Coucou vous tous, me revoilà, avec le chapitre 3 que je publie en avance pour cause de départ en vacances (et oui après mes partiels j'ai encore une semaine à rien faire, je vous entends d'ici "Non mais quand est-ce qu'ils travaillent ces jeunes!"ben c'est comme ça c'est la fac qui décide et je vais pas m'en plaindre lol!).

Je re-répète que cette fic est un slash, donc il y'a des hommes, ensemble etqui font des choses pas très catholiques (et qui ne sont pas pour nous déplaire), donc toute personne un tant soit peu fragile émocionellement, prude ou homophobe est priée de cliquer sur "précédent". Merci.

Pour les reviewer anonymes ( milou et queen of the damned ) je suis désolée je vous ai oublié dans mon précédent chapitre donc je me rattrape tout de suite et je vous dis un grand grand merci pour avoir lu et avoir commenté surtout.

Pour les anonymes qui ont reviewer mon OS "Les yeux dy cyclone" ( Sylvia, Nine, Sarima san, Lisylys, et Lolo)ben je vais pas faire un chapitre juste pour les RAR , on a plus le droit, donc j'espère que vous passerez par là pour vous entendre dire un grand merci et souhaiter une bonne année.

Bonne lecture...


Ils basculèrent sur le lit, corps soudés et jambes emmêlées. Draco déboutonna la chemise d'Harry alors que ses dents mordillaient la lèvre inférieure de son amant. A chaque fois ils devaient se retenir d'utiliser la magie pour se retrouver nus plus rapidement, mais le jeu en valait la chandelle.

Le déshabillage était l'occasion d'effleurer la peau de l'autre, du bout des doigts, et plus ils mettaient de temps à dévêtir l'autre, plus leur désir était fort. Les gémissements rauques ajoutaient à leur excitation mais ce soir-là, ces gémissements ne provoquèrent pas la même réaction que d'habitude. D'habitude, ils se jetaient l'un sur l'autre, assoiffés, excités. Ce soir-là c'était différent.

Draco fit glisser la chemise le long du corps d'Harry en interrompant ses baisers pour pouvoir le regarder. Le brun comprit à ses yeux qu'il en serait autrement ce soir. Haletant, Draco enleva également sa cravate et sa chemise avant de se pencher de nouveaux sur le corps de son amant.

De la langue il retraça le contour des lèvres rouges entrouvertes qu'il avait tellement de mal à ignorer. Il sentit Harry se cambrer sous lui alors que la caresse n'en finissait pas. Ils avaient le temps, bien sur qu'ils avaient le temps, le tout était de supporter l'attente insoutenable. Ils se voulaient, mais ce soir, sur l'initiative de Draco, ils prendraient leur temps, savoureraient ce moment.

La torture cessa enfin pour Harry, pour un laps de temps très court cependant. Il ferma les yeux et se mordit la lèvre pour ne pas crier en sentant la langue de Draco tracer des arabesques brûlantes sur son torse. Le contact des doigts fins sur son entrejambe le fit trembler et en demander plus. Docile le blond consentit à réduire les barrières entre leurs deux corps, les débarrassant de leur pantalon.

Sentir l'érection d'Harry à travers leur boxer trop étroits failli lui faire perdre la tête mais il se força à attendre, bientôt il pourrait le toucher, le goûter et s'en délecter comme jamais encore il ne l'avait fait. Oh oui ! Le jeu en valait la chandelle.

Reprenant l'activité de sa langue sur le torse d'Harry, il remonta vers son cou pour y enfouir sa tête et mordre la peau tendre de ses épaules.

«Mmmmhhhhhhh Draco… »

L'invitation était claire mais avant qu'il ait pu faire le moindre geste, les mains d'Harry s'immiscèrent sous son boxer pour caresser les fesses pâles qui s'offraient à lui. Au contact de ses doigts chauds, Draco ne put s'empêcher un mouvement de bassin, frottant son sexe contre celui du brun. Les gémissements devinrent alors plus rauques, plus forts. Leur langue se firent plus tentatrices que jamais, léchant, suçant tout ce qui se trouvait sur leur passage alors que les dents mordillaient sans relâche. Des marques rouges apparurent bientôt sur le cou et les épaules des deux amants qui se retenaient tant bien que mal de ne pas éjaculer, pas encore.

Mais le désir était tel que Draco enfreint une fois de plus une des règle qu'ils s'étaient imposées en murmurant un sort pour faire disparaître les derniers morceaux de tissus entre eux. Décidemment ce soir, c'était différent.

Et c'était différent parce qu'il voulait lui faire l'amour autrement que comme un sauvage pour une fois. Il voulait pouvoir le caresser, comme il s'apprêtait à le faire alors que sa langue se perdait sur le sexe du brun. Il sentit les doigts dans ses cheveux tandis qu'il refermait sa bouche sur l'objet de son attention. Et il s'appliqua alors à faire jouir le Survivant. Il était chaud et dur dans sa bouche et frémissait sous sa langue taquine. Draco approfondit ses va-et-vient rythmés par les soupirs de plaisir de son amant secoué par des vagues de plaisir enivrantes.

Mais il ne voulait pas qu'Harry le devance dans le plaisir, il voulait le faire jouir en lui faisant l'amour. Il arrêta là sa caresse autour du sexe dressé du brun pour remonter au dessus de lui et noyer ses protestations sous un baiser fiévreux. Harry y répondit passionnément, mêlant sa langue à celle de Draco, faisant courir ses doigts le long de son dos, et se cambrant soudain en sentant ses doigts en lui, comme prélude à l'intrusion tant attendue. Son souffle devint rauque alors qu'il saisissait le sexe de Draco, pour lui rendre ne serait-ce qu'une infime partie du plaisir qu'il avait ressenti précédemment. Calquant ses mouvement sur ceux que Draco imprimait en lui il s'appliqua à le faire gémir mais ce fut lui qui finit par supplier.

« Draco… viens ... maintenant ! »

Se redressant quelque peu, le blond plongea son regard dans les yeux verts alors qu'il rentrait en lui. Un soupire leur échappa tant la sensation de leur deux corps imbriqués était grisante. Alors commença une danse que Draco s'appliqua à rendre sensuelle, presque douce, caressant le corps nu étendu sous le sien, embrassant les lèvres rouges et tentatrices de son amant, savourant ces mêmes caresses sur son corps et ces mêmes baisers sur ses lèvres.

La plaisir arriva trop vite au goût des deux amants et ils ne purent s'empêcher de le crier à travers leur prénom. La tension retomba, les laissant essoufflés, l'un sur l'autre, étroitement collés, reprenant leur respiration, la tête enfouie dans le cou de l'autre.

« Draco Malefoy a crié mon prénom… »

Le ton n'était pas moqueur, c'était juste une constatation, mais elle mit Draco extrêmement mal à l'aise.

« Je n'ai pas crié ! »

Ses yeux gris acier plongés dans ceux d'Harry ne semblaient pas aussi assurés que sa voix le prétendait.

« Si, tu as crié… et mon prénom en plus… c'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom… »

Draco ne sut pas quoi répondre, tout ça, c'était beaucoup trop pour lui. Il n'était pas prêt à admettre tout ce que ses pensées et son corps lui dictaient. Lentement il roula sur le côté et s'affala sur le dos à côté d'Harry, un bras passé au dessus de sa tête, les yeux perdus, comme en proie à une intense réflexion.

Il lui faudrait du temps. Harry en était conscient, ce que Draco lui avait donné ce soir était bien différent de ce qu'il lui donnait d'habitude. Peut être que chez lui aussi des sentiments venaient interférer. Peut être que lui aussi doutait. Peut être que les Malefoy pouvait aimé.

Ses réflexions ne le mènerait à rien, il le savait, mais là, le corps de Draco contre le sien, encore étourdi par leur étreinte passionnée, il ne pouvait s'en empêcher. Il risquait gros en aimant Draco.

« Je vais… y aller… je vais… te laisser dormir. »

Il s'était déjà redressé sur le lit et ramassait ses affaires éparpillées. Draco le regarda faire, assis sur le lit, les bras appuyés derrière lui il regardait Harry s'habiller sans pouvoir faire le moindre geste. L'expression de ses yeux déchira le cœur d'Harry alors qu'il espérait en passant la porte que Draco le retiendrait. Mais non.

« Bonne nuit. », murmura-t-il en fermant la porte derrière lui.


La nuit ne fut bonne ni pour l'un, ni pour l'autre.

Après avoir fui la chambre de Draco, Harry était remonté vers la tour des Gryffondor et avait remercié Merlin que tous les autres soient couchés. Il ne voulait surtout pas avoir à expliquer pourquoi il était plus pâle que d'habitude. Il ne voulait pas avoir à expliquer d'où il venait. Il voulait simplement se coucher, et oublier. Alors il se coucha. Et pensa.

Il l'avait senti différent ce soir. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer les changements dans son attitude, dans ses expressions. Était-il, lui aussi, en train de se rendre compte qu'ils ne pourraient plus tenir leurs engagements bien longtemps ? Était-il en train de se rendre compte que ce n'était plus juste que du sexe ?

Ils étaient si affamés d'habitude, ils se jetaient l'un sur l'autre pour assouvir ce désir qu'ils avaient fini par accepter. Et là ils avaient été si… tendres, oui c'était le mot, tendres. Et ils avaient franchi une énième barrière : ils avaient crié le prénom de l'autre. Jamais Harry ne l'avait appelé autrement que Malefoy, faisant passer dans ce mot tantôt de la colère en public, tantôt du désir en privé. Mais quand il l'avait prononcé pour la première fois il ne s'était plus posé de question, et maintenant encore, ça lui semblait normal. Le cheminement normal des choses. La conséquence inévitable de ses sentiments pour un certain blond.

Mais Draco, lui, ne semblait pas encore prêt à remettre en question leur « relation ». Harry savait qu'avant qu'ils ne commencent, les conquêtes de Draco étaient innombrables, tant dans la gente féminine que masculine. Il savait qu'il ne voulait absolument pas s'engager. Mais il savait aussi que depuis lui, Draco ne fréquentait plus personne. Alors quoi ? Il avait peur ? Lui le grand Draco Lucius Malefoy avait peur de ses sentiments ? Car sentiments il y'avait, c'était évident. Son attitude ce soir ne trompait pas Harry, Draco Malefoy était perdu dans un monde qu'il ne connaissait pas : celui des sentiments.

Mais c'est un monde qu'il devrait découvrir seul pour l'accepter, fier comme il l'était il refuserait quoi que ce soit venant d'Harry, ne serait-ce que lui en parler entraînerait un rire mauvais. Il faudrait qu'il se rende compte seul de ses sentiments, et qu'il les apprivoise seul également.

Draco était resté là, assis, interdit, sur son lit. Il ne l'avait pas rattrapé. Il ne lui avait pas dit de rester. En gémissant il se laissa tomber en arrière reprenant la position qu'il avait quand Harry s'était levé pour ramassé ses affaires. Seul son bras n'avait pas retrouvé sa position, recouvrant maintenant ses yeux alors qu'il s'autorisait enfin à repenser à la soirée.

Il s'était livré ce soir, il en était conscient. Et Harry l'avait laissé faire. Mais Harry n'était pas comme les autres. Harry avait conclu avec lui qu'ils ne devaient pas s'attacher. Harry se contentait de leur relation jusqu'à maintenant. Pourquoi lui ne pouvait pas faire pareil ? Pourquoi Potter ne l'avait pas repoussé ce soir quand il a compris ce qu'il voulait ? Et pourquoi l'a-t-il appelé par son prénom pendant l'orgasme ?

C'était la première fois qu'il se lâchait pendant une partie de jambes en l'air. La première fois qu'il utilisait le prénom de son amant(e). La première fois qu'il se comportait comme ça aussi. Il était en manque d'affection ça c'était certain, mais depuis bien longtemps, alors pourquoi cela faisait-il surface ce soir ? Avec Lui .

Quelque chose avait changé. Pourquoi ? Comment en était-il arrivé là ? Et qu'éprouvait-il au juste pour le Survivant ? Plus que du désir, sans aucun doute. Depuis quand ? Tout ça c'était beaucoup trop pour lui en une seule nuit ! Il fallait se reprendre, enfin ! Il était un Malefoy ! Et certainement le plus humain des Malefoy. S'il y'a bien un Malefoy qui pouvait éprouver quelque chose c'était lui. Mais pour ce qui était de comprendre ce qu'il éprouvait, là c'était une autre histoire.

Mais la question qui lui vrillait la tête, celle qui revenait sans cesse depuis qu'il était parti, c'était de savoir pourquoi, maintenant, il se sentait vide. Pourquoi maintenant il se sentait triste ? Il savait qu'il devait mettre un nom sur tout ça pour pouvoir s'en sortir. Mais ce nom le terrorisait. Après tout il n'avait pas été élevé dans une famille où les sentiments étaient exposés.

Il retint un bâillement alors qu'une migraine commençait à se faire sentir, et prenant enfin conscience qu'il était toujours nu sur son lit, se glissa sous les couvertures. La fatigue l'assomma d'un coup alors que toutes ces réflexions tournaient sans cesse dans sa tête. Et alors qu'il plongeait doucement dans les limbes du sommeil, un mot s'imposa à lui : Amour.


Alors alors?

c'est que je veux savoir ce que vous en pensez moi, parce que vous voyez je compte pas m'arrêter là dans l'écriture de slash (c'est ma drogue en fait) donc je veux votre avis, vos remarques (bonnes ou mauvaises) vos commentaires, vos encouragements, tout ce que vous trouverez bon de me dire en cliquant sur le petit bouton violet pour savoir si vous pensez qu'après cette tentative de fic je peux continuer...

Piêtre excuse pour avoir beaucoup de review en fait lol.

Bon j'arrête de vous saouler, je vous laisse.. A bientôt...

Eeyore