Note de l'auteur :
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« Examen »
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PoV Rogue
Gaïa arrête de tourner en rond comme un lion en cage, s'il te plaît !
Mais…si je loupe mon examen de Potions, hein, comment je vais faire ? me demande-t-elle d'une voix paniquée.
Gaïa est au milieu de mon salon et tourne en rond depuis prés de deux heures et je commence à ne plus le supporter. Si ça continu je vais vomir et je n'aime absolument pas vomir.
Tu as révisé non ? elle acquiesce d'un signe de tête. Alors tout ira bien…
Pourquoi ce n'est pas toi qui m'évalues ?
On en a déjà parlé, c'est pour que personne ne puisse crier au favoritisme. Et puis je n'ai évalué aucun élève. Bon ce n'est pas tout mais tu devrais aller te changer.
Elle attrape les vieilles affaires qu'elle utilisera pour faire la potion qu'elle devra concocter, et se dirige vers la salle de bain. Quelques minutes plus tard elle ressort vêtue d'un vieux jean et d'un tee-shirt à manche longue noir.
Voyant qu'elle est toujours aussi inquiète, et qu'elle risque de me rendre à nouveau malade si elle continue à tourner comme ça je lui tends la main pour qu'elle vienne me rejoindre sur le canapé. Elle s'exécute rapidement et se blottit contre moi.
Merci d'être comme ça avec moi…je veux dire comme un père.
Là, tout de suite, dans l'instant ce n'était pas de la gentillesse mais de la nécessité…voyant son regard interrogateur je continu :
Si tu avais continué à tourner comme un gryffondor en cage, d'une tu aurais abîmé mon tapis et de deux j'aurais fini par vomir.
Elle fronce les sourcils avant de me donner une claque derrière la tête. Je souris et pense que si ça avait été quelqu'un d'autre je l'aurai sûrement déjà Avada-Kedavriser, pour ce geste.
Elle s'agite un peu dans mes bras et je baisse le regard pour voir qu'elle s'est endormie. Mes pensées me remmènent une fois de plus à son examen. Je suis sure qu'elle va l'avoir, je l'ai fait révisé et toutes les potions que je lui ai fait faire étaient parfaites. Elle ne PEUT pas louper ce test.
Je me lève doucement sans la réveiller et vais préparer les affaires dont elle va avoir besoin.
PoV Gaïa
On me secoue l'épaule.
Keskipass' ? je demande d'une voix ensommeillée.
C'est l'heure de ton exam' de Potion, Gaïa.
Je me lève d'un bond du canapé où j'étais confortablement installée, et je commence à courir dans tous les coins pour rassembler tout ce dont je vais avoir besoin. Je commence à paniquer quand je m'aperçois qua je ne trouve aucunes des affaires dont j'ai besoin.
Soudain deux bras forts et rassurant m'entourent et me stoppent dans ma course. Severus approche sa bouche de mon oreille et me murmure :
Calme toi ! J'ai déjà rassemblé tout ce qu'il te faut. Tout est dans ton sac.
J'attrape rapidement mon sac, l'embrasse tout aussi rapidement et me rend en courant à la salle de Potions réservée aux examens.
L'examinateur m'attend devant la porte, un air sévère, qui ne lui va pas du tout, peint sur le visage.
Je suppose que vous êtes Miss Wenceslas. Me dit-il, en me toisant, d'une voix froide qu'il doit croire impressionnante.
Vous supposez bien. Ma voix est aussi glaciale que l'antarctique et à un timbre métallique propre à ceux de mon espèce.
Je le vois frissonner, puis entrer dans la salle. Je n'aime pas être prise pour quelqu'un d'inférieur et je pense qu'il a bien comprit.
Je m'installe à la seule table et sors toutes mes affaires.
Vous ferez la potion inscrite au tableau et vous devrez reconnaître les trois potions qui se trouvent dans les chaudrons prés du bureau. Vous avez quatre heures.
Il sort de la salle. Je m'avance vers le premier chaudron. La potion qui boue à l'intérieur est immonde, d'un brun verdâtre, elle est pleine de grumeaux et pue. Sans hésiter j'inscris son nom sur mon parchemin : Polynectar, puis fais un descriptif de ses effets.
Dans le chaudron suivant fume une potion aussi noire que le pétrole mais aussi liquide que l'eau. L'odeur qu'elle dégage est assez étrange un mélange de l'odeur du sang et d'une autre odeur plus fruitée. C'est la Goutte du Mort-Vivant.
Je m'approche doucement du dernier chaudron. La potion a une couleur argentée, ressemblant assez à du sang de Licornes, et elle a une odeur de pluie et de caramel. On dit que la couleur et l'odeur de cette potion varie selon la personne qui l a regarde et la sent. C'est de l'Ariam, le plus puissant filtre d'amour.
Je retourne à ma place et regarde le temps qu'il me reste. Environ trois heures et vingt cinq minutes.
Au tableau est notée la recette de la potion du Goutte du Mort-Vivant. Je sais qu'il me faudra exactement trois heures dix pour la faire.
Je prend mon couteau et commence à hacher finement les premiers ingrédients. Ensuite je coupe en cubes les racines de mandragores, et réduit en une fine poudre les pattes de poulets et les ailes de chauves souris qu'il me faudra.
Après avoir fini la préparation des ingrédients, je m'attelle à la préparation de la potion.
L'examinateur vient d'entrer. Je viens tout juste de finir de remplir et étiqueter la fiole où se trouve l'échantillon de la potion que j'ai concocté.
Je vous remercie, Miss, vous pouvez vous en allez.
Je le salue et m'en vais rapidement. Je me rends directement dans la Grande Salle où doit être en train d'être servi le repas.
Gaïa… !
C'est Kyra Orty, une gryffondore de la même année que moi, et un des seules personnes qui n'a pas changé de comportement depuis que tout le monde connaît mon ''secret''.
Je m'arrête et l'attend.
Alors ça c'est bien passé ton exam' de Potions ? T'avais l'air vachement stressé pendant la théorie. Me demande-t-elle en marchant à mes côtés.
Vouaip, c'est cool…je crois. Et toi ?
Baaah, une véritable catastrophe. Je suis complètement nul en Potions. Me dit-elle en riant.
On est arrivé devant les portes. Je la salue et me dirige vers ma table.
Pov Rogue
La gamine vient de rentrer dans la Grande Salle. Je crois qu'elle tait en train de parler avec cette gryffondore. Même sous la torture je ne l'avouerai pas mais je l'aime bien cette fille. Elle est toujours égale à elle-même. Toujours joyeuse, et puis étonnement travailleuse pour une gryffondore. Et surtout elle se comporte toujours de la même façon avec Gaïa.
Je me suis dépêché de rentrer chez moi. Je voudrai me reposer car demain il y a la remise des Diplômes, et que je sais que Dumbledore et Gaïa doivent venir.
La porte d'entrée claque.
Si ma porte ne te plaît pas, vas-y casse la, je t'en pris.
Mais noon, je l'adore. Et puis le tableau est magnifique. Lance-t-elle avant de se lancer, elle-même, sur un de mes pauvres canapés qui la reçoit dans un crissement de cuir.
Je souris, flatté du compliment qu'elle vient de me faire sans même le savoir. C'est moi qui ai peint cette toile mais personne ne le saura jamais c'est mon secret.
Finalement elle était pas si terrible que ça cette journée. Me dit-elle en se recouvrant d'un plaide.
Je ris. Cette gamine, qui n'en est plus vraiment une est incroyable. Il y a à peine quatre heures elle stressait comme une malade et voilà qu'elle vient de déclarer cette journée calme et banale.
Parle pour toi. C'est pas toi qui a du te supporter. Mais bon après-demain ce sera pire, il y aura des morveux criant dans toute l'école à cause de cette fichue cérémonie.
Mais je vois que ça t'enchante. Lance-t-elle, ironique.
Oui, c'est génial. Crois-tu que je doive être content de quoi ? De la fête qui se prépare et que je vais devoir surveiller où bien du fait que Dumbledore a décidé cette année de choisir lui-même ce que nous allons porter ?
Elle grimace à la mention du Directeur.
Je te l'accord, Dumbledore est une calamité mais le reste…
Elle ne peut pas finir sa phrase qu'on tape à la porte.
Entrez.
Dumbledore entre, habillé d'une robe de sorcier bleu ciel avec des nuages qui prennent la forme de différents animaux. Il tien dans sa main une blouse où se trouve très certainement mon costume à moi. Je vois, du coin de l'œil, Gaïa pouffer en imaginant ce qui m'attend.
Severus, Miss Wenceslas, bon soir.
Bon soir professeur. Lui répond poliment mon élève. Pour ma part je me contente de lui adresser un signe de tête.
Je viens vous apporter votre costume pour demain.
Il me le tend et je ne m'en saisis que par obligation et avec résistance.
Allons Severus ce n'est pas un scroutt à pétard. Me lance le directeur avec malice et en…nan j'ai pas rêvé…un clin d'œil à Gaïa. D'ici qu'ils aient choisi ensemble cette tenue, il n'y a pas loin.
Au revoir. Et en se retournant une dernière fois avant de disparaître il ajoute :
Ne tardait pas Miss. Il ne faut pas que vous loupiez le couvre-feu.
Après qu'il est disparut je reste immobile longtemps en tenant à bout de bras la house.
Allez ouvre je veux voir ta tê…tenue.
Je descends doucement la fermeture éclair, pour découvrir avec soulagement une robe d'un vert sombre, voir très sombre. Les ourlets sont discrets bien que fait avec du fils argenté. La tenue comporte un capuchon et dans le dos et brodé le blason de la maison que je dirige : Serpentard.
Alors ça te plait ? me questionne Gaïa.
Elle est pas mal. T'as aidé Dumbledore à la choisir ?
Oui et celle de Mac Gonagall est rouge sombre, celle de Chourave est jaune et celle de Flitwick est bleu nuit. Avec bien sur chacun pour les ourlets la deuxième couleurs de leur maison et le blason brodé dans cette même couleur dans le dos. Bon c'n'est pas tout ça mais faut que j'aille dormir.
Elle m'embrasse sur la joue, rapidement et sort de mes appartements en courant. Ça devient une habitude. Je regarde encore quelques secondes la robe de sorcier que je tiens devant moi avant de la remettre dans sa blouse, d'aller me doucher, puis me blottir confortablement dans mes draps.
Après-Demain sera une longue journée. Oui très longue.
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