train arrive assez tard, je me suis dit qu'il valait mieux que je le poste tout de suite pour éviter vos foudres lol.

RAR :

SusyBones : Je suis du même avis que toi, Remus c'est un peu le garçon que tout le monde aime bien, celui a qui on n'a pas peur de se confier. Remarque, les secrets ça le connaît . Merci pour la review.

Anacofleb : merci beaucoup pour la review.

gotika : merci, effectivement ta review me fait plaisir, comme à tous les auteurs je pense. Mais j'aime bien savoir si on aime mes fics ou pas, donc quand on la lit et qu'on la suit, j'aime bien savoir pourquoi. Je suis très curieuse lol. Mais tu peux aussi poser des questions, si jamais tu veux que j'éclaircisse des choses.

Ocaora : merci beaucoup, je suis contente que tu aimes.

shaeline : merci beaucoup pour ta review

Raphou : merci je suis contente que ma fic te plaise.

J'espère que vous allez aussi aimer ce chapitre, il n'est pas un des plus joyeux de la fic, mais bon faut passer par-là pour avoir la suite

Bonne Lecture.


Chapitre 5 :

Les larmes d'une Lionne

Le lendemain, Bonnie se réveilla avant ses camarades et descendit dans la salle commune après avoir pris sa douche en vitesse. Il était tôt, très tôt. Le soleil n'avait pas encore percé dans le ciel. Elle ouvrit une fenêtre de la salle commune et regarda la vue qui s'offrait à elle.

De la salle commune de Gryffondor, on pouvait distinguer le lac et une partie de parc de Poudlard, c'était magnifique, les nuances de couleurs, grâce au levé de soleil rendait l'endroit encore plus merveilleux. Bonnie se perdit dans sa contemplation. Elle sursauta et se retourna quand elle entendit un grincement de porte. Sirius venait de descendre de son dortoir. Il avait, lui aussi, mauvaise mine.

- Salut, dit-il.

Bonnie fut surprise, en temps normal, ils ne s'adressaient presque jamais la parole, sauf pour se disputer. Mais, elle se souvint que Lily avait dû lui parler. Ce qui s'était passé la veille lui revint alors en mémoire brutalement.

- Salut.

- Tu vas bien ?

Bonnie baissa les yeux, elle sentait les larmes lui monter aux yeux, prêtes à sortir.

- Non, tu ne vas pas bien, ce n'était pas une bonne question. Je suis désolé, toutes mes condoléances pour ton père.

- Merci.

Un silence gênant s'installa.

Bonnie avait toujours les yeux rivés vers le sol et des larmes silencieuses coulaient désormais le long de ses joues.

Sirius s'approcha d'elle et elle sentit deux mains lui entourées les épaules. Inconsciemment, elle passa ses propres mains autour de la taille de Sirius.

Elle pleurait.

- Il… il me manque, pleura-t-elle.

- Je sais, je sais.

- Qu'est-ce que je vais devenir maintenant ?

- Tu n'es pas toute seule.

Elle pleura de plus belle et Sirius resserra son étreinte.

Bonnie se laissait aller dans ses bras, contre son corps si chaud, si rassurant, si fort, si enivrant. Il sentait bon. Ses larmes cessèrent mais elle ne voulait pas le lâcher pour autant. Elle remercia intérieurement Lily de lui avoir expliqué. Elle rêvait de ce moment depuis des années, mais dans d'autres circonstances, bien évidemment. Dans ses rêves, son père était toujours vivant, elle ne pleurait pas et Sirius l'aimait.

- Merci, dit-elle au bout d'un moment.

- Tu me la déjà dit.

L'ébauche d'un sourire faillit apparaître sur son visage.

- Ça va aller ?

- Oui.

Ils se détachèrent l'un de l'autre et se regardèrent, quelque peu gênés.

- Je vais… je vais aller réveiller les filles, dit Bonnie en filant dans son dortoir.

Ma vieille, tu viens de te faire avoir. Non, mais et le trait que tu as tiré sur lui? pensa-t-elle. Il est entrain de s'effacer.

Elle alla réveiller Lily et Alice qui la prirent aussitôt dans leurs bras, sans la moindre parole, ce n'était pas nécessaire. Les deux filles se préparèrent tandis que Bonnie reprit sa contemplation de l'extérieur. Du dortoir des filles et de sa chambre, notamment, on distinguait une partie de la forêt interdite. C'était beau, tous ces arbres à perte de vue. Bonnie repensa à son père mais étrangement, les larmes ne lui vinrent pas. Elle aimait son père plus que tout, c'était le seul homme qui ne l'ait jamais aimé à sa juste valeur. Elle adorait le voir voler, personne ne volait comme lui. Il n'avait aucune peur et il la protégeait. Qui allait la protéger maintenant qu'il n'était plus là ?

Elle fut sortit de sa rêverie par Lily et Alice qui l'appelèrent pour aller prendre leur petit déjeuner.

En entrant, elle aperçut aussitôt Sirius, ses yeux s'étaient posé automatiquement sur lui. Elle s'assit un peu à l'écart, ne voulant pas être dérangée. Le courrier venait d'arriver et les murmures s'élevaient déjà. Le père de Bonnie était un célèbre joueur de Quidditch, les journaux devaient parler de lui. Elle sentit les yeux se tourner vers elle et elle eut envie de fondre sous la table. Les larmes lui revenaient. Elle fit comme si de rien n'était et essaya de manger, mais son estomac était noué. Le professeur Dumbledore s'avança vers leur table. Tout le monde les fixait, jamais le professeur Dumbledore ne s'était déplacé vers un élève en plein milieu de la Grande Salle.

- Excusez-moi, Miss Cooper, mais j'ai appris la nouvelle et j'aimerais vous souhaiter mes sincères condoléances pour votre père. C'était un homme formidable.

- Merci professeur.

Bonnie semblait totalement paralyser.

- Votre mère va venir aujourd'hui, poursuivit Dumbledore.

Elle en resta bouche bée.

- Tr… très bien, merci… professeur.

- Quelqu'un viendra vous chercher lorsqu'elle sera là, en attendant vous allez aller en cours.

Bonnie acquiesça.

Elle se leva sans avoir touché à son assiette et remonta dans son dortoir.

Lily voulut la suivre, mais Alice la retint par le bras.

- Elle a besoin d'être seule, dit-elle.

Lily se rassit.

- Je n'aime pas la laisser seule aussi.

- Elle ne va pas faire de bêtises.

- Qu'est-ce que tu en sais ?

- Sirius vient juste de partir.

Lily tourna la tête vers les Maraudeurs, ils n'étaient plus que trois. Il manquait, effectivement Sirius.

Bonnie marcha d'un pas précipité vers la salle commune des Gryffondors. Elle n'avait pas vu que quelqu'un la suivait.

Elle dit le mot de passe, entra et se laissa aller dans un fauteuil.

Elle pleurait, encore. Soudain, elle sentit deux bras l'entourer et cette odeur, la même que ce matin. Elle ne releva pas la tête, c'était inutile pour découvrir l'identité de la personne, elle savait déjà qui c'était.

- Pourquoi tu fais ça ? Sanglota-t-elle.

- Je n'aime pas voir les filles pleurer, surtout quand elles sont aussi belles.

Bonnie eut un petit rire nerveux et repoussa doucement Sirius.

- Vas t'en… S'il te plait.

- Mais…

Elle monta dans sa chambre et pleura de plus belle.

Ce n'était parce que c'était elle, il faisait ça avec chaque fille car il n'aimait pas voir les filles pleurer.

Je ne dois pas penser. Bonnie arrêtent de penser à lui. Tu as tiré une croix dessus. Oublies-le, se dit-elle.

Lily et Alice virent Sirius revenir la mine déconfite et décidèrent d'aller voir Bonnie.

Elle montèrent dans leur dortoir et trouvèrent Bonnie allongée sur le lit, la tête plongée sur son oreiller qu'elle était entrain d'inonder de ses larmes.

- Bonnie ! S'écria Lily en se jetant sur elle.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda Alice.

- Il ne m'aime pas, dit Bonnie avec un faible sourire.

- Mais de quoi parles-tu ?

- Sirius. Il est venu me voir, c'est pour ça que vous ne m'avez pas suivi. Je n'aime pas voir les filles pleurer, et moi qui croyais que… Ce matin, il m'a prise aussi dans ses bras, j'étais si bien. Ça m'a redonné du courage mais là…

- Chut, dit Alice en lui caressant les cheveux.

- Viens, sèches tes larmes. On doit aller en cours.

Bonnie se leva, alla dans la salle de bain pour se passer de l'eau sur le visage et ressortie pour aller en cours.

En arrivant dans les serres, pour son cours de Botanique, elle croisa le regard de Sirius, mais elle aurait été incapable de dire ce qu'il contenait. Elle s'assit en silence et suivit le cours distraitement, en se demandant quand sa mère aller arriver.

Le cours passa, lentement, trop lentement. Bonnie ne suivait même plus, elle aurait été incapable de répondre à une question du professeur Chourave. Elle faisait acte de présence, rien de plus. Elle enchaîna avec un cours d'histoire de la magie où elle ne connaissait même pas le sujet puis se rendit dans la Grande Salle pour son déjeuner. Lily et Alice ne disaient rien mais l'observaient. Lily n'avait jamais vu son amie dans cet état. Bonnie qui était toujours joyeuse, souriante, gentille, avec une pointe d'amabilité qu'elle réservait à des personnes qu'elle aimait et tentait de se le cacher, n'était plus que l'ombre d'elle-même.

Lily avait aussi remarqué que Sirius ne lâchait Bonnie des yeux. Il surveillait ses moindres faits et gestes. L'ambiance aurait été autre, elle se serait empressée de le dire à Bonnie et de la pousser dans ses bras.

Dans l'après-midi, ils reprirent par un cours d'Enchantements. Bonnie, comme depuis le début de la journée, ne suivait pas vraiment le cours, elle le survolait.

Soudain, on frappa à la porte. Le professeur Dumbledore entra sous l'œil attentif de tous les élèves. Bonnie sursauta, comme si elle était subitement revenue à la réalité. C'était l'heure. Sa mère était là.

- Excusez-moi de vous déranger, professeur Flitwick, dit le directeur de Poudlard, mais je viens chercher Miss Cooper.

- Très bien professeur.

Bonnie regarda le professeur Flitwick, puis le professeur Dumbledore. Elle se leva sans un mot et s'avança vers la porte. Elle se tourna vers Lily et Alice avant de sortir et croisa par la même occasion le regard de Sirius.

Elle suivit Dumbledore jusqu'à son bureau, toujours en silence. Il prononça le mot de passe de la gargouille et il monta les escaliers en colimaçon.

Le professeur Dumbledore eut à peine ouvert la porte que Bonnie se rua dans les bras de sa mère et pleura, encore.

Le professeur Dumbledore prit place derrière son bureau sans un mot.

- Ne pleure pas ma chérie, il faut être forte. Chut, lui dit sa mère d'une voix douce.

Bonnie se calma doucement. Elle releva la tête vers sa mère qui lui essuya quelques larmes. Puis elle s'assit sur une chaise à côté d'elle.

- Miss Cooper, dit le professeur Dumbledore. Vous allez rentrer chez vous quelques jours, le temps de l'enterrement. C'est un choc terrible pour vous et vous allez devoir vous reposer. Vous partirez dans une heure, le temps de prendre quelques affaires et de dire au revoir à vos amis.

- Bien… mais pour les cours ?

- Ne vous inquiétez pas, Miss Evans et Miss Graham s'en chargeront pour vous.

- Merci professeur.

- Vas-y ma chérie, je te rejoins dans le Hall tout à l'heure.

Bonnie s'en alla, laissant derrière sa mère et le professeur Dumbledore.

Quand elle arriva dans la salle commune de Gryffondor, les cours étaient déjà terminés et tous les élèves étaient là. Alice et Lily se ruèrent sur elle.

- Ça va ? Demanda Lily.

Bonnie sourit mais intérieurement elle avait envie de crier. Elle détestait cette question. Bien sûr que non, ça n'allait pas. Mais elle se contenta de hocher la tête.

- Je vais rentrer avec ma mère, dit-elle.

- Quoi ?

C'était Sirius qui avait crié.

- Pour quelques jours seulement, continua-t-elle comme pour répondre à sa question.

Bonnie prépara ses affaires, embrassa ses amies, Remus et lança un dernier regard à Sirius avant de rejoindre sa mère.

Elle montèrent toutes les deux dans une calèche et regagnèrent la gare de Pré-au-Lard, où elle prirent la poudre de cheminette jusque chez elle.

Deux jours avaient passé et Lily et Alice ne cessait de penser à Bonnie, pour savoir si elle allait bien, si tout allait bien. Elles n'étaient pas les seules à s'inquiéter pour Bonnie, un charmant Gryffondor aux cheveux noirs et gracieux et aux yeux mystérieux se rongeait les sangs. Lily avait essayé de lui parler mais il faisait comme si de rien n'était.

Un garçon reste un garçon, pensa-t-elle. Ils préféreraient mourir que d'avouer leurs sentiments et risquer de blesser leur fierté.

Les garçons ne sont pas les seuls dans ce cas, les filles aussi… du moins certaines.

Lily avait oublié James, elle n'était pas allée lui parler et Bonnie la tuerait pour ça. Mais elle attendait le retour de sa meilleure amie pour le faire. En plus, James ne la harcelait plus et elle enrageait.

- Va le voir, lui dit Alice alors que Lily était entrain de fusiller James du regard dans un coin de la salle commune.

- Hors de question.

- Ce n'est pas toi qui l'autre jour me parlait de la fierté masculine ?

- Et ce n'est pas toi qui l'année dernière, clamait haut et fort la solidarité féminine ?

- Très bien, je jette les armes, mais je reviendrais à la charge… et avec du renfort.

- Dès que Bonnie revient, je me jette dans ses bras.

Alice pouffa de rire.

- En attendant, poursuivit Lily, c'est dans les bras de Morphée que j'ai envie de me jeter. Je vais me coucher.

- Je te rejoins, je vais souhaiter bonne nuit à mon petit ami, parce que moi j'en ai un.

- Heureuse de l'apprendre.

Alice lui tira la langue et Lily monta se coucher, elle s'endormit aussitôt en rêvant d'un jeune homme aux yeux noisettes et aux cheveux en bataille.

Le lendemain, c'était le week-end. On était samedi. La grasse matinée était au rendez-vous. Lily se réveilla alors que le soleil commençait à s'élever dans le ciel. Elle regarda et vit le lit de Bonnie, vide, mais celui d'Alice, bougé.

Elle descendit dans la salle commune et quelle ne fut pas sa surprise de voir Bonnie assise dans un des fauteuils devant la cheminée.

- Bonnie, cria Lily en se jetant sur elle.

- Lily.

Le visage de Bonnie s'illumina.

- Tu nous as tellement manqué.

- Vous aussi vous m'avez manqué.

- Tu tiens le coup ?

- Oui, j'ai beaucoup parlé avec ma mère et je sais que mon père aurait voulu que je sois heureuse alors je ne vais pas laisser abattre.

- Bien dit.

- J'aimerais par contre, éviter le sujet, qu'on évite les petits regards en coin pour voir si je vais bien, et les sourires réconfortants.

- Pas de problème.

- On va réveiller Alice ?

- Tout de suite.

Les deux Gryffondors coururent dans les escaliers, non sans ameuter tout leur dortoir.


Voici un extrait du chapitre 6 que je publierais mardi :

- Bon, c'est sûr que certaines ne vont jamais s'en remettre et tu vas faire des jalouses et te faire des ennemis, mais c'est un risque à prendre, dit Bonnie.

- Tu le prendrais toi ?

- Heu…

- Oui, elle le prendrait, mais elle tient à vivre encore un peu, expliqua Alice. Si elle sortait avec notre cher Sirius, ce n'est pas des ennemis qu'elle se ferait, mais elle signerait plutôt sa mise à mort.

Il contiendra de nouveau assez de dialogues, je suis désolée, mais je vous assure qu'il est bien lol, je vais pas dire le contraire.

PS : N'hésitez pas à me laisser une review, si vous voulez savoir des trucs qui vous échappent, pour me dire ce que vous voulez, je suis ouverte à tout lol.

donc voilà, une lecture / une review, non ? Allez un petit effort, pour me faire plaisir !

KISS