Cette version du chapitre 6 est la version censurée. Je n'ai pas encore trouvé la version non censurée mais si je la trouve, je la publierais dans un one shot. L'auteur ne l'a pas posté sur ce site mais je pense l'avoir trouvé sur un autre. Si c'est la cas, je le traduierais le plus vite possible. Bonne lecture.
Chapitre 6: Une survie des plus convenable
A la différence de la terre qu'ils avaient pratiquement espérer, plus tôt, les montagnes étaient complètement faites de roches tel qu'une heure plus tard, Ron et Hermione n'avaient que très peu progressé. Plus ils grimpaient, et plus ils devaient contourner de gros rochers et la neige se faisait plus importante. Le silence qui les avaitaccompagné précédemment, était de retour, mais n'était plus aussi oppressant. Ron avait essayé un peu plus tôt de détendre l'atmosphère en posant une série de questions idiotes et insouciantes comme distraction. Hermione avait participé et commençait à faire la même chose. Ce n'était pas grand-chose, mais cela passait le temps plus facilement, et les distrayait tous les deux alors qu'ils grimpaient.
« Si tu pouvais ne manger plus qu'un seul aliment pour le reste de ta vie, qu'est-ce que ce serait ? » lui demanda Ron alors qu'ils escaladaient un rocher particulièrement grand.
« Il n'y a vraiment que toi pour parler de nourriture » le taquina Hermione. Ron leva les yeux au ciel.
« Réponds à la question, veux-tu ? » Hermione réfléchit l'espace d'une seconde.
« Du pain » répondit-elle. Ron lui lança un étrange regard.
« Du pain ? Tu mangerais du pain ? »
« Quel est le problème avec le pain ? De plus, je ne mangerais pas n'importe quelle sorte de pain ; j'aime beaucoup ce pain croustillant français que j'ai mangé quand mes parents m'ont emmené en France. »
« Que le pain croustillant français ? » déclara Ron, répétant les mots d'Hermione. Hermione regardait autour d'elle avec les mains sur les hanches, prétendant être vexée.
« Il y a plus d'écho que je ne l'aurais imaginé en altitude. » dit-elle, fronçant les sourcils.
« Ha, ha » commenta Ron derrière elle. « Je ne peux pas croire que tu voudrais vivre en ne mangeant que du pain le reste de ta vie, mais c'est ton droit… je ne dirais rien. »
« Bien, de quoi te nourrirais-tu, alors ? S'il te plaît, dis-le moi. »
«Du pudding » lui dit Ron comme si c'était la chose la plus évidente au monde. C'était au tour d'Hermione de lever les yeux au ciel.
«N'importe quoi» dit-elle.
« Maintenant, tu ne peux rien dire Miss Pain » pouffa-t-il de rire et Hermione le frappa légèrement le bras.
Ils n'avaient rien dit au sujet de Rogue qui se trouvait en bas avec Malfoy mais Hermione y avait quand même pensé un peu. Elle ne pouvait pas croire que Rogue veuille essayer de leur faire du mal. Elle ne le détestait pas autant que Ron et Harry maisson instinctlui disait qu'il s'était associé avec Lucius Malfoy pour une bonne raison. Ron la regarda de nouveau, fronçant les sourcils. Il se demandait sans doute à quoi elle pensait.
« Si tu pouvais changer quelque chose chez toi, qu'est-ce que ce serait ? » demanda-t-elle à Ron, essayant de revenir au présent.
« Mes cheveux » dit Ron après avoir réfléchit un moment. Hermione s'arrêta spontanément de marcher, ce qui entraîna que Ron lui rentre dedans. « Désolé » murmura-t-il, et Hermione se retourna vers lui.
« Jamais tu ne changeras tes cheveux, Ron. J'aime tes cheveux. Je ne peux pas croire que tu veuilles t'en débarrasser.
« Je ne veux pas m'en débarrasser. Je doute que je serais aussi beau que maintenant si j'était chauve. »
« Et tu es modeste, en plus. » répondit Hermione avec sarcasme en levant les yeux au ciel.
« Naturellement ; c'est l'une de mes nombreuses qualités. » Ron lui fit un clin d'œil. « Tu aime vraiment mes cheveux ? »
« J'adore tes cheveux, Ron. J'ai passé les trois dernières années seulement en rêvant de tes cheveux. »
« Tu as rêvé de mes cheveux. Peut-être que tu es tombée de ton fauteuil après tout. » le taquina-t-il.
« Tu sais ce que je veux dire » dit Hermione, sur le point de le frapper à nouveau mais elle fut brusquement interrompue lorsque Ron l'embrassa… ouais, ceux-là étaient certainement les meilleurs baiser, pensa Hermione les bras noués autour du cou de Ron et elle lui rendit son baiser. Ils se séparèrent une minute plus tard.
« Ca fait des heures que j'ai envie de faire ça » lui révéla Ron. Un grand sourire apparu sur le visage d'Hermione. Elle ne comprenait pas, maintenant qu'ils s'étaient avoués leurs sentiments réciproques, comment ils avait pû se débrouillé sans ne jamais rien faire durant ces trois dernières années.
« C'est très tentant de pouvoir t'embrasser chaque que je veux et ne pas m'inquiéter du fait de prendre conscience que tout ceci n'est qu'un rêve. »
« Tu penses que nous devrons le dire à tout le monde une fois que nous serons rentrés ? » Bien que la conversation ait été superficielle jusqu'à maintenant, Ron parlait sérieusement. Hermione réfléchit à la question quelques instants avant de répondre.
« Je pense que Harry et Ginny méritent de savoir. Les autres le découvriront par eux-mêmes éventuellement. » lui dit-elle. Ron sembla être d'accord.
« Je le dirais à Harry, je suppose ; ce n'est pas le genre de conversation que je suis habitué à avoir avec ma sœur, et ce n'est pas comme si elle avait eu la décence de me parler d'elle et Harry. En y réfléchissant, cela aurait pu être sympa si Harry s'était donné la peine de me dire qu'il sortait avec ma petite sœur. » Hermione leva les yeux au ciel et reprit sa marche en contournant les rochers.
« Harry et Ginny ne se cachent pas, Ron. Pas plus que nous avant que cela ne se produise. Ils s'aiment, c'est clair, mais ils doivent encore se le dire. »
« Puis-je te rappeler notre baiser dans la salle commune ? Notre premier baiser pour être exact ? Je ne t'avais pas encore avoué mes sentiments mais cela n'avait pas arrêté ma démarche envers toi, pas vrai ? » répondit-il, la suivant sur la pente raide et passa autour d'un autre grand rocher.
« Non, je suppose que non, mais je t'assure que si Harry faisait « sa démarche » comme tu es si éloquentà le dire, envers Ginny, alors il a seulement fait ça récemment car avant les vacances de Noël, rien n'était arrivé. »
« Tu es sûre ? » demanda Ron suspicieux.
« J'en suis certaine. » le rassura Hermione. Elle leva les yeux au ciel encore, sachant que Ron ne pouvait pas la voir. C'était dans des moments comme celui là qu'elle remerciait le ciel d'être fille unique. Ginny avait la chance d'avoir des frères qui s'inquiétaient de son bien-être de façon protectrice mais elle savait que si quelqu'un faisait la même chose avec elle, elle deviendrait probablement folle. Hermione fronça les sourcils alors qu'elle soulevait ses pieds pour monter sur un petit rebord et contourna encore un autre rocher ; il était complètement impossible de distinguer un tournant d'un autre. « Oû allons-nous ? » demanda-t-elle d'un ton légèrement angoissé. Ron la regarda et regarda autour d'eux.
« Tu veux dire que tu ne sais pas ? » dit-il d'un ton taquin, mais le regard inquiet qu'elle lui lança par-dessus son épaule était assez préoccupant pour l'inciter à avoir un air sérieux. « Nous ne sommes pas perdus, Hermione. Je ne peux pas savoir exactement oû est-ce que nous sommes mais les rails du train se dirigeaient vers le nord de l'Ecosse. Alors tant que nous utiliserons le soleil comme point de repère, tout ira bien. Il devra être à notre droite le matin et notre gauche l'après-midi et une fois que nous aurons descendons la montagne, nous serons capable de retrouver les rails du train. » Hermione le regarda, suspicieuse.
« 'Devoir' est le mot en vigueur, ici » dit-elle.
« D'accord, ce n'est pas une science exacte, je sais, mais c'est tout ce que nous pouvons faire. Je ne sais pas ce que faisait Rogue là-bas, vraiment pas. Tu sais ce que je pense de lui et je l'aime encore moins maintenant. Cependant, je ne pense pas que Dumbledore lui ferait confiance après tout ce qui est arrivé depuis que Tu-Sais-Qui est revenu. S'il était avec Lucius Malfoy sous couverture, il n'aurait pas été capable de nous aider même s'il l'aurait voulu. Nous ne pouvons rien faire à propos de ça maintenant, quoi qu'il en soit… pas seulement nous deux, et certainement pas sans magie.
« Donc que faisons-nous, ensuite, Ron ? Allons-nous simplement mourir de froid dans la montagne ? Ou continuer à marcher jusqu'à ce que nous, par miracle, arrivions à Poudlard ? Même si nous rentrons à la maison en vie dans un ou deux jours et que nous racontons à quelqu'un ce que nous avons vu, il se peut qu'il soit trop tard. Malfoy pourrait très bien avoir déjà fait ce qu'il projetait de faire, et si Rogue est de notre côté, il pourra très bien être capable de l'arrêter tout seul. » Hermione respira profondément. « Ron, nous devons y retourner » lui dit-elle.
« Il n'en ait pas question » dit Ron avec véhémence, secouant la tête pour renforcer son point de vue.
« Ron, nous devons y aller. Nous savons à peine ou nous allons ; nous allons de toutes façons mourir de froid ici ce soir. Si nous devons mourir, nous pourrions très bien le faire en sauvant le monde. » plaisanta-t-elle, mais Ron n'était pas d'humeur joyeuse.
« Ce n'est pas drôle, Hermione. Non ; même si j'étais assez idiot pour retourner là-bas, je ne te laisserais pas faire la même chose. »
« Ron, écoutes moi deux minutes. Tu sais que j'ai raison ; je sais que tu le sais. Peut-être dans des circonstances différentes… peut-être si je ne m'étais pas cognée la tête ou s'il ne faisait pas aussi froid ; alors peut-être nous pourrions franchir cette montagne à temps, mais nous ne pouvons pas, Ron ; nous ne pouvons pas. Nous devons y retourner. » Ron secoua encore la tête. Ses yeux brillaient légèrement et quand il essaya de parler sa voix craqua – c'est alors qu'Hermione réalisa qu'il retenait ses larmes.
« Hermione, je ne peux pas te laisser faire ça. S'il te plait ne m'oblige pas à le faire. » la supplia-t-il et une larme roula le long de sa joue. Hermione ne l'avait jamais vu pleurer auparavant, cela lui brisale cœur.
« Je dois le faire, Ron. Si tu ne veux pas venir… » Ron la coupa.
« Ce n'est pas ça, et tu le sais. Je ferais ce que je dois faire. Je prendrais ce risque s'il le faut, mais je ne vais pas me tenir simplement là et te laisser te sacrifier… pas quand je viens seulement de te trouver. Hermione, je t'ai… » Hermione ne le laissa pas dire les mots. De grosses larmes jaillirent de ses yeux également, mais autant qu'elle ait envie d'entendre les mots que Ron était sur le point de prononcer, elle ne voulait qu'ils sonnent comme un adieu.
« Je sais, Ron, mais ce n'est pas la fin ; pas encore. » dit-elle avant de prendre Ron dans ses bras. Ils restèrent là, se tenant l'un l'autre durant une bonne quinzaine de minutes, tout les deux perdus dans leurs propres pensées. Ils se séparèrent. Aucun mot ne fut prononcé, ils retournèrent simplement de là oû ils venaient et descendirent la montagne en silence.
Lorsqu'ils atteignirent le pied de la montagne, autant Ron que Hermione étaient épuisés. Non seulement le trajet les avait épuisé physiquement, mais la possibilité de ne jamais retourner à Poudlard les épuisait émotionnellement.
« Il y a des choses pires que la mort elle-même. » Hermione chuchota pour elle-même avant de s'armer d'un autre courage.
« Cites m'en une » dit Ron, se tournant vers elle. Hermione était surprise qu'il l'ait entendu, du au fait que sa voix était à peine audible, mais alors elle savait que de temps en temps par le passé, elle-même était si connectées aux émotions de Ron qu'elle pouvait pratiquement entendre les pensées qui lui traversaient la tête rien qu'en le regardant.
« Vivre sans honneur, en est une » dit Hermione afin d'essayer de les convaincre tous les deux, « et mourir sans raison » termina-t-elle. Ron semblait sceptique et Hermione ne pouvait pas l'en blâmer. Harry, faisant faceà undanger mortel, avait au moins eu le réconfort – aussi léger qu'il puisse être – de savoir qu'il allait mourir, que c'était sa destinée… la raison pour laquelle il se trouvait sur Terre. Pour Ron et Hermione, chaque fois qu'ils se trouvaient en danger c'était parce qu'ilssuivaient Harry ; c'était leur devoir en tant que meilleurs amis de se tenir prêt pour lui ; mais cela signifiait également qu'ils avaient de grande chance de mourir, une chance qu'ils avaient prit volontairement et signifiait à Harry qu'il pouvait faire ce qu'il devait faire à travers eux. Cela, cependant, était différent parce que jamais auparavant ils n'avaient été que tous les deux, marchant intentionnellement vers unebataille qui sans aucun doute serait leur dernière.
« Ron, tu sais ce que tu étais sur le point de dire là-bas… » elle fit un geste vague vers la montagne derrière elle, « … à propos de… comment tu m'ai… comment tu te sentais ? Je… je ne peux pas te dire ces mots car cela voudrait dire que je renoncerais et que je te les dirais parce que je penserais que nous serions sur le point de mourir, mais si quelque chose ne va pas… n'y allons pas – seulement… Ron, ne doutes jamais que je ressens la même chosepour toi. Hermione regardait ses pieds. Elle sentit comme si son cœur était sur le point d'exploser. Etre aussi proche de quelqu'un et se sentir en même temps si loin – c'était comme un sentiment de complète impuissance ; c'était le pire sentiment au monde.
Ron embrassa Hermione sur la tempe, respirant le parfum de ses cheveux recouvert par le bandage. Il le désigna légèrement du doigt et chuchota à son oreille. « Madame Pomfresh te guérirait quand elle verra ta tête. Nous devrons changer ton bandage en le remplaçant par une vieille chemise quand on reviendra - et on reviendra. Tu as raison, Hermione. Il y a pire que de mourir, et l'une d'elle est d'être capable de dire des mots comme ce que je ressens pour toi. Je pense que j'étais effrayé avant, je n'étais pas prêt pour tout ça, mais la pensée de ne pas avoir un « ça » du tout… est pire que mille morts. » il lui embrassa la tempe une fois de plus avant d'entrelacer ses doigts aux siens. « Avances maintenant avant que je ne change d'avis » plaisanta-t-il essayant probablement d'alléger l'atmosphère. « Nous devons aller sauver le monde » ajouta-t-il avant de tirer légèrement sa main et continua à marcher en direction du camp oû ils avaient vu les Mangemorts. Le soleil était très bas dans le soleil alors qu'ils marchaient. Il ressembla bientôt à un faible rougeoiement orange dans l'horizon, laissant le reste du ciel drapé dans l'obscurité veloutée. Hermione trouvait étrange que le rougeoiement orange ne semblait pas devenir plus petit – en fait il grossissait alors qu'ils marchaient vers lui. Alors qu'ils descendaient la prochaine petite colline, elle comprit pourquoi. Ils avaient trouvé le campement, étaient passé par un autre côté et en conséquence étaient plus proche qu'ils ne l'étaient auparavant. Heureusement, couvert dans l'obscurité, Ron et Hermione étaient capables d'observer les Mangemorts sans se faire voir. La grande source de feu – le rougeoiement orange – au milieu du camp fournissait l'éclairage suffisant pour qu'il puisse voir ce qui se passait.
« Ca ressemble à une fête » chuchota Ronà son oreille, et la sensation de son soufflesur son cou lui procurait de délicieux frissons – Hermione mentalement du se secouer pour prêter attention à ce que Ron disait ; en effet il semblait il avoir une sorte de festivité dans leur travail. De leur point de vue, ils pouvaient voir des Mangemorts rire et boire de grandes chopes. Ils portaient tous des capes noires et un masque sur leur visage, cela leur était donc impossible de dire qui ils étaient. Cependant, une silhouette se tenant à l'écart de la foule, les bras croisés sur la poitrine et semblant hargneux même avec un masque couvrant son visage attira l'attention d'Hermione.
« Dix Gallions que c'est Rogue » chuchota Ron de nouveau, et Hermine du se secouer encore.
« Tu n'as pas dix Gallions sur toi, Ron. Comment suis-je supposé te payer si tu perds ? » le taquina-t-elle.
« Je ne perdrai pas, c'est simple. Mais, si tu es si coriace à ce sujet, d'accord. Je serais payé avec dix longs baisers » Hermione recula visiblement et Ron le prit pour lui. « Tu ne veux pas m'embrasser ? » demanda-t-il, blessé.
« C'est que je veux trop t'embrasser, c'est le problème. J'ai essayé de me débarrasser de ces – pensées – durant l'heure passée. Tu dois juste y aller et m'embrasser n'est-ce pas ? » Ron fronça les sourcils et sourit comme le garçon souriant qui faisait toujours battre le cœur d'Hermione – ce n'était pas une exception.
« Tu dirais que c'étaient des pensées impures ? » demanda Ron. Hermione le frappa sur le bras et fut satisfaite en voyant Ron frotter précautionneusement l'endroit. Il la regardait comme s'il était sur le point de dire quelque chose – sans aucun doute à propos de son rapport à Harry de son comportement abusif – mais il fut coupé quand l'un des Mangemorts parla.
« Mes frères ! Nous avons été appelés de nouveau pour accomplir les souhaits de notre Maître. Comme vous le savez tous, demain soir nous attaquerons le village de Pré-Au-Lard oû plusieurs étudiants de Poudlards seront présents. Le moment viendra oû nous pourrons attaquer directement l'école, même si nous avons parmi nous des adeptes qui souhaite garder l'école intacte. » à cette mention Hermione vit celui qu'elle avait identifié comme étant le professeur Roguese raidir. Celui qui parlait ne pouvait être que Lucius Malfoy, car bien qu'Hermione ne l'ait entendu parler qu'à de rares occasions, elle pourrait reconnaître cette cruauté dans la voixn'importe oû. « Le membre auquel je me réfère demeurera inconnu – pour l'instant. L'attaque, comme je le disais, auras lieu demain au coucher du soleil. Les préparatifs sont faits et nous lèverons le camps au cours de l'après midi. Il n'y aura aucune pitié – nous en ferons un exemple pour Dumbledore et les amoureux des moldus. Vos enfants ont évidemment tous été avertis de rester loin de Pré-Au-Lard… aucun mal neleur sera fait. Jusqu'à-là, levons tous nos verres : au succès du Seigneur des Ténèbres » siffla Malfoy, et les Mangemorts levèrent leurs verres.
«Au Seigneur des Ténèbres » hurlèrent-ils à l'unisson pendant qu'ils s'encourageaient et continuaient leur célébration. Hermione se tourna de nouveau vers le professeur Rogue qui se tenait debout. Elle vit que Lucius Malfoy s'approchait de lui ; ils semblaient être en train de se disputer alors qu'ils enlevaient leurs capuchons avant d'entrer dans l'une des tentes.
« Nous devons partir d'ici, trouver un endroit pour s'installer pour la nuit. » dit Ron et Hermione acquiesça. Les Mangemorts devaient entreprendre leur démarche demain – lorsque Ron et Hermione essayeraient de les arrêter, bien qu'elle ne sache pas comment. Elle suivit Ron qui les conduit derrière un petit groupe de rochers. Le sol était relativement plat et sans neige, les rochers leur procureraient une certaine protection contre le vent. De plus, la lumière du feu qu'ils décideraient d'allumer serait camouflée.
Cela leur prit presque une heure pour allumer un feu. Le bois se faisait rare dans cette partie de la montagne et les quelques brindilles qu'ils avaient réussi à trouver étaient humides à cause de la neige. Le livre d'Hermione L'Histoire de Poudlard a de nouveaux prouvé sa valeur inestimable, cependant, bien qu'Hermione détestait voir son livre préféré détruit, Ron lui souriait lorsqu'il lui dit qu'elle pouvait prendre son livre.
« Cela semble tout nouveau ; pourquoi étudier alors que chaque fois que je veux savoir quelque chose tu peux me le citer mot pour mot. Avoir un génie comme petite amie a ses avantages. » dit Ron, et Hermione se tourna pour qu'il ne voit pas qu'elle avait rougit sous le compliment. Ron l'appelait quotidiennement Miss-Je-Sais-Tout mais jamais il n'avait fait référence à son intelligence de façon positive – il n'avait jamais été comme ça avant, et le fait qu'il la mentionne comme sa petite amie était doublement spéciale.
C'était stupide, vraiment, comment elle faisait face à une mort imminente le jour suivant, mais que toutes ses pensées à propos de ça pouvaient être effacer au seul fait que Ron mentionne le mot « petite amie ». Elle rie – fort – elle avait besoin de rire – et Ron la regarda d'un air narquois mais finit par sourire et partager son fou rire peu après. Cette situation était tout simplement trop ridicule pour être exprimée par des mots. Quand Hermione rie de façon hystérique en sanglotant incontrôlablement, Ron la tenait dans ses braset chuchotait des mots apaisants dans ses cheveux. Il l'avait installée sur ses genoux et la balançait d'avant en arrière. Ses sanglots étaient maintenant réduits à des hoquets occasionnels et elle tenait les pans du pull marron de Ron dans ses mains. Elle aimait ce pull-over sur lui. Elle savait que pendant longtemps, Ron avait détesté en recevoir un de sa mère à chaque Noël, mais Hermione adorait l'allure qu'il lui donnait, comment la couleur de la laine mettait en valeur ses cheveux et ses yeux bleus. Il y avait tant de choses qu'elle aimait en lui, tant d'émotions la parcouraient, émotions qu'elle ne serait jamais capable de transmettre avec des mots. Il la faisait se sentir vivante, importante et spéciale et lorsqu'elle se trouvait avec ou près de lui, elle était reconnaissante d'avoir trouvé ce genre d'amour que la plupart des personnes passent leur vie entière à chercher, et sont effrayés à l'idée que tout se termine trop vite. Il y avait tant de choses qu'elle voulait dire à Ron avant qu'ils ne partent demain, tant de choses qu'elle avait besoin de savoir de lui. Hermione n'avait pas dit à Ron qu'elle l'aimait parce qu'elle ne voulait pas que cela sonne comme un au revoir, mais ce qu'elle ne pouvait pas lui dire, elle voulait qu'il le sache, et la seule chose qu'elle pouvait faire était de lui montrer.
« Fais-moi l'amour, Ron » chuchota-t-elle et souleva sa tête de son épaule pour le regarder dans les yeux. Il avait pleuré avec elle tout ce temps.
« Tu es sûre ? » lui demanda-t-il, caressant ses cheveux, puis sa joue, et la regardant comme si elle était la plus belle femme au monde, et à ce moment, Hermione réalisa que pour Ron, elle était cette femme ; peu importe combien sont visage était gonflé et ses cheveux horrible à regarder, Ron penserait toujours qu'elle était belle. Hermione ne prononça pas sa réponse ; au lieu de ça, elle l'embrassa. Elle l'embrassa avec tout l'amour qu'elle possédait dans son cœur. Le baiser était à la fois tendre et passionné et Hermione savait que aussi longtemps qu'elle vivrait elle ne voudrait jamais embrasser un autre homme.
Ce n'est que beaucoup plus tard qu'Hermione se réveilla pour constater qu'elle n'était plus dans les bras de Ron oû elle s'était endormie. L'obscurité régnait toujours, et le feu brûlait encore – Ron avait probablement rajouté du bois – mais Ron n'était pas à côté d'elle. En fait, il n'était nulle part en vue. Hermione était effrayée lorsqu'elle entendit des bruits de pas s'approchés ; durant un moment terrifiant elle pensa que c'était un Mangemort, mais elle fut soulagée de voir que c'était seulement Ron. Alors qu'il se rapprochait, elle vit qu'il tenait ce qui ressemblait à deux baguettes magiques.
« Oû est-ce que tu les as eu ? » lui demanda-t-elle, bien qu'elle sache qu'il avait du se glisser dans le camp de Mangemorts. « Es-tu idiots ? Tu aurais pû te faire tué ! Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas réveillé ? » demanda-t-elle paniquée, mais Ron l'apaisa avec un doux baiser.
« Ne t'inquiètes pas. Personne ne m'a vu. Chacun était trop épuisé d'avoir ingurgiter autant d'alcool. » dit-il en lui remettant une baguette magique. Les baguettes magiques étaient spécifiques au sorcier, et bien que l'on puisse théoriquement utiliser la baguette magique d'autres sorciers, la magie serait plus dure à contrôler et moins efficace. Cependant, la baguette magique de quelqu'un d'autre était mieux que pas de baguette magique du tout.
« Tu es sur que personne ne t'as vu ? » chuchota Hermione, le serrant contre elle et vérifiant qu'il était toujours en un seul morceau.
« Certain » sourit-il, la serrant également et plaçant un baiser sur ses lèvres. Ils se séparèrent et il se pencha – pour l'embrasser encore. Ils furent interrompus par une voix glaciale derrière eux.
« Ne soyez pas si sur de ça, Mr Weasley. » C'était le professeur Rogue.
Et oui. C'est déjà fini. Je ne sais pas exctemant quand viendra le chapitre 7 mais je pense probablement pas avant une semaine. J'ai à peine commençé à le traduire et avec les fêtes qui approchent...
Une bonne nouvelle, dimanche 25 décembre, sur France 5, à 15h30 sera diffusé un reportage sur Harry Potter "Phenomenia". Ne le ratez surtout pas.
Comme je ne posterais pas avant une semaine, je vous souhaite à tous un joyeux Noël et plein de cadeaux parce que je suis sûr que vous avez été sages cette année et que vous le méritez.
