Note de l'auteur : J'espère que vous allez aimer…

Disclamer :

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« Je t'aime ! »

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PoV Gaïa

Après la discutions que j'avais eu avec mon professeur de Potions, j'avais pris l'habitude d'aller le voir presque tous les soirs. Des fois, nous discutions, et d'autres fois je le regardais simplement corriger les copies, en étant assise dans son fauteuil, ou bien je lisais un des nombreux livres de sa bibliothèque. Mais ce que j'aimai le plus s'était le regarder vaquer à ses occupations, autres que ses corrections, en restant assise sur ce fauteuil, entourée de son odeur. Odeur qui, je m'en étais vite aperçut, avait le don de me calmer, de m'apaiser ; ce qui fait que ce n'était pas rare que je m'endorme. Je n'es pas compris pourquoi, et je ne le comprendrai sûrement jamais, il a se pouvoir sur moi.

Enfin, pour l'instant je suis assise sur les marches du Grand Escalier, dans le Hall. Il avait été appelé à une réunion de Mangemorts et comme à chaque fois j'attends qu'il rentre, plus ou moins blessé.

PoV Rogue

Après la découverte qu'elle avait fait Gaïa avait décidé que nous passerions du temps ensemble. Donc tous les soirs, elle s'invitait dans mon appartement, squattai mon fauteuil et me regardait travailler. Des fois, mais cela était rare, nous parlions longtemps, jusqu'à ce que je finisse par la reconduire à son dortoir, parce qu'en général le couvre-feu était largement dépassé. Puis elle s'était aperçut que je disparaissait une fois par semaine, le vendredi soir en général ; elle a donc décidé une fois de plus sans mon accord, bien que tout cela ne me dérange pas, de venir me soigner si j'étais trop blessé ou de simplement d'écouter ce qui s'était passé. Cette gamine, en à peine 4 mois, était devenu ma confidente et je pense bien que cela était réciproque.

En ce moment, je remonte l'allée qui mène à la porte du château, IL ne m'a pas loupé ce coup là. J'ai réussit à ce que le sang arrête de couler mais je n'es rien pus soigner. Je crois, bien, que Gaïa va devoir jouer encore aux infirmières.

PoV Gaïa

La porte s'ouvre et laisse apparaître mon professeur dans un sale état. Je ne réfléchis même pas au fait qu'il pourrait y avoir d'autres élèves et me précipite sur lui pour l'aider à marcher.

Professeur, vous allez pouvoir remonter jusqu'à votre appartement ? je ne peux masquer la note d'inquiétude dans ma voix.

Oui, ça va aller, Miss.

Je l'aide cependant à marcher en passant un bras autour de sa taille. La montée de la Tour est difficile mais après presque 1h00 de marche, nous arrivons au sommet. Je donne rapidement le mot de passe. J'entre et le dirige directement vers sa chambre. Il n'a pas encore touché le matelas qu'il tombe, évanoui. Je m'empresse d'aller chercher les potions, orguents, bandes, compresses et autres choses dont je vais avoir besoin pour le soigner. De retour dans la chambre je lui retire ses robes, sa chemise et son pantalon d'un coup de baguette, je ne lui laisse que son boxer. Son corps paraît presque bleu tellement il a des bleus, marques du Doloris probablement. Ses bras et ses jambes sont couverts de multiples lacérations, dont une plus importante qui par de son épaule gauche pour aller se perdre dans le creux de son coude. Sur son torse, trois griffures, profondes, et parallèles semblent commencer à s'infecter. Je commence par elles. J'applique tout d'abord la potion désinfectante puis un orguent qui va la faire se refermer plus rapidement puis lui bande le torse. Je recommence toutes ces opérations jusqu'à ce que j'aie soignée toutes les blessures. Je recouvre son corps de la couette qui recouvre son lit et m'installe en tailleur, sur le lit, prés de lui. Mes pensées dérivent sur ces derniers mois, les plus agréables de mon existence. J'ai enfin trouvée quelqu'un qui me comprenne, m'écoute, se confie à moi, et tout cela par amitié et non par peur de ce que je pourrai lui faire si je m'énervais. Au début de mes visites, il avait raller, protesté pour la forme, mais j'ai vite compris qu'à lui aussi la compagnie d'un autre ''humain'' qui n'est pas peur de lui, lui fessait du bien. Il m'a aussi beaucoup aidé dans toutes les matières et désormais j'avais presque les meilleures notes dans toutes les matières, sauf en Histoire de la Magie où il avait été incapable de m'aider. Il m'avait aussi aidé à retrouver le sourire que j'avais perdu en devenant une Vampire.

Nous avions vite développé une grande complicité, qui avait au début choqué pas mal d'élèves mais ils s'y étaient tous plus ou moins fait, plus ou moins rapidement.

Des mouvements prés de moi me sortent de mes souvenirs, je baisse la tête pour voir Rogue me regarder.

Ça va mieux ?

Oui, merci de t'en inquiéter, Gaïa.

Je souris, lui aussi. C'est deux choses aussi avaient surpris beaucoup de monde, le faite qu'il sourit et qu'il m'appelle par mon prénom.

PoV Rogue

Je suis au chaud, je sais que Gaïa après m'avoir soigné, m'aura installé confortablement dans mon lit. Je grogne doucement, mes blessures bien que presque totalement guéries me font encore un mal de chien. J'ouvre lentement les yeux, et les posent sur mon élève. Elle semble perdue dans ses pensées, comme à chaque fois ; mes grognements n'ont pas réussis à la sortir de ses pensées, plutôt agréables si j'en crois son sourire. Je bouge légèrement pour mieux la voir, cela semble la faire redescendre sur terre.

Ça va mieux ? me demande-t-elle.

Oui, merci de t'en inquiéter, Gaïa.

Le silence retombe ensuite. Nous, nous perdons tous les deux dans nos pensées. Cette gamine avait rapidement pris une place à part dans ma vie. Un peu comme la fille que je n'ai jamais eu. Elle était aussi devenue une amie, une confidente. Avec elle j'arrivai à laisser tomber le masque de froideur et devenais moi. Je souriais, riais, parlais librement. Et nous nous comprenions même sans échanger de mots.

Alors, vous allez me raconter ce qui s'est passé pour qu'Il vous mette dans cet état ? cette gamine à vraiment le don de me surprendre, je ne peux réprimer un sursaut ce qui la fait sourire.

IL n'a pas appréciait le fait que je n'ai toujours pas trouvé comment le faire entrer dans Poudlard, et surtout le fait que l'Ordre est contrait encore l'une de ses attaques, tout en arrêtant une vingtaine de Mangemorts. Je lui réponds sans reprendre mon souffle, de toute façon je sais qu'elle m'aurait embêtée jusqu'à ce que je dise tout.

Quels sorts, IL a utilisé pour te blesser ?

Une invention à lui, un alliage de Doloris et d'un sortilège de lacérations.

Je vois ses traits se durcir sous l'effet de la colère, elle est vraiment terrifiante quand elle s'énerve.

PoV Gaïa

Une invention à lui, un alliage de Doloris et d'un sortilège de lacérations.

Je sais que j'ai pris mon aspect de Vampire à ses mots, c'est-à-dire un visage plus dur, les yeux plus rouges, et mes dents se sont considérablement allongées. Je ne comprends pas comment un homme, bien que je doute qu'Il en soit un, peu faire cela à quelqu'un.

Je repose les yeux sur mon professeur.

Severus, je peux rester dormir avec toi ? il sursaute sous l'effet de la surpris, c'est vrai que c'est la première fois que je l'appelle par son prénom.

Oui…il me répond et me tend les bras, où je m'empresse d'aller me blottir.

Tu sais que je t'aime, vraiment beaucoup.

Moi aussi, Gaïa, moi aussi…

Et sur ces dernières paroles, nous nous endormons tous les deux bercés par la respiration de l'autre.

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Note de l'auteur : Laissez moi une tite review pour donner votre avis… (syouplé, syouplé)