Ce triste OS est une pure invention. Les personnages appartienent a JK Rowling et le scenario est miens. J'espère que vous serez indulgent avec moi.
La chanson : The scientist, Coldplay.
Le regard perdu dans les étoiles d'une nuit d'août il laissait jouer ses mains dans l'herbe morte de privet drive. Il se demanda ce qu'il pouvait faire en dehors de se laisser mourir. Il était revenu ici en désespoir de cause. Il ne savais pas tellement ou aller d'autre. Même si il préférait encore aller ailleurs qu'ici. Dans un éclair de conscience, il se demanda si son ancienne chambre était occupée. Espérant fortement que non il enfourcha son balais et pénétra par la fenêtre ouverte.
Il se rendit compte que la pièce n'avais pas bouger depuis au moins cinq ans. Depuis qu'il avait vaincu le fléau du monde… Voldemort. Comme cela lui semblait loin, l'époque ou il était heureux et entourés d'amis. Il s'interdit ses pensés tristes qu'il l'avait presque fait se suicider. Il avait survécu lui, l'élu. Mais pas toute les personnes qui comptaient pour lui. Et il préférait autant aller les rejoindre que de rester la à ce morfondre.
Il songea à la chose la plus stupide qu'il ait fait dans l'année en dehors de retourner chez les Dursley. Ou la chose la plus intelligente, au choix. Il se souvint alors qu'il avait envoyé sa candidature pour un poste à Poudlard. Il savait qu'il serait prit quasiment a coup sur. C'est la seule chose qui l'avait poussé à le faire. Il savait que retourner à Poudlard serait la plus dur des épreuves qu'il s'imposait, après tout, c'était bien la bas qu'il avait vécus les meilleures années de son enfance. Bien vite marquer par la douleur c'est exact !
Il se débarrassa lentement des quelques habits qu'il portait. Il lança un rapide sort pour dépoussiérer un peu la chambre, il ne supportait plus de dormir dans un endroit trop sale. Il espéra vaguement que demain personne aurait la soudaine lubie d'entrer dans la pièce. Il s'allongea sur le lit qu'il avait occupé pendant tant de temps. Il s'endormit quasi immédiatement.
Il se réveilla en sursaut, complètement tremper de sueur. Il rêver qu'Hermione était la, devant lui. Elle lui reprochait de n'avoir rien fait pour eux. Il passa la main sur son front pour essayer d'éponger la sueur. A chaque fois sa lui faisait bizarre de ne plus avoir cette cicatrice. Il se souvint qu'elle avait disparut quasiment instantanément a la mort de Voldemort. Encore un de ses maudits cauchemars. Il faillit exploser en sanglot, la seule chose qui le retint c'était l'endroit ou il se trouvait. Il vit la lame de son rasoir, elle avait un vague goût de repos éternel…
Il chercha dans ses affaires, et il dégota une photo. Ron et Hermione lui souriait, en se donnant des petits coups de coudes dans les cotes. Il sentit des larmes coulait, une d'elle tomba directement sur le papier glace. Il ne fit aucun effort pour les retenir, il se sentait tellement coupable de ne pas avoir sus les protéger du malheur. Il prit un autre album, et cela lui fit aussi mal. Sirius, il l'avait si peu connu que sa en était navrant. Il souffrait tellement de la perte de cet être qu'il chérissait tant.
Le premier d'une longue liste, conclut il amèrement.
Sirius, n'était pas le premier songeât-il, il était en fait le troisième. Ses parents aussi étaient morts, mais il n'en avait aucun souvenir contrairement à Sirius. Ensuite Albus Dumbledore… Directeur le plus apprécié de l'école de Poudlard. Sauf par les serpents comme de bien entendus. Puis l'hécatombe de la guerre. Ron, Hermione, Neville, Seamus… Et bien d'autres ne virent pas l'aube de la liberté se lever.
Il avait retrouvé certains Weasley, dont Fred et Ginny et leurs parents, peu avait survécus. Il avait préféré les laisser seuls surmonter leur peine. En retournant chez eux quelques mois après, il apprit que Fred c'était laisser mourir. Il ne pouvait pas continuer sans sont double. Ginny essayait de reprendre le dessus désormais fille unique. Molly avait du mal à s'en remettre aussi et Mr Weasley avait repris le travail pour oublier.
Il avait aussi vus Luna, en tombant sur elle par hasard sur le chemin de Traverse. Elle avait beaucoup changer aussi, elle avait perdu sont coté mystérieux, Harry remarqua qu'elle avait beaucoup maigris, elle était sûrement malade aussi. IL ne pus que voir les grandes cernes noir qui ornait son visage. Cela le rendit encore plus malade lui, il ne supportait pas de voir le mal qu'il avait amener en détruisant la cause.
Il se sentait encore plus mal. Il n'arrivait pas à voir le bonheur, si il y en avait. Il ne voyait que le négatif, il espérait qu'il y pouvait encore en avoir dans ce monde triste et fade. Il essayait de tout son être pourtant. Il était cinq heures du matin, il devait dormir encore. Il se recoucha, en se demandant si le sommeil reviendrait le chercher.
Il se réveilla une seconde fois en sursaut. Encore ses maudits cauchemars. Il prit conscience que le soleil baignait dans la chambre. Il regarda alors l'heure. Presque onze heures, les Dursley devait être partis. Il se permit alors d'éclater en sanglots, dans la petite chambre. Il revit tous les bons moments passer avec ses deux meilleurs amis. Il n'acceptait pas de les avoirs perdus et ce sentiment si fort que c'était de sa faute. Et personne pour le comprendre et l'écouter. Il était perdu. Il voulait croire dans le bon du monde. Mais il voulait quitter se monde aller dans un endroit ou il retrouverais Ron et Hermione ainsi que tous les Weasley qui avaient disparus.
Un hibou vint le sortir de sa torpeur. Une lettre avec sceau de Poudlard attaché a sa patte.
« Monsieur Potter,
Nous avons l'honneur de vous apprendre que vous passerez un entretient aujourd'hui même a 15h Précise, Il est inutile de vous préciser qu'il est impossible de pénétrer dans l'enceinte de l'établissement en transplannant.
Un train partira de King cross à 12h précise. Si vous le prenez vous êtes prié de nous prévenir par hibou afin que nous puissions vous envoyez quelqu'un.
Cordialement
Minerva Mac Gonagal. »
Voila quelques chose de cours et concis, il ne pouvait y avoir d'erreur. Il prit le rasoir, et descendit dans la salle de bain histoire de raser cette barbe de trois jours qui lui piquer les joues. Et qui n'étaient pas du meilleur effet.
Il sourit au reflet devant lui, il allait revoir son professeur, il n'avais jamais douter que cette femme prendrait un jours le fauteuil de directeur. Même si elle n'avait pas voulus succéder à Dumbledore, force était de reconnaître qu'elle s'était tout a fait faite à ce rôle qui lui incombait, la seule qui avait encore eu du courage pour remettre en état l'école qui avait souffert.
Il était environ 11h45 quand il sortit de la salle de bain. Et il ne prit pas la peine de passer par la cuisine, il ne devait rien y avoir. Il fut cependant absolument ravis de ne pas avoir croiser une seul membre de la famille Dursley au complet. Il prit ses affaire, et il tranplana rapidement jusqu'à la gare pour pouvoir se reposer un moment et manger un petit peu.
Une fois installer dans le Poudlard express qui était complètement désert et vide de tout élèves il se laissa a la mélancolie. Ses petites batailles avec Malfoy, ce moins que rien qui aspirait a des choses trop hautes pour lui. Il sourit aux souvenirs qu'il avait de ces rares moments où il ridiculisait le serpentard. Il s'interdit de penser à Severus Snape, le seul qui avait fait de sa scolarité un enfer. Il faillis s'endormir… mais un bruit de ferraille étouffer lui parvint. Il sus que la marchande était la. Il lui acheta un sandwich. De toute manière il n'aurait pas pu manger plus. Une fois le ventre plein il se permis une sieste qu'il savait brève.
Une heure plus tard, la locomotive rouge s'arrêta dans la gare. Harry descendis pas du tout reposer, cette foutus sieste ne l'avais fichtrement pas aider. Une personne l'attendait dans la pénombre de la gare, il repéra de suite la personne. Il fut surpris que soit elle d'ailleurs, la prof de divination, il en gardait un souvenir… mitigé teinté de désagréable, le professeur Trelawney.
- Sa me fait bizarre de vous voir ainsi… dit elle de sa voix érailler.
Harry ne répondit rien, il la suivit lentement et monta dans une calèche, toujours un sombral qui tirait. Il savait que des futurs élèves peu ne verrait pas ses étranges créatures. Il ne fit aucun commentaire et aucune parole ne fut prononcée jusqu'à ce que la calèche s'arrête devant le portail de l'école.
Il descendit vivement, il ne souhaitait qu'une chose, ce soit se délasser les jambes avant de voir l'ancienne directrice de sa maison. Il embrassa du regard la grande bâtisse, elle ne semblait pas avoir changer depuis qu'il avait quitter l'école. Une larme de désespoir dégringola sur sa joue. Larme que l'autre prit pour une larme de joie. Mais elle ne fit aucun commentaire. Elle se contenta de le précéder pour le mener à Minerva.
- Ange d'hiver.
Ce fut la les derniers mots qu'ils échangèrent, elle se hâta de partir pour remonter dans sa tour. Harry quant à lui se demander comment aller le recevoir la vieille dame. Il espéra qu'elle ne serait ni trop enthousiaste ni trop austère avec lui. Quand il arriva enfin devant la porte il frappa deux coups sec.
- Entrez. Dit la voix de Mm Mac Gonagall.
Il ouvra la porte et fit quelques pas dans la direction du bureau de la directrice ou celle-ci se trouvait.
- Sa me fait plaisir de vous voir Monsieur Potter. J'ai été, je dois l'admettre, quelques peu surprise de recevoir votre hibou.
- Ce n'a pas été une décision facile à prendre. Mais je pense pouvoir apporter beaucoup de choses… Et l'endroit me manquer un peu.
Il essayait de faire croire à un optimisme. Mais la voix et le visage n'y étaient pas.
- Je peux vous poser une question ?
Cela ressemblait plus à un ordre qu'une demande et Harry n'aurait pas songé à refuser la demande.
- N'avez-vous pas été aurore ? Si mon souvenir est bon c'est ce que vous vouliez faire.
- C'est exact, et j'ai été un Aurore, mais… J'ai eu un problème avec une personne de ma hiérarchie, et je ne voulais pas d'ennuis. Mentis Harry.
En réalité il avait bien travailler en tant qu'aurore et il n'avais eu absolument aucun problème c'est lui même qui avait remis sa démission sans avoir aucun problème.
- J'admet avoir réfléchis longtemps a la question de savoir si je vous donnais le poste. J'ai examiné un grand nombre de candidature, et un nombre incroyable de personne est passé dans ce fauteuil avant vous. Et j'ai pris la décision de ne pas vous prendre en tant que nouveau professeur. Pas pour le poste pour lequel vous postuler. Je suis désolé. Un professeur est déjà en fonction sur se poste. Il n'y a actuellement aucun poste a pourvoir ici. Je lui donner il y a peu.
Un silence glacer s'établis dans la pièce. Il ne sus ce qu'il devait répondre. Jamais il n'avait envisagé cette possibilité, celle de ne pas être pris.
- Je… Je ne sais pas quoi dire… Pourquoi m'avoir fait venir si c'était pour me dire que l'on ne me donnait pas le poste, je ne comprends pas, Il aurait été plus logique de ne pas me dérange pour cela.
- Pour être honnête je pense que vous devriez passer plus de temps en tant qu'aurore avant de pouvoir songer a être pris ici. Sa doit vous sembler étrange. Mais je pensais pas avoir a vous dire non un jours si vous me demandiez cela. Vous avez toujours été un élève sérieux et il est certain que pour les défenses contre les forces du mal vous n'auriez pas eu de problème. Mais j'ai eu a accepter une demande il y a trois ans. Et la personne est toujours la.
Harry se leva complètement abasourdi, il songea donc maintenant à vite partir et retourner dans Londres. Mais pour faire quoi. Hedwige vint près de lui. Alors qu'il venait de sortir du château, tel un automate il caressa les plumes neige de l'animal. Sentant son maître pas bien l'oiseau ne sus que faire et s'envola quelques instants après.
Complètement anéantis il retourna sans faire attention a Près au lard et dans le Poudlard express quelques instants plus tard. Des idées noires lui vrillaient l'esprit. C'est avec un profond désespoir qu'il s'endormit sur la banquette d'un des compartiments du train. Il se réveilla complètement paniqué, une douleur affreuse lui tordait la main. Il ouvrit les yeux, et compris pourquoi, il avait dormis sur sa main. Se traitant de parfait abruti il se redressa dans le train. Les premiers immeubles de Londres se dressaient à l'horizon.
Il sortit donc du train a l'arrêt de l'appareil. Et sortit de la gare en silence et sans prêter attention a ceux qui l'entouraient, il était devenu quelqu'un de commun sans cet cicatrice, et il ne s'en plaignait pas. Il partit en direction du chemin de travers avec son sac sous le bras. Puis sans aucune raison apparente il se rendit au cimetière, pour voir ses amis une dernière fois. Ou une autre fois.
Devant la tombe de Ron, puis d'Hermione il s'effondra en sanglot tandis qu'au loin une chanson passer dont il entendait les paroles.
Come up to meet you, tell you I'm sorry,
You don't know how lovely you are.
I had to find you, tell you I need you,
Tell you I set you apart.
Tell
me your secrets and ask me your questions,
Oh, let's go back to the start.
Running in circles, coming in tales,
Heads are a science apart.
Nobody said it was easy,
It's such a shame for us to part.
Nobody said it was easy,
No-one ever said it would be this hard,
Oh take me back to the start.
I was just guessing at numbers and figures,
Pulling your puzzles apart.
Questions of science, science and progress,
Do not speak as loud as my heart.
And tell me you love me, come back and haunt me,
Oh and I rush to the start.
Running in circles, chasing tails,
And coming back as we are.
Nobody said it was easy,
oh its such a shame for us to part.
Nobody said it was easy,
No-one ever said it would be so hard.
I'm going back to the start.
Il songea amèrement que même si il disait a Hermione combien elle est jolie, sa ne changera rien, et que jamais il ne pourrais reprendre sa vie depuis le début. Encore une chose de sa vie qu'il avait complètement rater. La célébrité lui avait tout prit. Complètement gâcher sa vie. Jamais il n'aurait pus avoir confiance en quelqu'un car il y avais toujours la peu que cette personne ne soit la que pour la célébrité. Et l'aide qu'il lui aurait fourni malgré lui.
Hedwige vin le voir une fois de plus. Il se décida et sortit rapidement un parchemin de son sac de voyage il griffonna un mot a l'adresse de Molly, il voulait voir Ginny et ses parents une fois encore.
« Est-ce possible que je vienne chez vous ? »
Claire et rapide, et nécessitant une réponse aussi claire que la question. Hedwige s'envola une fois qu'il lui eu dit « donne sa a La famille Weasley »
Il s'assis devant la tombe de Ron et fut tenter de parler, raconter sa vie, ce qu'il faisait depuis la chute de Voldemort. Et sans vraiment qu'il eu décider il laissa les mots sortir.
« - Tu vois, sans vous je suis incapable de changer ma vie. J'ai complètement raté ma vie, je suis un incapable. J'ai tuer Voldemort, qu'est ce que sa m'a rapporter ? Rien, si ce n'est du chagrin et de la colère. J'ai causé autant de peine à tout le monde en le tuant a cause de la guerre que si je l'avais laissé continuer, Je ne vous aurez peut être pas perdu, ni toi, ni tes frères, ni Hermione. J'arrête pas de faire des cauchemars ses derniers temps, avec toi et Hermione. Vous me reprocher de ne rien avoir fait pour vous. Si seulement vous aviez sus… (Les larmes coulaient abondamment sur ses joues.) Je regrette tant ! »
Il fut incapable d'en dire plus. Il ne pouvait plus prononcer un mot, c'était trop dur.
Hedwige revint près de lui. Une fois que les pleurs furent passer, il lui prit le parchemin qu'ils lui avaient renvoyé.
« Tu peux venir, nous t'attendons. »
Il se leva, sans plus de préambule et essaya d'essuyer les larmes qui continuer a coulé. Il se concentra ensuite du mieux qu'il pus et arriva quelques instant plus tard devant le terrier. Il embrassa la maison du regard, c'était un paradis à l'époque ou il venait.
Une femme à la chevelure flamboyante arriva vers lui en courrant. Harry reconnue en elle Ginny, il l'avait tant aimé. Mais il avait fuis son amour, trop dur a supporter à la fin de la guerre. Il souhaitait faire son deuil avant d'avoir une vie sentimentale. Mais force était de reconnaître qu'il n'y arrivait absolument pas. Il prit dans ses bras la jeune femme, respirant son parfum sauvage.
« Je suis contente de te voir, lui dit elle avec ferveur, je pensais pas que tu reviendrais. »
Mal à l'aise, Harry lui souris. Comment lui avouer la vérité ? Il ne souhaitait plus vivre. Mais jamais elle n'aurait accepté cette vérité. L'élu était victime d'une dépression.
« Désolé, Je… je ne voulais pas partir comme sa. Je… Il ne trouvait plus ses mots, Ginny ne dit rien.
Elle lui prit la main et l'entraîna à l'intérieur de la maison. Il aimait l'idée de revoir Mm Weasley et Arthur aussi. Mais il devait travailler à cette heure si, se raisonna le sorcier.
Contre toute attente, la maison était vide. Aucune autre personne de la famille Weasley n'était la. Harry comprit ce qu'avait en tête la jeune sorcière, et même si il avait voulus l'arrêter il n'y serait pas arrivé. Il aimait d'un amour tendre la femme qui se tenait devant lui. Il voulait lui donner les derniers moments les plus précieux de sa vie.
Pendant des heures, il lui donna le meilleur de lui même. Il lui offrit ce que toute femme du monde sorcier lui demandait. L'amour, pas seulement mentale, mais physique. Pas pour la première fois, mais cela importait peu. Ils se pardonnaient de leur pêcher charnellement.
Pendant quelques jours, la maison était habitée uniquement par Harry et Ginny. Il ne faisait pas grand-chose de leurs journées et discutaient beaucoup. Mais malgré tout cela, jamais il ne lui révéla ce qu'il ressentait au fond de lui même. Et ils se firent passionnément l'amour, pendant ses journées ou juste l'autre compté, le monde extérieur avait cesser d'exister pour eux.
Et, quand Arthur et Molly revinrent de leur voyage, Harry bascula dans un profond désespoir, ils lui rappelaient affreusement Ron. Il leur sourit bravement alors que Molly s'inquiétait encore pour lui. Elle n'avait pas changée.
Durant la journée, il pus discuter longuement de leur situation, a savoir si ils avaient réussi a remonter la pente. Arthur admit que non. Tous ses enfants lui manquaient atrocement. Même les bêtises de Fred et Georges. Les longues plaintes de Percy, Charly et ses dragons. Même Fleur, elle avait périt de chagrin quand il fut mort. Molly regretta de ne pas avoir compris la profondeur des sentiments qu'elle avait pour son fils. Ginny qui les avaient écouté silencieusement sorti avec précipitation de la pièce.
Molly se leva a sa suite, ne supportant plus de voir une personne malade dans son entourage. Elle fut surprise de voir son dernier enfant penché au dessus des toilettes entrain de vomir. Un moment de panique lui vrilla l'esprit. Ginny se releva et se nettoya la bouche. Molly la laissa faire. Quand elle eu finit, elle la prit dans ses bras en lui demandant pardon. Lui assurant que plus jamais elle ne parlait de la mort de ses frères.
Ginny regarda sans comprendre sa mère. Et elle prit conscience. Elle aurait voulu la rassurer et lui dire que sa n'était pas sa, mais la peur de faire de la peine a ses parents et de lui donner encore plus d'inquiétude lui fit fermer la bouche. Elle rassura juste un peu sa mère, pour qu'elle ne se fasse pas trop de soucis. Et surtout, elle avait peur de la réaction d'Harry. Elle ne voulais pas qu'il fuit une fois de plus.
Une semaine plus tard, la petite famille demanda a Harry de garder la maison. Harry avait suivit le manège de Ginny et avait compris ce qu'il se passait. Mais il ne pouvait pas se résoudre a continuer ainsi. Il ne serait qu'un fardeau pour la pauvre femme. Il prit son courage à deux mains. Ou plutôt il le laissa fuir en plein, choisissant la solution la plus lâche qu'il voyait. Il prit une plume et un parchemin et écrivit en tremblant.
« Ginny, Mon amour.
Je suis désolé, je ne regretterais jamais ses derniers jours, ses dernières heures. TU auras été pour moi, la femme la plus extraordinaire. Je t'aime tant.
Mais il y a des choses que je ne t'ai pas dis. Des choses trop douloureuse pour moi et je ne peux pas vivre avec. Probablement tu m'en voudras de t'abandonner maintenant, mais je ne veux pas être un boulet pour toi.
Jamais je n'ai supporté le mal que j'ai fait autour de moi. Tu me diras sans doute que j'ai fait le bien. Mais je ne pourrais jamais m'empêcher de penser le contraire. Jamais je n'ai supporté la mort de Ron. Et encore moins celle d'Hermione.
Je les vois tous les jours me dire que c'est de ma faute, que tout cela n'aurait pas du arriver. Que je suis un incapable, et je crois qu'en suis un. C'est dur a admettre, d'etre un incapable mais j'ai passer ce stade. Il est dur d'admettre aussi que... Je veux les rejoindre.
J'ai remarqué, dans la semaine qu'en ce moment tu vomis souvent et tu as quelques symptômes de la femme enceinte, et je sais que tu l'es. Tout tes geste trahisses ce que tu porte en ton ceint. Et je le fait pour l'amour que je te porte. Je sais que... Je suis le plus grand des connards de te laisser maintenant, mais je ne pourrais jamais être un bon père pour cet enfant.
Parle lui de son père, et dis lui qui j'était. Je veux que cet enfant n'est pas de problème plus tard. Et même si il a les plus grandes difficultés pour comprendre pourquoi son père l'a quitter explique lui la vérité, un enfant comprend tout. J'aurait tant voulus etre un bon père. Mais dans ses conditions, sa ne peux etre possible.
Tu es une femme forte Ginny Weasley et moi je suis faible.
Avec tout mon amour.
Harry »
Il se sentit faible après cela. Il lui disait tout. Il avouait toutes ses faiblesses et expliquait, de façon peu convaincante son geste. Il ne voulait pas rendre les gens malheureux a cause de lui, mais il se rendait malheureux en restant la.
Il saisit le rasoir qu'il avait dans son sac. Jamais il n'aurait penser faire ce geste, quand il était jeune il avait sa fierté mais maintenant… Maintenant… Il s'en fut a la salle de bain, chercher l'arme. Il l'avait si souvent voulus, si souvent désirer. Il retourna dans la chambre la ou il avait écrit la lettre.
D'un geste brusque il se trancha les veines du poigné et une douleur sourde lui étreigna la main. Il eu le réflexe de renfermé la plaie sous sa main. Mais après quelques secondes, une fois que la douleur ce fut calmé. Il savoura pleinement cet instant. Il ne ferais plus souffrir et ne souffrirait plus. Il sourit aux ténèbres qui l'enveloppaient comme une couverture. Il sentit le froid lui empoignait les entrailles, il perdait beaucoup de sang.
Quelques minutes plus tard il était totalement inconscient et ni entendait ni voyait. Il était enfin heureux. Ron lui souriait, le prenant dans ses bras et Hermione l'enlaçait amicalement, comme avant. Ils rigolaient comme des gamins. Le bonheur était la avec lui. Il retrouvait ses Dumbledore, parents, et surtout Sirius. Son bonheur n'aurait pas pu etre plus totale.
Quand les Weasley rentrèrent, plus tard dans la soirée. Ils trouvèrent le jeune homme dans la chambre. Cela faisait plusieurs heures qu'il était la. Et il était trop tard depuis de nombreuses heures.
Ginny s'effondra en larme sur le corps d'Harry. Pendant ce temps la, Molly essayait de la retenir, mais rien n'y faisait. La jeune femme venait de perdre l'homme de sa vie. De son coté, Arthur trouva la lettre qu'il avait écrite. Il la lut, abasourdi, jamais les révélations faites ne lui serait venu a l'esprit. Il tendit le feuillet à son unique fille, et porteuse de son futur petit fils.
Ses pleurs et ses cris redoublèrent après sa. Elle s'effondra sur le sol devant sa mère impuissante dans cette situation. Celle-ci allait prendre la lettre quand Ginny l'en empêcha d'un geste brusque de la main. Elle ne voulait pas que sa mère apprene comme sa pour l'enfant. Elle prit la lettre. Elle se doutait de ce qui c'était produit, elle n'aurait jamais dut le laisser seul.
Elle murmura dans le silence de la pièce.
« Il sera heureux je te le promet. »
