J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre,et que vous prendrez autant de plaisir à lire ce chapitre que moi j'ai eu à la traduire. Je ne vais pas vous embêtez plus longtemps et vous laisse découvrir ce nouveau chapitre...


Chapitre 4: Une bonne nuit de sommeil

« Mais tu m'as déjà donné mon cadeau » dit Hermione, quelque peu confuse mais néanmoins heureuse. C'était vrai : Harry, Ron et Hermione avaient échangé leurs cadeaux avant de quitter Poudlard comme ils allaient passé Noël séparément. Ron lui avait offert un collier pour Pattenrond oû il avait fait gravé son nom sur un médaillon en forme de souris. Il s'était mainte fois énervé contre son chat depuis leur troisième année et bien qu'il n'ose pas l'admettre, elle avait plus d'une fois vu Ron caresser tendrement Pattenrond derrière l'oreille lorsqu'il pensait que personne ne le regardait. Hermione avait laissé Pattenrond à Ginny durant les vacances, et elle était infiniment heureuse de ça maintenant, peut importe combien son chat lui manquait. Il ne serait jamais sorti vivant de l'accident de train.

« Et bien, ce cadeau était plus pour Pattenrond que pour toi, n'est-ce pas ? Et en plus, » dit-il, ses oreilles prenant une teinte rouge foncé, « Je voulais te donner ton cadeau quand nous aurions été seuls. » lui dit-il. Il se pencha et atteint son sac – Hermione ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil vers son postérieur alors qu'ilse baissait. Ron se releva brusquement et mit ses deux mains pour se couvrir lorsqu'il entendit son rire bébête derrière lui.

« Etais-tu en train de fixer mes fesses? » lui demanda-t-il, ses oreilles redevenant cramoisies alors qu'il la regardait incrédule.

« Peut-être que oui » lui dit Hermione, riant toujours sottement. Demain elle seraitmortifiée de l'audace dont elle avait fait preuve ce soir.

« Je n'arrive pas à te croire – comment c'était ? » lui demanda-t-il, fronçant les sourcils, Hermione a seulement réussi à rire bêtement encore.

« Bien, sur une échelle de un à dix, je dirais… »

« Tudirais ? » s'exclama Ron, levant un sourcil.

« Onze et demi » lui dit Hermione, grimaçant légèrement.

« Vraiment ? » Ron rougit, puis se tourna pour examiner le cause de leur discussion de manière plus approfondie. « J'ai vraiment un derrière plutôt bien fait, pas vrai ? » il disait ça sérieusement, ce qui fit seulement rire Hermione plus fort, se tenant la tête comme elle l'avait fait précédemment. « Quoi ? » demanda Ron innocemment.

« Oh, c'est rien » lui dit Hermione entre deux rires, « tu as de très belles fesses. »

« Mais ? » demanda Ron, sentant l'exception.

« Mais Harry te battra toujours ; Ginny donne à son derrière douze. »

« Douze ? » demanda Ron, puis réfléchit plus attentivement à ce qu'Hermione venait de lui dire. « Depuis quand est-ce que Ginny évalue le derrière de Harry ? »

« Et bien… » commença Hermione, souriant face à l'expression énervée sur son visage.

« Oh, non ; ne me dis pas, je ne suis pas sûr de vouloir savoir » dit-il, mettant ses doigts dans ses oreilles. Il les enleva quelques secondes plus tard pour ajouter : « Attends, comment sais-tu que Ginny lui a donné douze ? » Hermione gloussa. « Maintenant je sais pourquoi il est resté soi-disant « pour tenir compagnie » pendant que tout le monde était à Paris. Il a envie de sortir avec elle ! » Il venait enfin de le réaliser.

« Tu ne vas pas faire une crise à cause de ça, n'est-ce pas ? » lui demanda Hermione, autant inquiète qu'amusée de sa réaction.

« Sur le fait que mon meilleur ami veuille sortir avec ma sœur ? » dit-il, « non, bien sûr que non » son ton semblait sarcastique. Il regarda Hermione et ses yeux se sont agrandis. « Et si je les surprend en train de s'embrasser… ou pire ? dit-il, le visage levé vers le cielalors qu'il essayait de ne pas y penser. Hermione ne pouvait s'empêcher de rigoler. Il était si mignon quand il était en colère.

« Ou pire encore, que fera Ginny lorsqu'elle découvrira que je suis complètement tombée dans les bras de sur son frère ? » lui demanda-t-elle faussement inquiète. Ron grimaça.

« Ginny reconnaît que je suis un individu modèle. Elle sera heureuse que tu ai finalement repris connaissance » dit-il en souriant et Hermione lui sourit en retour. « De plus, » ajouta Ron, « j'ai difficilement fait appel à tes sentiments. Je crois que tu as été frappée par un de ces rares moments de lucidité. » dit-il d'un ton professoral.

« Et donc ? » demanda Hermione espièglement, levant les yeux au ciel face à sa stupidité.

« C'est... » répliqua Ron, « J'ai fait une recherche étendue sur le sujet » lui dit-il. Ron avait déjà récupérer le cadeau de son sac, et Hermione et lui se rapprochaient de plus en plus à chaque seconde.

« Recherche, hein ? Quelle genre de recherche ? » demanda Hermione, entrant dans son jeu. Ron et elle était maintenant l'un en face de l'autre, et alors qu'elle posait sa question, elle glissa ses bras autour de sa taille.

« Permets-moi de te montrer » chuchota-t-il avant d'abaisser sa bouche vers la sienne. Pour la quatrième fois cette nuit, ils se sont embrassés. Les lèvres de Ron étaient douces sur celles d'Hermione et une de ses mains se posa derrière sa tête alors que son autre bras s'enroulait autour de sa taille, la serrant contre lui. Elle était reconnaissante de la présence stabilisante de son bras, parce que sans cela, elle aurait pû s'effondrer. Ce n'était pas que le baiser soit excessivement passionné – il était plutôt quelconque aussi loin qu'ils soient allés – mais chaque fois qu'elle était aussi proche de Ron, elle devenait irréfléchie, étourdie. Elle se demandait si c'était possible d'éprouver des sentiments plus intenses que ceux là – elle n'était pas sûre de le vouloir vraiment. Ron brisa doucement leur baiser et resta son front appuyé contre le sien, reprenant son souffle.

« Wow » chuchota-t-il, « Je pense que j'ai oublié comment je m'appelais durant une seconde. » dit-il avant de combler la distance entre eux pour lui donner une séries de baisers plus fiévreux les uns que les autres. Chaque fois qu'il s'éloignait, il se rapprochait quelques secondes plus tard comme s'il ne pouvait supporter de briser le contact. Quand finalement,plus dedix minutes s'étaient écoulées. « Qu'est-ce qu'on faisait déjà avant ça ? » demanda-t-il. Ses yeux étaient clos et son front de nouveau appuyé contre celui d'Hermione. Elle était aussi perdue que lui, et elle lutta pour se souvenir des évènements précédent le baiser. Seulement parce que son cerveau était habitué à se rappeler d'information qu'elle était capable de se souvenir.

« Le cadeau de Noël » chuchota Hermione à contre-cœur sachant que Ron devrait finalement la laisser partir.

« Oh, c'est vrai » dit-il, mais ne fit aucun mouvement pour la laisser partir. « Bien, je suppose que nous devrions continuer » murmura-t-il après une minute, déroulant à contre-cœur ses bras de la taille fine d'Hermione. Elle lâcha aussi prise, et alla s'asseoir sur le sofa alors qu'il marchait de nouveau vers son sac et fouilla de nouveau à l'intérieur. Hermione ferma ses yeux un moment, essayant d'absorber tout ce qui lui était arrivé récemment. Quand elle les rouvrit, Ron était assis à côté d'elle, tenant un paquet rectangulaire dans ses mains.

« J'ai pensé que tu t'étais endormi durant une seconde » lui dit-il.

« Non, j'étais juste,je réfléchissais– tuvois ? » répondit-elle – et demanda immédiatement. Ron acquiesça, et prit une de ses mains dans les siennes. Il plaça le paquet dans sa paume, et enroula ses doigts autour, mais maintint sa main sur la sienne.

« Avant que tu ne l'ouvres, je voulais seulement te dire, c'est que je… » il sembla chercher ses mots pour exprimer clairement ses sentiments, et après une minute il respira profondément. « Cette chose, Hermione, c'est que tu es ma meilleure amie, mais pas seulement ça. Est-ce que tu comprends ? Detoutes lesmanières tu es ma meilleure amie : tu es celle vers qui je me tourne quand j'ai besoin d'aide, tu me donnes des conseils lorsque j'en ai besoin – et parfois quand je n'en ai pas besoin – tu t'inquiètes pour moi quand j'ai des ennuis et tu n'as pas peur de me faire savoir que je suis un imbécile et je n'ai pas peur de toi lorsque tu es trop curieuse ou parce que tu es une miss-je-sais-tout. Pour ça, c'est pareil avec Harry, vous êtes tous les deux pareils, mais mon amitié avec Harry est différente de celle que nous avons parce qu'elles n'ont pas le même but. Je ne dis pas que Harry est moins un ami que toi, parce qu'il est comme un frère pour moi – et si lui et Ginny sont vraiment aussi proche que ce que tu m'as dit alors il est plus qu'un frère – je donnerais ma vie pour lui, pour toi maintenant, mais en même temps je me soucie de lui différemment de le façon dont j'ai réalisé – il y a trois ans- que je me souciais de toi.

C'est ce que je veux dire quand je dis que tu es ma meilleure amie, et quand même temps tu ne l'es pas. Tu es tellement plus que ma meilleure amie, Hermione. Je… je ne peux pas vraiment te dire tout ce que je veux te dire. J'ai encore peur de beaucoup de choses, mais un jour je serais capable de te dire tout ce que je veux te dire, et je te promet que j'écrirais mon discours avant ainsi je ne passerais pas pour un idiot, mais l'essentiel, Hermione, c'est qu'aussi bonne amie que tu sois, je me ferais toujours plus de soucie pour toi que pour un autre. Te voir avec Viktor Krum fut le premier indice qui me fit réaliser çà. Tu te souviens de cette nuit dans la salle commune lorsque je pensais t'avoir perdue et que je t'ai embrassé ? C'est après ça que j'ai réalisé, mais j'étais trop effrayé et embarrassé pour faire quelque chose après ça. Je n'étais pas prêt à faire face à mes sentiments, et je ne le suis toujours pas totalement, mais maintenant je sais ce que je veux dans ma vie, et je sais que malgré tout ce qui puisse arriver je veux que tu sois là avec moi.

Je voulais te le dire dans le train, mais j'ai renoncé à la dernière minute. C'est drôle comment on peut faire face à une mort certaine et rester calme mais quand il s'agit de dire à quelqu'un ce que l'on ressent pour lui on souhaiterait presquese retrouver face à unecentained'araignées géantes… et nous savons tous les combien j'aime les araignées. Quoi qu'il en soit, je voulais seulement te dire que tu seras toujours ma meilleure amie peu importe ce qui arrive, mais que je suis aussi prêt à faire le prochain pas, et que si tu le veux bien, j'aimerais avoir une relation plus que platonique avec toi. » Hermione respira profondément. Elle n'était pas sûre d'être capable de parler même si elle le voulait. Sa gorge se serra et ses yeux se remplissaient rapidement de larmes. Ron sembla comprendre ce qu'elle subissait, et au lieu d'attendre une réponse de sa part, il lui serra la main puis la retira, la laissant tenir le cadeau. « Ouvres-le » la pressa-t-il, et avec ses mains tremblantes elle retira le ruban et déroula le papier.

C'était un bracelet en or auquel était attaché plusieurs petites breloques, chacune n'étant pas plus grande qu'une pièce de monnaie. L'une était petite, de couleur rouge en forme de pierre philosophale, une autre avait la forme d'un sablier avec de minuscules grains de sable opalin à l'intérieur. Il y avait des breloques représentant chaque événement marquant de la vie d'Hermione à Poudlard, et la beauté du bracelet la laissa sans voix. Une breloque attira son attention et Hermione gloussa – c'étais un exemplaire miniature de l'Histoire de Poudlard, mais ce qui attira son intérêt était l'ensemble de minuscule charnières sur l'attache de la breloque. Elle regarda Ron d'un air interrogateur et il lui sourit, luiintimant silencieusement de l'ouvrir, ce qu'elle fit. Sa respiration fut coupée alors qu'elle ouvrait le minuscule médaillon révélant deux photographies : l'une la représentait au Bal de Noël, le visage rougit, regardant au loin, faisant un sourire éclatant ; elle était heureuse, cela avait probablement eu lieu avant la dispute avec Ron – Hermione ne s'était pas rendue compte qu'on l'avait prise en photo.

« Je l'ai depuis la quatrième année. Colin Creevey la prise dans le hall d'entrée avant que tout le monde n'entre dans la Grande Salle. Je ne te l'ais jamais dit, mais cette nuit j'ai pensé que tu étais stupéfiante ; c'était la première foire que je réalisais à quel point tu étais belle… combien tu es belle. Tu ne devrais pas tout changé en toi pour que je pense que tu es la plus belle chose que je n'ai jamais vu, mais étant un male cela signifie que je suis un peu lent pour comprendre les femmes. »

« Merci » souria Hermione, « Je pense » ajouta-t-elle, en lui faisant un clin d'œil et en rougissant. Elle se tourna de nouveau vers la breloque et regarda l'autre image. C'était Ron, évidemment, etla photosemblait avoir été prise récemment. Hermione ne pu s'empêcher de remarquer à quel point il était beau à regarder. Puis, regardant plus attentivement, elle se rendit compte qu'une date était gravée sous les deux images. « C'est le date d'aujourd'hui » remarqua Hermione, quelque peu déconcertée. Ron semblait timide.

« C'est… c'est le jour oû j'ai finalement pris mon courage à deux mains et oû je t'ai dis ce que je ressentais réellement. » dit-il. « J'ai pensé que cela ferait un peu notre propre histoire » lui dit-il, se référant à la breloque représentant le livre. Hermione souriait, et des larmes de bonheur coulèrent sur ses joues. Elle se jeta dans les bras de Ron et le serra de toutes ses forces.

« Merci, Ron ; merci. C'est la chose la plus gentille que quelqu'un ait jamais faite pour moi. » lui dit-elle, le serrant toujours fermement.

« De rien, Hermione. Je suis juste content que tu ne m'aies pas ri au visage. » lui dit-il,de meilleure humeur. Hermione gloussa.

« Et bien, j'ai été tenté durant une seconde, mais ensuite j'ai pensé à quelque chose de mieux » plaisanta-t-elle. « Tu veux bien m'aidé à le mettre ? » lui demanda-t-elle, s'écartant brusquement pour qu'il puisse atteindre son poignet pour y mettre le fragile bracelet, il était vraiment beau.

« Hmm, si je savais que tu aurais eu cette réaction, je t'aurais dit tout ça il y a très longtemps. » plaisant Ron en retour. Hermione le frappa pour son espièglerie et Ron lui attrapa facilement les mains.

« Tu devrais te reposer un peu. » lui dit-il sérieusement. Ils avaient eu l'accident il y un plus de huit heures ; il était probablement près de deux heures du matin.

« Je pensais que tu avais dit que je ne devais pas dormir » demanda Hermione confuse.

« Je l'ai dit, mais il n'était pas loin de huit heures. Cela ne te fera pas de mal de dormir durant quelques heures. Je te réveillerais de temps en temps pour m'assurer que tu vas bien. » Hermione n'était pas très ravie à l'idée d'être réveillée toutes les heures, mais elle devait admettre qu'elle avait besoin de se reposer.

« Et toi ? » demanda Hermione à Ron.

« Je vais bien, j'ai fait un petit somme dans le train. » lui dit-il, souriant légèrement.

« D'accord, je suppose que je peux me reposer un peu » dit Hermione en baillant, « mais si tu es fatigué, promets-moi que tu t'endormiras. Ne t'inquiètes pas pour moi, je me sens mieux. » lui dit-elle sans enthousiasme alors qu'elle fermait les yeux et se blottissait contre Ron, laissant la chaleur de son corps l'envelopper comme une couverture.

« Je ne te promet rien » chuchota Ron dans son oreille, mais Hermione l'entendit à peine.

« Bien » murmura-t-elle, baillant encore avant de s'endormir.

Il lui sembla se réveiller seulement quelques secondes plus tard, mais il s'était en réalité passé une heure.

« Hermione ? » entendit-elle Ron lui demander.

« Je vais biens, Ron » murmura-t-elle avant de se rendormirà nouveau. Une autre seconde/heure passa avant qu'il ne la réveille une fois de plus. « Je suis vivante » murmura-t-elle cette fois, n'attendant pas que Ron lui réponde pour se rendormir encore. Ce manège se répéta encore deux fois avant qu'Hermione n'intervienne, menaçant de faire mal à Ron s'il la réveillait une fois de plus et de s'endormait pas lui-même. Naturellement, elle avait fait tout ça les yeux fermés et le visage blottit contre la poitrine de Ron alors elle n'était pas sûre qu'il l'ait comprise, mais il avait certainement entendu l'essentiel, parce que lorsqu'elle se rendormit de nouveau, Ron ne la réveilla pas. La fois suivante oû elle ouvrit les yeux, une lumière éclatante entrait par la fenêtre.

Hermione ferma ses yeux face à la lumière crue mais faible du soleil. Elle ne savait pas oû elle était et ne comprenait pas pourquoi elle avait l'impression d'avoir reçu un coup de massue sur la tête. Elle ne comprenait pas pourquoi son lit était devenu soudain si confortable – elle avait toujours trouvé son lit de Poudlard plutôt rêche et en comparaison, son lit chez elle était particulièrement doux. Hermione inhala profondément et son sens olfactif fut immédiatementenvahi parun parfum qu'elle ne pouvait associer qu'à une seule personne mais… « Ron ? » murmura-t-elle, ouvrant plus grand ses yeux cette fois alors que les événements de la nuit passée lui revenaient en mémoire.

Hermione essaya de bouger mais elle sentit des bras se resserrés autour d'elle. Leur position de la nuit – Ron était assis et Hermione l'enlaçait – avant qu'ils ne se retrouvent allongés tous les deux sur le sofa… Ron allongé, le dos sur le sofa. Hermione était étendue au-dessus de Ron, sur son estomac. Sa tête se trouvait dans le creux du cou de Ron avec son oreille appuyée contre sa poitrine. Le feu de la cheminée n'était maintenant plus que des braises et Hermione pouvait voir son souffle se formé devant son visage, mais elle était surprise de se sentir si confortablement installée et au chaud. Les bras de Ron étaient autour d'elle, la tenant sur elle protectivement. L'élévation de sa poitrine et le bruit de son doux ronflement indiquait qu'il dormait toujours. Hermione sourit avant d'essayer de se dégager de l'emprise de Ron… elle se trouvait souvent dans ses bras ces derniers temps. Ce n'était pas qu'elle veuille partir, mais elle avait une terrible envie d'aller aux toilettes, et elle voulait rajouter du bois dans l'âtre avant que le feu ne s'éteigne et que Ron ne soit forcé de déchirer plus de page de son livre préféré. Elle se tortilla un peu et constata que si elle faisait glisser son corps vers le bas, en direction des pieds de Ron, elle devrait être capable de se libérer relativement facilement.

C'était une chose connue de tous que les hommes pouvaient être – excités –alors qu'ils dormaient, mais Hermione n'avait jamais beaucoup penser à ça, jusqu'à ce qu'elle sente une masse indubitablement pressée contre le haut de sa cuisse. Son premier réflexe fut de remonter immédiatement vers le haut, mais elle s'abstint de le faire pour ne pas réveiller Ron, ce qui les embarrasserait tous les deux. Bien qu'elle ait eu dix-huit ans, Hermione n'était pas très expérimentée avec ces choses là. Hormis Vikor Krum et une petite poignée de garçons, elle n'avait jamais officiellement eu rendez-vous, et les baisers qu'elle avait échangés… ne pouvait en aucun cas être comparable à ceux de Ron. Elle n'était pas au courant des histoires de Ron avecd'autres filles. Elle savait qu'il était sortit avec une serdaigle durant leur cinquième année, et une poufsouffle quelques semaines après ça, mais elle n'était jamais entré dans les détails avec lui – les garçons n'aimaient pas ça. Vous ne pouvez pas discuter de ces choses là avec vos meilleurs amis quand ce sont des garçons. Peut-être était-ce pourquoi elle et Ginny étaient devenues de plus en plus proche avec les années.

Hermione respira profondément et concentra son esprit sur des choses neutres comme les livres ou le travail scolaire alors qu'elle descendait en glissant le long du corps de Ron aussi doucement qu'elle le pouvait. Elle ferma les yeux lorsque son visage ne fut qu'à quelques centimètres de la braguette du jean de Ron – sa chemise était remontée durant la nuit, et cette traînée de poil roux était juste au niveau de son visage – Hermione ne pouvait pas la voir, elle refusait de regarder mais elle pouvait la sentir contre sa joue. Elle retenait son souffle ; finalement, ellefut capable de se dégager complètement et elle se souleva de sur le corps de Ron, se tenant à côté du sofa pour reprendre son souffle. Elle se releva du mieux qu'elle le pouvait et risqua un regard vers Ron. Elle sentit ses joues chauffées alors que ses yeux parcouraient son corps. Il avait enlevé ses chaussures et ses pieds nus – ainsi qu'une bonne partie de ses mollets – reposaient sur le bord du sofa. Il avait des pieds agréables – c'était étonnant qu'Hermione pense à ça, parce que comme beaucoup de personnes, les pieds n'étaient pas la partie du corps qu'elle préférait. Ses jambes semblaient plus longues lorsqu'il était allongé que lorsqu'il était debout. De plus, il avait un bras posé au-dessus de sa tête sur le dossier du sofa. Il ressemblait presque à un petit enfant lorsqu'il était endormi. Ses cheveux étaient emmêlés et ses joues rosies – il semblait tellement innocent et beau à ce moment. Le cœur d'Hermione fit un bond dans sa poitrine et elle se força à regarder ailleurs. Sans doute pourrait-elle rester debout là pendant des heures à le regarder dormir mais sa vessie avait des idées différentes. Sachant qu'il n'y avait aucun toilette dans la cabane, Hermione sortit rapidement par la porte et s'appuya péniblement contre le mur de la cabane. Ce n'était pas la plus glamour des positions, et c'était l'une de ces fois oû elle regrettait de ne pas être un male, mais le froid débarrassa rapidement l'esprit d'Hermione de ses doutes et ses hésitations et une minute plus tard elle marchait de nouveau vers la cabane, tremblante mais sensiblement plus à l'aise. Elle recommença à mettre plus de bois dans le feu et observa comment la braise commençait lentement à rougeoyer et les branches sèches fumèrent et crépitèrent alors que les petites flammes les consumaient. Elle se releva, essuyant ses mains sur l'arrière de son pantalon. Elle s'attendait à ce que Ron soit toujours endormi lorsqu'elle se retournerait mais laissa échappe un cri quand elle le trouva se tenant juste derrière elle. Elle mit ses mains sur sa poitrine de peur que son cœur ne s'en échappe après une telle frayeur.

« Bonjour à toi aussi » dit Ron encore groggy en se grattant la tête. Sa voix était pâteuse et ses yeux à peine ouvert. Il fit les quelques pas qui le séparait d'Hermione et se pencha comme pour l'embrasser pour lui dire bonjour mais immédiatement Hermione s'esquiva de sa portée lorsqu'elle compris ce qu'il était sur le point de faire. Elle prit refuge derrière le sofa, l'utilisant comme une barrière entre eux deux. « Je savais que tu penserais que ce qui s'était passé la nuit dernière serait une erreur » soupira Ron, une indubitable tristesse dans la voix, alors qu'il interprétait mal la retraite précipitée d'Hermione.

« Mmph, hmph, umph » fut la seule réponse qui vint à travers la main d'Hermione.

« Pourquoi au non de Zeus ta main est-elle devant ta bouche ? Je ne peux pas entendre ce que tu dis » dit-il d'un ton exaspéré. Hermione enleva sa main et fit un pas en arrière.

« J'ai dit que la nuit dernière n'était en aucun cas une erreur. »

« Et bien quoi, alors ? » demanda Ron, faisant un autre pas vers Hermione dont la main se posa de nouveau sur sa bouche.

« Mmph, hmph » dit-elle.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Ron impatient. Hermione baissa sa main juste assez pour être entendue.

« Je dit que je ne me suis pas encore brossée les dents » chuchota-t-elle timidement. Ses parents étaient dentistes, après tout. Il n'y avait aucune chance qu'elle laisse Ron s'approcher d'elle sans qu'elle ne se soit d'abord brossée les dents. Ron fit un large sourire, soulageant Hermione sur l'état de son hygiène bucco-dentaire.

« Et c'est tout ?Je croyais que c'était plus grave que ça» dit Ron, souriant toujours et faisant un pas vers elle. La main d'Hermione remonta plus haut, et elle marmonna de nouveau. « Pour l'amour de Dieu, Hermione, pourrais-tu parler correctement ? Je ne me soucie pas d'une petite odeur matinale. Je meurs d'envie de t'embrasser pour te dire bonjour depuis que je suis réveillé » lui dit-il. Hermione ne semblait pas s'en soucier, mais un regard sur le visage de Ron lui fit comprendre que ce serait bien moins compliqué si elle cédait tout simplement.

« Juste un petit, alors, et je garderais ma bouche fermée » lui dit-elle. Les femmes ! pensa Ron, mais il avait eu ce qu'il voulait lorsqu'il lui donnait un long baiser, gardant la bouche fermée et pressant simplement ses lèvres contre les siennes durant quelques minutes. A la seconde oû il se retira, la main d'Hermione reprit le même chemin. Ron leva les yeux au ciel.

« Je peux voir que tu n'a pas fouillé là dedans » dit-il, faisant référence à son sac. « Je n'ai pas de brosse à dents, mais j'ai des bonbons à la menthe qui font offices de dentifrice » dit-il. Hermione sauta pratiquement sur le sac et chercha frénétiquement, localisant les bonbons à la menthe parmi la panoplie d'autres sucreries. Elle en mit un dans sa bouche et immédiatement sentit ce qui semblait être une douzaine de minuscules brosses à dents nettoyer entre ses dents tandis que la saveur de la menthe rafraîchissait son haleine. Elle en donna un à Ron qui le prit et le mit dans sa bouche.

« Laisser le soin de son hygiène dentaire à des bonbons » dit Hermione ironiquement. Ron haussa les épaules.

« Je suppose qu'il y a un but à tout ceci » dit Hermione.

« Et qu'est-ce que c'est ? » demanda Ron, bien qu'il soit certain de ce qui allait arriver ensuite puisqu'il souriait encore.

« Tu peux finalement me donner mon baiser du matin. » sourit-elle de façon rusée, faisant un pas et noua ses bras autour de son cou.

«Tu ne me le diras pas deux fois» dit Ron alors qu'il abaissait ses lèvres vers les siennes. Leurs lèvres s'unirent et leurs langues s'entrelacèrent – doucement pour commencer, mais le baiser devint progressivement plus passionné jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux à bout de souffle. « Amen aux bonbons à la menthe » sourit Ron contre la bouche d'Hermione.

Ils se sont tous les deux éloignés l'un de l'autre, chacun conscients du fait qu'aussi agréable que ce soit cela pourrait finalement être de vrais sentiments et que les heures passées ensemble depuis qu'ils avaient atterri icireprésentaient probablement certains de leurs meilleurs moments, s'il devaient retourner à Poudlard, ils devraient compter en grande partie sur eux-mêmes.

« Il ne neige plus » dit Hermione à Ron d'une voix triste, mais déterminée. « Il fait encore un froid glacial, mais nous avons plusieurs heures de lumière devant nous. » lui dit-elle, et Ron acquiesça.

« Les traces que nous avons faites la nuit dernière vont être recouvertes. Même si quelqu'un trouve l'épave du train, ils ne pourront pas avoir un indice pour savoir oû nous sommes. »

« Que proposes-tu que nous fassions ? » demanda Hermione.

« Je vais marcher jusqu'à l'épave du train, voir si je ne peux pas trouver nos baguettes magiques ou tout ce qui pourrait nous aider. Tu as besoin de vêtements plus chaud et nous ne pouvons pas vivre de bonbons et de bierre-au-beurre très longtemps. Si personne ne vient demain matin, nous devrons marcher jusqu'au versant opposer de la montagne. Si nous suivons les rails du train, nous arriverons peut-être à Poudlard. Si nous partons à l'aube nous arriverons là-bas à la tombée de la nuit. Nous n'étions qu'à quelques heures de Poudlard lorsque le train a déraillé. »

« Tu n'es pas sérieux. »

« C'est tout ce que nous pouvons faire. Nous pouvons nous asseoir ici et attendre une décennie si nous voulons, mais il n'y a aucune garantie que quelqu'un vienne nous chercher. Ils ont seulement dû remarque notre absence il y a quelques heures, et ils ont dû attendre que la tempête se calme pour partir à notre recherche. Si je peux trouver nos baguettes alors nous pourrons au moins transformer quelques bidons en nourriture et vêtements et essayer d'envoyer un message, mais sinon nous n'aurons pas d'autre choix. »

« Qu'est-ce que ça veut dire si tu peux trouver nos baguettes ? Ron Weasley, je viens avec toi. »

« Non, tu ne viens pas. »

« Excuses-moi ? Ne me dis pas ce que je peux faire ou pas, Ron. Simplement parce que j'ai reconnu avoir des sentiments pour toi, cela ne signifie pas que tu ai le droit de me commander, tu sais. »

« Premièrement, j'ai des sentiments pour toi aussi, et je ne commande personne. Deuxièmement, autant que j'aimerais t'avoir avec moi, je peux faire le voyage plus rapidement tout seul, et tu es toujours blessée. Pour finir, l'un de nous doit rester ici au cas oû par miracle quelqu'un nous trouverait. S'il te plait, Hermione. Juste une fois pourrais-tuaccepter ce que l'on te ditmême si cela ne vient pas d'un livre ? » supplia Ron. Hermione soupira et croisa ses bras sur sa poitrine.

« Très bien » dit-elle, bien qu'elle ne soit pas si heureuse que ça. « Mais je te préviens, Ron Weasley. Si tu n'es pas de retour ici en un seul morceau je te retrouverais et je t'étranglerais moi-même. » Son ton était sérieux, mais elle était plus effrayée pour sa sécurité que pour autre chose. Ron mit ses chaussures et ramassa ses affaires, mettant plusieurs couches de vêtements sous sa cape. Hermione voulait qu'il mette également son pull-over mais il insista pour qu'elle le garde. Finalement quand il fut temps pour lui de partir, Hermione se jeta dans ses bras et le serra de toutes ses forces.

« Tout va bien se passer » chuchota-t-il dans ses cheveux, embrassant sa tempe.

« S'il te plait sois prudent » lui dit Hermione. Il acquiesça et lui fit un petit baiser sur les lèvres.

« Je le serais » lui dit-il, et Hermione déroula ses bras de son cou,affichant un air courageux sur son visage alors qu'il se retournait et sortait par la porte d'entrée.

C'était presque le crépuscule et Ron était parti depuis près de six heures. Hermione commençait à s'inquiéter. Elle s'était occupée toute la journée en gardant le feu allumé dans la cheminée, en nettoyant la cabane et en balayant le plancher avec une branche de pin qu'elle avait trouvé dehors. Naturellement, elle avait d'avantage répandue des aiguilles de pin que nettoyer le plancher, mais au moins cela lui avaitpermis de s'occuper l'esprit– maintenant tout ce qu'elle pouvait faire était d'arpenter la petite cabane d'une côté à un autre, espérant que Ron aille bien. Elle avait juré plutôt que s'il ne montrait pas le bout de son nez bientôt, elle sortirait de là et essayerait de le retrouver. Elle savait que ce n'était pas la chose la plus sage à faire, mais à l'heure actuelle elle se sentait si impuissante, et c'était le pire sentiment du monde. Elle regarda par la fenêtre ce qui semblait être la centième fois aujourd'hui, mais tout ce qu'elle pouvait voir était son propre reflet. Il faisait maintenant complètement noir dehors, et Ron aurait encore plus de mal à retrouver son chemin. Hermione était décidée à partir à sa recherche, et tirait sur son chandail couleur bordeau pour l'enlever quand la porte s'ouvrit et que Ron entra en chancelant.

« Oû étais-tu passé ? » s'exclama Hermione, courant vers lui. Son visage était rouge de froid, et il respira fortement. Il alla vers le sofa et s'y assit, et Hermione s'assit à côté de lui. « Tu es gelé » remarqua-t-elle, et elle prit ses mains dans les siennes dans une vaine tentative de les réchauffer.

« Il fait terriblement froid là-bas » lui dit Ron, parlant pour la première fois.

« Qu'est-ce qui a prit si longtemps ? » lui demanda Hermione, heureuse qu'il aille bien.

« Il y a beaucoup plus de neige qu'il n'y en avait la nuit dernière. Cela monte pratiquement jusqu'à mes genoux. Cela a prit plus de temps que je ne le pensais, et je suis resté quelques temps près de l'épave. Il ne restait presque rien. J'a été capable de déterrer certains de tes vêtements, et quelques bibelots, mais tout ce que j'ai trouvé de nos baguettes n'étaient que des morceaux. J'ai prit un peu plus de temps pour regarder le compartiment détruit – nous sommes magiquement perdus, Hermione ; ce n'était pas un accident. » Hermione haleta, et regarda Ron d'un air incrédule.

« Est-ce que tu es sûr ? » demanda Hermione, trop horrifiée pour croire que quelque chose comme ça puisse être vrai.

« Je le suis, la partie du compartiment qui nous reliait avec le reste du train était complètement fondu – rien ne pourrait le faire de façon naturelle. C'était un sabotage. Quelqu'un devait savoir que nous étions dans ce compartiment et voulait se débarrasser de nous. »

« Mais qui ? » demanda Hermione, encore sous le choc.

« Quelqu'un qui nous déteste plus que n'importe qui d'autre ? Quelqu'un qui te torture depuis qu'il sait que tu es née moldu ? »

« Malfoy » dit Hermione amèrement.

« Malfoy » répliqua Ron sur le même ton. « Je parie qu'il pense que nous sommes morts dans l'accident ou bien mort de froid dans la nuit, ce qui nous serait certainement arrivé si nous n'avions pas trouver cet endroit. Quand je reverrais cet imbécile, je lui réglerait son compte une bonne fois pour toute. » Hermione mit une main apaisante sur son bras, et Ron sa propre main par-dessus la sienne, la serrant légèrement.

« Malfoy aura ce qu'il mérite en temps voulu, Ron. En ce moment, nous devons nous concentrer pour sortir d'ici vivant. »

« Nous devrons partir le matin. Cela ne sert à rien de rester ici. Si Malfoy décide de vérifier si son plan à marcher et que nous sommes toujours là, ça ne va pas être beau à voir. Notre meilleure chance est de marcher jusqu'à Poudlard et de contacter Dumbledore une fois arrivés. » Hermione ne dit rien, mais elle savait que Ron avait raison. Elle ne pouvait pas dire qu'elle était étonnée de la tournure des événements… ils avaient toujours des ennuis, lui semblait-il. Cette fois, cependant, elle veillerait personnellement à ce que Malfoy est ce qu'il mérite. Elle ne voulait pas que Ron sache combien elle méprisait Malfoy parce qu'elle savait qu'elle alimenterait seulement sa détermination à se venger de lui. Ron avait eu trop d'ennuis au cours des années à cause de cet idiot. Cette fois Hermione aurait elle-même affaire à lui comme elle l'avait fait avec Rita Skeeter. Elle s'arrangerait personnellement pour que Malfoy soit renvoyé. Le bruit de l'estomac de Ron interrompit ses pensées, et elle oublie temporairement Malfoy.

Elle était affamée. Ron lui avait laissé quelques bonbon, mais elle avait trop occupée pour penser à manger. Elle essayait de ne pas penser au banquet que les étudiants de Poudlard avaient probablement eu droit. Son propre estomac gronda, et Ron et elle éclatèrent de rire en même temps. Elle atteint le sac de bonbons, et, bien qu'ils ne soient pas aussi nourrissants qu'un repas, Ron et elle s'en contentèrent après avoir chacun bu une bouteille de bierre-au-beurre.

« Nous devrions essayer de dormir. » annonça Ron après qu'ils aient fini de manger. « Nous avons beaucoup de chemin à faire demain ; nous devrons être bien reposés. » Hermione acquiesça, bien qu'elle soit loin d'être fatiguée. Elle observait Ron alors qu'il se penchait pour enlever ses chaussures, et rougit alors qu'elle se rappelait sa situation fâcheuse du matin. Ron vit la teinte cramoisie qu'avait prit ses joues. « A quoi est-ce que tu penses ? » demanda-t-il, mais elle secoua la tête.

« Rien d'important » chuchota-t-elle, devenant plus rouge encore. Ron enlevait maintenant sa cape et les couches de vêtements qu'il avait rajouté plus tôt. Chaque fois qu'il levait les bras, son nombril et la petite traînée étaient visibles, et chaque fois que cela arrivait, les yeux d'Hermione devenaient légèrement vitreux alors qu'elle essayait de ne pas le regarder fixement. Elle était vraiment désespérée, c'était impossible de le nier maintenant.

« Je vois » lui dit Ron, maintenant entièrement débarrassé des couches de vêtements supplémentaires. La chemise qu'il portait n'était pas la même que celle qu'il portait la nuit dernière. Elle était plus ancienne, et légèrement moins épaisse de sorte qu'Hermionedeviner son corps à travers. Le contour des épaules de Ron, son torse et son estomac étaient péniblement évident. Hermione avala difficilement. Elle était effrayée par ses pensées lorsque Ron lui parla de nouveau. « J'ai réussi à récupérer quelques uns de tes vêtements. La plupart d'entre eux se trouvaient dans la neige et donc doivent être humides, mais je suis sûr que certains doivent être assez secs pour que tu puisses te changer. Si tu es si paranoïaque pour tes dents, cela doit être encore pire pour… autre chose. » dit-il, ses yeux parcourant son corps. Hermione sentit ses joues chauffées une fois de plus. Elle se demandait si elle avait le même effet sur Ron que celui qu'il avait sur elle, mais décida de ne pas y penser de peur d'être tentée de faire quelque chose qui pourrait très vite faire dégénérer leur situation.

« Merci ; je pourrais profiter de changer de vêtements ; ceux-ci sont tous poussiéreux, et cette chemise a reçu plus de sang que je pensais en avoir en moi. » Hermione tira sur la chemise qu'elle portait. Le tissu était d'une couleur brun rouillé là oû le sang l'avait imbibé et avait séché et à cet endroit le tissu avait durci. Ron regarda la chemise et pencha la tête vers le plancher oû se trouvait son sac, sensiblement plus plein que lorsqu'il était parti. Elle le prit et en vida son contenu sur le sofa. Ron avait trouvé quelques unes de ces chemises, mais aucun pantalon parmi tous ceux qu'elle avait emporté et celui qu'elle portait actuellement était toujours humide de son voyage dans la neige, et du temps qu'elle avait passé dehors pour aller aux toilettes. Elle se retourna vers Ron pour lui demander si elle pouvait lui emprunter une de ses chemises pour dormir avec car elle serait assez longue pour la couvrir le temps qu'elle mette son pantalon à sécher, mais elle retint son souffle lorsqu'elle vit qu'il déboutonnait son pantalon. Elle ne pouvait même pas lui demander ce qu'il faisait car sa voix l'avait complètement abandonnée. Il se tourna de sorte qu'elle soit face à son dos, se tenant non loin d'elle. Tout ce qu'Hermione pouvait faire était de le regarder fixement, les yeux grands ouverts, alors qu'il passait ses pouces dans la ceinture de son jeans et le descendit jusque sur ses chevilles, puis l'enleva complètement. La langue d'Hermione est pratiquement tombée de sa bouche pour atterrir sur la plancher, alors qu'elle fixait l'arrière de son boxer. Elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire comme une idiote. Heureusement, Ron n'était pas face à elle et ne pouvait donc pas la voir. Elle se tourna alors qu'il se retournait vers elle et atteignit le sac pour en retirer un bas de pyjama de couleur bordeau. Hermione fit comme si tout était normal alors qu'il enfilait le bas de pyjama, etmettaitson pantalon à sécher près du feu.

« Ecoutes, Ron ; est-ce que je pourrais t'emprunter une chemise ? » lui demanda Hermione, essayant de contrôler sa voix. Heureusement, sa nervosité n'était pas apparente. Ron leva son sourcil comme pour lui demander silencieusement pourquoi elle lui demandait une de ses chemises alors qu'il lui en avait apporté plusieurs lui appartenant.

« Bien sûr, sers-toi » dit-il au lieu de cela. En fait, il s'imaginait toujours à quoi ressemblerait Hermione dans ses vêtements.Elle opta pour une des chemises d'école de Ron – le dernier bouton blanc tomberait probablement à mis-cuisse.

« Merci » dit-elle, et se détourna de Ron comme il l'avait fait avec elle pour qu'elle puisse se changer. Ron se pencha et commença à remuer le feu avec un bâton de sorte que les cendres du bois tombent au fond et n'entrave pas la combustion du feu, ainsi Hermione était relativement contente qu'il ne l'observe pas. Elle enleva lentement sa chemise tachée de sang, s'assurant de ne pas défaire le bandage sur sa tête. Bien que la chemise soit bonne pour la poubelle, elle la plia et la mit à côté du sofa là oû elle avait l'habitude de mettre ses vêtements. Si elle s'était retournée elle aurait remarqué que Ron ne s'occupait plus du feu, mais regardait plutôt fixement la peau de son dos et de ses épaules qui n'étaient masqués seulement que par une fine bande de tissu blanc qui était son soutien-gorge. Ses yeux étaient vitreux et sa bouche grande ouverte comme Hermione quelques minutes auparavant. Hermione glissa la chemise sur ses épaules, et déboutonna son pantalon, le tirant en dessous de ses hanches puis donna un coup de pied l'envoyait plus loin avant de boutonner la chemise de Ron. En effet, elle atteignait le milieu de sa cuisse devant et derrière mais les côtés échancrés révélaient une autre partie de sa jambe. Alors qu'Hermione se retournait brusquement, elle vit la tête de Ron se tournée un millième de seconde avant qu'elle ne se retourne vers lui… avait-elle été si évidente ? Probablement, décida-t-elle, mais ce n'était pas l'heure pour faire un cours à Ron sur la courtoisie. C'était mieux qu'ils ignorent cette attirance sexuelle, particulièrement en ce moment oû ce serait très imprudent en effet. Hermione prit son jean et l'étendit près du feu à côté de celui de Ron. Pour le matin ils seraient sec… pour devenir de nouveau humide quand ils s'aventureront sur la montagne.

« Nous devrions dormir » lui dit Ron, prenant sa cape avant de s'installer, et faisant signe à Hermione de venir sur le sofa. Ils reprirent leurs positions de la nuit précédente ; Ron assit (quoiqu'il se permit de s'étendre un peu plus) et Hermione pelotonnée contre lui avec sa tête sur sa poitrine et les bras de Ron autour d'elle. Ron mit sa cape sur eux et embrassa le front d'Hermione.

« Bonne nuit » murmura-t-il.

« Bonne nuit » répondit Hermione, fermant ses yeux et s'endormant presque immédiatement.


C'est déjà la fin mais l'avantage c'est je suis en vacances à partir de samedi pendant deux semaines et que je vais pouvoir traduire plus vite même si j'ai à peine commencé la traduction du chapitre 5. J'ai quelques problèmes avec mon ordi mais le prochain chapitre devrait arriver dans le courant dela semaine prochaine.

Je le redis au cas oû vous ne liriez pas mon autre traduction mais un reportage sur Harry Potter sera diffusé vendredi 16décembre sur Arte à 22h15 alors ne le manquez surtout pas.