Pairing : None, pour le moment

Genre : Drama, angst

Rated : NC-17 pour violence

Merci à ma bêta Enyo85 que j'aime et j'adore !!! _____

Sommaire : Ca se passe avant les vacances d'été de la cinquième année. Voldemort a assiégé Hogwarts avec ses Death-eaters. Pour passer le temps, le Lord Noir propose un divertissement sournois…

Réponse aux reviews :

Eleclya111 : Je t'ai traumatisée ? Mais pourquoi ? o_O

Tu n'as as lu la suite, ma pauvre… *secoue la tête*

Selphie6 : ^___^ Mdrrrr, voici la suite !!!

Luna Black : Moi aussi, j'aime les fics gores, n'empêche que je suis bien inspirée. J'aime le film Battle Royale, mais je vais changer la fin donc ce sera plus… enfin, ça dépend des opinions…

Nina5 : Oui, j'ai vu BR et j'aime ce film !!!! ___

Je te le dis de suite, ce n'est absolument pas la même chose que le film…

Saael : Salut ma puuuuuuuuuuce !!! ____

Dis-moi, tu n'aurais pas changée de numéro de portable ? Pourrais-tu me l'envoyer en pv, s'il te plaît ?

J'aime bien tes reviews, merci ma caille, et à bientôt j'espère T_T

Lys blanc : Je n'aime pas Ron, mais c'est vrai que ce Ron-là est assez bien, je trouve ^^

Crackos : Oui, c'est vrai que ce n'est pas mon habitude de faire ce genre de fic bien macabre, mais bon, j'essaie de changer de style, pour le moment, ça me plaît ^_^

Lehalia : Merci beaucoup, et voilà la suite !!!

Dumati : ^^ J'espère que le film te plaira, en tout cas, je l'ai adoré !

Bon film et bonne lecture !!

Akashana : Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir ! ^^

Bisous à tous et à toutes !!!

Chapitre II : La résistance

Draco Malfoy était dans l'ancienne armurerie, prenant tout ce qu'il lui serait utile. Il savait ce qu'il risquait, car en réalité, les plus dangereux n'étaient pas les Slytherin, mais bien les Gryffindor. Le blond avait trouvé beaucoup de ses camarades à terre, baignant dans leur sang ; la plupart étaient sûrement tué par ceux de leur propre maison. Il ne pouvait confiance à qui que ce soit.

« Il faut que je m'assure d'un truc… » pensa-t-il en s'armant à la ceinture d'un tomahawk.

Draco prit à une main la longue faux qui avait servi il y a longtemps et sortit de la pièce, prudemment.

Une odeur de mort flottait dans l'air, rendant irrespirable le couloir. Vérifiant une dernière fois que personne n'était dans les alentours, Draco sortit.

- Malfoy, dit une voix hésitante derrière lui.

Il ne se retourna pas, devinant à qui appartenait cette voix si familière.

- Gregory…

Par prudence, Draco pointa sa faux vers le garçon, attendant la réaction de son camarade Slytherin. Ce dernier leva les mains en signe de résignation.

- Eh ! Toi aussi, tu veux me tuer ?!

Draco fronça les sourcils.

- Moi aussi ?

Le blond abaissa quelque peu sa garde. Goyle acquiesça, secoué.

- Ouais, j'étais avec Vincent. Et avec tout le monde au sol, pleins de sang, il a commencé à devenir fou. Il s'en est pris à moi.

Draco semblait sceptique.

- Regarde, il m'a planté là… le garçon souleva sa cape et montra son épaule saignant lentement, jusqu'à en devenir tout rouge.

- Je ne sais pas, Gregory, tout le monde semble devenir fou. Voldemort a dû lancer un sort puissant qui nous fait perdre toute raison…

- Je te jure, Draco, je ne te veux aucun mal. Tu me connais depuis le temps !

Malfoy fronça les sourcils.

- Comme j'ai crû connaître Vincent également…

- Merde, Draco ! s'emporta Goyle. Ne commence pas à…

Il y eut des bruits de pas vers leur direction, Draco agrippa son compagnon et lui fit signe de se taire.

- Quelqu'un approche, dit Malfoy.

Goyle acquiesça et ils se cachèrent un peu plus dans un angle sombre. Crabbe sortit d'un coin sombre, une machette étroitement serrée dans ses mains boudinées. Il transpirait abondamment et avait le regard injecté de sang.

- … T'as raison, il n'est pas net, dit Draco en entraînant son compagnon loin de leur ancien camarade.

*** *** ***

Il courut aussi vite qu'il le pouvait, malheureusement, il était déjà trop tard. Harry détourna la tête des cadavres de ses deux anciennes camarades et partit vomir un peu plus loin.

- Harry, dit Hermione en lui tapotant doucement le dos.

- Ca va, je vais bien, dit-il faiblement, s'essuyant la bouche et frottant ses yeux remplis de larmes. Il faut retrouver Ron…

La jeune fille se mit à trembler et secoua furieusement la tête.

- Tu as vu ce qu'il leur a fait ! s'exclama Hermione, presque hystérique. Tu crois sincèrement qu'il va nous accueillir les bras ouverts ?! Il veut te tuer, Harry !!

- Je veux le raisonner, l'ambiance a dû le déstabiliser un peu…

- Tu plaisantes ?! Il a tué Lavande et Parvati de sang-froid !

- Hermione, fit Harry en se tournant vers elle.

- Non ! Je refuse, je ne veux pas mourir, Harry…

Tout d'un coup, un long sifflement fendit l'air et Hermione tomba au sol. Il y eut un juron poussé au loin et Harry s'agenouilla face à son amie, voyant son bras gauche ensanglanté.

- Harry, gémit-elle.

- Tiens bon, 'Mione, je vais te soigner !!

Il jeta un œil à droite et à gauche, puis prit la flèche à demi plantée dans les mains.

- Tu vas avoir mal, 'Mione…

Elle acquiesça et mordit un morceau de son chandail, serrant les dents.

- Prête ?...

- … Aaaaahhhhh !!!!!

Elle cessa de bouger puis Harry lui banda la blessure avec un morceau de tissu. Il l'aida à se mettre à l'abri puis versa un peu d'eau pour essuyer la plaie. Hermione s'essuya les yeux et déchira la manche de sa chemise.

- Qui a fait ça ?

- Je n'ai pas vu, répondit Harry. Mais je crois que c'était un Slytherin…

- Ce n'est pas vrai…

*** *** *** ***

- Lâche-moi, Draco !! Je vais leur exploser la cervelle à ces Gryffindors !!!!!!

Le blond tenait Crabbe de toutes ses forces, l'écartant de la fenêtre où il venait de blesser Granger. Goyle, lui, menaçait son ancien ami d'une arme blanche, à bout de bras.

- Ne m'oblige pas à te tordre le cou, Vincent, dit Draco en un souffle.

- Ne te gêne pas, si tu t'en sens pas capable, traître !!

Draco resserra son étreinte, étranglant à moitié son camarade.

- Draco ! s'écria Gregory.

- Je sais, dit-il à son encontre, puis se concentra sur Crabbe. Ecoute-moi bien, je vais te laisser une chance. Une seule. Si tu ne fais pas ce que je te dis, tu risques fortement de le regretter.

Une ombre passa d'un couloir à un autre, Draco et Goyle le remarquèrent.

- Eh, Draco…

- J'ai vu,… Les Death-eaters se promènent dans l'école mais n'agissent pas. Ils nous laissent carte blanche j'imagine.

- Comment ça ?

- Nous entretuer, jusqu'au dernier, je ne leur ferai pas ce plaisir, dit le blond, déterminé.

Draco donna un coup du revers de sa faux sur la tête de Vincent et le laissa à terre, désertant les lieux avec Goyle.

*** *** *** ***

Lucius était toujours dans la Grande Salle, en compagnie d'autres de ses « compagnons ». Il regardait le tas de cendre qui était autrefois un être humain ; il détourna la tête et quitta la pièce. Severus Snape se fit discret et le suivit.

- Tu as peur pour Draco, n'est-ce pas ? dit Snape, Lucius arrêtant sa marche, sans se retourner.

- Si tu t'en mêles, tu ne feras qu'aggraver sa situation.

- Je sais ! cria-t-il en frappant le sol d'un coup de canne.

Il y eut un silence entre eux, mais tout autour, des hurlements déchirants et des bruits de chute les encerclaient.

- … Je savais dans quoi je m'engageais, en devenant un Death-eater. Mais je n'ai jamais voulu impliquer mon fils dedans. Et je ne peux pas le sauver.

- Si, tu le peux, dit Severus.

- Comment ?

- Retarde l'échéance le plus longtemps possible, je ferai mon possible pour les élèves…

- Je me fiche des élèves. Tout ce qui m'importe, c'est Draco !

- Moi pas, ces enfants sont l'avenir du monde sorcier.

- Il n'y a plus d'avenir, Severus. Regarde qui est le meneur !!

- Tant qu'il y a une infime chance, un espoir, tout est possible. Tant que nous sommes là.

Snape partit par une porte, laissant Lucius seul dans le grand couloir.

*** *** *** ***

Hermione avait le bras nu, un bandage fait à la va-vite sur sa blessure. Avec Harry, ils faisaient très attention de ne pas marcher sur les cadavres des élèves, recouvrant le sol de leurs sangs innocents.

- C'est immonde, dit Hermione.

- On ne connaît pas toutes les facettes du visage humain, et celle-ci est l'une des plus cruelles qui soit, dit Harry. Il faut absolument arrêter ce massacre.

- Comment faire à deux, Harry ? dit Hermione. Regarde ce qui est arrivé à Lavande et Parvati. Elles voulaient bien faire et regarde ce qui est arrivé…

- Nous vengerons leurs morts, dit Harry en grinçant des dents. Nous devons d'abord prévenir le Ministère, l'Ordre du Phénix, n'importe qui… Seuls, nous n'y arriverons pas. Il nous faut du soutien ici, et ensuite, nous arrêterons Voldemort, le temps qu'il faudra pour que les autres fassent le nécessaire.

« Enfin, j'espère… » pensa Harry.

Ils entrèrent dans le château, marchant presque à pas de loup, lorsqu'ils entendirent un cri se dirigeant vers eux. Hermione tourna la tête et hurla. Rapidement, elle entraîna son ami dans les couloirs, courant le plus vite possible.

- Hermione !! cria-t-il. Que se passe-t-il ? Pourquoi cours-tu ??!

- C'est Crabbe !!!!! Il a une arbalète dans la main !!

- Oh non !

Une flèche se planta à quelques millimètres des yeux de Harry, pris de panique. Le Slytherin avait un regard injecté de sang, les lèvres tremblantes et la respiration saccadée.

- Morts, morts… je vous veux morts…

Le garçon tira de nouveau et rata ces cibles de nouveau. Malheureusement pour eux, arrivés au bout d'un couloir, ils étaient bloqués. Harry, assurant son rôle d'homme, se mit en face de Hermione, la protégeant de son corps s'il le fallait.

- Harry, il va te tuer !!

- Je ne bougerai pas !! cria-t-il. Vise-moi si tu en as le cran !!

Le sourire vicieux de Crabbe s'agrandit en une seconde et tendit son bras droit vers le Survivant.

- Meurs, Potter !!

Il tira.

- HARRY !!!!!!

*** *** *** ***

Pansy venait juste de finir d'éventrer un des Ravenclaw lorsqu'elle entendit un cri. Souriant de toutes ses dents, elle attacha soigneusement ses cheveux, ses mains baignant dans le sang et maculant sa longue chevelure brune puis se leva. Lentement, elle se vêtit et ramassa son arme, une machette, et la mis dans son dos, accrochée à la ceinture.

- Quelle journée fabuleuse, je ne me suis jamais autant amusée…

*** *** *** ***

- Mais c'est Cho ! fit une voix.

La jeune fille, apeurée, se recroquevilla davantage et mit ses mains sur les oreilles, tentant vainement de masquer sa présence. Une main se posa sur son épaule, et d'un coup de couteau, la blessa.

- Ouaille !!

- Fred, ça va ?

- Ouais, ça va… Cho, c'est nous !

La Ravenclaw ouvrit lentement les yeux, se mit à pleurer et sauta dans les bras de George.

- J'ai eu si peur ! Pardonne-moi !!

- On comprend, ne t'inquiète pas. Tu es seule ?

Elle acquiesça.

- Tous mes camarades sont morts, Parkinson a tué beaucoup d'entre eux, et des Hufflepuff sont à ma recherche.

- Je vois, dit Fred en nettoyant sa main pleine de sang. Nous, nous sommes à la recherche de Ron et Ginny, et voir si d'autres gens sont vivants, capable de nous aider à arrêter ce jeu ignoble.

- Qui vous écoutera ? Tout le monde meurt à chaque seconde, j'ai eu du mal à semer des élèves. J'ai peur de tout le monde.

- Est-ce que… demanda précipitamment George. Tu as vu Harry ou Hermione ?

- Non, dit Cho. Je ne l'ai pas croisé... j'espère qu'il n'est pas…

- On n'espère pas non plus. Allons les retrouver, on peut leur faire confiance.

- Je ne sais pas, dit la jeune asiatique.

- Harry est comme un frère pour nous, et Hermione, une sœur. On ne va pas les abandonner.

Lentement, Cho secoua la tête.

- D'accord, tentons quelque chose.

*** *** *** ***

- HARRY !!!!

Un grand mur le protégea avant que la flèche ne l'atteigne. Le Gryffindor découvrit son visage et vit Malfoy trancher d'un seul coup la main de Crabbe qui hurla, tombant lourdement sur le sol.

- Ma main ! Ma main !!!

Draco le poussa sur le côté, l'obligeant à le regarder. Il frappa Vincent une bonne dizaine de fois avant de s'arrêter.

- Il y a déjà assez de morts comme ça, n'en rajoute pas.

Hermione s'accrocha désespérément à Harry qui tremblait, la mort venait de nouveau de le frôler. Ses jambes le trahirent et il tomba, les fesses sur le béton.

- Ca va Potter ? demanda Goyle.

Le garçon leva les yeux vers le Slytherin, puis, incapable de parler, acquiesça.

- Draco, faut ficher le camp d'ici, d'autres ne vont pas tarder à rappliquer.

- Ouais, répondit le blond.

- Tu devrais soigner ton épaule, Draco, il ne t'a pas raté Vincent.

D'un geste sec, Malfoy retira la flèche qui était planté entre son épaule et son bras et du sang gicla sur son uniforme.

- Plus tard, on doit d'abord déguerpir, il se tourna vers Harry. Lève-toi Potter, on n'a pas toute la journée.

- …

- Potter, réagis ! Bouge-toi !

Draco attrapa sa Némésis par le col et lui asséna une violente gifle qui le fit reprendre ses esprits.

- … Pourquoi nous as-tu aidés, Malfoy ?

Ils se toisèrent du regard en silence, Draco lui lança un regard noir.

- Ca ne te suffit pas de voir tout ça, tu en veux peut-être plus ?! Ce n'est pas le moment de se quereller pour des histoires de collégiens ! On risque notre peau à chaque seconde, alors soit tu acceptes de nous aider à nous en sortir tous ensemble, soit tu restes dans ta merde avec ta copine et on se reverra dans une prochaine réincarnation ! Mais moi, je veux mourir vieux !

Hermione se mordit les lèvres mais ne répondit rien.

- Tu as raison, conclut Harry. Hermione, partons.

- Ha ha ha ha ha ha ha, riait Crabbe derrière eux. Jamais vous ne vous en sortirez ! Si nous, les élèves, nous ne pouvons pas vous tuer, les Death-eaters s'en chargeront, je vous le garantis.

Il se leva et détala aussi vite qu'il le pu.

- Il y a des exceptions, les fous comme lui, faut les exterminer jusqu'aux derniers, dit Draco.

- Partons, pressa Goyle.

- Oui.

*** *** *** ***

Les jeunes élèves trouvèrent une salle vide, et soignèrent leurs blessures. Hermione s'occupait de celle de Malfoy qui était assez importante, sa chair était transpercée et il ne sentait presque plus son bras gauche.

- J'ai fait le maximum, Malfoy, dit-elle. Je ne peux pas plus.

Elle plaça une attelle de fortune et s'écarta.

- C'est déjà ça, dit Draco… Merci, Granger.

- De rien.

Le ton était poli, crispé, malgré leur effort, effacé près de cinq années de haine n'était pas si facile, même dans des moments pareils.

- C'est Crabbe qui t'a fait ça ? demanda Harry à Gregory.

- Oui, mais je ne sens pas grand-chose, c'est sur le coup que ça m'a surpris.

- Ah.

- Et, où est votre pote Weasley ?

Silence. Hermione se cacha le visage tandis que Harry restait grave.

- Il a changé lui aussi ? demanda Draco.

- Oui.

- Il s'est mis à vous pourchasser ? Tu lui as fait un truc qu'il n'a pas apprécié, Potter ?

- Ta gueule, Malfoy ! Si tu crois que c'est le bon moment !

- En parlant de Weasley, fit Hermione. J'espère que les autres vont bien, je n'aimerais pas qu'ils leur soient arrivés quelque chose…

- Vu comment ils sont, ils ont dû s'attirer des ennuis !

- Ta gueule, Malfoy !

- On a qu'à partir à leur recherche, on verra bien qui on croisera, proposa Goyle.

Hermione se leva et prit quelques fioles sur des étagères pour les attacher à sa ceinture, Draco prit son tomahawk de la main droite et sa faux à la ceinture, Harry ferma la marche avec Gregory qui tenait des couteaux aiguisés.

- Tiens-toi près de moi, Granger, on ne sait jamais, dit le blond en ralentissant la cadence.

Et là, au détour d'un couloir, ils trouvèrent Ginny au plafond, son corps avait une plaie saignante au ventre, et était emprisonnée dans des fils de fer. Elle était pendue la tête inversée, le visage fermé.

Fin de chapitre

Fiou, c'est violent dis donc ! OO

Allez, à la suite !!