Et voilà ! Un nouveau chapitre ! Bon, je n'ai pas fait ce chapitre en réunion (n'est ce pas Smara !) je pense pas qu'ils auraient apprécié ! Mais j'ai profité des 5 heures de train pour le faire…
Je tiens d'avance à m'excuser pour ce que j'ai fait dans ce chapitre ! (interdiction de frapper l'auteur, sinon elle pourra plus écrire !)
RAR :
Pit' : T'inquiète pas pour Harry ! Et puis… il a pas fini d'en voir de toutes les couleurs ! Et bien vu pour Roxanne, je ne dirai rien, même sous la torture. Mais pour le moment chut ! Elle se repose de la raclée qu'elle a fichu à Malefoy ! Tu veux un sale quart d'heure pour Petitgrow ? Ben… lis les OS d'Eno du miroir de Parenze. Je serai incapable de faire mieux !
Enola83 : Presque la première, à quelques secondes près ! Dommage ! Rogue power ? Attends de lire ce que je viens d'écrire ! Et pour Drago et Tonks, je ne dirai rien ! (au fait, comment va Carvi ?). Oui oui, je sais pour Hermione au quidditch, c'est la classe ! Mais j'avoue, l'idée n'est pas de moi !
Smaragda : Range ce couteau tout de suite ! Non mais ! Sale gosse va ! Ah, par contre tu peux le ressortir pour Rogue et sa potion… (plaisante, plaisante pas ? va lire !)
Coq : Mais vous avez fini tous de plaindre Harry ! Il n'est pas le seul à souffrir dans cette histoire ! Au fait, j'avoue, pour Lily qui s'inquiète pour les résultats d'Harry, c'est parce que j'avais oublié de dire les résultats des BUSE et ça m'aidait à réparer mon erreur ! Au passage je ne suis pas ton padawan ! Moi je suis anakin ! Nah ! (pardon pour cet accès de folie…)
Nekounette : (désolée… j'ai pas pu m'en empêcher !) Nan reste ! T'occupe pas de Smaragda et son couteau, elle a toujours été dérangée la petite ! Et ouais ! Je usis contente de t'avoir surprise pour le fight ! T'inquiète je le déteste aussi le rat. Pourquoi il s'est jeté dans la gueule du loup ? Parce qu'il est idiot tout simplement ! La preuve, il a même pas été capable de finir son sort sur Harry, ni d'exploser Tonks… (heureusement pour moi d'ailleurs, hey ! on range ces couteaux, j'ai dit qu'il n'y était pas arrivé !) Euh… Désolée pour les erreurs d'age… On va mettre ça sur le compte de la fatigue ! Puis JKR fait des erreurs aussi d'abord! Nah! Pour Tonks et Malefoy… C'est possible de deviner ! Aller, fais tourner les méninges de poissonne !
Thealie : Ouais tu es revenue ! Alors les vacances c'était bien ?Harry enfant ? Ben je l'ai pas trop fait durer… Mais j'avoue j'aurai pu. A la limite, je pourrai faire un OS dessus, ça pourrait être drole. Et pour Remus… Je suis désolée… C'est pas ma faute ! ;-)
Trinity1412 : Excuse acceptées ! (lol non non je ne prends pas la grosse tête) T'aime pas la fin du chapitre ? Mais c'est fait pour ! Héhéhéhé ! Rogue se tromper intentionnellement ? Pourquoi pas ?
Chapitre 15 :
Ron et Hermione étaient abassourdis. Ainsi, le seul capable de rendre à Harry son état normal était le professeur de potions, celui qu'il détestait.
-Etes vous sur, professeur, demandait Hermione, que le professeur Rogue saura fabriquer cette potion ?
-Et bien, je suis convaincu de ses capacités… Seulement, il nous faut être surs du sort qui a été appelé avant de la confectioner.
-Mais ça nous vous l'avons dit non ?
-Oui, bien sur, mais cette formule permet de réaliser deux sortilèges qui ont le même effet. Le rajeunissement acceléré, et le retour à zéro de l'esprit. Bien qu'elles aient la même finalité, leur façon d'agir n'est pas la même. C'est justement la difficulté de rendre son état normal à celui qui a été visé. Il faut être sur du sort, sinon, il risque d'en mourir…
Hermione sembla paniquée… Ainsi, pour sauver Harry, il fallait demander à Peter quel sort il avait utilisé, et surtout lui faire confiance. Il n'avait pas hésité à vendre ses meilleurs amis au seigneur des ténèbres, sachant qu'il leur donnait la mort. Comment être sur qu'il n'essaierait pas de finir ce qu'il avait commencé il y a de cela de longues années ?
-Oui Mademoiselle Granger. Vous avez compris. Mais ne vous inquiétez pas, je vais interroger Mr Petitgrow moi-même. J'ai certains dons pour la légilimencie, je pense réussir à savoir s'il me ment où non.
Mais Hermione n'était pas convaincue. Et si Peter avait appris l'occlumencie auprès de Voldemort, justement dans ce cas là ? Il saurait masquer à Dumbledore qu'il ment. Dans ce cas, Rogue préparerait la mauvaise potion et Harry en mourrait. Elle ne pouvait s'y résoudre, il fallait qu'elle trouve quelque chose.
Quand ils furent certains de ne pas être dérangés, elle en discuta avec Ron.
-Ah, je n'avais pas pensé à ça, avoua-t-il. Moi ce qui me dérangeait, c'était que ce soit Rogue qui prépare cette potion. Après tout, on n'a toujours pas eu la preuve qu'il n'était plus au service de Tu-Sais-Qui.
-Ron, je t'ai déjà dit que si Dumbledore lui faisait confiance, on lui ferait confiance. Je me demande s'il ne faudrait pas parler de Peter à Sirius. Après tout, il a passé son enfance avec lui, il saura peut être comment le convaincre de ne pas mentir. Surtout s'il s'agit d'Harry, Peter trouvera une solution.
Mais pour parler à Sirius, il fallait réccupérer le miroir d'Harry, qui devait être dans sa poche. Et Mrs Pomfresh gardait farouchement l'accés au salon où elle soignait ses malades. Ron et Hermione durent utiliser tout leur pouvoir de persuasion, pour lui faire croire qu'Harry avait dans une de ses poches un cadeau que Hermione voulait faire à sa petite amie.
-Votre petite amie ? Je pensais que Miss Granger l'était, s'étonnait Mrs Pomfresh.
Il était difficile de dire si les oreilles de Ron ou les joues d'Hermione étaient les plus rouges. Mais Mrs Pomfresh consentit à aller chercher le miroir dans la poche d'Harry. Curieux, ses amis cherchaient à l'apercevoir par la porte entrouverte. Ils virent tout d'abord Tonks, qui leur sourit faiblement, puis Harry qui avait hurlé en les voyant.
-Oh ! Poil de Carotte ! Et la Petite Fadette toujours aussi décoiffée ! Mais comment vous connaissez vous ? Vous venez jouer avec moi ?
-Chut, calmez vous, disait Mrs Pomfresh.
Et elle lui fit boire une potion qui l'endormit instantanément.
-Il ne faut pas qu'il ait ses réactions trop longtemps, sinon j'ai peur que les dégats ne restent même après avoir trouvé la potion. Tenez Mr Weasley, le cadeau pour votre petite amie.
-C'est quoi la Petite Fadette, demanda Ron à Hermione une fois que Mrs Pomfresh eut refermé la porte.
-Un conte moldu, soupira Hermione. Viens, allons la chambre de Fred et George, nous ne serons pas dérangés.
Une fois dans la chambre, ils hésitèrent. Ils savaient que Sirius s'inquièterait énormément pour Harry, mais si Patty le ressentait ? Ils avaient l'air très proches. Et la jeune femme semblait toujours très faible. Mais c'était un risque à prendre…
-Sirius Black, dirent ils d'une même voix.
-Ah Harry, comment vas-tu ?
Mais sa voix avait faibli quand il avait remarqué les visages de Ron et Hermione sur son miroir.
-Où est Harry ? Que se passe-t-il ?
Et Hermione lui raconta ce qu'il s'était passé lorsqu'ils étaient rentrés au squarre Grimmaurd. Au fur et à mesure de son récit, elle voyait Sirius fulminer, puis regarder à côté de lui, comme s'il guettait la réaction de quelqu'un.
-Donc, achevait Hermione, nous nous demandions si vous connaissiez un moyen de faire pression sur lui. De l'empêcher de mentir en quelque sorte.
-Mettez lui ce miroir entre les mains, prononcez mon nom, et vous verrez…
-Mais, nous ne pouvons pas l'approcher. Seuls Dumbledore et le professeur Lupin vont le voir…
-Dans ce cas, répliqua Sirius, il faut que vous alliez voir Remus. Parlez lui du miroir, du voile. Et s'il ne vous croit pas, dites lui de prononcer mon nom…
Immédiatement, Harry et Ron s'était précipité vers le loup garou. Il culpabilisait toujours, assis dans un fauteuil. Il eut un sursaut quand il vit les deux adolescents.
-Professeur, nous avons besoin de votre aide…
-De moi ? Vous vous souvenez de la dernière fois où j'ai voulu vous aider ? Vous protéger… Quel échec… Mais dites toujours.
-Et bien… Cela va vous paraître étrange, mais il faut que Sirius parle à Petitgrow…
Lupin sursauta.
-Vous avez été vous aussi touché par le sort ? Sirius est mort… Il ne pourra pas parler à Queudver, à moins de le tuer. Ce qui je l'avoue ne me dérangerai pas…
-Non, professeur, Sirius n'est pas à proprement dire mort. Nous pouvons lui parler. En fait, il est coincé derrière le voile, mais pas vraiment mort.
-Et comment lui parlez vous ?
Il était septique, mais contrairement à ce qu'ils auraient pensé, pas catégorique.
-Grace à ce miroir.
-Oh ! C'est celui qu'ils utilisaient avec James ! J'ignorais qu'il l'avait gardé ! Et vous pouvez parler avec lui ? Je veux dire, il a une forme humaine où celle d'un esprit ?
-Une forme humaine. Mais vous n'avez qu'à essayer !
Avec précaution, il prit le miroir dans ses mains. Il sembla hésiter. Allait il revoir son meilleur ami ? Et comment pourrait il lui expliquer qu'il avait failli. Qu'il n'avait même pas été capable de protéger Harry de Petitgrow…
-Sirius Black, murmura-t-il.
Et il le vit. Il semblait en pleine discussion avec une personne que Remus ne pouvait pas voir.
-Sirius ?
-Lunard ! Comment vas-tu mon ami ? J'aurai préféré que tu ne saches pas tout de suite que je ne suis pas mort…
-Mais pourquoi ? Si nous l'avions su nous aurions cherché une solution pour te sortir de là ! Et comment as-tu fait ?
-Justement, votre priorité n'est pas de me sortir de là. C'est de protéger Harry ! Et je ne sais pas comment j'ai fait. Je suis tombé à travers le voile, et je me suis réveillé ici. Je serai bien revenu, mais crois moi, les gardiens ne sont pas commodes…
-Des gardiens ? Qui sont-ils ?
-Des gobelins… Personne ne sait qu'ils gardent l'entrée de ce monde, et personne ne doit jamais le savoir apparemment. Mais crois moi, il font très ou trop bien leur travail. Mais je n'ai pas voulu te parler pour te raconter tout cela. Il faut que je parle à Peter. Qu'il sache que je suis toujours en vie, et bien décidé à sortir d'ici…
-Sirius tu es sur que… ?
-Oui Lunard. Crois moi. Je suis convaincu qu'il essaiera de mentir à Dumbledore.
-Mais Dumbledore est un excellent légilimens.
-Tout à fait, si bon qu'il n'a jamais su que nous étions des animagi, ni que j'étais innocent… Il est un homme, Remus. Il a ses failles, comme tout le monde. Comme toi, comme moi…
Sa voix était devenue amère.
-Très bien Sirius. Que doit il faire pour te voir ?
-Tu lui mets le miroir sous le nez, et tu le forces à prononcer mon nom. N'hésite pas à utiliser la force… Je suis sur que ça te démange autant que moi.
Remus se dirigeait vers la salle où Peter était enfermé en cachant le miroir sous sa manche. Ron et Hermione l'attendaient dans le couloir, silencieux. Il croisa le professeur Dumbledore.
-Remus, je peux vous annoncer qu'il a parlé. Il nous a dit qu'il avait utilisé le sort de retour à zéro. Maintenant je vais prévenir Severus pour qu'il prépare la bonne potion.
-Très bien. Mais si vous permettez, je voudrai parler à Peter. Je veux être sur qu'il n'a pas menti.
Dumbledore hésitait. Il semblait craindre que Remus ne se venge. Mais il acquiessa.
-Très bien Remus. Mais ne vous approchez pas trop de lui… Il a toujours sa main en argent. Je ne suis pas encore parvenu à la retirer.
Et Remus s'avança dans la pièce. Tout était silencieux, puis on entendit des couinements affolés, Remus hurler, et il sortit en courant.
-Sirius avait raison, il avait mentit. Je ne sais pas comment il a fait cet idiot. Je vais prévenir Dumbledore.
Mais il pensa à leur rendre le miroir avant. Ron et Hermione étaient abassourdis. Ainsi il avait menti. Il n'avait pas hésité à mettre une fois de plus la vie d'Harry en danger. Mais comment Sirius avait il fait ?
-Oh, c'est simple, répondit il quand ils l'interrogeaient. Je lui ai fait comprendre que j'avais été capable de sortir d'Azkaban alors que c'était soit disant impossible, et que ce voile ne serait pas un obstacle supplémentaire. Il m'avait vu une fois en colère. Quelqu'un avait fait du mal à une personne à qui je tenais… Il a eu du mal à s'en remettre…
Il semblait alors songeur. Hermione venait de faire un rapprochement.
-C'était Patty n'est ce pas ? Vous êtes bien plus proches que tout le monde ne le pense ?
-Oui, c'était moi.
Patty venait d'apparaître derrière eux.
-J'étais en 5ème année, expliqua-t-elle. Un serpentard me persécutait car j'étais une sang de bourbe, selon lui. Et Sirius m'a défendu…
-Mais pourquoi personne ne sait pour vous ?
Hermione ne comprenait pas. Ils avaient l'air si proches, mais pourtant personne n'en avait jamais rien su. Personne n'avait parlé de Patty auparavent.
-C'est simple, soupira-t-elle. Il me semble que vous connaissez mon pouvoir maintenant ? Et bien il est facile de l'utiliser contre moi, en faisant du mal aux personnes que j'aime. Dumbledore voulait m'éviter des souffrances supplémentaires, il voulait éviter que de dépis je ne tombe entre les mains de Voldemort.
Hermione était choquée. La vie n'avait pas du être drole pour cette femme. Maintenant plus que jamais elle voulait l'aider. Un regard au miroir lui montra que Sirius avait entendu. Il avait baissé les yeux et semblait souffrir. Ils devaient vraiment tenir l'un à l'autre.
-Je vous en pris, dit elle, ne parlez de cela à personne. Je vous l'ai dit car j'ai confiance en vous. Mais tout le monde n'est pas ainsi. Même ceux dont on se croirait proches pourraient nous trahir, par inadvertance. Regardez l'immonde chose qui est derrière cette porte. Ses amis lui faisaient confiance. Pourtant, il les a mis à mort. Et aujourd'hui, je sens qu'il ne le regrette pas. La seule chose qui le préoccupe est sa peur. Oui, il a peur de la colère de ceux qu'il a trahit… Il ne mérite aucune pitié.
Le ton de sa voix était devenu froid et déterminé. Ron et Hermione frémissaient. Elle aussi semblait en vouloir à Peter.
-Bon, dit Hermione voulant changer de sujet, maintenant Rogue va pouvoir préparer la bonne potion !
-Quoi ? rugit Sirius. Je refuse qu'il prépare une potion pour Harry. Il serait capable de le tuer… Un ancien mangemort chargé de sauver Harry… On aura tout vu. Et qui nous dit qu'il ne continue pas à servir son maître ?
Hermione voulait ouvrir la bouche pour répliquer. Ron lui souriait l'air de dire qu'il l'avait prévenu.
-Moi je te le dis… dit soudain Patty, sougeuse.
-Comment peux tu en être sure ?
-Je ne sais pas si je devrais vous le dire… Mais je sais que tant que je ne vous aurai pas fourni d'explication, vous ne pourrez le croire innocent… J'étais en 7ème année, mon pouvoir aidait déjà beaucoup l'Ordre. Je pouvais ressentir les sentiments des gens que je ne connaissais même pas, et même ceux de Voldemort. Tout ça grace à des exercices très contraignants.
-Je t'ai toujours dit que tu travaillais trop, répliqua Sirius.
-Oui, mais toujours est il, que Rogue était bien un mangemort. Il s'était engagé dès sa sortie de Poudlard. Mais apparemment, il hésitait. Il ne croyait pas que des massacres étaient la bonne solution. La mère d'Harry y était pour quelque chose. Elle avait prouvé que les sangs impurs pouvaient être beaucoup plus doués que les sangs purs. Et Rogue avait une petite sœur. Peu de gens le savaient, car ses parents avaient décidé de la garder chez eux, ne voulant pas qu'elle aille dans une école où se trouvaient tant de personnes indignes. Mais apparemment, elle a eu la vie dure. Et elle avait un très fort caractère. Elle ne pouvait concevoir ces massacres, un peu comme Sirius l'avait fait avec ses parents. Elle essayait de convaincre son frère qu'il avait tort de s'engager sur cette voix. Elle n'a jamais cherché à le forcer à quitter Voldemort. Mais en discutant avec lui elle lui faisait passer ses opinions. C'est ce qu'on m'a raconté. Mais un jour, alors que je m'exerçais. J'ai senti une joie intense. Elle venait de lui, de Voldemort, et une grande peine, qui venait de Severus. Je suis immédiatement allé trouver Dumbledore dans son bureau pour lui expliquer. Il a compris. Il savait que Rogue hésitait sur sa voie. Immédiatemment, il a envoyé un membre de l'Ordre le chercher. Il était fou de rage en arrivant dans le bureau. Il ne savait pas qui avait tué sa sœur. On a découvert plus tard, que tout comme Dumbledore, Voldemort avait eu vent des hésitations de son mangemort. Et il a voulu supprimer la cause de ce doute, la sœur. Il l'a tuée, espérant que Rogue ne le saurait pas, et qu'ainsi il revienne dans le droit chemin.
Tous restaient bouche bée. Patty leur avait fait des révélations importantes ce soir, et ils savaient qu'ils ne pourraient en parler. Mais elle avait expliqué beaucoup de mystères…
-En tout cas, grommela Sirius, ça ne m'empêchera pas de le détester ce Servilus…
-Quelqu'un arrive, dit Hermione. Nous vous tiendrons au courant Sirius.
Et elle rangea le miroir. Dumbledore était arrrivé.
-Tiens Patty, vous êtes arrivée. Lupin m'a dit que Peter avait avoué avoir menti. Patty, pensez vous qu'il dit la vérité cette fois ?
-Oui, dit elle simplement. Il est trop terrifié pour mentir.
-Voldemort avait semé la confusion dans son esprit. Je ne sais même pas s'il se rendait compte qu'il mentait la première fois, dit le directeur. Je ne sais pas comment a fait Lupin pour lui remettre les idées en place, mais il a été très efficace ! La potion doit être préparée de nuit et par chance le professeur Rogue avait tous les ingrédients nécessaires. Il passera une longue nuit j'en suis convaincu, car il ne peut dormir durant toute la fabrication mais demain matin la potion sera prête.
Hermione et Ron furent soulagés. Harry redeviendra normal, et il pourra passer les fêtes avec eux.
En effet, la potion fonctionna. Harry semblait toujours faible, il avait encore quelques moments de délire, ce qui ne changeait pas de son comportement habituel selon Rogue. Mais au moins il avait retrouvé un état d'esprit d'un adolescent de son âge. Tonks allait mieux également.
Tous étaient réunis au repas de Noël. L'humeur était joyeuse et on prit le temps de penser à autre chose qu'à la guerre. Même Dumbledore était venu manger avec eux. Harry était assis à côté de Tonks, qui faisait de son mieux pour ne pas montrer qu'elle souffrait encore. Pour l'occasion, elle avait de longs cheveux or et argentés, qui scintillaient sous la lumière des bougies. Mrs Weasley avait, sous l'insistance de Mr Weasley, préparé une dinde, comme le font les moldus. Hermione l'avait aidé, car elle ignorait totalement la façon dont il fallait préparer cette chose…
Un fait cependant troubla la bonne humeur d'Harry. Le hibou de Tonks se montra à la fenêtre. Elle parut surprise, mais se pressa d'aller le réccupérer avant que les autres ne le remarquent. Elle ouvrait la lettre qu'il avait apporté tout en s'asseyant. Poussé par la curiosité, et voyant sa réaction, Harry ne pût s'empêcher de lire par-dessus son épaule.
Il a recommencé. J'aimerai tant partir, mais je ne peux pas… Elle refusait que je fasse une fois de plus ses sales besognes. Comment ai-je pu le croire pendant de si longues années.
J'ai su ce qu'il t'avait fait. Un jour où l'autre il le paiera…
Aucune signature. Harry n'osa pas demander à Tonks qui lui avait écrit cette lettre, car elle avait repris la conversation comme si rien ne s'était passé.
-Tiens, disait elle. Fred et George ne devraient plus tarder. Je sais bien qu'ils devaient rester tard au magasin pour les retardataires, mais je ne pense pas qu'à cette heure ci des gens aillent encore aller acheter des cadeaux de Noël ! J'espère qu'ils nous ramèneront quelques farces et attrape !
-C'est vrai qu'il est tard, disait Mrs Weasley. Mais que font ils encore ? Ah, ces deux là… Surement en train de jeter des pétards dans la rue pour Noël ! Heureusement les autres enfants sont là, ajouta-t-elle en couvant des yeux sa fille et ses trois autres fils.
Mais le ton de sa voix s'était embruni. Harry ne mit pas longtemps à deviner qu'elle pensait à Percy. D'après Ron, personne n'avait eu de nouvelles depuis que le retour de Voldemort avait été officialisé. Le ministère avait été complètement changé, il ne manquait plus qu'un remplaçant à Fudge, qui n'avait plus aucun pouvoir de décision. Comme les autres jugés trop proches de Fudge, Percy avait été gentillement convié à quitter son poste. Mais depuis, personne ne savait ce qu'il faisait. Il avait quitté son appartement de Londres.
-Bon, dit Patty qui devait avoir senti cette amertume. Et si nous mangions le dessert ? Je vais le …
Puis elle s'interrompit. Incapable de parler. Elle porta la main à sa gorge, et dévisagea le professeur Dumbledore. Lupin voulu s'approcher d'elle pour la soutenir car elle vacillait, mais arrivé à un mètre d'elle, elle hurla et se transforma en moineau. L'oiseau était terrifié du nombre de personnes qui se trouvaient là, et il tournait désespéremment à la recherche d'une issue.
-Sortez tous, ordonna Dumbledore. Je vais m'en occuper.
Ils ne se firent pas prier. Un par un, ils sortaient, en prenant bien garde à ne pas laisser l'oiseau s'enfuir.
L'attente leur parut bien longue. Harry Ron et Hermione se doutaient que quelque chose d'horrible s'était passé. Le pouvoir de Patty l'avait prévenu. Mais quoi ? Enfin, après dix minutes qui leur avaient semblé être des heures, Dumbledore sortit.
-Molly, il faut que vous veniez…
Mrs Weasley parlait avec le directeur. Harry la voyait trembler de plus en plus au fur et à mesure que la conversation avançait. Puis elle éclata en sanglots. Le directeur posa la main sur son épaule, et Harry put l'entendre lui dire de le rejoindre quand elle serait prête.
Elle s'approcha d'eux.
-C'est terrible… Patty… Quand on a parlé de Fred et George… Pensé à eux… Ressentit leur peur… Tout détruit, le magasin… Enlevés… Fumseck vu personne...
Si Harry avait bien compris les paroles de Mrs Weasley, Patty en parlant de Fred et George avait pensé à eux, et son pouvoir s'était enclenché. Ils avaient été enlevés, et leur magasin détruit…
-Il faut qu'on y aille… Voir si quelque chose d'important a disparu. Venez avec moi. Vous connaissez un peu le magasin…
Quand ils arrivèrent sur le chemin de traverse la foule était rassemblée devant le magasin. Dumbledore les attendait.
A l'intérieur, c'était un véritable désastre. On voyait qu'il y avait eu une lutte. Des traces de brulures restaient sur les murs. Des fioles contenant des potions avaient été brisées sur le sol.
-C'est lui Molly. C'est Voldemort… Les voisins ont entendus. Les mangemorts voulaient une potion.
-Mais que veulent ils faire avec des farces ?
-Je ne sais pas, répondit il puis se tournant vers Harry Ron et Hermione, voyez vous quelque chose qui a changé, qui n'est pas normal ? Quelque chose qui manque ?
Ils scrutaient le magasin. Puis Harry remarqua un trou dans les étagères.
-Ici, fit il. Il y avait des fioles je me souviens. Mais je n'arrive pas à me rappeler ce qu'elle contenaient…
-Ce n'est pas grave, soupira le directeur… Peut être t'en souviendras tu plus tard.
(Et là les lecteurs attentifs se diront moi je sais… « sifflote »)
