Les miracles existent ! Ma connection à Internet survit et j'ai enfin réussi à sauvegarder ce chapitre. Je sais pas pourquoi, mais il refusait en me disant qu'ils étaient vides (empty). Enfin, bref, c'est pas le principal, voici le nouveau chapitre.
Bonne Lecture.
Chapitre 9 :
Incompréhension
Bonnie entraîna James dans une salle de classe vide, où elle s'assit sur un des bureaux et James l'imita.
- Je t'écoute, dit-il à la fois impatient et inquiet.
- Eh bien ! Je te l'ai dit, je suis sûre que ce n'est pas Maxim qui lui a fait boire de l'alcool. Je pencherais plutôt pour une file, dit Bonnie.
James la regarda la bouche ouverte en signe d'incompréhension.
- Une fille ? Répéta-t-il.
- Toutes les filles sont folles de toi, James…enfin toutes celles qui ne le sont pas de Sirius et encore… Et tout le monde sait que tu as des sentiments pour Lily.
- Tous … sauf elle, souffla-t-il, comme si ça lui faisait mal.
- Ne crois pas ça.
Il releva la tête et regarda Bonnie pour qu'elle continue.
- Tu sais, beaucoup de filles sont jalouses d'elle. Bien sûr, elles ne disent rien, enfin pas directement. En plus, elles savent que… Heu… enfin, que Lily dit qu'elle te déteste.
Bonnie ne savait pas vraiment comment dire cette phrase. Lily ne détestait pas James, mais elle ne pouvait pas lui dire. En plus, si les filles, en question savaient que Lily avait réellement des sentiments amoureux pour James, les choses se compliqueraient.
- Ecoute James, ce que je veux dire, c'est qu'il est probable qu'une fille de ton « fan club », qu'une de tes groupies ait donné de l'alcool à boire à Lily, à l'insu de Lily.
- Mais c'est absurde.
- L'alcool est interdit à Poudlard, si les professeurs savent… et ils le sauront, que Lily a bu de l'alcool lors du bal… enfin la faute risque d'être reportée sur Lily.
James baissa les yeux.
- James ? Demanda doucement Bonnie.
- Oui ?
- Voilà… je sais que je ne devrais pas te le dire, mais Lily était plutôt jalouse de te voir avec Amy et enfin… Amy l'a remarqué et elle a dû penser que tu l'avais laissé tomber à cause de Lily…
- Et elle n'avait pas tort.
- C'était un plan, n'est-ce pas ? Pour la faire réagir ? Lily, je veux dire.
James acquiesça en silence.
- Alors on peut dire que ça a marché.
James afficha un faible sourire que Bonnie lui rendit.
- Mais promets-moi de ne rien répéter à Lily, elle me tuerait, dit Bonnie.
- Je te le promets, dit joyeusement James. Au fait, je suis désolée de ce qui s'est passé avec Sirius, mais lui aussi est d'une nature assez jalouse.
- Et je ne vois pas le rapport, dit Bonnie.
- Il ne supporte de te voir parler et rire avec Remus, bien que Remus soit son ami et qu'il dise te détester.
- Sirius devrait apprendre à grandir.
- Il faudrait que quelqu'un lui montre le chemin, répliqua suspicieusement James.
- Bonne nuit James, dit Bonnie pour couper court à la conversation.
- Bonne nuit Bonnie et merci. Je vais aller voir Amy.
- De rien.
Ils sortirent ensemble de la salle de classe et virent Sirius au bout de couloir.
Il avait vu James et Bonnie sortirent ensemble de la salle de classe avec le sourire au lèvres. Son regard se posa alternativement sur James et Bonnie.
- Sympa l'amitié, dit-il sombrement à l'adresse de James.
Puis il partit dans la direction opposée.
- Mince, SIRIUS ATTENDS, cria James. Ce n'est pas…
Mais Sirius était déjà partit.
- Je suis désolée, dit Bonnie regardant toujours l'autre bout du couloir où se trouvait Sirius.
- C'est de ma faute.
Avant que Bonnie ait pu dire quoi que ce soit, James s'était déjà lancé à la poursuite de Sirius.
Bonnie rentra lentement jusqu'à la tour Gryffondor et regagna son dortoir où le lit de Lily était vide et celui d'Alice fermé, elle dormait déjà. Bonnie se mit en pyjama et pensa à sa soirée… elle avait vraiment bien commencé, quoi qu'elle puisse dire, elle avait adoré le moment où elle avait dansé avec Sirius… Et dire qu'ils étaient sur le point de s'éclipser, tous les deux uniquement. Il avait dit qu'il voulait lui parler, mais de quoi ? Bonnie ne le saurait pas, en tout cas pas ce soir. Elle avait hâte et en même temps peur d'être à demain. Elle voulait voir Sirius mais qu'est-ce qu'il dirait ? James avait-il réussi à lui parler ? Si oui, l'avait-il écouté ? Bonnie pensa une dernière fois à Lily et à ce qui lui était arrivée puis sombra dans un profond sommeil, peuplé d'un charmant jeune au cheveux d'ébène qui l'avait fait tourbillonner toute la soirée.
- Debout Marmottes, cria une voix qui était familière à Bonnie.
C'était Lily. Elle ouvrit les rideaux du lit de Bonnie et fit de même avec ceux d'Alice.
- Allez les filles, réveillez-vous.
- Ça a l'air d'aller mieux, toi, dit Alice d'une voix endormie.
- Je suis en pleine forme et bien décidé à régler ce petit incident.
- Alors tu sais qui c'est ? Demanda Bonnie soudainement parfaitement réveillée.
- Oui, il s'agit de Polly McLison.
- La Serdaigle de septième année ?
- Exactement.
- Mais comment tu…
- Elle m'a apporté un verre à un moment donné. En fait, on se dirigeait vers la table des boissons avec Maxim, quand elle m'a tendu précipitamment un verre. Je n'ai fait attention et je l'ai pris. Ensuite elle m'a demandé où tu étais et elle avait décidé de vous apporter à Sirius et à toi des rafraîchissements également.
- Oh la garce ! S'exclama Bonnie.
- Je suis d'accord avec toi.
- Mais au fait, Bonnie, dit Alice. Et ta soirée avec Sirius c'était comment ? Il me semble que l'évanouissement de Lily vous arrêter alors que vous preniez la fuite, non ?
Bonnie rougit.
- Raconte, dit Lily, le regard avide de savoir.
- Eh bien, je dansais avec Gordon quand Sirius est arrivé. Il a carrément expulsé Gordon. Il m'a attrapé pour danser, comme si j'étais un objet quelconque mais finalement il m'a dit qu'il était venu pour s'excuser de la dispute de l'autre jour, il a parlé avec Remus et a compris qu'entre lui et moi, il n'y avait et n'y aurait rien. Puis, ensuite, il m'a demandé si on pouvait parlé, j'ai accepté et il m'a prise la main et on allait sortir quand tu t'es évanouies.
- Oh ! Je suis désolée, dit Lily.
- Ce n'est rien.
Malgré tout, Bonnie avait une petite mine, elle venait de repenser à la scène d'hier soir après qu'elle ait parlé avec James.
- Qu'est-ce qu'il y a Bonnie ? Demanda Alice.
- Ne t'en fait pas, dit Lily. Il va revenir te voir tout à l'heure, tu verras.
- J'en doute.
- Pourquoi ?
- James t'a emmené à l'infirmerie.
Lily allait ouvrir la bouche pour dire quelque chose sur cette nouvelle mais Bonnie continua.
- Quand Madame Pomfresh nous a dit ce que tu avais, il s'est mis en colère et il est sorti en courant de la pièce pour frapper Maxim.
- Mais…, commença Lily.
- Mais je l'ai rattraper et je lui ai dit que ce ne pouvait pas être Maxim. Mais il m'a demandé pourquoi je le défendais, alors je lui ai dit que tes ennemis se rangeaient plutôt du côté des filles, de ses groupies. Je suis désolée Lily mais c'était la seule façon de …
- Ce n'est rien, je comprends, dit Lily dans un sourire. Continues.
- Donc je lui ai fait entendre raison, et on a plutôt bien parlé après sauf que Sirius nous a vu… sourire… et qu'il l'a mal pris. James a couru pour le rattraper mais je ne sais pas la suite.
- Ne t'en fait pas.
- Alice a raison, je suis sûre qu'il va venir te voir au petit déjeuner…
- Qu'on ferait bien d'aller prendre si on ne veut pas que les plats disparaissent, dit Alice.
Les trois filles s'habillèrent en vitesse et descendirent manger.
En passant dans la salle commune des Gryffondor, Bonnie vit que les Maraudeurs étaient là. James leva la tête pour apercevoir Lily qui n'osait pas vraiment le regarder, mais Sirius ne fit rien. Bonnie essaya de capter son regard mais rien.
Elles sortirent pour aller dans la Grande Salle et comme si Lily avait lu dans les pensées de Bonnie, elle lui dit :
- Ne t'en fait, il doit se trouver bête d'avoir réagi comme ça hier en vous voyant.
- Sirius Black se trouver bête ? Demanda ironiquement Bonnie.
- Il s'est bien excusé lors du bal.
Bonnie secoua légèrement la tête en levant les yeux aux ciel.
- Par contre, intervint Alice, il faudrait que tu ailles voir James pour le remercier.
- Qui ? Moi ? S'exclama Lily.
- Oui, toi.
- Mais…
- Il t'a emmené à l'infirmerie.
- C'est bon, j'irais le voir plus tard, bougonna Lily.
Bonnie n'avait toujours pas réussi à capter l'attention de Sirius, comme s'il lui faisait la tête et Lily n'était toujours pas allée voir James.
Les filles faisaient leurs devoirs dans la salle commune tandis que non loin de là, près de la cheminée, les Maraudeurs discutaient joyeusement avec d'autres garçons.
De temps à autre, Bonnie jetait des regards furtifs en direction de Sirius, mais il l'ignorait. Pourquoi ? Elle ne savait pas, hier soir, il voulait lui parler seul à seul et aujourd'hui, il l'ignorait royalement.
- C'est bon, c'est bon, j'y vais, dit Lily tandis qu'Alice lui lança une autre regard chargé de reproche pour qu'elle aille voir James.
- Tu crois que c'est une bonne idée d'aller lui parler alors qu'il est entouré de tous ses amis, dit Bonnie.
- C'est ce que je pense aussi, dit Lily, mais Madame Alice en a décidé autrement.
- Mais réfléchis, Lily, dit Alice, si tu vas le voir alors qu'il est tout seul, il va ensuite tout répéter à ses amis et certains faits pourraient être changés.
- Tu as raison, au moins là, il y des témoins, renchérit Bonnie.
- Vous avez gagné, j'y vais.
Lily se leva, sans se presser et retourna en direction des Maraudeurs. Elle s'approcha de leur espace.
- Heu… James ?
Je n'en reviens pas, pensa-t-elle, mais qu'est-ce qui m'a pris de dire James. Oh ! Par Merlin, je suis maudite.
- Oui ? Répondit vivement l'intéressé avec un immense sourire sur les lèvres.
- Heu… Les filles m'ont expliqué pour hier soir… lors du bal. Et… merci de m'avoir emmené à l'infirmerie.
- Mais de rien ma chère Lily.
- Mais ce n'est pas une raison pour t'imaginer quoi que ce soit.
Elle avait retrouvé toute son assurance en voyant l'air béat de James. En plus, il affichait un sourire triomphant sur le visage, sourire qu'elle détestait.
- Tu pourrais être un peu plus reconnaissante, dit-il.
- Je viens de m'excuser.
- Mais tu redeviens aussitôt arrogante.
- Moi ? C'est moi, qui suis arrogante, c'est la meilleure, celle-là. Je te signale Potter, que je ne suis pas arrogante.
Ça y est, elle est redevenue normale, pensa Bonnie de l'autre côté de la pièce qui comme Alice ne perdait pas une miette de la conversation.
- Ça te tue, n'est-ce pas, d'être venue me dire merci ? Je suis sûr que si tes amies n'avaient pas été là pour te dire de venir me remercier, tu ne l'aurais pas fait de toi-même.
- Je ne t'avais rien demandé !
- Mais dans l'état où tu étais, c'est normal.
Lily vit rouge. Inconsciemment et instantanément, elle leva la main et gifla James avant de monter en courant dans sa chambre.
- Finalement, c'était peut-être pas une si bonne idée que ça, dit Alice.
- Non, en effet.
- Je vais la voir.
- D'accord.
Alice monta les escaliers derrière Lily et Bonnie regretta aussitôt de ne pas être aller avec elle. Néanmoins, elle continua ses devoirs comme si de rien n'était.
James sortit peu de temps après de la salle commune suivi par Peter et Remus… mais pas de Sirius.
- Il te les faut tous, n'est-ce pas ?
Sirius, en effet, n'avait pas quitté la salle commune et avait profité de sa soudaine désertion pour venir voir Bonnie.
Bonnie aurait pu être heureuse de pouvoir attirer son attention et de lui parler mais le ton de Sirius n'avait rien à voir avec celui d'hier.
- Je ne vois pas de quoi tu parles., dit-elle en toute sincérité.
- C'est bizarre, en classe tu fais la fille intelligente mais en dehors, il faut tout t'expliquer.
Bonnie se sentit blesser par ses remarques mais essaya de paraître impassible.
- Après Remus, tu passes à James, continua Sirius.
- Mais…
Bonnie ne savait pas quoi dire. Pour qui il la prenait ?
- Au gré de te décevoir, James et moi avons parlé de Lily.
- Bien sûr.
- Tu es jaloux ?
Elle savait que cette remarque le toucherait. Mais comme elle, il était habitué à ne rien montrer de ses émotions, surtout pas à une fille.
- Pas le moins du monde, avec James tu n'as aucune chance, il est raide dingue de Lily.
- Merci de l'information, mais James n'est le garçon qui je vise. Tu m'excuses mais je n'ai pas envie de discuter avec quelqu'un qui me prends pour mangeuse d'homme, il ne faut pas confondre sa propre réputation avec celle des autres.
Elle prit ses affaires devant un Sirius toujours silencieux et se dirigea vers les escaliers qui menaient à son dortoir, avant de s'y engager elle se tourna une dernière fois vers Sirius.
- Pendant le bal, l'espace d'un instant, j'ai cru que tu étais différent de ce que je pensais mais finalement je me suis trompée… Dommage, ajouta-t-elle dans un murmure presque inaudible.
Puis, elle disparut dans l'obscurité des marches.
La porte des escaliers fut à peine refermée, qu'elle s'adossa contre le mur et pleura. Elle le détestait… ou du moins, elle essayait de s'en convaincre. Ses paroles étaient si blessantes… Elle monta tant bien que mal jusqu'à son dortoir où Alice et Lily, qui s'était remise, se ruèrent sur elle et demandèrent des explications. Alice était furieuse tandis que Lily était compatissante.
- On n'a pas choisi les plus faciles, plaisanta-t-elle.
A défaut de faire rire Bonnie, elle la fit sourire.
- Je vais leur dire deux mots, moi, ils vont voir, déclara Alice en sortant du dortoir.
Lily et Bonnie avaient été trop longues à réagir et elle ne purent pas la rattraper.
- De toutes façons, je ne m'occupe plus de Sirius Black, déclara Bonnie. Elle peut lui dire ce qu'elle veut je m'en fiche. Il peut sortir avec qui il veut… je m'en fiche aussi.
- Je te suis alors, dit Lily. On va leur montrer à qui ils ont affaire. Il ne faut s'attaquer à nous comme ça, sans avoir peur des représailles.
Les deux filles échangèrent un regard entendu et éclatèrent de rire.
MERCI à Perruche Cenevole, Anacofleb, SusyBones, manon, canelia, lovedavianders, Zazo, Maria Potter 1, christelle, marge, Eileen Fairie.
Extrait du prochain chapitre :
- Mais toi James, comment comptes-tu te rattraper avec Lily? demanda Peter.
- Je crois que finalement je vais véritablement abandonner. Cette fille me déteste. Autant la laisser tranquille pour sa dernière année. En plus, j'ai cru entendre qu'Amanda voulait sortir avec moi, elle est mignonne, plutôt intelligente…
- Et rousse, acheva Remus.
- Mais toi Remus, les amours, quelqu'un en vue?
Bisous
