J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre et que vous aurez toujours autant de plaisir à lire cette histoire.
Chapitre 5: Un léger changement de plan
Hermione était heureuse. Elle souriait quand elle se réveilla, heureuse d'être dans les bras de Ron. A la différence de la matinée précédente elle savait exactement oû elle était et ne voulait plus jamais partir. Il faisait toujours nuit dehors, et Hermione soupira de contentement sachant qu'elle pouvait rester ici encore plusieurs heures. Sa tête montait de bas en haut alors que Ron respirait, et ils étaient presque dans la même position qu'hier – presque car ils étaient complètement allongés maintenant. Hermione était de son côté, serrée dans l'espace que formait le corps de Ron et le dossier du sofa. Sa jambe gauche était sur Ron et son bras gauche enroulé autour de sa poitrine. Son bras droit était entre leur deux corps et elle se rendit compte que les doigts de celui-ci étaient entremêlés avec ceux de Ron dont le bras gauche était autour de ses épaules. Elle écouta le doux ronflement de Ron mais ne l'entendit pas. Elle s'aventura à jeter un coup d'œil vers son visage et trouvait ses deux yeux bleus qui la regardaient.
« Hey » chuchota-t-elle, déplaçant sa main gauche pour caresser sa mâchoire oû une barbe de quelque jours devenait plus apparente.
« Hey » chuchota Ron en retour, prenant sa main dans la sienne et embrassa sa paume et le bout de chaque doigt.
« Pourquoi est-ce que tu ne dors pas ? » lui demanda Hermione, bien qu'elle soit heureuse car elle pourrait ainsi passer plus de temps avec lui.
« J'étais trop occupé à remarquer combien tu es belle lorsque tu dors. » lui dit-il. Hermione ne pu s'empêcher de soupirer et plaça un doux baiser sur la mâchoire de Ron – le seul endroit qu'elle pouvait atteindre de là oû elle se trouvait. « Ne sois pas si rapide pour voir le romantique qui se cache en moi » sourit Ron machiavéliquement. « C'était la seule chose à faire si je ne voulais pas te réveiller et te sauter dessus. » révéla-t-il. Hermione rit doucement, tentée de prononcer les mots « je suis réveillée maintenant », mais Ron mit un doigt sur ses lèvres avant qu'elle ne puisse les dire. « Ne le dis pas » chuchota-t-il, lisant dans son esprit.
« Mais je… » mais Ron la coupa encore une fois.
« Moi aussi, Hermione » lui dit-il, « il n'y a rien que j'aimerais plus que faire l'amour avec toi. C'est ce que mon corps a voulu pour autant que je me souvienne. J'ai fantasmé au sujet d'une situation comme celle-là depuis que je me suis rendu compte que tu étais une fille, et encore plus depuis que tu es devenue une femme – la magnifique femme que tu es aujourd'hui. Mais en ce moment, peut importe ce que mon corps veut, je sais que je dois suivre mon cœur, et mon cœur me dit que tu mérites mieux que ça. Je ne veux pas faire quoi que ce soit qui pourrait te compromettre, et tu sais combien nous les Weasley nous procréons facilement. Tu ne sais pas combien je te veux, Hermione, tu es tout ce que j'ai voulu et souhaité durant ces trois années, je… » mais ce fut au tour d'Hermione de le couper.
« Ssh » chuchota-t-elle, posant ses doigts sur ses lèvres. « Merci » lui dit-elle, lui faisant un autre baiser sur la ligne de sa mâchoire. « Merci de t'inquiéter pour moi de la manière dont tu le fais. Cela signifie tellement pour moi, Ron. »
« Ce la signifie tout pour moi » chuchota-t-il, embrassant ses cheveux. Hermione se blottit plus étroitement, et Ron resserra sa prise sur elle.
« Comment suis-je devenue si chanceuse ? » demanda Hermione.
« Moment provisoire de folie sur mon corps? » plaisanta-t-il, et Hermione tenta de le frapper par espièglerie. « Tu vas encore me frapper de nouveau. Attends que je le dise à Harry ; tu auras de gros ennuis, tu sais. »
« Je pense que Harry a des choses plus importantes à faire – comme la façon de séduire ta sœur sans que tu ne le remarques » lui dit-elle machiavéliquement. Ron se recroquevilla.
« Tu as du l'aider, n'est-ce pas ? Depuis quand est-ce que tume manipule pour que je vois rien? »
« Depuis que j'ai réalisé que je ne te battrais jamais aux échecs. J'ai du être pitoyable. Cela amarché, n'est-ce pas ? » le poussa-t-elle du coude par espièglerie. Ron se moqua.
« Seulement parce que j'étais si malade que je me suis endormi trois fois durant le jeu, et que tu refuses de jouer avec moi depuis. »
« J'ai renoncé alors que j'étais sur une victoire. » lui dit-elle en souriant.
« Bien sûr que tu l'as fait ; tu t'es rendue compte que je suis clairement le meilleur joueur d'échecs. » dit-il et la poussa doucement sur le côté. Hermione sauta en l'air et se tortilla. « Tu es chatouilleuse ! » réalisa Ron, et essaya de la chatouiller encore, mais Hermione était trop rapide pour lui, et se saisit de sa main.
« Je ne le suis pas. » nia-t-elle alors que Ron la chatouillait de nouveau. Ils luttèrent tous les deux et ce fut un miracle qu'ils ne tombent pas sur le plancher. La lutte s'arrêta brusquement lorsque Hermione se retrouva emprisonnée sous Ron. La chemise qu'elle portait commençait dangereusement à remonter vers le haut, et les jambes d'Hermione étaient complètement dénudées. Ils se trouvaient dans une position très intime et Hermione entendit Ron avaler difficilement avant de se pencher pour l'embrasser. C'était de loin le baiser le plus passionné qu'ils aient échangé jusqu'ici. Il était affamé, et quand Ron explora ses lèvres avec sa langue, quémandant son entrée, Hermione n'hésita pas une seconde avant de la lui accorder. Sa main s'était déplacée vers la bas pour errer sur sa jambe alors que l'autre caressait sa joue avant de s'aventurer dans ses cheveux. Les mains d'Hermione erraient sur les épaules musclées de Ron avant de se glisser sous sa chemise et caresser sa peau si douce. Hermione s'arqua involontairement alors que la bouche de Ron quittait la sienne pour l'embrasser le long de sa clavicule pour finir par remonter vers son gorge. Hermione ne souhaitait rien de plus que de rester ainsi pour toujours. Le seul contact de la main de Ron sur l'arrière de son genou lui faisait ressentir des émotions qu'elle n'avait jamais éprouvé auparavant. Peu importe combien Ron était proche d'elle, il ne l'était pas assez. Hermione avait toujours cru que les femmes qui donnait dans le moment présent sans penser aux conséquences étaient des imbéciles, mais maintenant elle comprenait combien il était facile de jeter la conséquence au vent. Elle ne savait pas si elle aurait la force d'arrêter ça, ni même si elle le voulait, heureusement Ron prit cette décision pour elle quand il se posta à côté d'elle, se tenant devant le sofa, répétant une incantation qu'Hermione ne pouvait pas tout à fait entendre mais qui ressemblait à « Grand-mère jouant au Quidditch, Grand-mère jouant au Quidditch », à maintes reprises. Hermione sourit et étouffa un rire involontaire. Elle se redressa du mieux qu'elle le pu et essaya de chasser de son esprit toutes les sensations qu'elle avait ressenti. Elle savait que c'était mieux comme ça, mais elle ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu triste que son moment avec Ron se termine aussi rapidement. Une fois qu'ils seraient de retour à Poudlard, elle devrait le partager avec Harry et Ginny, et ils n'auraient plus désormais de moments comme celui-la. Hermione savait qu'elle était égoïste, mais elle ne pouvait s'en empêcher. Ron signifiait tellement pour elle, elle savait qu'elle ne serait pas capable de passer du temps loin de lui alors qu'ils venaient finalement d'admettre leurs sentiments mutuels.
Ronavait finalementeut le courage dese redresser et se tourna vers elle, semblant timide. « Désolé » dit-il en regardant ses pieds.
« Ne le sois pas » lui dit Hermione, se mettant sur la pointe des pieds pour l'embrasser sur les lèvres. Elle regarda dehors. Le soleil montait rapidement haut dans le ciel. « Je regrette que nous ne puissions pas d'une façon ou d'une autre rester ici pour toujours » chuchota-t-elle contre son torse.
« Moi aussi » révéla Ron tranquillement, la serrant étroitement, « moi aussi », dit-il encore, la serrant une dernière fois dans ses bras avant de s'éloigner. Hermione alla jusqu'à la cheminée oû elle récupéra leurs jeans et remit le sien à Ron. Ils s'habillèrent tranquillement dos à dos avec pour seul bruit le bruissement des vêtements de Ron qui allaient et venaient sur son corps, faisant des merveilles sur la santé mentale d'Hermione. Hermione portait plusieurs pull-over que Ron avait récupéré de l'épave, mais elle tenait à garder au-dessous la chemise qu'elle portait durant la nuit. Le fait qu'elle portait une partie des vêtements de Ron la réconfortait, d'une façon ou d'une autre. Elle aurait ainsi le sentiment d'être proche de lui même s'il devraient rester à une certaine distance l'un de l'autre, durant les quelques heures à venir au moins. Hermione n'attendait pas impatiemment le voyage qui l'attendait. Sa tête ne lui faisait pratiquement plus mal comparé au moment oû elle avait reçu le malle sur la tête – c'était il a presque deux jours déjà ? – et les vertiges et la douleur s'étaient quelque peu atténuées et étaient supportables. Elle empila trois paires de chaussettes, empruntant quelques paires à Ron… elle étaient si grandes sur elle qu'elle était capable de les rabattre pour doubler l'épaisseur. Quand elle se retourna, Ron lui ressemblait beaucoup. Il avait seulement son pull-over mais il avait empilé plusieurs maillots de corps en-dessous. Il serait relativement à l'aise avec sa cape.
« Est-ce que tu es prête à partir ? » lui demanda-t-il, souriant légèrement.
« Autant que je peux l'être » annonça-t-elle, regardant autour d'elle pour voir si elle n'avait rien oublié. Son exemplaire détruit de L'Histoire de Poudlard reposait là ou Ron l'avait laissé il y a deux nuits. Elle se pencha et le prit, se retournant vers Ron qui la regardait en fronçant les sourcils.
« Tu ne penses pas lire, n'est-ce pas ? » demanda-t-il.
« En fait, je pensais qu'il pourrait devenir utile si nous devons nous arrêtez pour la nuit et allumer un nouveau feu. » lui dit-elle sincèrement. Ron leva ses sourcils, stupéfait.
« Il y a encore de l'espoir pour toi » dit-il, exalté, alors qu'il prenait son visage entre ses mains et l'embrassait profondément. Hermione sourit, étonnée d'un geste si soudain, mais elle se rendit rapidement compte que les meilleurs baisers étaient ceux auxquels elle ne s'attendait pas.
« Je prendrais ça comme un compliment » rit-elle, ses yeux couleurs chocolats scintillaient. Elle jeta de nouveau un coup d'œil vers la fenêtre, le soleil parcourait rapidement son ascension vers l'horizon et cela formait comme une trainéejaune-blanc dans le ciel.
« Tout va bien se passer » lui dit-il d'un ton rassurant. Hermione acquiesça, mais ne dit rien, espérant que Ron ait raison. Une minute plus tard ils se tenaient devant la porte, Ron la tenait ouverte pour elle alors que Hermione jetait un dernier regard dans la petite pièce oû elle avait passéquelqu'uns des meilleurs moments de toute sa vie, peu importe le fait qu'ils aient été si courts. Elle ressentait une tristesse inexplicable, regardant derrière elle la chambre vide avecle feu qui s'éteignait lentement. Cet endroit lui manquerait. Hermione respira profondément et redressa les épaules. Ron tenait la porte ouverte plus grand pour elle et elle fit un pas vers l'extérieur… hors des murs de la cabane et pénétra dans le froid glacial de l'hiver.
« Nom d'un chien, il fait froid » s'exclama Ron alors qu'ils marchaient en direction de Poudlard. Ses jambes s'enfonçaient au moins à mis mollet à chaque pas qu'il faisait. Cependant Hermione s'enfonçait quelque peu elle aussi, elle était plus légère et la traversée était plus facile pour elle… quoique ça ne l'était pas trop en considérait qu'elle avait une commotion. Ainsi, parce que les jambes de Ron étaient plus grande que les siennes, pour chaque pas qu'il faisait elle devait en faire deux, et Hermione fut obligée, à plusieurs reprises, de demander à Ron de ralentir un peu ainsi elle ne devrait pas courir pour le rattraper.
La majeure partie du terrain caillouteux qui était présent deux nuits auparavant et n'était pas couvert de la même neige aurait fait, dans ce contexte, une traversée légèrement plus facile que la précédente, mais la quantité d'énergie qu'il fallut à Hermione pour parcourir le trajet menant au sommet de la montagne lui donna bientôt de plus en plus de mal à respirer. Le froid ne l'engourdissait plus, et Hermione était actuellement reconnaissante pour ça car elle se sentait en réalité au chaud. Elle leva les yeux vers Ron et vit qu'il semblait utiliser autant d'énergie qu'elle. Il scrutait l'horizon comme lorsqu'il jouait une partie d'échecs – la concentration se lisait sur son visage. Hermione se demandait à quoi il pensait mais n'osa pas lui demander car un silence mystérieux s'était installé entre eux depuis qu'il avait quitté la cabane et elle ne voulait pas être la première à le briser. Au lieu de cela elle se focalisa sur le chemin que formait Ron, la manière dont il se déplaçait. Il était légèrement voûté, son sac sur les épaules alors qu'il marchait, calculant chaque pas avant de la faire. Son profil était saisissant, puissant, sportif. Hermione pouvait à peine croire qu'elle regardait le même homme qu'elle avait rencontré pour la première fois alors qu'il n'avait que onze ans, à l'époque oû il avait si peu confiance en lui. Ron avait grandi et ressemblait beaucoup à son frère Bill, les cheveux juste assez courts pour sembler coiffés, mais assez long pour frôler le col de sa chemise. Il était sûr de lui, maintenant, populaire aux yeux de ceux qui l'entouraient. Il était Ron Weasley – il était son meilleur ami ; il était tellement plus. Hermione jeta un autre regard vers ses cheveux ; ils ressemblaient au feuau milieu decette terre de glace.
Hermione cessa de fixer Ron et se concentra sur sa tâche à accomplir. Ils n'avaient pas marché depuis plus de deux heures mais Hermione se sentait comme sans vie. Elle était déjà épuisée mais déterminée à tenir bon. Une fois qu'ils auraient atteints les rails du train ils leur suffiraient seulement de s'arrêter quelques minutes avant de repartir vers Poudlard. Hermione attendait désespérément de pouvoir se reposer un peu.
Ils repérèrent le campement avant la voie ferroviaire. La première réaction d'Hermione fut decrier à l'aide, de courir vers la tente et réduire la distance qui les séparait, mais par chance elle ne le fit pas. Ron se saisit du bas de son chandail et la tira vers lesol près de lui dans la neige, mettant un doigt sur sa bouche, lui intimant silencieusement de garder le silence. Ils se trouvaient toujours à un kilomètre voir plus du campement mais la voix d'Hermione ressembla plus à un murmure lorsqu'elle parla à Ron.
« Qu'est-ce que tu penses que c'est ? » lui demanda Hermione, et Ron secoua la tête.
« Ca pourrait seulement être des chasseurs » dit-il bien qu'Hermione pouvait dire qu'il n'y croyait pas vraiment. Ils étaient toujours couchés sur le sol lorsqu'ils virent une personne vêtue sombrement émergée de l'une des tentes. Ils étaient loin, et ne pouvaient voir clairement la silhouette mais Hermione essayait toujours de discerner son visage. Tout ce qu'elle pouvait voir de là oû elle était, cependant, était que la personne en question avait des cheveux d'un blond argenté.
« Malfoy » dit Ron en grinçant des dents. Cette personne, cependant, semblait plus volumineuse que Draco Malfoy.
« Lucius Malfoy » clarifia Hermione, réalisant qu'ils regardaient en réalité le père de Draco.
« Qui est avec lui ? » demanda Ron alors qu'un autre homme sortait de la tente. Celui-ci avait des cheveux d'un noir de jais, qui semblait graisseux même à un kilomètre de distance.
« Rogue » chuchotèrent Ron et Hermione en même temps.
« Mais je ne comprends pas » Hermione fronça les sourcils, « Je pensais que Rogue était de notre côté. » Elle savait que le Professeur Rogue avait été par le passé un Mangemort mais elle était persuadé qu'il avait changé ; sa position en présence d'un Mangemort d'une aussi triste notoriété que Lucius Malfoy n'avais aucun sens.
« Je sais ce que tu penses, Hermione, mais je ne vais pas rester ici jusqu'à ce qu'ils nous trouvent. Là oû il y a Mangemort, il y a des ennuis et n'oublie pas la fait que cet accident de train n'était pas un accident. Dix Gallions que Lucius Malfioy et les autres ont quelque chose à voir avec ça. »
« Qu'est-ce qu'on fait maintenant, alors ? » demanda Hermione, un léger tremblement dans la voix. Elle avait fait face au danger à plusieurs reprises mais cela ne signifiait pas qu'elle aimait ça.
« Nous devonsles contourner » dit Ron, examinant le paysage à la recherche de ce qui pourrait les dissimiler. Les Mangemorts étaient sur leur chemin. Les contourner signifiait qu'ils prolongeraient leur voyage de quelques jours. Hermione savait qu'il y avait une autre alternative et elle frissonna rien que d'y penser. Son cœur descendit d'un cran lorsqu'elle entendit Ron prononcé les mots qu'elle ne voulait pas entendre. « Nous devronspasser parla montagne » lui dit Ron.
« Ron, es-ce que tu es fou ? Nous ne pouvons pas aller là-bas, c'est pratiquement une ascension verticale et il n'y a aucun chemin » dit-elle bien qu'elle sache que c'était leur seule chance de survie même si il y avait de forte chance qu'ils meurent avant d'être en sécurité. Cependant, Hermione préféraient mourir des mains de la montagne que de celles de Lucius Malfoy.
« Hermione, tu sais que nous n'avons pas d'autres choix. » lui dit Ron, parlant doucement.
« Je sais » se radoucit-elle, sa voix à peine audible. Elle leva ses yeux vers le visage de Ron, ses yeux remplis de larmes qu'elle refoula vaillamment. C'était l'heure d'être forte. Elle voulait revoir Harry et Ginny de nouveau, revoir le visage de son camarde griffondor lorsqu'elle et Ron marcheraient vers le château. Elle avait fait tout ce qu'elle était capable de faire, pas vrai ? Elle et Ron avaient déjà eu de la chance en survivant à l'accident, et ensuite lorsqu'ils auraient du mourir de froid la première nuit oû ils avaient trouvé la cabane. Ils l'avaient fait, le plus important encore, cependant, était le fait qu'après toutes ces années, elle avait finalement fait connaître ses sentiments à Ron, et elle savait maintenant qu'il ressentait la même chose. Le destin ne pouvait pas être que cruel, n'est-ce pas ? Elle n'était pas sur le point de mourir, de perdre Ron alors qu'elle l'avait finalement trouvé, découvert le confort de se trouver dans ses bras ou de dormir tout contre lui. Elle refusait de céder ; elle n'allait pas pleurer parce qu'elle était fatiguée d'être esclave de ses émotions. Elle allait grimper cette montagne, et quand viendra le moment oû elle fera face à Lucius Malfoy, elle fera son devoir en le faisant payer pour tous les ennuis qu'il avait causés, et pour toutes les vies qu'il avait ruinées. Hermione releva le menton, et resta accroupie alors que les silhouettes de Rogue et Malfoy retournaient dans la tente.
« Allons-y » dit-elle avec une nouvelle détermination. « Nous prouverons à ces Mangemorts qu'ils ne peuvent pas se débarrasser de nous aussi facilement » et avec ça elle se dirigea vers la montagne, Ron la suivait avec un air craintif et admiratif sur le visage.
Le prochain chapitre arivera probablement samedi ou dimanche
