Chapitre 13 : Freezer 79
« ... » : langage terrien
Freezer 79, 3 juin
Les deux techniciens de garde à la tour de contrôle jouaient au swit, un jeu de stratégie dont le but était de capturer les pions de l'adversaire, très prisé des militaires parce que le seul matériel nécessaire était quelques pions, facilement remplacés par des cailloux. L'un d'eux jetait de temps en temps un coup d'?il furtif aux consoles qu'ils étaient censés surveiller. Mais il n'y avait eu aucune alerte depuis plusieurs semaines, aucune raison donc de ne pas prendre un peu de bon temps.
Soudain, une alarme se déclencha. Un vaisseau venait d'être détecté, à l'intérieur du périmètre de la base ! Les deux gardes se précipitèrent à leur poste, cachant tant bien que mal leur jeu, alors que leur supérieur entrait dans la salle.
(( Que se passe-t-il ? )) demanda leur chef, le Major C'Ssdak.
(( Nous n'en savons rien, Monsieur )) répondit un des gardes. (( Il semblerait qu'un vaisseau soit parvenu à se glisser jusqu'à la zone bêta. ))
(( Comment est-ce possible ? Ce vaisseau aurait dû être détecté bien avant ça ! ))
(( Hum... Nous... nous ne savons pas, Monsieur... )) balbutia l'autre garde, rouge d'embarras - ce qui donnait une teinte étrange à sa peau naturellement bleue. (( C'est un très petit vaisseau, il est possible, que nos radars aient été incapables de le repérer... ))
(( Nos radars sont conçus pour détecter des vaisseaux individuels ! Ne me dites pas que ce vaisseau là est plus petit que ça ! ))
(( N... Non, Monsieur. Peut-être est-il muni d'un dispositif de camouflage ? ))
(( Ou peut-être n'étiez-vous pas assez attentifs ! )) tonna le Major. (( Nous verrons cela plus tard. Pour l'instant, mettez-moi en contact avec cet intrus ! ))
Les deux techniciens se hâtèrent de rechercher une fréquence radio captée par le vaisseau. Ils en trouvèrent une en un temps record, inquiets pour leurs carrières...
(( Vaisseau inconnu, répondez ! )) commanda le Major, dès que la liaison fut établie.
A l'autre bout, seuls des parasites leur répondirent.
(( Vaisseau inconnu, répondez !! )) répéta le militaire. (( Vous vous trouvez dans une zone de haute sécurité, si vous ne répondez pas, nous serons contraints de vous abattre. ))
(( Une zone de haute sécurité ? )) se moqua une voix. (( Et vous ne nous repérez que maintenant ? Les choses se sont bien relâchées, depuis la mort de Freezer, n'est-ce pas ? ))
(( Vaisseau inconnu, je vous répète que vous êtes dans une zone interdite. Partez immédiatement, ou nous vous détruirons ! )) menaça le Major, agacé par la réponse des occupants du vaisseau.
(( Quelle autorité pensez-vous avoir, pour nous ordonner de partir de la sorte ? ))
(( Je suis le Major C'Ssdak ! J'ai toute autorité sur cette base ! ))
(( Major, Heh ? La dernière fois que je suis passé, C'Ssdak, vous n'étiez qu'un petit soldat de rien du tout. Félicitations pour la promotion. )) Le ton de l'inconnu démentait ses propos.
Le Major était maintenant rouge de colère - si l'on peut dire. Ses plumes, d'habitude parfaitement lissées, se dressaient follement sur sa tête, la faisant tripler de volume.
(( Qui êtes-vous pour m'insulter ainsi ? Et que venez vous faire dans cette zone de l'espace ? )) demanda le Major, en essayant de rester calme et de faire primer le devoir sur ses émotions.
(( Je suis Végéta. Et ce que je viens faire ici ne vous regarde pas. ))
(( Oh... )) Le Major ne savait plus quoi répondre. Végéta. Le Saïyen était censé avoir péri sur Namek, comme de nombreux autres. Son retour permettrait peut être d'en apprendre d'avantage sur ce qui avait capoté dans le plan parfait de Freezer, mais c'était peu probable. Le guerrier n'avait jamais été très sociable, et peu de gens osaient l'approcher. De plus, si on en croyait les rumeurs qui avaient couru dans la base au moment du départ de Freezer, la loyauté de Végéta envers le Tsirijin était plus que contestable. Si tel était le cas, il avait tout intérêt à garder ces informations pour lui.
(( Eh bien, Major )) reprit Végéta, (( allez-vous nous indiquer un endroit pour nous poser ? ))
(( Ou...Oui, oui, bien sûr )) balbutia C'Ssdak. (( Soldat Rimman, transmettez des coordonnées d'atterrissage à Végéta. ))
(( Bien, Monsieur. ))
Le soldat n'avait pas fini de répondre que le Major avait déjà quitté la pièce, se dépêchant de rejoindre l'aire d'atterrissage pour accueillir le visiteur. Il ignorait ce que le Saïyen venait faire sur cette base, mais s'il espérait en prendre le contrôle, C'Ssdak défendrait chèrement sa place !
Bulma posa le vaisseau là où Végéta lui indiqua. Elle n'avait pas eu besoin de comprendre la discussion entre Végéta et les militaires de la base pour déduire que leur interlocuteur n'était pas ravi de voir débarquer le Saïyen. Ça ne la surprenait pas : elle imaginait très bien Végéta se faire une réputation de brute à éviter au maximum partout où il passait.
Ils sortirent du vaisseau. La planète était encore pire que ce que Bulma et Yamcha avaient pu imaginer. Le ciel était noir, comme s'il faisait nuit. Pourtant, à en juger par l'activité qui régnait dans le spatioport, on devait être en pleine journée. Durant l'atterrissage, ils avaient pu constater que les alentours de la base étaient totalement désertiques. La base elle-même n'était qu'un assemblage de blocs de préfabriqués, posés au hasard. Le tout donnait une désagréable impression de 'toc'. Tout ici semblait faux, jusqu'à la présence de vie sur cette planète désolée.
(( Bienvenue sur Freezer 79, Monsieur Végéta )) fit un être couvert de plumes et vêtu d'une armure ressemblant à celle du Saïyen.
« Inutile de faire des ronds de jambe, C'Ssdak, je sais que vous préféreriez que je ne sois pas là. » répondit Végéta en changeant le langue, de façon à ce que Bulma et Yamcha puissent suivre la discussion. Il se moquait du confort des deux Terriens, mais Bulma n'était pas idiote, et elle pourrait peut être remarquer quelque chose qui lui échapperait. Ils n'étaient pas réellement en territoire ennemi, mais mieux valait être un peu trop prudent.
« Que puis-je faire pour vous ? » demanda le Major. Il voulait apprendre la raison de la venue du Saïyen mais sans que ce soit trop évident. Lui aussi préférait être prudent.
« Conduisez-nous dans la salle de supervision des missions » ordonna Végéta. C'était la salle où des techniciens entièrement dévoués à Freezer surveillaient les guerriers envoyés en missions. Nul doute que tout ce qui avait pu se passer sur Namek avait été enregistré et consigné dans cette salle.
« Mais...Monsieur Végéta, l'accès à cette salle est réservé au personnel de la base, vous ne pouvez pas... »
« Je sais à qui est réservée cette salle » coupa Végéta. « Conduisez-nous là-bas avant que je ne perde patience. »
La simple idée d'un Végéta de mauvaise humeur suffit à décider le Major. Tout bien réfléchi, il était même prêt à lui céder la place de commandant de cette base, de toute l'armée de Freezer même, si ça pouvait lui éviter de s'attirer la fureur du Saïyen. Il avait entendu énormément de rumeurs, et avait même été témoin de quelques-uns des nombreux accès de colère de Végéta, et ceux qui se trouvaient dans les parages avaient une tendance malheureuse à finir en charpie. Ça amusait peut-être Freezer, mais C'Ssdak préférait ne pas être victime de ce genre de démonstration.
Bulma observait ce qui l'entourait. C'était dans ce genre d'endroit que Végéta avait passé la majorité de sa vie... elle comprenait pourquoi il avait un caractère si difficile. D'après ce qu'elle avait compris, il avait quitté très tôt sa planète, et cet endroit ne paraissait pas propice à l'épanouissement d'un enfant...
Les militaires qu'ils croisaient les saluaient respectueusement. Certains jetaient des coups d'?il anxieux vers Végéta, tous semblaient curieux de sa présence et celle de Yamcha mais, en bons soldats, aucun ne posa de questions.
Comme ils progressaient dans les couloirs de la base, Bulma fut étonnée d'apercevoir quelques civils, mais elle se raisonna en pensant que les militaires ne pouvaient pas tout faire. Ces gens n'étaient d'ailleurs pas réellement des civils, mais juste des militaires en permission, des cuisiniers, du personnel d'entretien, ou médical. Mais ce qui l'étonna le plus - ce qui l'avait fait les remarquer - était que la plupart d'entre eux adressaient de légers saluts, voir même des sourires, directement à Végéta. Il n'y répondait pas, bien sûr, mais le simple fait qu'il en reçoive avait de quoi intriguer. Bulma se demanda pourquoi ces personnes montraient aimables, alors que les soldats, eux semblaient si craintifs, voir hostiles...
Ils arrivèrent dans la salle de supervision, et sur un geste du Major, un des soldats laissa sa place à Végéta, qui commença à explorer les rapports concernant Namek. Curieuse, Bulma se plaça derrière lui. Durant la semaine qu'il leur avait fallut, pour venir jusqu'ici, elle avait étudié l'ordinateur acheté au centre d'archivage. Elle avait eu besoin de plusieurs jours pour commencer à comprendre comment il fonctionnait, surtout que Végéta avait refusé de l'aider, mais elle était à présent capable de reconnaître certains des symboles de l'alphabet galactique... pas assez, hélas, pour comprendre ce que lisait Végéta.
Végéta fit afficher tous les rapports relatifs à Namek. Le premier datait de sa première visite sur Terre, alors que sa conversation avec Nappa concernant Namek et les Dragon Balls avait été interceptée par Freezer... Végéta se maudit encore une fois pour son imprudence, qui lui avait coûté la vie, au sens propre.
Les rapports suivants décrivaient toute l'aventure, du point de vue de Freezer. Végéta n'apprit rien de nouveau : aussitôt arrivé sur la planète, Freezer avait commencé sa chasse aux Dragon Balls, les arrachant de force à leurs gardiens. Puis trois vaisseaux s'étaient posés : un vaisseau inconnu, rapidement identifié comme celui des Terriens, puis le sien, et enfin, celui de Kiwi. Les morts de Kiwi et Dodoria étaient enregistrées, puis sa brève capture, le vol des Dragon Balls, la disparition de Zarbon. Freezer avait été furieux, et avait fait appel au Commando Ginue...
Ensuite... Végéta eu beau chercher, il n'y avait plus rien. Le dernier rapport mentionnait le départ des Ginues de Yardrat, puis il n'y avait plus rien...
Végéta était étonné. Certes, il ne s'était pas passé grand chose d'intéressant pendant les quarte jours qui avaient précédés l'arrivée de Ginue et de ses hommes sur Namek, puis les événements s'étaient précipités, laissant peu de place à la rédaction d'un rapport détaillé. Malgré tout, l'absence TOTALE de ceux-ci avait de quoi surprendre. Même l'arrivée des Ginues n'était pas enregistrée, ce qui était anormal.
« C'Ssdak ? » appela Végéta. « Où sont les rapports concernant la mort de Freezer ? »
« Je l'ignore » répondit le Major, un peu étonné par la question. Le Saïyen avait été témoin des événements, pourquoi voulait-il consulter les rapports ?
« Faites venir le responsable des archives Namek. »
« Il est mort, Monsieur. »
« Alors, son remplaçant. »
« Il... Il n'y en a pas, Monsieur. » C'Ssdak commençait à se sentir mal. Pourquoi Végéta voulait-il voir justement ces rapports-là ?? « En fait, toute l'équipe chargée de la surveillance de Namek a été retrouvée assassinée, il y a deux mois. Et les rapports que vous cherchez ont disparut. »
« Assassinée ? » répéta Végéta. « Par qui et pour quoi ? »
« Personne ne le sait. »
Végéta soupira. Soit le Major ne savait rien, soit il ne voulait pas partager ses informations. Le Saïyen opta plutôt pour la seconde possibilité.
« Montrez-moi les résultats de l'enquête. » demanda-t-il, certain toutefois que la réponse ne serait pas à son goût.
« Il... Il n'y a pas eu d'enquête » murmura le militaire, conscient que son attitude était idiote : les Saïyens avaient une bonne ouïe, et si Végéta n'avait pas entendu, il lui ferait simplement répéter...
« Pas d'enquête ?! » Végéta était abasourdi. « Une équipe de surveillance est retrouvée assassinée, ses rapports disparaissent, et vous ne faites pas d'enquête ? Quel genre de commandant êtes-vous donc ? »
« Hum... vous devez comprendre que la situation était difficile... la mort de Freezer a durement touché notre organisation, il était plus urgent de stabiliser la situation et d'étouffer les rebellions , que de mener cette enquête. » répondit C'Ssdak, espérant que le Saïyen ne devinerait pas la vérité sous ses propos.
Peine perdue.
« Je vois. La mort du Général Flins, habituellement chargé de la surveillance des missions où Freezer était directement impliqué, a du grandement servir votre promotion. » Le Major blêmit sous l'accusation, ce qui heureusement passa inaperçu auprès de son interlocuteur, grâce au duvet de plume qui lui couvrait le visage.
« J'ai besoin de savoir ce que contenaient ces rapports de si précieux que quelqu'un ait pris la peine de les effacer. » reprit Végéta. « Puisque plus personne ne le sait, trouvez-moi un technicien capable de restaurer les données perdues. »
« Nous avons déjà essayer. Mais personne n'a réussi. » répondit C'Ssdak. « Croyez-moi ! » se hâta-t-il d'ajouter devant l'air contrarié du Saïyen. « Ce qui concernait la mort de Freezer m'intéressait puisque j'ai reprit le commandement de cette base. Qui que ce soit qui en soit responsable, j'aimerais connaître son identité ! »
Végéta réfléchit. C'Ssadk ne disait sans doute qu'une partie de la vérité. Si, comme il l'affirmait, ces rapports étaient importants pour lui, il aurait dû mener une enquête. Puisqu'il ne l'avait pas fait, c'est qu'il connaissait déjà les responsables, et que ceux-ci le terrifiaient. Suffisamment pour qu'il ose lui mentir. Quels que soient les moyens de pressions que Végéta pourrait utiliser, le Major ne parlerait pas. Ce qui ne rendait la situation que plus inquiétante encore. Il s'était passé quelque chose d'important le jour de la mort de Freezer. Quelque chose que, bien que sur place, Végéta n'avait pas remarqué. C'était probablement lié à la présence d'un autre vaisseau Tsirijin dans les environs de Namek au moment de sa destruction - en tout cas, cette hypothèse justifiait les craintes du Major.
Quoi qu'il en soit, il n'y avait plus rien à faire ici. Si les Tsirijins étaient vraiment à l'origine de la disparition des données, même le plus doué des pirates de l'Univers ne pourrait rien dénicher. Ils étaient venus jusqu'ici pour rien - sinon trouver de nouvelles questions.
« Nous partons » décida Végéta.
« Déjà ? » protesta Bulma. « Nous avons voyager pendant une semaine pour rester ici à peine une demi-heure ?? »
« Oui. » rétorqua le Saïyen. « Mais si ça ne te plaît pas, vous pouvez rester ici. Je n'ai pas besoin de vous pour poursuivre mon voyage. »
« Non, merci. » fit Bulma. « Je préfère encore ta compagnie, au moins, je suis habituée à ton sale caractère. »
Végéta ne répondit rien. Il se contenta de hausser les épaules, et pris la direction du spatioport, les deux Terriens sur les talons. Le Major fut ravi de les voir partir.
« Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? » demanda Yamcha une fois harnaché à son siège du poste de pilotage.
« On pourrait s'arrêter sur une planète avec des boutiques et des gens aimables, pour une fois« suggéra Bulma sans y croire.
Cela lui valut un regard noir de Végéta, qui s'installa aux commandes et commença à préparer le décollage sans prendre la peine de répondre à la question.
« Végéta, c'est ma place ! » protesta Bulma. « Depuis quand sais-tu piloter ? »
« Depuis plus longtemps que tu ne sais que les 'OVNIS" existent, Femme. »
« Correction » reprit Bulma, excédée par la réponse volontairement hors-sujet. « Depuis combien de temps sais-tu piloter MON vaisseau ?! »
« Tu crois donc que je n'ai rien fait ces derniers jours ? Je t'ai observée, et cette quincaillerie flottante n'est qu'une pâle copie des technologies que j'ai introduit sur Terre. Ce n'était pas difficile. »
« Bien, bien » concéda Bulma. « Maintenant, j'aimerais que tu me laisses le poste de pilotage de ma 'quincaillerie'. Certains systèmes ne sont pas qu'une copie, et je ne voudrais pas que tu appuies sur le mauvais bouton. »
« Mais bien sûr » répondit Végéta d'un ton faussement conciliant. « Etant donné que tu as construit cet engin, tu sauras certainement quels boutons correspondent à des systèmes défaillants. »
Il se leva avec un sourire cruel. Une fois Bulma assise à sa place, il lui donna les coordonnées de la planète où il comptait se rendre, et Bulma les entra dans l'ordinateur de navigation. Dès qu'ils seraient suffisamment éloignés de la planète, celui-ci calculerait une route sûre vers leur destination, et l'attente propre aux voyages spatiaux reprendrait. Bulma ce demanda ce qu'elle avait bien pu leur trouver de si passionnant par le passé - la réalité n'était pas à la hauteur de ses rêves d'enfant.
« Pour en revenir à ma question » glissa Yamcha, toujours aussi peu sûr de lui lorsqu'il devait s'adresser au Saïyen, « où allons-nous ? »
« Namek » répondit Végéta, observant du coin de l'œil la réaction des Terriens. Il ne fut pas déçu.
Bulma passe de la stupeur à la terreur, en se souvenant de ce qui était arrivé sur la planète prétendument paisible, à l'incrédulité lorsqu'elle se souvint que ladite planète n'existait plus.
« Namek ? » reprit Yamcha. « Ai-je raté quelque chose ? Il me semblait qu'elle avait explosé. Où bien peut-être l'avais-tu oublié, Végéta ? »
Végéta ne s'offusqua pas de la moquerie. Il se contenta de toiser l'Humain, et de répondre de son ton le plus méprisant :
« En effet; Nous n'allons donc pas sur la planète elle-même, mais dans son système stellaire. C'est là que Carot a été vu pour la dernière fois, et c'est par là que nous allons commencer les recherches. Nous allons explorer toutes planètes habitables en partant de l'emplacement de Namek, et jusqu'à le retrouver. »
« Un plan brillant, si ce n'est qu'il ne risque de prendre des milliers d'années ! » se plaignit Bulma. Elle n'avait nullement l'intention de passer le reste de sa vie enfermée dans un vaisseau, en compagnie de Végéta pour tout arranger !!
« La patience est une vertu » répondit-il.
« C'est toi qui dit ça ? » murmura Bulma, sceptique.
« D'ailleurs » reprit Végéta, comme s'il n'avait pas été interrompu, « ça ne prendra pas si longtemps. Après tout, il faudra bien qu'il retourne sur Terre un jour. »
Bulma soupira. De toutes façons, l'épisode de la Station B-00 lui avait appris qu'il était inutile de discuter avec Végéta. Ils iraient là où il voulait, et pas ailleurs. Autant prendre son mal en patience, et essayer de rendre le voyage le moins désagréable possible.
« Dans combien de temps y serons-nous ? » demanda-t-elle.
« Trois jours » lâcha Végéta. Puis il quitta le poste de pilotage et se dirigea vers sa cabine, coupant cours à toute discussion. Il s'y enferma avec l'intention de ne pas en ressortir avant trois jours.
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