Et oui... Je suis de retour... regarde discrètement les gens

Vous m'en voulez pas hein? J'ai plein d'excuses! J'étais en stage et j'avais énormément de boulot, puis après il y a eu la dépression post Half Blood Prince, et encore après la rentrée avec encore plus de boulot dans mon assoce, et la dépression post Prince de sang mélé. (ben oui je l'ai lu en anglais et en français, donc du coup j'ai eu deux dépressions...)

Puis bref voilà je suis de retour! C'est le principal non? Puis y'a d'autres auteurs qui restent plus d'un an sans faire de mise à jour, moi ça m'aura pris 6 mois!

Bon passons aux choses sérieuses... Les RAR sont interdites maintenant (oh monde cruel!) du coup je les mets pas, mais je viens de voir qu'il y avait une merveilleuse option pour faire reply, mais pour ça faut que vous soyez enregistrés! Donc n'oubliez pas de vous enregistrer avant de faire votre review!

Bref... je vous laisse lire!

Chapitre 16 :

En retournant au squarre Grimmaurd, Harry se torturait l'esprit. Il savait ce qu'il y avait à cet endroit, mais ne parvenait plus à se souvenir du nom de cette potion. Et pourquoi Voldemort s'interessait il à des farces et attrapes ? Ces questions restaient sans réponse. De plus Harry ne savait comment réagir face à Mrs Weasley. Il se souvenait très bien des dernières vacances de Noël, lorsque la femme avait voulu combattre l'épouventard caché dans un meuble. Ses peurs profondes étaient de perdre les membres de sa famille.

Pourtant Harry était surpris par l'attitude de la mère de ses amis. Elle ne pleurait plus. Au contraire, elle gardait la tête haute, et ses yeux n'exprimaient pas le chagrin mais la colère et le désir de revenche. Elle gardait espoir, disait elle. L'Ordre était beaucoup plus puissant et organisé que lors de la première guerre. Ils retrouveraient rapidement ses enfants.

S'ils sont encore en vie pensait Harry… Même s'il se refusait de penser à une telle éventualité, il ne pouvait la nier. Voldemort avait déjà prouvé de nombreuses fois qu'il n'hésitait pas à tuer. A moins qu'il n'attende des informations de la part des jumeaux, ce qui expliquerait pourquoi il se serait préoccupé de les enlever et non pas de les tuer sur place. En tout cas, Harry était convaincu qu'ils étaient encore vivant. Sa cicatrice le brulait, mais pas au point de penser que Voldemort avait prononcé le sort fatidique. Mais il craignait de s'endormir ce soir, et de refaire un rêve où il verrait son ennemi de toujours torturer des amis.

Un cortège silencieux passa la porte du 12, squarre Grimmaurd. Dumbledore avait posé la main sur l'épaule de Molly Weasley, puis avait annoncé qu'il devait partir afin de rassembler un maximum de renseignements sur l'endroits où ses fils pouvaient être détenus. Molly lui adressa un sourire triste puis se dirigea vers la cuisine. Remus et Patty y étaient. Ils discutaient, mais semblaient avoir voulu mettre un maximum de distance entre eux, pour éviter que le loup garou ne panique à nouveau la jeune femme. Molly les observa, chacun à un bout de la pièce, Remus amorça un geste vers elle, mais se retint en voyant son regard. Patty quand à elle sursauta, puis se tourna vers Mrs Weasley, l'air surprise. Personne ne sut ce qu'elle avait ressentit à ce moment là, mais cela ne semblait pas être ce à quoi elle s'attendait.

Harry et Ron montèrent dans leur chambre. Hermione avait voulu rester avec Mrs Weasley.

-Oh, les cadeaux, murmura Ron en poussant la porte.

C'était Noël, il était donc logique qu'ils aient reçu des cadeaux. Mais Ron n'avait pas l'enthousiasme des années précédentes. Il prit un par un ses cadeaux. Il y avait l'habituel pull de sa mère. Harry lui avait offert un livre sur les meilleures équipe de Quidditch du moment, et Hermione avait renoncé à ses habitudes. Pour une fois elle n'avait pas offert un agenda qui lui hurlait d'aller faire ses devoir mais une place pour le match de qualification pour la coupe de monde. Il verrait s'affronter l'équipe d'Angleterre et l'équipe de France. Harry en avait reçu une également.

Harry avait également un pull rouge parmis ses paquets. Il avait reçu un cadeau qui ne contenait pas de mot, il ne savait donc pas de qui il pouvait provenir. En l'ouvrant, il découvrit un livre sur la magie ancienne. Il fronça les sourcils, se demandant qui avait bien pu lui offrir ceci. A part Hermione, il ne voyait pas. Puis il apperçu une enveloppe, où quelqu'un avait écrit « pour Harry ». C'était une écriture qu'il ne connaissait pas. Il l'ouvrit.

Cher Harry, je me devais de te faire un cadeau, mais j'avais peur qu'il ne soit abimé à être transporté par hibou… Je te le donnerai donc quand nous serons en tête à tête, et je pense qu'il te plaira…

Patty

Harry se demandait ce que Patty pouvait lui offrir comme cadeau, mais connaissant le don de la jeune femme, cela sera quelque chose qui lui plaira. Il sourit car lui aussi avait pensé à lui offrir un cadeau. Un bracelet assorti au collier qu'elle portait et qui représentait Sirius.

Remus avait également offert un cadeau à Harry. Il s'agissait d'un album photo des maraudeurs. Harry avait déjà un album offert par Hagrid qui représentait ses parents, mais il n'y avait que peu de photos avec les maraudeurs réunis. On pouvait y voir les quatre compères faisant des batailles de polochons dans leurs dortoirs, les serpentards victimes de leurs farces, et même Lily giflant James !

Harry et Ron descendaient pour remercier ceux qui leur avaient offert des cadeaux, lorsqu'ils tombèrent face à face avec Dumbledore. Le directeur était venu pour les prévenir que Rogue était en train de rechercher les jumeaux. Il n'avait, selon lui, pas participé à leur enlèvement mais pouvait peut être obtenir des informations auprès des mangemorts. Harry se retint de dire qu'il ne fournirait pas de grands efforts et se dirigea vers la cuisine. Remus était parti à Pré au Lard dans l'espoir de trouver une piste pour retrouver les jumeaux, et Molly discutait avec Patty. Mrs Weasley avait les yeux embués comme si elle venait de pleurer, et elle adressa un sourire à Patty, la remercia et dit qu'elle allait au Terrier. Elle espérait y trouver les préparations des farces et attrapes des jumeaux, et ainsi ce que Voldemort avait volé au magasin.

Le directeur discuta un moment avec Patty et prit congé à son tour. Une fois qu'il fut parti elle sourit à Harry.

-Je vois que tu es impatient de savoir ce que je vais t'offrir, remarqua-t-elle en riant.

-On ne peut rien te cacher, soupira-t-il.

-Je vais te le donner maintenant.

Et elle se dirigea vers une armoire d'où elle sortit un coffret en bois et un récipient qu'Harry reconnu tout de suite comme étant une pensine !

-Une pensine ! Mais ça coute très cher !

-Je ne l'ai pas achetée, ni volée ! ajouta-t-elle en voyant le regard suspicieux d'Harry. En fait elle vient de Sirius. Il avait prévu de te l'offrir mais n'a jamais trouvé le bon moment. Regarde, dit elle en montrant le coffret.

Harry l'ouvrit et vit de nombreuses fioles remplies d'un liquide visqueux et argenté. Il regarda Patty d'un air interrogateur.

-Ce sont les souvenirs de Sirius, expliqua-t-elle. Malgrè son air rebelle, il était très conservateur et surtout très attaché à ce qu'ils faisaient à Poudlard ! Il voulait conserver un souvenir de tout ça. Je pense qu'il est logique que ça te revienne maintenant.

Harry sourit. Il allait voir vivre son parrain, ses parents, et peut être même Patty à une époque où ils étaient encore insouciants, où la guerre contre Voldemort ne les avaient pas encore marqués. Il prit une fiole au hasard, l'admira se demandant quel souvenir elle contenait, et se tourna vers Ron.

-Arrête d'avoir cet air béta, se moqua ce dernier. Et vas y tu n'attends que ça !

Harry vida alors le contenu de la fiole et se pencha sur la pensine.

Les maraudeurs étaient la, tous réunis à la table des Gryffondors. Harry ne put retenir un sursaut d'horreur en voyant Peter s'adresser à son père. Mais à l'époque le rat ne s'était peut être pas encore tourné vers le mage noir.

-Tu crois que ça va fonctionner, demandait Peter à James.

-Bien sur, soupira James, n'oublies pas que nous sommes des experts dans ce genre de sortilèges maintenant…

-Et en modestie aussi, se moqua Remus.

-De toute façon, précisa Sirius, nous aurons la réponse dans quelques minutes, le cours de défense contre les forces du mal va commencer…

Harry les suivit jusqu'au cours, heureux de voir les mauraudeurs ainsi. Il ne connaissait pas le professeur, un vieil homme. Le cours était en commun avec les serpentards, donc Rogue y était. Harry ne put s'empêcher de remarquer le regard haineux que Sirius lui a lancé. Ils s'était vraiment toujours détestés. Pour le cours, le professeur voulait leur enseigner les techniques de duels, et il voulait commencer par revoir l'expelliarmus. Harry vit alors son père et son parrain se concentrer et murmurer une formule qu'il n'est pas parvenu à entendre.

Puis les élèves se sont placés par groupe de deux, le professeur ayant imposé un Gryffondor contre un Serpentard… Le but était d'être le premier à désarmer son adversaire.

Harry observait la scène en fronçant les sourcils, et le professeur donna le départ.

Les serpentards furent tous désarmés, et ceux face à James et Sirius furent expédiés sur le sol.

Les maraudeurs semblaient retenir un fou rire, mais l'enseignant ne semblait pas trouver cela drole.

-Que ce passe-t-il chez les serpentards ? Vous êtes devenus cracmols ?

La plupart d'entre eux ont jeté un regard courroucé à leur professeur suite à l'insulte. Mais reprenaient place. Et de nouveau, tous les serpentards furent désarmés…

Harry ne doutait pas que cela avait un lien avec la formule lancée par James et Sirius, mais il ne savait pas quoi. Puis le cours se poursuivit normalement.

En sortant, Harry suivit les maraudeurs.

-Tu as vu leur tête James ? riait Sirius. C'était tellement drole, et quand il les a traités de cracmols !

-Cette formule pour les priver de pouvoirs magiques pendant quelques minutes était vraiment bien trouvée, avoua James. Elle n'est enseignée nulle part, mais je l'ai trouvée dans les livres de mes parents !

Ils se dirigeaient vers le cours suivant lorsqu'Harry fut aspiré et se retrouva de nouveau dans la cuisine du squarre Grimmaurd.

Patty regardait Harry d'un air amuse, et Ron semblait curieux de savoir ce que Harry venait de voir.

-Alors, s'écria-t-il en voyant l'expression heureuse d'Harry. Tu les as vu ?

-Oui, répondit Harry, évidemment c'était une de leur blagues. Ils ont jeté une formule qui a privé les serpentards de…

Puis il s'arrêta et un éclair sembla le traverser.

-Ron, Patty, je sais ce que Voldemort a volé, dit il. C'était une potion ! Elle s'appelle molduage. J'ai cru comprendre qu'elle privait les personnes qui en buvaient de leurs pouvoirs pendant une durée plus ou moins longue. Je ne sais pas ce que Voldemort compte faire de ça… Mais je suis sur que c'est cette potion qui manquait.

Patty semblait songeuse, et une lueur d'espoir traversa le regard de Ron.

-Ron, ne te réjouis pas trop pour le moment. Même si c'est une grande indication, cela ne nous permettra pas de les retrouver pour le moment. Je préviens Dumbledore.

Et elle glissa sa tête dans la cheminée. Elle la ressortit en annonçant que le directeur devait vérifier certaines choses et qu'il viendrait les voir aussitôt après. Harry ne put s'empêcher de remarquer son air contrarié.

Mais lorsqu'il l'interrogea, elle demeura mystérieuse, comme à son habitude, et préféra changer de sujet.

-Alors Harry, disait elle, qu'as-tu reçu d'autre comme présent pour noël ?

Harry lui énuméra ses présents, et avoua avoir été surpris par le livre sur la magie ancienne, qui semblait être un livre d'une très grande valeur, une sorte d'héritage familial. Patty sourit, et ajouta simplement qu'Harry comprendrait en temps et en heure ce que représentait ce livre…

Lui et Ron se sont regardés, mais quand ils ont voulu demander plus d'explication, elle semblait tellement perdue dans ses pensées qu'ils n'ont pas osé la déranger. Elle fixait avec tristesse le médaillon qui était autour de son cou.

-C'est Sirius qui me l'avait offert, expliqua-t-elle. Quelques mois après mon arrivée à Poudlard, pour Noël. Le professeur Dumbledore lui avait demandé de veiller sur moi, mais nous ne nous sommes pas souvent vus, alors peut être pour me montrer qu'il était toujours la, il m'a offert ce pendentif. Je n'en ai compris la signification que plus tard, quand j'ai appris à maitriser mon pouvoir. Bien sur je ne l'avais jamais dit au directeur !

Harry lui sourit. Et il s'est alors rendu compte qu'il ne lui avait pas offert de cadeau. Pourtant il la considérait comme quelqu'un de sa famille, un lien entre lui et son parrain, mais aussi ses parents. Mais il ne dit rien. La jeune femme semblait disposée à parler, et Harry souhaitait connaître son histoire. Elle lui sourit alors comme si elle avait encore une fois deviné sa pensée.
-Oui Harry, je suis prête à te raconter mon passé… Peu de personnes sont au courant. Il n'y a que le professeur Dumbledore, et ton parrain… mais aussi, elle grimaça, Voldemort, car il en est l'instigateur.

Et elle lui expliqua tout. Que l'infâme mage noir voulait l'avoir dans ses troupes alors qu'elle n'était qu'une petite fille, car elle avait un don, le don de télé-empathie, don qui était amené à se développer dans le futur pour ressentir les pensées, les envies des gens. Bien entendu ce don intéressait Lord Voldemort au plus haut point. Il aurait pu ainsi prévoir les attaques de ses ennemis. Mais il n'avait pas prévu que le professeur Dumbledore aurait prévu son acte, ni qu'il arrive à temps pour sauver la petite.

Patty expliqua également le lien qu'elle avait avec Sirius, qui était tellement fort qu'elle avait pu ressentir la peine qu'il avait éprouvé pour elle lorsque les mangemorts l'avait attaquée. Dumbledore l'avait alors chargé de veiller sur elle.

Il l'avait toujours fait, même après la fin de sa scolarité. Et alors, elle expliqua la malédiction qu'elle avait reçue. Elle sentait Sirius en danger lorsque les parents d'Harry avaient été tués, elle est donc partie à sa recherche, mais elle s'est trouvée face à Voldemort. Il n'était pas encore un esprit, une âme cherchant à survivre dans le corps des autres, mais il semblait très affaibli. Cependant il a tout de même lancé ce sort à Patty, qui la rendait prisonnière de ses émotions, et faisait qu'elle se transformait en animal selon le sentiment qu'elle éprouvait…

Harry aurait aimé qu'elle en dise plus, notamment sur ce qu'il pouvait y avoir entre Sirius et elle, mais elle ne l'a pas fait. C'était peut être trop douloureux pour elle. Il respecta donc son silence. Et il se rendait compte qu'il n'était pas le seul dont la vie avait été détruite à cause de ce mage noir.

Harry voulait réconforter Patty, lui dire que tout irait bien maintenant, mais il ne savait comment s'y prendre. La jeune femme était tellement imprévisible qu'il n'y avait jamais une attitude correcte à adopter en sa présence. Ron semblait tout aussi désemparé.

-Bon si tu me montrais ton livre de magie ancienne?

C'était sa façon d'esquiver, de montrer qu'elle n'avait pas besoin d'aide. Harry s'exécuta et lui montra. Elle le feuilleta un long moment.

-Je pense qu'il pourra t'être très utile! En tout cas la personne qui te l'a offert ne doit l'avoir fait au hasard...

Harry allait l'interroger sur l'identité de cette personne, mais Dumbledore fit irruption dans la pièce, faisant sursauter tout le monde.

-Roxanne les a retrouvés!

Ron a sursauté, puis s'est assis, comme s'il refusait d'y croire...

-Comment a-t-elle fait, a demandé Patty.

-Et bien elle a utilisé une technique ancienne de sa famille. J'avoue que j'étais septique quand elle m'en a parlé, mais elle a tout de même tenté. J'ai envoyé un éclaireur à l'endroit qu'elle nous a indiqué, et cela semble bien être un des repaires de Voldemort. Pas le principal bien sur, nous ne l'aurions pas trouvé aussi facilement...

-Mais qu'est ce qu'on attend, s'impatienta Harry! Il faut y aller!

-Non Harry, répliqua Dumbledore. Toi et Mr Weasley vous allez rester ici. Vous vous occuperez de Patty, on ne sait pas ce qui peut se produire la bas, et je crains qu'elle n'ait besoin de quelqu'un pour la calmer si besoin est.

Harry et Ron voulaient protester mais le regard de Dumbledore les en dissuada.

-De toute façon nous n'interviendrons que demain, le repaire est très bien gardé, et il ne faut pas que nous agissions à la légère. Nous n'aurons qu'une occasion...