Note de l'auteur : Bonjour à tous ! alors, merci merci merci à tous ceux qui m'ont lue et encore un plus grand merci à ceux qui ont pris le temps de reviewer :-) 1000 bisous à vous !
Réponses aux reviews :
Diabolikvampyr : merci et voilà la suite ! désolée, elle arrive un peu tard, mais j'étais en congé en Allemagne, sans mes textes et de toute façon, sans internet… vive les chambres d'étudiants ! J'en profite pour te dire qu j'ai adoré ta fic « Love », ca a été une des premières fics HGDM que j'ai lues.
Marilla-Chan : merci trop bcp (je sais, c'est pas français !). Et voilà la suite, n'hésite pas à me dire ce que tu en penses !
Emils57 : merci merci merci ! voici le chapitre 3, je travaille sur le 4 (dernières retouches) et j'entame le 5.
Fol90 : merci pour tes remarques ! j'espère en avoir tenu compte ! pour la longueur des chapitres, j'avoue avoir un peu de mal… je vais essayer de m'améliorer. Eet continue de me donner ton avis et me critiquer, ca me permet de progresser :-)
Sam malefoy : merci bcp bcp de ton enthousiasme ! ca fait chaud au cœur ! je n'ai pas encore eu le temps de lire les tiennes (bcp de boulot en ce moment…) mais dès que j'ai un moment, je saute dessus et les dévore !
Joli cœur : merci bcp ! voilà le 3e ! tu m'en diras des nouvelles !
Et comme d'habitude, à la fin de votre lecture, n'oubliez pas de reviewer ! c'est rapide, pas cher et ca fait toujours plaisir !
Chapitre 3 :
Rappel : Hermione était restée muette. C'était un cauchemar ! Elle ne pouvait pas vivre avec lui, n'est-ce pas ? Où était la caméra cachée ? Elle restait plantée devant le tableau sans pouvoir bouger, comme stupéfixée (on le serait à moins). Finalement, Draco avait réussi à ruiner sa journée…
Malfoy se tourna vers elle et lui jeta un regard assassin : « Compte pas sur moi pour partager ne serait-ce que la cuvette des WC avec toi ! » cracha t-il.
Hermione, furieuse, se retint de justesse de le frapper, et, après un regard plein de mépris, pénétra dans leur nouvel appartement. Draco enragea et partit d'un pas digne rejoindre la salle commune des Serpentards.
« ………………………………………………….. »
La salle des préfets était tout simplement superbe. « Superbe et luxueuse ! » constata Hermione ébahie. De couleur dominante rouge, elle offrait une vue superbe sur le parc de Poudlard.
Un feu crépitait dans l'immense cheminée dont le manteau était orné de différentes coupes et portraits d'anciens préfets. Deux grands canapés en velours et deux fauteuils prenaient place autour d'une table basse en acajou. D'épais tapis étouffaient les pas de la jeune fille alors qu'elle faisait le tour de la pièce. Une bibliothèque conséquente ornait un des murs. « délicate attention ! ».
Des tableaux de nature morte colorés égayaient la salle. Une grande table et plusieurs chaises invitaient les préfets à travailler. On trouvait d'ailleurs sur cette table les emplois du temps des élèves, à distribuer pendant le petit déjeuner du lendemain. Au fond de la salle se trouvaient deux portes, donnant certainement sur les chambres.
Une 3e porte, qu'Hermione ouvrit, révéla la salle de bain particulière des préfets. Une immense baignoire, qui tenait d'ailleurs plus de la mini-piscine avec de nombreux robinets, était encastrée dans le sol. Le tableau de la sirène qu'Harry avait décrit avait été remplacé par une magnifique représentation d'un coucher ou lever de soleil.
A gauche de la baignoire, deux lavabos en marbre étaient surmontés d'une immense glace. De chaque côté des lavabos, deux porte-serviettes offraient de grandes et moelleuses serviettes de bain aux couleurs de leur maison. Au fond se trouvait une douche assez spacieuse.
Hermione ne put résister et, ouvrant tous les robinets comme Harry deux ans auparavant, elle se fit couler un bain. Elle se débarrassa rapidement de ses vêtements et se glissa avec délices dans l'eau brûlante, moussante et parfumée.
Dans un soupir, elle vida son esprit et le laissa flotter, à la dérive, puis finit par repenser à Malfoy. Avait-elle vraiment lu de la tristesse dans ses yeux bleus, ce matin lors de la réunion des préfets ? Un chagrin profond, et peut-être aussi comme de l'amertume ?
Le regard qu'il avait posé sur elle lors du dîner de début d'année ! L'espace d'une seconde, elle avait cru y voir de l'envie, un désir violent de quelque chose d'inaccessible. Non, elle avait certainement du rêver : Malfoy n'avait d'autres émotions que le mépris et la haine. La preuve, sa réaction face à leur situation ne l'avait pas étonnée. S'il avait pu la tuer sur l'instant, il ne se serait pas gêné. Cependant, il l'intriguait… « Mais arrête de penser à lui ! Harry a besoin de toi, ce n'est pas le moment de te déconcentrer… ».
Après s'être lavée avec un des gels dispensés par la baignoire, elle se leva et s'enroula dans une serviette. Son pyjama était resté dans sa chambre, vu qu'elle ne s'était pas encore installée. « Bah, la porte est à même pas 30 secondes ! ». C'est donc en serviette rouge et or, ses cheveux mouillés tombant sur ses épaules, qu'elle ouvrit la porte…
« ……………………………………………… »
Drago était blanc de rage. Lorsqu'il apprit qu'il devait passer un an à vivre avec la Sang-de-Bourbe, il avait failli claquer McGonagall. Et cette fois-ci, il ne pouvait pas compter sur son père pour modifier la situation. Son père, comme s'il méritait ce nom… Draco secoua la tête pour éviter de penser à lui.
Malgré la souffrance physique due à la fureur de son père lorsqu'il avait constaté qu'il ne pourrait plus plier Draco à sa volonté, le jeune homme éprouvait de la tristesse teintée de pitié, et non de la haine, pour cet homme puissant mais aveuglé par sa soif de pouvoir et de reconnaissance. Draco avait déçu son géniteur, il le savait, et son cœur se serra. Même s'il ne le portait plus dans son cœur, une partie de lui réagissait à ces 16 années de soumission et de culpabilité.
Oui, rejoindre Pansy, cette sangsue, et Crabbe et Goyle, ces idiots, valait toujours mieux que de se retrouver seul, encore une fois, à ruminer ces sombres pensées.
Dès qu'il pénétra dans la salle commune des Serpentards, Pansy vint s'accrocher à son bras en geignant qu'elle tuerait Miss Je-Sais-Tout si elle s'avisait de toucher à un seul cheveu de son prince. Crabbe et Goyle firent des réflexions grivoises qui étonnèrent Malfoy.
"- Allons, Draco, même si c'est une Sang-de-Bourbe, on peut au moins lui accorder ça ; ne me dis pas que toi, tu peux rester insensible à un corps pareil !
Le clin d'œil paillard de Goyle écoeura Draco.
"- C'est une Moldue ! cracha t-il
"- Bah, moi, j'accepterai de me salir un peu si je pouvais coucher avec elle ! Tu crois qu'elle est encore vierge ou le Balafré a eu ce plaisir ?
"- Vous me décevez… je suis crevé, je vais me coucher.
Il déclina l'invitation de Pansy à penser ses blessures et à venir réchauffer ses draps et marcha, rageur, vers ses nouveaux appartements. Cependant, ce qu'avaient dit Crabbe et Goyle ne cessait de tourner dans sa tête. Certes, si Granger n'avait pas été une sale Sang-de-Bourbe, il l'aurait trouvée attirante, voire jolie. Draco secoua la tête : ça y est, Goyle l'avait perverti et il tombait aussi bas que lui. Considérer une Moldue, vraiment… !
Non, Granger ne l'intéressait pas. Ou plutôt si, elle l'intéressait, mais pas dans ce sens. Il pouvait se l'avouer, au bout de 6 ans.
Draco était arrivé devant le portrait. Il soupira. Oui, il l'enviait car elle avait tout ce que lui désirait. Où était la justice ? Elle avait des amis, une famille aimante, le respect et l'appréciation de tous ou presque, elle était intelligente, et surtout, elle était libre ! libre de faire ce qu'il lui plaisait quand cela lui plaisait, et avec qui elle voulait ! A quoi bon être de sang pur s'il ne pouvait obtenir le dixième de ce qu'elle avait, elle ?
Pourrait-il un jour connaître avec quelqu'un l'intimité et la connivence qu'elle partageait avec Potter et Weasley ? Ou cela lui serait-il toujours refusé, au nom des traditions, de son patronyme et de son rang ? Elle semblait toujours si heureuse ! Sauf quand elle tombait sur lui… Ses yeux si vivants alors flamboyaient de colère contre lui. Une Gorgone ! oui, mais une Gorgone heureuse… Et lui n'arrivait pas à retrouver un seul moment de bonheur dans sa vie.
« Macte !» et il pénétra dans la pièce que seules les bougies éclairaient.
Il allait rejoindre sa chambre pour hurler silencieusement son désespoir quand la porte de la salle de bain s'ouvrit… et qu'une Hermione vêtue uniquement d'une serviette en sortit. La jeune fille, surprise, rougit vivement et s'écria :
"- purée, Malfoy ! ça va pas, non ?
"- calme toi, la mioche, c'est ma salle autant que la tienne. Et rassure toi, j'ai déjà vu des filles en serviettes, répondit-il un sourire en coin.
S'amusant de la situation, il s'appuya au mur et détailla ostensiblement Hermione. Ca allait la mettre mal à l'aise et ainsi, elle paierait un peu pour avoir été plus heureuse que lui. « Goyle a raison, en effet… », songea t-il. « elle est plutôt potable. Elle semble fragile et forte à la fois… »
"- t'es pas mal pour une Sang-de-Bourbe… il prenait plaisir à voir sa fureur augmenter.
"- Ferme les yeux et laisse moi passer !
Mal à l'aise, Hermione courut vers sa chambre sous le regard amusé et moqueur de Draco (qui ne ferma évidement pas les yeux !). La porte claqua violemment et Draco ricana avant de rejoindre sa chambre. Bizarrement, cet événement lui avait remonté le moral. Après avoir désinfecté ses plaies et refait son bandage, il se coucha rapidement et s'endormit un sourire aux lèvres.
Hermione n'en revenait pas. Rouge de honte, elle essaya de calmer son cœur qui battait la chamade. Quelle idiote ! Bien sûr, elle ne pouvait plus se comporter ici comme elle le faisait chez elle ou dans le dortoir des filles de Griffondor. Grrr ! si elle avait pu, elle l'aurait baffé pour l'avoir regardée aussi vulgairement, comme si elle n'était qu'une proie supplémentaire à mettre dans son lit. Elle avait envie de lui tordre le cou pour effacer de son visage cette expression paillarde.
De rage, elle donna un coup de pied dans le mur, et ne réussit qu'à se faire affreusement mal. Elle étouffa un cri puis se calma. Pour se passer les nerfs, elle ordonna et rangea sa chambre, puis se mit au lit. Sa chambre ne différait pas beaucoup du dortoir pour filles. Elle était juste individuelle, et, de fait, plus silencieuse.
Soudain, le papotage de Ginny, Lavande et Parvati lui manqua. Pattenrond, sentant le moral de sa maîtresse faiblir, quitta son pouf en velours posé près de la fenêtre pour venir ronronner et donner des coups de tête à Hermione, puis finit par s'installer confortablement sur le grand lit à baldaquin. Hermione s'endormit difficilement et rêva encore du combat au Ministère.
« …………………………………………….. »
Le lendemain matin, Hermione se leva fatiguée, mais de meilleure humeur. Une nouvelle journée de cours ! Elle se prépara et gagna la salle commune. Sur la table, elle trouva un mot à côté de la pile d'emplois du temps : « j'ai pris les emplois du temps des Serpentards et des Serdaigles. Occupe toi des autres. Réunion des préfets : sois ici ce soir, à 21h ». Typiquement Malfoyen : le parchemin ne contenait que des ordres… Cela arrivait-il à Malfoy de ne pas considérer les autres comme ses serfs ? Hermione soupira, prit la pile qui restait et rejoignit ses amis pour prendre son petit déjeuner.
Cette année, Hermione avait décidé de s'orienter vers la médicomagie, réservant la SALE pour ses temps de loisirs. Harry et Ron avait tout deux opté pour la carrière d'Aurors. Désormais, seuls les cours de DCFM, potions, de sortilèges, de botanique et de soins seraient communs. Hermione soupira : la séparation n'allait pas arranger leur moral, à tous.
"- Hermione ! ouf, tu es vivante… je n'en reviens toujours pas ! Hier, on t'a attendue dans la salle commune, puis on a commencé à se faire du souci, mais Ginny nous a expliqué... devoir partager un appart' avec la fouine ! Dumbledore est tombé sur la tête ! s'écria Harry
"- Il ne t'a rien fait au moins, hein, sinon, gare à lui ! s'exclama Ron
Hermione rougit malgré elle en repensant au regard salace de Malfoy hier mais répondit :
"- non, ne vous inquiétez pas. On va s'éviter autant que possible.
Elle jeta un coup d'œil vers la table des Serpentards, et vit Malfoy distribuer les emplois du temps. Malfoy la regarda d'un air interrogatif, puis il détourna son regard et reporta son attention sur la 1e année qui lui demandait le chemin vers la cabane de Hagrid.
"- Voici vos emplois du temps. On commence par potions, histoire de se mettre en forme. Comme c'est un cours de niveau 1 après BUSE, il est commun entre médicomages, Aurors, pharmagiens et spécialisation en potions.
"- Génial, Rogue pour bien commencer la journée, y'a que ça de vrai ! Enfin, pour une fois il n'y aura pas que des Serpentards… répondit Harry d'une voix morne
"- Oui, mais vu nos spécialités, on va en baver, gémit Ron. Regarde : 8h de Rogue pour nous !
"- Et 12h pour moi, les garçons, alors ne vous plaignez pas ! répliqua Hermione. Je vais avoir la chance et le privilège de le voir tous les jours ! dont 6h le mercredi, pour les cours spécialisés ! argh !
Neville avait opté cette année pour une spécialisation en botanique et ne verrait donc que très peu ses amis, sauf lors des cours communs de base en connaissance des végétaux. Consciente de sa déception, Ginny posa sa main sur son épaule. Hermione sourit et pour remettre un peu de baume à son cœur, les invita tous pour une « pendaison de crémaillère » pour le repas du soir, vers 19h. Harry, enthousiasmé par cette idée, déclara qu'il demanderait à Dobby de leur concocter un petit menu de fête.
"- Hey, il faudrait y aller si on ne veut pas se faire enguirlander par Rogue dès la rentrée ! rappela Hermione
"- Et c'est parti pour deux heures de réjouissances… ronchonna Harry.
Et voila, fin... du 3e chapitre ! J'espère que ca vous a plu (ahhh, les scènes dans la salle de bain, je crois que plus classique, tu meurs, mais aussi plus intéressant, y'a pas !).
N'oubliez pas de reviewer l'auteur :-) !
bisous et au prochain chapitre (en bonne voie, je vous rassure) !
