Note : Merci pour les reviews. Je voulais faire une histoire générale mais à mon grand étonnement elle part dans du pré-slash. J'ai tellement voulu mettre de PDE que je me suis laissée prendre à mon propre piège. Plus les souvenirs de Brokeback Mountain ! Ca n'aide pas. Demain je vais acheter la musique du film. sourire débile. Chapitre court, je dois me sécher les cheveux ! (vous allez tout connaître de ma vie. LOL).
Disclaimer : Stargate Atlantis n'est pas à moi. J'écris des fics juste pour le plaisir d'imaginer l'amitié (ou plus si affinités) entre les personnages.
Chapitre 2
16 heures.
Il était minuit et toujours pas de nouvelles des équipes coincées sur cette planète. Maudite planète. Rodney se rongait les sangs. Il comprenait à présent ce qu'Elisabeth ressentait quand une équipe ne donnait pas de nouvelles. Il était assis devant la table de commande principale, fixant la porte. Les mains jointes, il priait. Chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Il sentit une main sur son épaule. Elisabeth se tenait à côté de lui.
- On va réessayer de les contacter. Avec de la chance, les Lonis n'auront pas abîmé la radio du MALP.
Lors du premier contact vers 20 heures, la caméra du MALP avait été détruite par la sentinelle qui gardait la porte.
- Rodney, entrez l'adresse de la planète.
Quelques secondes plus tard, le vortex se forma.
- Içi Weir. Répondez. Colonel Sheppard, Major Lee, m'entendez vous ?
/Docteur Weir, c'est le Major Lee. Nous vous entendons./
- Major, quelle est la situation. Est-ce que les autres équipes sont avec vous ?
/Oui, nous sommes cachés dans les grottes, je garde l'entrée avec Ronon./
- Et le Colonel Sheppard ? demanda Rodney.
/Il se repose. Il vient de terminer son tour de garde avec Teyla. Nous resterons cachés jusqu'au lever du soleil. Atlantis, nous ne pouvons pas rester plus longtemps en contact avec vous. Nous risquons de nous faire repérer./
- D'accord. Prochain appel dans 7 heures. Atlantis, terminé.
/Terminé/
John commençait juste à s'endormir quand son oreillette grésilla. Il la remit en place sur son oreille et entendit la voix d'Elisabeth. Le Major Lee (1) faisait son rapport. Soudain il entendit la voix inquiète de Rodney qui demandait où il était. Il ferma les yeux pour se raccrocher à cette voix, une voix qu'il n'entendra plus dans quelques heures. C'était peut être même la dernière fois qu'il l'entendait. Les Lonis étaient vraiment dangereux, presque du même niveau technologique que les Terriens. Des armes empreintées aux Géniis, et surtout des lunettes à vision nocturnes. Impossible pour eux de sortir la nuit, ils étaient repérables facilement. Dix minutes après que la transmission fut coupée, John avait toujours son oreillette. Il ouvrit la poche avant de sa veste et en sortit une photo. Bien qu'il ne pouvait pas la voir, tellement il faisait sombre, il connaissait par coeur chaque détails de cette photo, il pouvait même la dessiner les yeux fermés. Cette fameuse photo qui a servi de modèle pour la sculpture.
Malgré les ordres donnés par Elisabeth, Rodney ne partit pas se coucher. Comment dormir dans ces conditions ? Il alla faire un tour dans le Daedalus, dans la pièce où étaient rangées ses affaires personnelles. Il alla directement vers une grande malle et l'ouvrit. Il écarta le papier bulle qui faisait office de protection. La sculpture était là, toujours aussi blanche. Lentement, il caressa du bout des doigts le visage de John, ses doigts descendirent d'abord de la tempe jusqu'à la base du cou, puis passèrent sous les yeux et finirent sur les lèvres. Rodney soupira et referma la malle.
oOo
9 heures.
- Rodney, entrez l'adresse.
Le vortex se forma.
- Içi Weir. Répondez.
Elisabeth renouvela son appel plusieurs fois avant que Sheppard ne réponde.
/Vous tombez mal. Nous sommes sous le feu de l'ennemi./
Rodney entendit des explosions et le bruit des armes automatiques.
- John, nous vous envoyons des renforts tout de suite.
/Négatif Elisabeth. La porte est très bien gardée./
- Et des Jumpers ?
/Non plus. Ils ont l'équivalent de nos missiles. Nous nous en sortirons seuls./
- Vous avez intérêt à rentrer sain et sauf Colonel, intervena Rodney.
/Rodney ? C'est vous /
- Oui. Je pars dans 9 heures et j'exige que vous soyez là pour me dire au revoir.
/Alors, ne partez pas. Restez sur Atlantis, nous avons besoin de vous/
- Zelenka me remplaçera parfai...
/M'en fous de Zelenka. C'est vous que je veux ... dans mon équipe./
- Je ne sais pas. Il y a tant de chose que ...
Rodney fut coupé par le hurlement du Colonel
/Tout le monde à terre ! Meeeeerde /
Puis ils entendirent une explosion et la radio grésilla. Rodney cria :
- Colonel ! Répondez moi ! Sheppard, bon sang. Dites quelque chose. John !
TBC.
(1) Sans faire exprès, je n'avais pas vu que si on prend Major Lee et qu'on le met à l'envers, ça fait Lee Majors (pour ma génération c'est l'homme qui valait 3 milliards ou l'homme qui tombe à pic).
