Journaliste: C'est une tragédie ce qu'il vient de se passer, suite à l'explosion la police ressence déjà 7544 morts. Quant à savoir ce qu'il s'est prduit, certaines sources sous-entendent que le terroriste Ad-Rackief, qui s'est évadé voilà deux heures, serait à l'origine de ce massacre... Lenquête suit son cours mais cependant...

J'éteins la télévision, cette horreur me rend malade. Je regarde mes officiers s'activer autour de moi, pour retrouver ce monstre, et leurs collègues détenus. Je regarde Faith, dans le bureau, Jelly devant elle, tentant de la consoler. Et je me rends compte, que nous, qui croyons servir la loi, sommes bien dépendant de la volonté d'un seul homme dont la follie dépasse l'entendement.

Ty: CAPITAINE!

Je me retourne en sursaut

Swersky: Quoi?

Ty: On a peut-être une piste!

Bosco sentit le premier coup s'abattre sur sa mâchoire et le sang couler, il tenta de riposter mais les hommes étaient bien trop fort. C'est alors qu'un coup de poing dans les côtes lui enleva tout air de ses poumons, et les uns après les autres les coups se firent plus rapprochés, plus forts, avant que la douleur ne s'efface et qu'il s'effondre.

Bosco: Ho oh! Y'a quelqu'un?

Tout est noir autour de lui, et pourtant il sent cette présence, douce et bienveillante. Il sent quelque chose lui frôler l'épaule et se retourne. C'est alors qu'il la voie, comme avant , ses cheveux détachés tombant en cascade sur ses épaules fines.

Bosco: Quoi? C'est quoi ce délire? ... euh... Maritza?

Maritza: Salut Chico ça faisait longtemps

Bosco regarde autour de lui.

Bosco Je croyais que...

Maritza: Tu n'es pas là pour longtemps

Bosco: Comment...

Maritza: Faut pas rester là, Chico. Il faut que tu sortes d'ici, que tu ailles la rejoindre; elle s'inquiète pour toi, ils s'inquiètent tous.

Bosco: Quoi?... Cruz je ne comprends pas

Maritza: Ouvres la fenêtre Bosco.

Bosco la regarde intrigué.

Maritza: Je sais beaucoup de choses...

Bosco: De quoi tu parles...

Il la voit s'éloigner

Bosco: Maritza!

Maritza: Sors d'ici, Bosco, et sors le avec toi

Il regarde et voit Manny remuer de l'autre côté. Il relève la tête

Bosco: Mais...

Mais elle n'est plus là.

Il sent alors quelqu'un le bouger, et lui parler, lui mettre des claques. Il se redresse en sursaut, son bras venant frapper le visage de Manny qui tombe à la renverse.

Manny: Oh! calmes-toi!

Bosco: Manny?

Ce dernier hoche la tête et se frotte la joue.

Manny: Bonne droite!

Bosco: Désolé!

Il ne réalise pas encore ce qu'il vient de se produire, mais la douleur le rappelle à l'ordre et sent l'air lui manquer, il passe ses mains autour de son torse.

Bosco: LA VACHE

Manny: Ca va?

Mais Bosco reste les yeux fermés, tentant de reprendre son souffle. Il regarde Manny qui vient se poser à côté de lui.

Bosco: Tu saignes!

Manny (appuyant sur sa blessure): C'est pas grave.

Bosco/ Manny: Faut sortir d'ici!

Ils marquent un temps d'arrêt

Bosco: Au moins on n'a pas de problèmes de communication!

Ils restent en silence, tous deux réfléchissants à ce qu'ils viennent de voir... Maritza.

Tout le commissariat est sur le pied de guerre, les gens vont et viennent sans répis, cherchant à comprendre.

Ty: Lieutenant?

Sully: Oui?

Sully se retourne et un sourire apparaît.

Sully: M'appelle pas comme ça

Ty: Désolé. Tiens l'équipe dépêchée sur place nous a faxé ça.

Il tend un papier à Sully

Sully: Qu'est-ce que c'est?

Ty: Apparemment ça serait une partie d'un plan, quant à savoir quoi, c'est LA question. Pas d'empreintes.

Swersky (entre): Du nouveau

Faith (les rejoignant): L'équipe scientifique effectue les analyses des débris, les démineurs ont trouvé les restes des engins explosifs.

Sully: On a un plan, enfin ce qu'il en reste.

Il me le montre et je fronce les sourcils. Tout ça va en s'empirant

Swersky: Très bien, je veux que vous vous mettiez en relation avec les architectes de cette ville.

Ty: Il est deux heures du matin

Swersky: J'en n'ai rien à faire, vous me les trouvez, vous les arrachez de leur lit, les rammener par la peau des fesses, mettez des coups de pieds dans les portes s'il le faut, reveillez le maire, faites ce que vous voulez du moment que quelqu'un me dise ce que c'est que CA!

Sully/Ty/Faith: OUI CAPITAINE!

Ty et Faith sortent du bureau.

Ty: Je n'ai jamais vu Swersky aussi remonté.

Et je peux vous dire que moi non plus je n'ai jamais été aussi énervé. Deux de mes officiers ont été enlevés, et si ce bout de papier peut m'indiquer où les trouver je ferais tout pour les ramener.

Ty: Ca va toi?

Faith: Je ne le laisserais pas tomber. Pas après tout ce qui s'est passé, tout ce qu'on a fait pour être ensemble. Je ne peux pas le perdre Ty.

Ty: Je sais, je sais. On va les sortir de là.

Faith: Ou sont Finney et Sacha?

Ty: Je leur ai dit de rentrer, mais j'ai autant d'autorité que Bosco a de patience, alors... Ils sont entrain d'éplucher les fichiers d'Ad-Rackief et de ses ressortissants. Peut-être trouveront-ils quelque chose qui nous sera utile.

Faith: Ouais

Ty: Faith, ils vont trouver!

Ad-Rackief: Tout est prêt?

Mussan: Oui monsieur

Ad-Rackief: Bien! New York n'est pas prête de nous oublier!

Mussan: Que fait-on des deux flics?

Ad-Rackief: Ils vont venir avec nous. Ils auront le temps d'admirer l'exploit de ces petites merveilles.

Il pose deux grenades sur la table. Un homme entre

Homme: Monsieur, le patron pour vous

Ad-Rackief prend le téléphone.

Ad-Rackief: Monsieur?... Oui monsieur, comme convenu... Il a été fait selon vos ordres... très bien... Oui ils sont en bas, mes hommes leur ont donné une correction... il sera fait selon vos souhaits. Au revoir.

Il raccroche.

Mussan: Alors?

Ad-Rackief: Il est ravi.

Bosco: Purée mais c'est pas vrai ça! La porte est bloquée

Manny: Je doute qu'ils l'auraient laissé ouverte!

Bosco fusille Manny du regard puis apperçoit une légère lueur au dessus de lui.

Manny: Qu'est-ce que tu fais?

Bosco: Y'a un truc là

Bosco se dirige vers le mur et essaye de sauter mais n'arrive pas à atteindre la traverse de bois.

Bosco: Tu pourrais m'aider non?

Manny: je réfléchissais...

Bosco: Mon Dieu! Sauvez nous nous sommes perdus!

Manny: C'est sérieux Bosco. Quand tu étais, enfin je veux dire quand tu as été touché et que tu as passé tous ces mois dans le coma, t'as pas eu... comment dire...

Bosco: La lumière blanche au bout du tunnel, mon corps flottant au dessus de la pièce?

Manny: Ben en gros...

Bosco hausse les sourcilles

Manny: T'as jamais parlé à un mort?

Bosco éclate de rire.

Bosco: T'es barge tu le sais ça?

Il s'arrête à la douleur qui se réveille. Il se penche, essayant de la faire passer, tout en se demandant pourquoi Manny lui parle de ça, surtout après qu'il ait vu Cruz. Il fallait vraiment qu'il sorte d'ici, il devenait dingue.

Manny se lève, se tenant toujours le côté, sa blessure ayant arrêtée de saigner, puis pose une main sur le dos de Bosco.

Manny: Oh?

Bosco: Deux secondes s'il te plaît.

Manny: T'es pas beau à voir

Bosco: Oui et toi t'es Monsieur Univers!

Il se relève et lève la tête vers les rayons de lumière. C'est alors que les paroles de Cruz lui reviennent en mémoire... La fenêtre. Peut-être est-ce une issue cloîtrée. Pourquoi, même s'il semble difficile à Bosco d'admettre qu'il ait parlé à un mort, Maritza lui aurait-elle dit cela.

Bosco: Je suis sûr qu'on peut sortir par là

Manny: T'as de la fièvre?

Bosco: Regarde, on dirait comme une planche. Je suis sûr

Manny: Ah oui et comment?

Bosco: Cherches pas. Aides moi plutôt, fais moi la courte échelle

Manny: Quoi?

Bosco: La courte échelle, tu sais... croiser ses mains pour que l'autre puisse monter dessus.

Manny: Ecoutes, dès qu'on sort d'ici je demande au médecin qu'il te fasse passer un scanner

Mais voyant le regard résolu de Bosco, il soupire.

Manny: Et c'est moi qui suis barge! Non mais je vous jure!

Je tourne en rond, plus les heures passent plus l'anxiété monte. Pas de nouvelles, pas un coup de fil. Et la peur. Peur d'un drame, peur de ne pas revoir Santiago ni Boscorelli, peur de ce fou. J'espère qu'ils vont bien, je l'espère pour notre salut à tous.

Je vois Faith; Sully, Ty, Finney, jelly et Sacha, avec quatre hommes, se diriger au pas de course vers le bureau, suivit d'un homme en... robe de chambre. J'écarquille les yeux en reconnaissant le maire.

Faith: Capitaine, ces messieurs sont de la Brigade anti-terroriste.

Je les regarde puis les salues, avant que de reporter mon regard sur le maire. Il est quatre heures, d'un côté comment aurais-je voulu qu'il s'habille. Ty me souffle dans l'oreille

Ty: On l'a tiré de son lit!

Je souris, mon équipe est vraiment formidable.

Bergham: Je suis l'Agent Josh Bergham.

Je lui sers la main. Il me présente ses trois acolytes avant de me parler de ce qui m'interresse.

Et nous voilà parti à tenter de trouver une solution pour déjouer ce que ces malades ont en tête. Et je crois que le maire vient seulement de réaliser le sérieux de la situation.

Faith: L'équipe scientifique à réussi à déterminer le type d'explosifs.

Bergham: Ce sont les même utilisés par l'ETA.

Maire: Quoi? Mais pourquoi veulent-ils faire exploser MA ville!

Sully: C'est ce que nous essayons d'établir

Sasha: Y'avait 7 hommes sur les lieux de la fusillade, on a fait le rapprochement

Finney: Et voilà cinq dossier concernant des anciens terroristes, et des mercenaires. Pour eux, on est sûr qu'ils sont avec Rackief

Bergham prend les dossiers et les feuillète brièvement avant de glisser un mot dans l'oreille d'un autre agent, que je vois partir en courant, le portable à la main.

Bergham: J'ai l'habitude de ce genre de lascars...

Et vas-y du genre moi je sais mieux que tout le monde...

Bergham: Je suis sûr de savoir quels sont les deux types manquants.

Swersky: Mais pourquoi tout ça...

Maire: Faudrait peut-être se dire que New York n'est pas la ville qu'ils visent, et puis quelles sont les certitudes...

Ty: Une partie d'un plan où New York est marqué en côté, je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus.

Maire: C'est peut-être une méprise

Jelly: Pffff

Swersky: Une méprise, une MEPRISE? Ecoutez moi bien, un pénitencier est détruit, causant près de 8000 morts détenus et personnel inclus, deux de mes hommes sont enlevés lors d'un transport de prisonnier qui tourne au carnage, et là aussi des policiers sont tués! C'est un terroriste, entouré de terroristes, on retrouve des explosifs et un plan, alors vous croyez qu'ils vont faire quoi? Un BABECUE?

Maire: Je ne vous permet pas... Je suis le Maire

Swersky: Ecoutez moi bien, ça va faire 32 ans que je suis dans cette foutue police à essayer de protéger la sécurité de VOS électeurs, je me lève tous les jours dans l'espoir de rendre cette ville un peu moins cahotique, 32 ans que je traîne mes fesses pour des inconnus, alors Maire ou pas Maire, c'est certainement pas un homme en robe de chambre, avec une chaussure différente à chaque pied qui va m'apprendre à faire MON BOULOT!

Et là je souffle un bon coup et regarde Bergham.

Swersky: On peut continuer ou y'a encore d'autres objections?

Un silence royal s'est installé et je peux dire que mes hommes sont à la fois choqués et contents. Le téléphone de Faith sonne et je la vois changer de couleur.

Jelly: Quoi?

Faith: Ce plan; là; on ne savait pas ce que représentaient ces lignes, c'est une partie du plan du métro de New York!

Et à ce moment là, la réalité nous frappe et chacun porte une main devant sa bouche pour étouffer le cri d'effroi qui menace de sortir. C'est alors que je réagis. S'ils veulent faire exploser le métro, la rame toute entière, alors ils ont décidés de mourir, et d'exécuter mes hommes avec eux.

Ty: On peut stopper le métro.

Sully: Le service n'a repris qu'il y a une heure, il n'y a pas grand monde.

Swersky: Trouvez moi le constructeur! VITE!

Bosco: Je vais tomber

Manny: Non tu ne vas pas tomber

Bosco: Si je vais tomber!

Bosco bascule et entraine Manny dans sa chute.

Manny: Aouh!

Bosco: Je l'ai eu!

Il montre, victorieux, la planche à Manny

Bosco: Et que la lumière fût

La clareté transparait à travers la pièce.

Bosco: Je t'avais qu'on pouvait sortir par-là!

Bosco, aidé par Manny, se hisse avec du mal sur le rebord du mur, puis tend ses mains à Manny pour le faire monter, mais sa blessure le rappelle à l'ordre.

Manny: Je peux pas, Bosco

Il se plie en deux en se tenant fermemant le côté

Bosco: Manny... MANNY regardes moi

Manny se relève quelque peu, et regarde Bosco en hauteur, à califourchon.

Bosco: Je compte pas passer ma vie ici, et je compte pas m'en aller sans toi. Alors maintenant tu te magnes et tu grimpes. Donnes-moi ta main

Manny: Tu n'y arriveras pas

Bosco: C'est pas l'optimisme qui t'étouffe, toi.

Manny: Tu vas tomber, et j'ai plus de forces.

Bosco: Donnes- moi ta main je t'ai dit.

Manny: T'es borné en plus?

Bosco: J'ai que des défauts!

Manny lui tend son bras opposé à sa blessure, Bosco se cale puis se penche en avant pour attraper la main de Manny, mais manque de tomber.

Manny: Je te l'avais dit.

Manny s'effondre, sa blessure s'est réouverte et le fait souffrir.

Bosco: Attends. je reviens.

Manny: Bosco...

Il voit ce dernier disparaître derrière le mur puis revenir quelques secondes plus tard.

Bosco; C'est que des tunnels!

Manny: Quoi?

Bosco: De l'autre côté de cette pièce, si on arrive à t'en sortir un jour, c'est que des tunnels, des torches les éclairent. Ce trou, je sais pas à quoi il sert mais c'est notre sauf conduit, alors attrapes.

Il lui balance une corde. Manny le regarde puis hoche la tête, et l'enroule sous ses bras.

Bosco: Va falloir que tu m'aides j'y arriverais pas tout seul.

Bosco commence à hisser Manny, qui se pousse avec l'aide de ses pieds, crispant ses dents à la douleur.

Je regarde l'agent Bergham coordonner les opérations, d'ici moins d'une heure il fera jour, et dans quelques heures les gens partiront au travail, la plupart en métro.

Agent Bergham: La cellule de crise à été installée, les ingénieurs civils et les constructeurs du métro viennent d'arriver, la brigade spéciale est en alerte et se pépare.

Faith: Les artificiers arrivent.

Constructeur: J'ai une mauvaise nouvelle

Sully: Quoi?

Constructeur: On ne peut pas l'arrêter, quelqu'un a dû bloquer le système de démarrage. Et les radios de transmissions avec les cabines ne marchent pas.

Swersky: Vous n'avez pas un plan d'urgence dans ce cas?

Constructeur: Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, nous n'avions jamais encore eu à faire à une situation de ce genre.

Je vois alors des hommes que je ne connais même pas investir mon commissariat, les armes être déployées et chargées, mes officiers, Ty, Scha, Finney, Sully et les autres se préparer.

Ils n'attendaient que ça, Rackief avait tout prévu, il savait... Et nous sommes tombés en plein dans le panneau.

Je me tourne vers Faith et vois la peur dans ses yeux.

Swersky: Faith?

Faith: Il va mourir...

Swersky: Non personne ne va...

Et je m'arrête en réalisant que pour la première fois, je suis entrain de faire une promesse que je ne suis pas sûr de tenir. Car aujourd'hui, des millions de personnes risquent d'être tués

Au moment ou Manny passe son pied de l'autre côté du mur, la porte s'ouvre. Il regarde pour voir les terroristes marquer un temps d'arrêt, scrutant la pièce puis pointer leurs armes et commencer à défourailler. Il saute, et malgré la douleur se relève. Des cris se font entendre.

Bosco: Cours!

Les deux officiers se mettent à courir, mais Manny commence à se faire distancer, tandis que des voix et des coups de feu se rapprochent. Manny se laisse tomber à terre.

Manny: Maritza...

Bosco revient à ses côtés.

Bosco: Je sais que je suis belle! Mais c'est pas le moment de délirer là, aller de bout!

Il passe son bras sous Manny et le redresse, c'est alors qu'une balle vient se loger juste devant lui. Il tourne la tête et voit une dizaine d'hommes arriver à toute vitesse.

Bosco: Merde. Manny aide moi!

Il le soulève du mieux qu'il peut et recommence à courir dans l'autre sens. Il sent les balles l'éraffler.

Manny: Laisses-moi

Bosco: Mais bien sûr. Fermes là et avances !

Les deux hommes continuent de courir. C'est alors que les coups de feu cessent. Manny et Bosco marquent un temps d'arrêt pour reprendre leur souffle.

Manny: Tu crois qu'ils ont abandonné?

C'est alors qu'un cliquetis se fait entendre et un objet roule à leur pied. Bosco et Manny baissent la tête et écarquillent les yeux dans l'horreur.

Manny: Merde!

Ils se jettent tous deux sur le côté au moment où la grenade explose... Les terroristes reculent. La galerie s'effondre.

TBC...