Voilà ! Comme presque promis un chapitre ! Et vous avez de la chance, parce que j'avais plus envie de dormir là… Se lever à 2h du matin pour aller bosser. C'est pas permis ! Mais bon j'avoue, j'aime bien écrire, et ça me détend !

Aller les RAR !

Thealie : Tu la trouves bizarre Roxanne ? Ben ça va pas s'améliorer ici ! Et en quoi tu trouves que c'est enrichissant ? T'as deviné des trucs ! Si oui, dis moi lesquels !

Coq : La devise de l'école ? Oui j'avais envie de la placer… Je me dis qu'elle est pas là pour rien. Donc autant l'utiliser dans les fics ! Pour Roxanne, c'est sur, faut pas se frotter à elle, un peu comme moi ! ;-)

Enola : Mais pourquoi tout le monde dit que Roxanne est bizarre ? Moi je trouve pas… Ben oui pour Mac GO je me suis dit, la pauvre, elle a plus personne, plus de maraudeurs, plus de jumeaux, faut bien quelqu'un pour prendre la relève nan ? Un dragon ? (sifflote) je vois pas de quoi tu parles… Merci pour la chanson ! J'ai bien galéré à la faire lol. Et note à lire quand tu auras fini ce chapitre : tu es sure pour Carvi ? ;-)

Smaragda : Je suis contente que tu t'accroches, parce que j'avoues, c'est un peu mon but… La blague ? Je pouvais pas m'en empêcher d'en faire une… Tu connais ma passion pour les maraudeurs ! ;-) (au passage, c'est bien petite, tu as compris la leçon héhéhé)

Chapitre 11

Harry, Ron et Hermione étaient rentrés rapidement dans la salle commune de Gryffondor après cet incident avec Roxanne. Les trois amis avaient été effrayés par la jeune fille. En quelques secondes, elle était passé d'une personne avec un air sympathique à quelqu'un de terrifiant. Et les éclairs qu'elle avait lancés. Harry et Hermione connaissait l'électricité, et cela leur avait donné l'impression de toucher un fil électrique. Comment avait elle fait cela sans baguette ?

Hermione ne comprenait pas. Roxanne devait savoir qu'ils étaient dans le même camp, que même s'ils étaient trop jeunes pour faire partie de l'ordre, ils l'aidaient de leur mieux. Normalement elle aurait du être de leur côté, depuis des millénaires sa famille gardait une arme capable d'anéantir les mages noirs qui en voudraient à l'humanité. Etait il possible qu'elle les trahisse ? Serait elle une espionne de Voldemort ? Après tout, elle n'était pas au squarre Grimmaurd quand sa grand-mère y était. C'était pour le moins étrange, car elles n'avaient pas d'autre famille.

Hemione avait peur de retourner dans son dortoir, qu'elle partageait désormais avec Roxanne. Et si elle revenait et faisait quelque chose pendant son sommeil. Ils décidèrent donc d'attendre dans la salle commune qu'elle soit revenue. Ils pourraient ainsi demander des explications. Ils seraient sur leur terrain, à trois face à une. Ils ne risquaient pas grand-chose… Et ils voulaient voir si elle avait dérobé quelque chose. Sirius les avait mis en garde. Quelqu'un essaierait de voler ce paquet qui devait avoir un rapport avec l'arme.

Ils attendirent plusieurs heures, émettant nombres de possibilités de plus en plus farfelues sur ce qui s'était passé avec Roxanne. Elle n'était pas Roxanne, mais un mangemort qui avait pris du polynectar, où quelqu'un qui subissait l'imperium, où une vraie fausse méchante qui était là pour démasquer les vrais méchants ! Voyant que leur théories ne tenaient pas la route, et que l'heure tournait, Hermione proposa d'aller se coucher. De toute façon, elle ne ferait rien devant tout un dortoir.

Les garçons étaient tout de même anxieux en montant se coucher. Ils eurent du mal à trouver le sommeil. Et pour Harry, celui-ci ne fut pas de tout repos.

Etait-ce un rêve ? La réalité ? Il ne savait pas. Le décor tout entier avait changé. Il se trouvait face à une cheminée. A ses pieds un serpent. Il lui parlait. En fourche langue.

-Et bien mon Nagini, espérons que tout se déroulera comme prévu.

Non, Harry n'avait pas envie de causer avec ce serpent. Il ne lui semblait pas sympathique. En plus il lui demandait la permission de manger l'homme qui devait faire la mission s'il échouait. Harry voulait répondre non, mais contre toute attente, il acquiessa. Le serpent sifflait de bonheur. Il fallait qu'il sorte de ce rêve, ça en devenait malsain. Il se forçait à sortir de ce sommeil. Mais il prononça tout de même une phrase avant d'y parvenir.

-Bien, voilà enfin cet objet du département des mystères.

Puis Harry se réveilla en sursaut. Sa cicatrice le brulait. Il pouvait presque le sentir. Voldemort était heureux. Il avait montré à Harry ce qu'il voulait. Mais Harry avait expulsé le mage noir de son esprit trop tôt. Si seulement il avait su ! Est qu'il le manipulait encore une fois ? Où avait il vraiment vu ce qu'il se passait comme s'il était lui ? Il ne savait plus.

Voldemort l'avait déjà manipulé l'année précédente. Sirius avait failli en mourir, et aujourd'hui, il n'était pas sur qu'il arrive à sortir de ce voile.

La meilleure chose à faire, bien qu'il refuse de l'admettre, était d'aller voir Dumbledore. Au moins, il éviterait d'agir sous l'impulsion et de faire courir de graves dangers à ses amis.

Quelques minutes plus tard il se trouvait devant le bureau de Dumbledore. Il hésitait. Quel idiot il faisait. Il devait être 6h du matin, tout le château dormait, et il s'apprétait à aller voir le directeur pour lui raconter qu'il avait fait un cauchemar, comme le ferai un enfant de 6 ans avec ses parents.

-Et tu voudrais qu'il te donne une sucette en plus ? se demanda-t-il à voix haute.

A sa grande surprise, la porte coulissa, laissant apparaître l'escalier en colimaçon. Sucette ? C'était donc ça le mot de passe ? Pourquoi pas.

Puisqu'il était là, autant monter l'escalier. Il le fit. Arrivé dans le bureau, il vit le directeur. L'homme lui semblait beaucoup plus vieux, beaucoup plus soucieux. Il faisait les cent pas, comme s'il cherchait une solution à un problème. Harry toussa pour indiquer sa présence.

-Harry ? Oh tu es là.

Sa voix était sombre. Comme s'il appréhendait un quelconque évènement. Harry cherchait ses mots pour annoncer son rêve au professeur quand un pop retentit dans la cheminée.

-Bonjour Remus, dit Dumbledore. Comment allez vous ?

Le loup garou semblait inquiet. Son regard se tourna, surpris, vers Harry. Il n'avait pas l'air de vouloir parler au directeur devant lui.

-Allez y Remus, de toute façon, je pense que ce qu'Harry avait à me dire à un rapport à ce que vous allez m'annoncer, ajouta-t-il en soupirant.

-Elle a eu une autre crise, dit il sans ménagement. Molly est avec elle, mais elle ne parvient pas à la calmer. Et moi… Je ne peux pas l'approcher, vous savez bien. Mais je l'entends hurler. C'est terrible, comme si on lui enfonçait un couteau dans la jambe en prenant le temps de sectionner chaque nerf, chaque muscle. Vous devriez venir Albus.

Le directeur se tourna vers Harry. Son regard semblait si triste.

-Harry… Je suppose que vous veniez me dire que Voldemort avait agit ?

-Euh, oui, je crois qu'il a volé quelque chose au département des mystères du ministère. Mais je ne sais pas quoi. Je me suis réveillé avant. Ou plutôt, je crois l'avoir chassé de mon esprit à ce moment. Maintenant, retourne dans ta salle commune Harry. Je te ferai chercher quand j'en saurai plus.

Et il prit de la poudre de cheminette pour aller rejoindre Lupin au squarre Grimmaurd vraissemblablement. Harry restait seul dans le bureau. Les portraits le regardaient d'un air mécontent. Leur sommeil avait été écourté. Puis il entendit un ronflemment. Il se tourna pour voir d'où il provenait puis vit le choixpeau. Harry sourit. Ainsi, il dormait. Il n'avait vu le choixpeau qu'une fois en dehors de la répartition. Ce dernier dut sentir qu'on l'observait car il arrêta de ronfler. Il salua Harry.

-Bonjour Mr Potter. Tu es venu voir Albus. Il est parti. Des problèmes pour ne pas changer. Au fait tu as apprécié ma chanson cette année ?

-Euh… Oui, répondit Harry.

-Tu l'as comprise au moins ?

-J'avoue que sur le coup non. Mais Hermione oui.

-Ah, Mlle Granger. Très intelligente, Serdaigle aurait pu lui convenir, mais Gryffondor était vraiment en son cœur. A-t-elle compris de quoi je parlais ?

-Elle pense que oui. C'était du dragon ? Mais je ne comprends pas comment il peut y avoir un dragon à Poudlard ! On s'en serait rendu compte.

-Les apparences peuvent parfois être trompeuse. Il faut savoir regarder au-delà de ce que nos yeux nous montrent. J'avoue que je suis avantagé, grace aux quatres cerveaux dont les fondateurs me fournirent. Cherches, tu comprendras. Tu es d'ailleurs parmis ceux qui sont les plus aptes à comprendre.

Sa voix était énigmatique. Harry aurait voulu lui demander des précisions, mais il ronflait à nouveau. Sur la pointe des pieds, il sortit alors du bureau, et se dirigea vers la grande salle. Les autres ne devraient pas tarder.

Il ne s'était pas trompé, quelques minutes après son arrivée, Ron et Hermione franchissaient également les portes de la salle. Ils eurent l'air soulagés en voyant leur ami.

-Harry ! fit Ron. On s'est inquiétés ! On pensait qu'elle avait peut être trouvé un moyen de t'atteindre !

-Ah non… Ce n'est pas ça. Je vous expliquerai tout à l'heure.

Il ne voulait pas parler devant les autres. Parmis le peu de personnes qui connaissaient son lien avec Voldemort, la plupart en était terrifié. Il s'imaginait mal entre deux toast dire que le mage noir s'était encore infiltré dans son esprit.

Il leva les yeux vers le plafond. Les hiboux arrivaient avec le courrier. Fumseck apparut près d'Harry. Seuls les Gryffons l'avaient remarqué, les autres cherchant leur hibou pour voir s'ils avaient du courrier.

Discrètement, Harry ouvrit le mot. Il était signé de Lupin.

Harry,

Le professeur Dumbledore me fait dire que tout va bien, tu n'as pas à t'inquièter, nous avons la situation en main. Il reviendra bientôt à Poudlard avec Patty pour qu'elle soit soignée par Mrs Pomfresh.

J'espère que tu vas bien.

A bientôt.

Remus.

Harry fronçait les sourcils. Il avait la désagréable impression qu'on lui cachait quelque chose et qu'on voulait lui faire croire que tout allait bien. Cela devait avoir un rapport avec son rêve mais quoi ? Il essayait de se remémorer les images, les paroles, mais ne parvenait pas à se concentrer à cause du bruit dans la grande salle. D'ailleurs… Les voix n'étaient pas comme d'habitude.

-Mais qu'est ce qu'il…

Il s'interrompit en voyant Hermione. Elle blémissait. Son visage était pale. Il sembla à Harry qu'elle évitait de le regarder. Il prit de ses mains l'exemplaire de la gazette du sorcier.

Le ministère, un moulin à mage noirs ?

En exclusivité pour la gazette du sorcier, nous avons appris que cette nuit, un mage noir, vraissemblablement un fidèle de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom s'est introduit au ministère. Il n'y a eu aucun blessé. Mais un vol. Le ministre a refusé quel objet avait disparu, mais il semblerait qu'il soit au département des mystères. Qui sait ce qu'il s'y trouve, et comment quelque chose a pu en disparaître ? Dans tous les cas, ce n'est pas de très bonne augure pour l'avenir dans la lutte contre le mage noir. Suite de notre article page 3.

Harry se mit à trembler. Il ne prit pas la peine de lire l'article entièrement. Il avait compris. Son rêve. Voldemort ne l'avait pas créé, ce qu'il avait vu était bien réel. Comme pour s'amuser le mage noir avait permis à Harry de comprendre avant les autres. Mais aussi, et surtout à Patty.

Puis il vit la lettre de Lupin, toujours serrée dans sa main. Et il comprit. Le département des mystères. C'était la que se trouvait l'arcade. Et le voile… Si Voldemort s'emparait de lui, il empêcherait Sirius de revenir. Patty avait du le sentir aussi. Elle devait être très proche de Sirius pour que Voldemort ait pensé à ça.

Il devait être heureux. Il avait à la fois touché Harry et Patty, deux personnes suceptibles de lui nuire. Harry ne supportait pas d'être là inutile.

Sans un mot il se leva. Ron et Hermione n'osèrent pas lui demander ce qu'il faisait, ni où il allait. Harry voulait faire deux choses.

La première était de contacter Sirius. Il fallait qu'il sache si le changement de lieu avait affecté ce qu'il se passait derrière le voile. S'il pourrait toujours contacter Sirius, et ses parents. Il s'isola dans la salle sur demande. Il sortit le miroir qui désormais ne le quittait plus, et l'implora de lui montrer son parrain et ses parents.

Une lumière jaillit alors. Il pouvait le voir… Il semblait soucieux.

-Sirius ? Tu m'entends ?

-Oui Harry, mais je ne pourrai pas te parler très longtemps. Je ne sais pas ce qu'il se passe ici, mais nos gardiens sont en alerte. Ils semblent même paniqués. Tu sais quelque chose ?

Harry ne savait comment lui dire. Par quoi commencer ?

-Sirius… Le voile… Il a été volé. Enfin, quelqu'un s'est introduit au ministère cette nuit, et il a disparu. On ne sait pas qui, ni comment. Je l'ai vu dans un rêve. Voldemort me l'a fait voir. Apparemment Patty doit être au courant. Tu la connais je crois. Elle a eu une nouvelle crise. Dumbledore l'a ammenée ici. Pour la soigner. Mais il parait qu'elle ne va vraiment pas bien. J'avais peur de ne plus pouvoir te contacter.

Sirius sembla soudain incapable de parler. Harry aurait même pensé qu'il tremblait. De rage ? De peine ? Impossible à dire.

-Sirius ? Tu vas bien ?

-Harry, va voir Patty. Dis lui que je vais bien. Et donne moi de ses nouvelles dès que tu peux. N'oublies pas Harry, je veux savoir comment elle va. Mais ce n'est pas la première fois que ça lui arrive ? Que s'est il passé ? A quoi est ce du ?

Harry pinça les lèvres. Il ne pouvait se résoudre d'annoncer à Sirius que son oncle avait été capturé par Voldemort. Mais il n'avait pas le choix.

-Voldemort. Il est allé chez ton oncle Alphar. Il a tout détruit. J'ai entendu parler d'une plage dévastée. Et il est prisonnier, mais les membres de l'ordre le recherchent. C'est Patty qui l'a vu. Quel est son pouvoir Sirius ? Elle est liée à lui comme moi ?

Mais son parrain semblait incapable de répondre. Son regard s'était perdu dans le vide.

-Ainsi, il a décidé de lui faire le plus de mal. S'il ne peut avoir son pouvoir à ses côtés, il l'utilise pour la faire souffrir…

-J'ai entendu Dumbledore dire ça. Mais son pouvoir ? De quoi s'agit il ?

Sirius sembla reprendre ses esprits.

-Je t'expliquerai plus tard. Les gardiens d'ici ont l'air de revenir. Oui je les vois. Va la voir Harry. Dis lui que j'ai foi en elle, et qu'elle ne s'en fasse pas pour la plage et le voile. On trouvera une solution.

Puis son image disparu. Harry ne comprenait vraiment pas. En quoi une plage pouvait être importante ? Et ce pouvoir qu'il ne s'expliquait pas. Si seulement Hermione était là, elle avait surement lu quelque chose. Il lui en parlerait plus tard. Pour le moment, il fallait faire ce que Sirius lui avait demandé, et ce qu'il avait prévu, aller à l'infirmerie.

Arrivé à la porte, il se dit que Mrs Pomfresh ne le laisserait pas entrer ainsi, surtout s'il y avait une étrangère qui était soignée. Dumbledore voudrait garder ça discret. Mais il n'eut pas à se poser la question trop longtemps. La porte s'ouvrit.

-Harry, dit Dumbledore, je me doutais que tu arriverais. Entre.

Et il la vit. Elle était allongée sur un lit. Le regard perdu dans le vide. Il se tourna vers le directeur, qui lui fit signe qu'il pouvait s'approcher. Il s'assit alors sur le bord du lit. Elle sursauta, et tourna la tête vers Harry. On ne voyait plus aucun espoir dans ses yeux, comme si elle avait renoncé à se battre. Comme si elle avait perdu gout à la vie.

-Je lui ai parlé. Il s'inquiète pour vous… Il m'a demandé de vous dire de ne pas perdre espoir. On trouvera une solution pour le voile, et la plage aussi. Il faut que vous continuiez à vous battre ! Je ne peux vous en dire plus, ils nous écoutent. Mais je vous donnerai des nouvelles, vous avez ma parole.

Harry vit l'ombre d'une seconde qu'elle avait souri. Lui aussi voulait y croire. Il ne pouvait accepter d'avoir perdu son parrain. Il ne savait pas quel lien l'unissait à Patty, mais elle avait l'air de tenir à lui autant qu'Harry.

-Merci… dit elle simplement.

C'est donc le cœur soulagé qu'Harry sorti de l'infirmerie. Les nouvelles de Sirius semblaient lui avoir fait du bien. Il avait vu un espoir renaître, comme si elle avait une totale confiance en lui…

Il arriva en retard en cours. Il s'agissait du cours de métamorphose. Le professeur Mac Gonagal le regarda s'excuser de son air sévère, puis lui fit signe de s'asseoir. Il devrait rester à la fin du cours.

Le cours fut très difficile pour Harry, qui n'arrivait pas à se concentrer. Il fut tout simplement incapable de réaliser l'un des sortilèges les plus simples, qui consistait à transformer un hérisson en pelotte d'épingles. Mac Gonagal lui fit remarquer qu'elle avait eu raison de commencer par un cours de révision, sans quoi les résultats auraient été lamentables. Mais Harry ne l'écoutait pas. Il priait pour que le temps passe plus vite qu'en ce moment, et pour qu'il puisse parler à Ron et Hermione.

Ses amis l'avaient attendu à l'extérieur pendant que Mac Gonagal le sermonait. Selon elle, il devait faire son deuil au plus vite. De nombreuses taches l'attendaient, et il ne ferait pas honneur à son parrain en se laissant assassiner car il était trop triste pour s'entrainer correctement. Ce à quoi il avait répondu qu'il n'avait pas de deuil à faire que Sirius était vivant. La professeur de métamorphose était tellement choquée qu'elle fut incapable de prononcer un mot. Et il partit sans rien dire de plus.

Enfin il les trouvait. Ron et Hermione allait pouvoir savoir ce qu'Harry avait découvert. Ce n'était pas grand-chose, mais il espérait que cela serait suffisant pour les mettre sur une piste. Hermione dit qu'elle avait un jour vu un livre expliquant certains pouvoirs rares à la bibliothèque, qu'elle irait le consulter dès ce soir, que ça les aiderait surement.

En allant vers leur salle commune, il firent une rencontre qu'ils auraient préféré éviter. Roxanne était nonchalemment appuyée sur un mur. Elle semblait les attendre.

-Elle est ici n'est ce pas ? A l'infirmerie ? demanda-t-elle.

-Je ne vois pas ce que tu veux dire, siffla Harry.

Il n'avait pas oublié la défaite de la veille.

-Oh, je ne t'en veux pas. Mais c'est très bien que tu soies allé la voir… Les choses iront peut être plus vite, ajouta-t-elle comme pour elle-même.

-Je t'interdis de t'approcher d'elle ! hurla Harry.

Hermione et Ron sursautèrent. Eux aussi se souvenaient des évènements de la veille, et ils ne voulaient pas les affronter à nouveau. Ils entrainèrent Harry pendant que Roxanne les regardait partir avec un sourire mesquin.

Harry se promit d'en parler à Sirius. S'il connaissait l'arme, il devait connaître Mrs Tussaud, et aussi sa petite fille.