Je suis allée voir Harry Potter et le Coupe de Feu et franchement je trouve qu'il est génial et je vous conseille à tous d'y aller. Moi d'ailleurs j'y suis déjà aller deux fois.
Je remercie tout ceux qui ont rewievé et espère que cette suite vous plaira autant que le premier chapitre.
Chapitre 2: Rejet
« Ohé, hey, Hermione ! » lui dit Ron. Elle pouvait entendre sa voix, bien qu'elle lui semblait provenir de très loin. Elle venait seulement de fermer les yeux, elle voulait dormir. Pourquoi lui parlait-il ?
« Mmm, laisses-moi ! » fut la seule réponse qui vint. Elle était si somnolente, et son mal de tête persistait mais elle se sentait étrangement bien.
« Hermione, ouvres les yeux ; regardes moi, Hermione » lui disait Ron, en lui secouant les épaules. Elle essaya de s'éloigner de lui, essayant d'entrer plus profondément dans le sentiment de chaleur qui commençait à l'envelopper, mais quand Ron commença à lui tapoter les joues – un peu trop fort pour qu'elle puisse l'ignorer – elle se força à ouvrir les yeux et se décala légèrement vers l'arrière.
« Qu'est-ce que tu fais ? » demanda-t-elle à Ron, essayant d'ignorer le fait que son visage soit dangereusement proche du sien – pourquoi, si elle inclinait juste un peu sa tête vers la gauche… non ! Elle devait arrêter de penser à Ron de cette manière ! Ron était son meilleur ami, son vraiment très beau meilleur ami, mais n'avait-il pas uneapparance particulièrement sexy lorsqu'il était inquiet comme ça ? Ses lèvres si charnues et invitantes, et il laissait pousser ses cheveux de sorte qu'elle pouvait s'imaginer y enfouir ses mains, et puis, la manière dont il la regardait, de ses yeux d'un bleu si profond, elle n'avait jamais eu autant envie de lui que… non, non, non ! « J'ai du me cogner la tête plus fort que je ne le pensais » murmura-t-elle avant de se souvenir que Ron l'avait réveillé quelques secondes auparavant. Elle lui jeta un regardnoir et attendit d'entendre son explication.
« Quoique tu veuilles faire, tu ne peux pas t'endormir » lui dit-il. Elle le regardait comme si elle était prête à le tuer pour lui avoir faire perdre les quelques minutes de sommeil qu'elle avait réussi à avoir… pour être tout à fait honnête, elle était parfaitement disposée à lui faire mal physiquement s'il ne la laissait pastranquille pour qu'elle puisse se rendormir.
« Je te préviens, Ron, je suis fatiguée. Ne me dis pas d'idioties pour m'empêcher de dormir. Je peux le faire bien que j'ai la sensation d'être poisseuse et ensanglantée. » lui dit-elle. Si Ron était surpris d'entendre sa menace, il ne le laissa pas montrer.
« Tu ne comprends pas ce que je veux dire, Herm. Tu t'es cognée la tête et tu as perdu connaissance. Tu as probablement une commotion cérébrale et si tu t'endors, tu ne te réveilleras peut-être pas. » Il lui parlait de cette voix patiente et douce, encore. Hermione souhaitait presque qu'il lui hurle dessus. De cette façon, elle aurait eu une excuse pour le frapper.
« Et qu'est-ce que tu sais à propos de commotion cérébrale ? Tu n'es pas médicomage. »
« Non, mais tu oublies que j'aime le Quidditch. Mes frères et moi y avons souvent joué quand j'était plus jeune. Je suis de nombreuses fois tombé de mon balai et j'ai atterri sur la tête, comme mes frères avant moi. Je ne suis peut-être pas médicomage, comme tu dis, mais quand il arrive des chutes au Quidditch qui impliquent des commotions cérébrales, je suis bien renseigné. » Son ton était calme, bien qu'il est parlé de sa voix puissante pour convaincre Hermione qu'il savait de quoi il parlait, et qu'il ne voulait pas que quelque chose lui arrive.
« Bien » dit Hermione, d'une voix claire lui faisant comprendre qu'il ne l'impressionnait pas.
Ron, qui était à genoux par terre, se leva et vint s'asseoir sur le sofa, à côté d'Hermione qui n'arrivait pas à décider si elle était reconnaissante, ou déçue que leurs visages ne soient plus aussi proche l'un de l'autre. « Je ne sais pas comment je vais faire pour rester éveillée, Ron ; je me sens déjà comme si j'allais m'endormir. »
« Tu as seulement besoin de t'occuper » lui dit Ron comme si c'était la chose la plus facile au monde. Evidemment, il n'avait aucune idée de ce qu'on pouvait ressentir lorsqu'on recevait une malle en plein tête.
« Et comment exactement me proposes-tu de faire ça ? » demanda-t-elle, et amèrement regarda l'exemplaire détruit de L'Histoire de Poudlard avant d'ajouter, « lire est impossible, alors que proposes tu de faire à la place ? » Elle regarda Ron qui faisait un rictus affreux et leva suggestivement ses sourcils en réponse à sa question. Hermione leva les yeux aux ciel, et soupira impatiemment, « Hormis ça » lui dit-elle.
« Oh, allez, tu n'es pas drôle, Hermione. Tu l'as dit, il n'y a rien de mieux à faire, et ce n'est pas comme si tu n'avais pas penséfaire çadepuis la quatrième année, de plus c'est notre dernière chance, tu sais ; je pourrais devenir utile, bientôt » plaisanta-t-il, bien qu'Hermione n'était pas sûre de savoir s'il disait vraiment la vérité,ou s'il plaisantait seulement « à moitié ».
« Tu sais, je pense que je peux laisser passer ça, Ron. Je veux dire, je ne voudrais pas t'ennuyer avec mon manque d'amusement » lui dit-elle froidement. « De plus, je ne pense pas que ma tête puisse supporter ça, en ce moment » ajouta-t-elle, d'une voix sérieuse alors qu'elle grimaçait. Sa tête lui faisait réellement mal. Le rictus qui était sur le visage de Ron il y a une seconde s'effaça rapidement, et l'inquiétude était de retour sur son visage.
« Je pense que tu saignes encore » lui dit-il, « Laisses-moi voir » dit-il, se déplaçant de sorte qu'il ne soit de nouveau plus qu'à quelques centimètres d'elle. Leurs jambes se touchaient, et bien qu'Hermione se soit sentie frissonner à son contact, Ron ne sembla même pas le remarquer. « Je vais la nettoyer et te refaire un bandage » dit-il, regardant sa blessure. Il alla vers son sac et retira un petit chaudron en éteint de celui-ci.
« Depuis quand est-ce que tu emportes un chaudron dans ton sac ? » lui demanda Hermione, sceptique.
« Je l'aiacheté au Chemin de Traverse, ce matin pendant que tu prenais ton petit déjeuner au Chaudron Baveur. Neville a fait fondre le mien la dernière fois que nous avons travaillé ensemble en cours de potions, tu ne t'en souviens pas ? »
Maintenant qu'il en parlait, Hermione se rappelait l'avoir entendu dire quelque chose à propos du fait qu'il avait besoin d'un nouveau chaudron en éteint. « Qu'est-ce que tu as d'autres là dedans ? » demanda-t-elle, étirant son cou pour essayer de voir ce qu'il y avait dans le sac, mais n'arrivait à rien voir de l'endroit oû elle était. « Tu n'aurais pas un portable moldu ? Je demande seulement parce que dans notre cas il pourrait s'avérer très utile. » Elle essaya de sourire, mais ne pouvait pas le faire – elle était trop fatiguée et s'était trop douloureux de sourire, en ce moment.
« Désolé de te décevoir. Dorénavant c'est bierre-au-beurre, sucreries et autres choses du même genre. Plus de surprises dans ce sac » grimaça-t-il, encore sérieux. « Je peux te faire confiance et te laisser deux minutes sans que tu ne t'endormes ? » lui demanda-t-il, et elle acquiesça. Il sortit par la porte avec le chaudron, et revint quelques minutes plus tard avec celui-ci rempli de neige. Il ferma la porte de la cabane aussi rapidement que possible derrière lui, mais le vent froid parvint quand même à rentrer à l'intérieur. Hermione frissona.
« Désolé » s'excusa timidement Ron. Il mit le chaudron près du feu pour pouvoir faire fondre la neige, et se mit à genoux quelques secondes puis frotta ses mains l'une contre l'autre devant les flammes.
« Ron, tu es gelé » dit Hermione, se sentant coupable, impuissante et pathétique pendant que Ron était obligé de s'occuper d'elle. Elle prit la cape qu'elle portait par-dessus le pull-over qu'elle avait enfilé plutôt, et se leva pour en draper les épaules de Ron.
« Hermione, tu en as plus besoin que moi ; tu es blessée » lui dit-il, en essayant de lui redonner la cape, mais elle ne le prit pas.
« Je vais bien, Ron » mentit-elle, déterminée à ne pas jouer le rôle de la demoiselle en détresse. « Je me sens beaucoup mieux » dit-elle, déterminée à rester debout, mais ses yeux choisir ce moment particulier pour se révulser encore, et elle commença àtomber doucement vers l'arrière. Ron fut à ses côtés en un éclair. Elle essaya de le repousser, dégoûtée d'elle-même de se sentir aussi faible.
« Cesses de jouer au héros, Hermione ; tu n'as pas besoin de m'impressionner plus que je ne le suis déjà. Je pense déjà à toi comme la femme la plus courageuse que je connaisse, et la ténacité dont tu fais preuve ce soir ne fait que renforcer mon jugement. Assieds-toi, et concentres-toi sur le fait de prendre soin de toi-même, maintenant, d'accord ? Laisses-moi m'inquiéter de prendre soi de moi pour une fois. »
Hermione regarda Ron, regarda au plus profond de ses yeux, et au lieu d'y voir du mépris pour avoir agit comme une fille, elle y vit du respect, et de l'admiration. Elle inclina la tête en se résignant, et Ron le ré-allongea sur le sofa oû elle était assise auparavant. Ron retourna de nouveau près de son chaudron en étain, oû la neige avait fondu, et était maintenant devenue de l'eau chaude. Ron prit un T-shirt dans son sac et l'utilisa pour porter le chaudron de la cheminée au sofa. Il prit ensuite le T-shirt et le découpa en plusieurs longues bandes.
Hermione ne protesta pas lorsque Ron s'assit à côté d'elle et tourna sa tête doucement pour regarder sa blessure. Ses doigts déplacèrent tendrement les cheveux d'Hermione vers le côté opposé à sa blessure, puis il plongea le plus grand morceau de T-shirt restant dans l'eau chaude du chaudron pour ensuite procéder au nettoyage de sa plaie. L'eau la piqua lorsqu'elle rentra en contact avec sa blessure, mais Hermione serra les deux et refusa de pleurer. Seulement une fois, lorsque Ron nettoya un endroit particulièrement sensible, elle étouffa un cri, auquel cas Ron s'excusa immédiatement.
« Tu devras te laver plusieurs les cheveux avant que tu ne parviennes à enlever tout le sang séché » lui dit-il, tenant une mèche de ses cheveux entre ses doigts. Elle était foncée, et dure à cause de la quantité de sang qui s'était déversée de la plaie. « Comment est-tu parvenu à te faire ça toute seule ? » lui demanda Ron, nettoyant du mieux qu'il pouvait sa plaie, avant de prendre un autre morceau du T-shirt et d'essuyer la blessure, en tapotant doucement.
« Ma malle » expliqua Hermione, « J'ai été projeté dessus quand le train a roulé hors des rails. » Ron hocha la tête suite à son explication, mais ne dis plus à quoi il pensait jusqu'à ce que sa tête fut bandée.
« Comme ça » dit Ron, alors qu'il finissait d'enrouler les morceaux de bandes autour de sa tête, et de le replier en arrière pour terminer. « Tu as l'air d'un soldat, avec ce bandage » lui dit-il en souriant, examinant son travail.
« Je peux imaginer » murmura Hermione. « Je dois être affreuse » dit-elle. C'était une bonne chose qu'Hermione n'est pas emportée de miroir avec elle comme Parvati ou Lavande le faisaient, parce qu'aussi peu qu'elle s'inquiétait de son aparance habituellement, elle était certaine que si elle pouvait se voir maintenant, même elle ne pourrait ignorer à quel point elle était horrible à voir.
« Tu es très bien » lui dit Ron, remettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « En fait, je pense que tu es même très bien » dit-il, plus tranquillement. Il la regarda dans les yeux, et Hermione fut captivée par ces yeux couleur océan. L'entaille au-dessus de son sourcil s'était cicatrisée, et sa mâchoire était maintenant partagé entre une myriades de couleurs, bleu, mauve, jaune. Une de ses manches était déchirée, révélant un puissant biceps… Hermione ne l'avait jamais vu plus virile qu'à cet instant.
« Ron » commença Hermione, presque sur le ton d'une prière, prête à protester s'il refusait, se préparant à ce qu'il s'éloigner d'elle de sorte que sa seule proximité ne fasse plus battre son cœur aussi rapidement. Ron la regarda, ses yeux l'interrogeaient comme pour lui demander silencieusement si elle savait ce qu'elle faisait. Lorsqu'elle ne protesta pas davantage, Ron posa ses lèvres sur les siennes.
Hermione ferma les yeux et respira la cannelle et les clous de girofle qu'elle associerait pour toujours à Ron. Ses lèvres étaient molles, pourtant fermes – il embrassait bien ; Hermione l'avait toujours su. Ce baiser était cependant différent de celui qu'ils avaient échangé dans la salle commune. Il était anticipé, et bienvenue ; il donnait l'impression à Hermione de voir des petites étoiles – bien que ça pouvait également être une conséquence de tout ce sang perdu. Une des mains de Ron se trouvait sur son épaule, l'autre sur sa joue, caressant tendrement sa peau douce. Quand elle sentit la langue de Ron titiller ses lèvres, quémandant l'entrée de sa bouche, Hermione n'hésita pas une seconde avant d'entrouvrir ses lèvres et approfondit leur baiser. Ses bras instinctivement remontèrent jusqu'au cou de Ron, jouant avec ses cheveux, puis elle sentit ses bras encercler sa taille, resserrant son emprise jusqu'à ce qu'elle soit serrée contre lui. Un gémissement s'échappa de la gorge d'Hermione et Ron s'éloigna à contre-cœur. Son visage était rougi, sa respiration saccadée, et ses lèvres gonflées.
« Nous ne devrions pas faire ça » lui dit-il. « Tu es blessée, je ne devrais pas en profiter. »
Bien sûr, pensa Hermione, laissons Ron choisir ce moment pour commencer à agir en gentleman.
Hermione acquiesça, bien qu'elle souhaitait qu'il n'ait pas cesser aussi rapidement de l'embrasser, puis se déplaça vers l'autre côté du canapé. Elle regarda ses mains et éclata en sanglots bien qu'elle ne sache pas pourquoi.
« Hey, qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-il, avec douceur, la reprenant de nouveau dans ses bras. « Je ne pensais pas que mes baisers étaient si mauvais que ça » dit-il, et Hermione rit un peu entre les sanglots qui lui secouaient le corps. Elle saisit les pans de la chemise de Ron alors qu'elle pleurait contre sa poitrine. Elle pleura durant ce qui sembla être une éternité, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de larmes à versées, et alors elle est seulement restéeblottie contre Ron, sentant ses bras autour d'elle, et les battements de son cœur à son oreille.
« Je suis désolé » dit-elle finalement, levant les yeux vers Ron. Maintenant, plus que jamais, elle était contente de ne pas avoir de miroir à portée de main. Elle pouvait seulement imaginer ses yeux rouges et gonflés, son visage ruisselant de larmes et son nez dégoulinant. Ron ne semblait même pas remarquer à quel point elle était horrible à regarder.
« C'est bon » lui dit-il, l'embrassant tendrement sur le front. « C'est le contre coup du choc. Plusieursémotions différentes te submergent, c'est tout. »
« Je ne sais pas ce qui ne va pas avec moi, Ron, je me sens si inutile. Si tu n'avais pas été là, je ne serais pas aller aussi loin ; je serais probablement encore inconsciente à côté de l'épave du train. Je suis habituellement bonne dans tout ce que je fais, mais aujourd'hui je me sens comme ces personnages dans les films moldus qui doivent tout le temps être sauvés parce qu'ils ne sont pas assez intelligents pour se sauver eux-mêmes et semblent ne pas pouvoir rester éloigner cinq secondes de tout problème, je… » Ron l'arrêta avant qu'elle ne se rabaisse encore plus et mit sa main sur son menton en inclinant sa tête de sorte que ses yeux rencontrent les siens, puis caressa tendrement ses lèvres du bout des doigts.
« Certains des hommes les plus courageux que je connaisse ne seraient pas aller à plus de dix mètres de cette colline avec une blessure à la tête comme la tienne. Certaines de ces personnes, les plus fortes que je connaisse n'auraient pas tenu aussi longtemps avant d'abandonner complètement, sans oublier le fait que malgré que tout aille de travers, tu prends toujours le temps de t'inquiéter pour savoir si je n'ai pas froid, ou le fait que ces trois dernières heures tu as essayé de faire comme si tout allait bien et que tu ne souffrais pas.
Cesses d'être aussi dur envers toi même, Hermione, parce que je te le dis maintenant tu es loin d'être stupide, inutile ou impuissante. Cela ne me dérange pas de prendre soin de toi… au contraire, c'est un changement radical comparer à l'époque oû tu me harcelais pour que je fasse mes devoirs ou mette un manteau, ou encore lave mes mains avant d'aller dîner, et sache que si les rôles avait été inversés, ce serait toi qui serais assise ici à me dire de ne pas m'inquiéter de faire bonne impression parce que Dieu sait Hermione que tu as fait bonne impression sur moi. » Au fur et à mesure du discours de Ron, sa voix était devenue plus douce, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un murmure. Ses yeux n'avaient quitté qu'une seule fois ceux d'Hermione, et avant qu'il n'ait pu terminer, les yeux d'Hermione étaient de nouveau emplis de larmes, seulement ces larmes la étaient très différentes de celles qui avaient été versées un peu plus tôt. Hermione parvint à sourire, alors qu'une unique larme s'échappa et roula le long de sa joue. Ron l'essuya délicatement avec son pouce.
« Merci, Ron ; cela signifie pour moi plus que tu ne le crois » lui dit-elle. Ron hocha la tête, parce qu'apparemment, il ne pouvait pas faire confiance à sa voix jusqu'au bout, et amena la tête d'Hermione contre son torse. Ils restèrent dans la même position, chacun dans ses propres pensées alors qu'ils regardaient les flammes, avant qu'Hermione ne brise le silence. « Ron ? » dit-elle, sa têtetoujours sur sa poitrine.
« Oui ? »
« Tes baisers ne sont pas mauvais » dit-elle,epiant sa réaction avant de continuer à parler. « Je pense que tu embrasses très bien, si tu veux savoir la vérité » dit-elle, auquel cas Ron répondit par un sourire. Ils restèrent silencieux quelques secondes de plus. « Et Ron ? » dit-elle, encore.
« Oui, Hermione ? » chuchota-t-il, dessinant des cercles dans son dos.
« Je ne te harcèle pas » lui dit-elle, faisant exploser de rire Ron.
« Si, tu le fais » lui dit-il, et avant qu'elle ne puisse protester, il l'embrassa encore. C'était doux, et sucrée, et plus court que le dernier baiser, mais Hermione se sentit étourdie et essoufflée en même temps. C'était étonnant qu'une si petite chose pouvait avoir autant d'effet sur elle lorsqu'elle provenait de Ron. Quand elle releva les yeux vers Ron, elle fut surprise d'y trouverde l'inquiétude, du doute. Elle était sur le point de lui demander ce qu'il n'allait pas, mais avant qu'elle ne puisse prononcer les mots, Ron l'avait libéré de son étreinte, et luttait pour remettre sa cape.
« Oû est-ce que tu vas ? » lui demanda Hermione, se demandant ce qui s'était passé pour qu'il arrête de l'embrasser, et ensuite veuille partir le plus loin possible de là oû elle était.
« Je dois aller chercher du bois » lui dit-il, et Hermione qui ne pouvait pas l'aider remarqua combien il évitait de la regarder dans les yeux. « Le feu ne durera pas éternellement, et la neige ne cesse de tomber. Il pourrait se passer plus de temps que nous l'aurions pensé avant que quelqu'un ne puisse revenir jusqu'ici et nous chercher. » dit-il, regardant partout sauf l'endroit oû elle se trouvait actuellement.
« Bien » dit Hermione, se sentant déprimée. Elle était sur le point de suggérer d'y aller avec lui, mais savait que Ron utilisait simplement le bois comme excuse pour s'éloigner d'elle. Elle l'observa, alors que Ron était tourné vers la porte. Il s'arrêta lorsqu'il arriva devant celle-ci, la main sur la poignée.
« Si tu sens comme si tu étais sur le point de t'endormir, ou si quelque chose arrive, je ne serais pas loin… cries simplement » dit-il, puis il partit, laissant un courant d'air froid et un peu de neige derrière lui. Hermione mit son visage entre ses mains, et pleura.
Et voilà. Fin du deuxième chapitre.
Comme je l'ai dit la semaine dernière, le chapitre 3 arrivera sûrement lundi prochain ou peut-être dans le week-end, ça dépend si j'ai fini de le traduire ou pas.
Gros bisous à tous les lecteurs et lectrices
