Malheureusement, voici le dernier chapitre de cette magnifique histoire. J'espère qu'il vous plaira et que vous avez aimé cette fanfiction autant que moi.


Epilogue

« Ron, oû est-ce que tu m'enmènes ? » lui demanda Hermione pour la centième fois aujourd'hui. Trois ans après qu'ils aient enfin admis les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre, et Ron ne cessait jamais de la surprendre. Il était tout ce qu'Hermione avait jamais rêvé, tout ce qu'elle n'avait jamais souhaité et maintenant il était à elle ; bien sûr, il avait fallut qu'ils soient en danger de mort pour qu'ils admettent leurs sentiments, et aussi fou que cela puisse sembler, Hermione était en réalité heureuse de s'être presque fait tuer. Qui savait combien de temps il aurait fallu pour qu'ils confessent leurs sentiments si elle ne l'aurait pas été ? En ce moment, cependant, Hermione ne se sentait que peu sécurisé. Ron avait agi bizarrement toute la semaine et ce matin il s'était levé avant elle... ce qui était en soi inhabituel... seulement pour lui annoncer qu'il aurait bientôt besoin de lui parler. Il va rompre avec moi fut sa première pensée. Peu importe le nombre de fois oû Ron l'avait rassuré en lui disant qu'elle était la femme de sa vie, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que d'une façon ou d'une autre c'était trop facile, qu'elle était trop chanceuse pour que quelque chose d'aussi merveilleux dure éternellement.

« Hermione, je ne vais pas te le dire encore. Pour une fois, pourrais-tu me faire confiance sans discuter ? » entendit-elle Ron dire quelque part derrière elle. Si elle avait pu le voir elle lui aurait sans aucun doute lançer un regard sévère, mais comme il lui avait expréssement bandé les yeux un peu plus tôt elle ne pouvait que feindre de la regarder fixement.

« Mais, Ron » protesta-t-elle d'une voix qui ressemblait beaucoup à celle d'une petite fille. Depuis que Ron et Harry avaient disparu la semaine dernière en voyage et que Ron avait insisté en disant que ce n'était que"professionnel", il était plus réservé, même quelque fois nerveux. Hermione avait au début attribué cela à une mauvaise crise de nerfs, comme Ron venait juste de commençer sa formation d'Auror, mais la semaine était passée et le comportement de Ron avait empiré malgré le fait qu'il lui assure que tout aille bien avec sa formation, et qu'il était très content de sa nouvelle position dans la société.

« Mais, Hermione » se moqua Ron, et Hermione sentit qu'il se tenait derrière elle pour vérifier que le foulard sur ses yeux était bien à sa place. « Je te le dirais, mon loucoum » dit-il, utilisant le terme qu'il employait toujours lorsqu'il se moquait d'elle. Elle ne savait pas d'oû cela provenait, mais Hermione leva les yeux au ciel en entendant cela, sachant parfaitement que Ron ne pouvait pas la voir.

« Qu'est-ce que c'est que ça, pooky » répondit-elle, sa voix dégoulinant de sarcasmes. Elle n'était pas fâchée le moins du monde, mais plutôt irritée de cette appelation enfantine. Elle croisa les bras sur sa poitrine, et fit une mou avec sa bouche. Sa mauvaise humeur dura au plus dix secondes, alors qu'elle sentit le souffle de Ron sur son cou et l'entendit chuchoter d'une voix rauque "tiens-toi bien". Argh ! Pourquoi doit-il toujours faire ça ? Comment suis-je supposé rester fâcher s'il n'arrête pas d'agir de façon si désirable ? « Comme tu dis » murmura-t-elle résignée, et elle jura qu'elle pouvait entendre Ron sourire triomphalement.

« Comme je te disais avant que tu ne m'interrompes grosièrement, Hermione, ma chère » continua Ron, « Si tu promets de ne plus poser de questions, je te donnerais un indice. »

« Quel genre d'indice ? » demanda Hermione, essayant difficilement de maintenir son apparence ennuyée, bien qu'elle ne puisse pas masquer l'intérêt dans sa voix.

« Bien, je ne sais pas si je dois te le dire désormais, tu me blesses dans mes sentiments en ne me faisant pas confiance. » le taquina Ron, sa voix reflétant le triomphe qui était sur ses lèvres plutôt. Hermione essaya de le frapper, mais l'effort n'aboutit seulement au fait que sa main brassa de l'air.

« Arrêtes ça » gronda-t-elle, avaec maintenant un très grand sourire sur son visage. « Oû allons-nous, Ron ? » demanda-t-elle encore, entrant enthousiaste dnas le petit jeu de Ron. Elle jouait nerveusement avec une des breloques sur le bracelet en or qu'elle portait, une habitude qu'elle avait développé quelques années plutôt. Les cheveux sur sa nuque s'hérissèrent alors que Ron se penchait derrière elle, son souffle semblable à une brise chaude sur sa peau.

« Un indice est un indice, je suppose » admit-il, « mais, jurez-vous, Hermione Granger, solennellement qu'après que je vous aurais donnez cet indice vous arrêterez de me harceller, moi votre pauvre et impuissant petit ami, pour savoir quoi que ce soit d'autre sur cette petite aventure ? » demanda-t-il, glissant ses bras autour de sa taille et la rapprochant de lui.

« C'est pas juste » répondit Hermione. « Tu sais que je ne peux pas penser correctement quand tu es si près. »

« Hmm, je sais » répliqua Ron dans ses cheveux, resserant la pression de ses bras autour d'elle. Hermione par espièglerie frappa ses bras,puis entrelaça ses doigts aux siens.

« Bien, ok ; moi, Hermione Granger, jure solennellement qu'après que tu m'auras donné cet indice j'arrêterais de te harceler, toi mon pauvre et impuissant petit ami... bien que je pense à de meilleurs mots pour te décrire..., sans rien ne me révéler de plus à propos de cette petite aventure » dit-elle résignée. Elle sentit la brève pression des lèvres de Ron sur son front, et serra sa main.

« Votre premier indice, belle demoiselle, est celui-ci : un garçon se rappeleras toujours la première femme qui l'a giflé, et dans ce cas précis l'endroit oû c'est arrivé également. » répondit-il énigmatiquement.

« Quoi ? » demanda Hermione. Elle allait protester, mais fut coupée par le doigt de Ron sur ses lèvres.

« Ah, ah... tu as promis » lui rappela-t-il, et Hermione s'emporta silencieusement.

« Mais cela ne signi... » essaya-t-elle encore, bien que cette fois ce fut les lèvres de Ron sur les siennes qui en fin de compte l'empéchèrent de protester d'avantage. Quand elle sentit que Ron s'éloignait, elle se sentait étourdie et exaltée. Tout les baisers de Ron l'affectaient aussi profondément que si c'était leur premier, et ils étaient une arme puissante qu'elle savait que Ron utilisait seulement lorsqu'il voulait éviter une nouvelle dispute. Hermione éprouvait desremords pour l'avoir laisser faire ça, mais décida de ne pas céder à l'envie de l'étripper maintenant. Elle aurait largement le temps de le faire plus tard, réfléchit-elle, bien qu'elle sache qu'elle ne pourait jamais lui en vouloir assez longtemps pour remettre ce sujet sur le tapis.

« Bien je suppose que nous ferions mieux d'y aller avant que ta colère n'éclate pour de bon. » la taquina Ron, et Hermione lui tira la langue. « Ne me tentes pas ou bien nous n'arriverons jamais à destination. » la taquina-t-il encore, et Hermione ne put répondre car trop affectée par leur proximité. Il ne l'avait toujours pas libérer de l'emprise qu'il avait sur elle lorsqu'il l'embrassa, et cela affecta ces synapses cérébrales d'une manière des plus troublante.

« Ron » pleurnicha-t-elle, bien qu'elle ne soit pas réellement en état de se plaindre. Ron la libéra finalement, et la guida dans la salon de l'appartement dans la direction qu'elle savait qui menait à la cheminée.

« Oui, oui, je sais, nous y sommes presque. Nous allons utiliser de la Poudre de Cheminette comme il t'es impossible de transplaner quelque part quand tu ne sais pas oû tu vas, donc ce sera une petite promenade légèrement cahoteuse. » dit-il. Elle entendit le son familier de la Poudre de Cheminette dans la cheminée, et tînt fermement la main de Ron alors qu'il marchait tous les deux dans les flammes oû il cria le mot "Greggain". Hermione garda sa bouche fermement fermée alors que la sensationd'un tourbillonla rattrapait, légèrement déçue de n'avoir aucune idée de ce que "Greggain" signifiait, elle ne pouvait pas non plus décrypter l'indice que Ron lui avait donné un peu plus tôt. Alors que la rotation s'arrêtait, Hermione respira profondément, sentant un curieux mélange de rouille, de bois et de cire de bougie. Pour une raison inconnue elle eut le sentiment que oû qu'ils soient, elle y avait déjà été auparavant, mais elle ne pouvait seulement pas se rappeler l'endroit oû ils se trouvaient.

« Est-ce que je peux regarder ? » demanda-t-elle avec espoir, convaincue que Ron lui dirait qu'elle ne pouvait pas. A sa surprise, cependant, elle sentit ses doigts desserrer le tissu qui bandait ses yeux et, gardant ses yeux fermés, sentit le tissu glisser le long de ses joues alors que Ron enlevait la barrière qui l'empêchait de voir.

« Ok, ouvres les yeux » murmura Ron dans son oreille, et Hermione réalisa que ses yeux étaient toujours fermés. Elle prit de nouveau une bouffée d'air avant d'ouvrir lentement ses yeux, un silencieux "oh" se forma sur ses lèvres alors qu'elle reconnaissait la pièce dans laquelle elle se trouvait.

La cabane avait peu changé depuis la dernière fois oû elle était venue. C'était plus propre et équipé de plusieurs bougies, mais c'était toujours la pièce dont elle se souvenait avec son vieux sofa moisi devant la cheminée et la fenêtre derrière celui-ci. La table qu'ils avaient utilisés pour faire du feu lorsqu'ils avaient atteri ici avait été remplacée, et sur cette table se trouvait de nombreuses bougies. Hermione rougit alors que les souvenirs d'elle et Ron ressurgirent dans son esprit. Bien que cela fasse seulement trois ans, celalui semblaits'être passée il y aune éternité. Tellement de choses s'étaient produites depuis... ils s'étaient retrouvés face à la mort, ils étaient tombés amoureux, ils avaient eu leur premier travail et déménagé de chez leurs parents respectifs... Hermione se tourna vers Ron qui lui souriait.

« Est-ce que tu aimes ? » lui demanda-t-il, ses doigts caressant sa joue.

« J'adore » répondit Hermione sincèrement, « Mais en quel honneur ? » demanda-t-elle. Ron fronça ses sourcils après sa question, et simula un air offensé.

« Ne me dis pas que tu as oublié notre anniversaire » dit-il, et cette fois ce fut au tour d'Hermione de fronçer les sourcils.

« Ron, notre anniversaire n'est que la semaine prochaine. » lui dit-elle, alors que Ron secouait sa tête.

« Non ce n'est pasvrai » se dit-il.

« Bien sur que si, Ron. Ca fera trois ans jour pour jour, la semaine prochaine, que je me suis réveillée à l'infirmerie, et que tu m'as dis que tu m'aimais. » lui dit-elle comme s'il était un petit enfant, qui, à sa grande surprise, souriait largement et dont les yeux scintillaient.

« Tu as tort » dit-il, souriant toujours. « Ce sera peut-être le jour oû nous célébrerons notre anniversaire, mais ça ne signifit pas que c'est notre vrai annniversaire. » lui dit-il, prenant sa main dans les siennes et s'emparant de son bracelet. « Cela va te le prouver » dit-il, ouvrant une breloque qui était l'exacte réplique de L'Histoire de Poudlard et qui conservait les photos d'eux deux lorsqu'ils étaient plus jeunes et il pointa une date gravée au dessus d'eux. « C'est aujourd'hui en fait notre anniversaire. Tu ne te souviens pas ? Il y a trois ans aujourd'hui, j'ai trouvé le courage de te dire ce que je ressentais vraiment pour toi. » lui dit-il, le sourire ne quittant pas son visage.

« Je me souviens » dit Hermione tendrement, les larmes naissant dans ses yeux alors qu'elle les levait vers Ron.

« Bien » dit-il, la menant vers le sofa oû ils s'assirent tous les deux. Il se baissa un instant pour atteindre un objet qu'Hermione reconnue comme étant le vieux sac à dos d'école de Ron... le même sac à dos, en fait, qu'il portait lorsqu'ils s'étaient retrouvés coincés dans cette même cabane. Hermione regarda Ron d'un air narquois, mais ce dernier lui fit seulement un clin d'oeil avant de poser la sac à dos sur ses genoux, et en sortit un petit compartiment d'un train miniature. Après inspection minutieuse, Hermione remarqua qu'il ressemblait étrangement au Poudlard Express.

« Est-ce que c'est... » commença-t-elle à dire, mais s'était s'en compter, une fois de plus, sur les lèvres de Ron qui la stoppèrent de nouveau.

« Sshh » sourit-il, « pas de question » dit-il alors qu'il tenait la voiture entre eux. « Je sais que tu la reconnu » lui dit-il, « parce que non seulement nous nous sommes rencontrés pour la première dans un compartiment comme celui-ci, mais c'est également lorsque nous sommes revenus de l'école après notre quatrième année, quand nous étions assis dans un compartiment du train que je me suis rendu compte combien j'étais fou de toi, et que c'est en partie grâce à l'un d'entre eux que nous sommes ensemble aujourd'hui. » lui dit-il, en lui remettant le modèle en bois et faisant un geste pour qu'elle ouvre le sommet. Comme elle le faisait, Ron continua à parler. « C'est dans un compartiment que tu es pour la première entrée dans ma vie et bien que je ne l'ai pas compris tout de suite, c'est la meilleure chose qui me soit arrivée. Quatre ans plus tard c'est dans un autre compartiment que je me suis rendu compte que je t'aimais. J'étais effrayé après l'avoir réalisé, et pendant longtemps je n'ai pas voulu y faire face, mais quand trois ans après ça je me suis de nouveau trouvé dans ce compartiment avec toi, réalisant à quel point tu étais spéciale pour moi, et quand ce même compartiment a déraillé et que j'ai cru que je t'avais perdu, j'ai su que tu étais faites pour moi. Tu étais tout ce que je avaisun jourespéré, et tu étais tout ce que je voulais dans ma vie. Tu étais toi, tu étais Hermione, mon Hermione, et je ne pouvais pas supporter être un jour loin de toi. » dit-il alors qu'Hermione respirait difficilement devant lui, retirant un boite noire en velour de l'intérieur du train. Ron se mit à genoux devant elle, prit sa main dans la sienne alors que les larmes contenues brillaient dans ses yeux. « Hermione, j'ai passé la moitié de ma vie à t'aimer, et s'il y a quelque chose dont j'ai peur maintenent, c'est de ne pas être capable de te dire combien tu comptes pour moi. Tu es ma lumière, mon âme-soeur ; il n'y a personne que je pourrais aimer autant que je t'aime, et si tu me laisses faire, je passerais le reste de ma vie à te le prouver. » lui dit-il alors que les larmes coulaient le long des joues d'Hermione. « Veux-tu m'épouser ? » lui demanda-t-il, ouvrant la boite en velour qui contenant un anneau. Hermione jeta seulement un coup d'oeil sur celui-ci avant de jeter ses bras autour du cou de Ron.

« Oui ! » s'exclama-t-elle, alors que tous les deux pleuraient et se serrait l'un contre l'autre. Ron glissa l'anneau au doigt tremblant d'Hermione, et la tira vers lui pour l'embrasser. Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'ils ne se séparent, et quand ils le firent, Ron la serra contre lui, embrassa le sommet de sa tête.

« Merci mon Dieu tu as dit oui » murura-t-il à son oreille. « Ma mère savait que j'allais faire ça aujourd'hui depuis des mois, et elle m'aurait coupé la tête si j'avais tout fichu en l'air. » rigola-t-il. Hermione leva les yeux vers lui, avec un sourire sur son visage alors qu'elle comprenait quelque chose.

« Greggainle Gory » murmura-t-elle.

« Ouais, c'est le surnom que Maman utilise quand elle me dit qu'elle te considère comme sa fille, et qu'elle n'accepterait pas autre chose que cette solution » la taqina-t-il, et Hermione éclata de rire.

« Et bien se je ne t'épouse pas, je pourrais toujours me marrier avec l'un de tes frères. » le taquina-t-elle, et Ron fit les gros yeux. Hermione l'embrassa avant qu'il ne puisse faire piquer une colère et sourit au fait que ses baisers avant d'autant d'effet sur lui qu'ils en avaient sur elle. « A la réfléxion, il n'y a aucun autre Weasley à part toi avec qui je voudrais passer le reste de mon existence. Il n'y a aucun autre homme sur terre que j'aimerais autant que toi. » murmura-t-elle alors qu'elle inclinait la tête pour que ses lèvres frolent celles de Ron. Elle le sentit sourire contre ses lèvres.

« C'est mieux comme ça. » mumura-t-il, avant de combler la distance qui les séparait et de l'embrasser, sa fiancée, sa lumière, son Hermione.


Snif, c'est fini mais je reviens très vite avec un One-Shot avant d'entamer une nouvelle traduction de plusieurs chapitres.