Note de l'auteur :

« (voix enjouée très haut perchée) : Bonjour ! Bonjour !

Tiens, voilà l'elfe ! »

Euh, non, ok, ça c'est « Donjon de Naheulbeuk ! mais j'adore la voix de l'elfe, elle me fait vraiment triper !

Donc, bonjour à tous !

Non, non, vous ne rêvez pas : enfin le 4e chapitre ! Il m'a donné du fil à retordre, je n'en suis d'ailleurs toujours pas contente (mais bon, hein, le mieux est l'ennemi du bien !). J'ai dû le réécrire au moins 3 fois, j'ai changé d'idées et rechangé.

J'ai trouvé que ce que j'avais écrit était bcp trop noir, donc j'ai allégé l'atmosphère. Si ça vous semble encore trop noir et larmoyant, n'hésitez pas et reviewer moi pour me donner vos commentaires !

Réponses aux reviews :

Oceana-666 : merci beaucoup ! oui, je sais, j'ai déjà une copine qui m'a dit qu'elle était bizarre, cette fic… trop détaillée côté sentiments et réflexions, mais je vais essayer de corriger ça (ou pas d'ailleurs, j'aime bien être bizarre lol !).

Agrippine57 : wahou ! alors là, merci mille fois ! je savais pas que ma fic pouvait déchaîner un tel enthousiasme ! ça fait trop plaisir ! (l'auteur a une petite larme à l'œil de joie et de fierté). Et donc voilà la suite, ma belle !

Voilà, à tous, big kisses and enjoy !

et please, n'oubliez pas de me reviewer ! ;-)

Chapitre 4 :

Rappel : Hermione sourit et pour remettre un peu de baume à son cœur, les invita tous pour une « pendaison de crémaillère » pour le repas du soir, vers 19h. Harry, réjoui à cette idée, déclara qu'il demanderait à Dobby de leur concocter un petit menu de fête.

"- Hey, il faudrait y aller si on ne veut pas se faire enguirlander par Rogue dès la rentrée ! rappela Hermione"

"- Et c'est parti pour deux heures de réjouissances… ronchonna Harry."

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Deux heures plus tard, le trio sortit du cachot la mine sombre et défaite. S'ils avaient pensé que la présence de Serdaigles et de Poufsouffles atténuerait l'animosité de Rogue à leur égard, le professeur eut tôt fait de leur prouver à quel point ils s'étaient fourvoyés.

Sans Neville pour passer ses nerfs, Rogue se rabattit sur Harry, sa deuxième cible préférée. Le sort s'acharnant sur eux, nos amis découvrirent avec horreur que Malfoy participerait à tous les cours de potion. En effet le jeune homme était inscrit en spécialité potions, pour devenir l'adjoint puis le successeur du professeur. Ils durent non seulement subir sans broncher les insultes de Rogue sur leur incompétence, mais ils furent en plus obligés d'endurer les sarcasmes du blond.

Le pire atteignit son sommet vers la fin du cours. Rogue passait dans les rangs, enguirlandant les Griffondors sur leur manque d'attention (« Potter, une feuille de myrte, pas deux ! espèce d'incapable ! et ça veut devenir Auror ! 10 points de moins pour Griffondor ! ») ou félicitant un Serpentard, voire un Serdaigle (« Ah ! Monsieur Malefoy, voilà exactement la couleur que j'attendais pour cette potion ! 5 points pour Serpentard ! »).

Puis, quelques minutes avant la sonnerie, Rogue revint vers son bureau et réclama l'attention de ses élèves :

"- prenez en notes vos devoirs s'il vous plaît… je veux, pour dans deux mois, que vous m'apportiez une fiole de la potion curationis (un geste de sa baguette, et soudain le tableau se couvrit d'une écriture minuscule). Cela concerne chaque spécialité puisque c'est une potion de soins. Aucun retard ni excuse ne sera toléré."

Les élèves poussèrent des soupirs d'exaspération devant la longueur de la liste d'ingrédients et les multiples étapes pour sa fabrication. Mais le pire était encore à venir :

"- ah, et j'oubliais : comme je suis extrêmement généreux (« ah bon ? » pensa amèrement Harry), vous réaliserez cette potion à deux (brouhaha des élèves qui essayent de former des groupes)… silence dans la salle ! je ne suis pas stupide au point de vous laisser former les groupes. Donc, vous vous répartirez selon cette feuille (un parchemin apparut devant chaque élève). Je ne tiendrais compte d'aucune réclamation. Débrouillez-vous !"

Harry ouvrit sa feuille avec appréhension : « quoi ? Pansy Parkinson ? je rêve, tout mais pas ça ! ». Des clameurs s'élevaient autour de lui. Apparemment, Rogue avait fait en sorte que chaque élève se retrouve avec quelqu'un qu'il ne supportait pas. Ron leva les yeux vers Harry et mima un vomissement : il était tombé sur Crabb. Harry se tourna alors vers Hermione, inquiet.

Cette dernière était très pâle. Elle tenait sa feuille à la main et lisait et relisait le nom qui y était noté sans pouvoir croire à son infortune. Lorsqu'elle leva la tête, ce n'est pas Harry qu'elle regarda mais un Draco encore plus pâle qu'elle. Elle murmurait : « c'est pas possible, c'est un cauchemar, je vais me réveiller. Je ne vais pas en plus me le coltiner pour les cours ! ».

Malfoy, fou de rage, était déjà devant Rogue :

"- Monsieur, je crois que vous avez fait une légère erreur concernant ma répartition…"

"- Une erreur, Monsieur Malfoy ? demande Rogue d'un ton doucereux mais dangereux. Vraiment… ? De toute façon, en quoi cela change t-il quelque chose pour vous ? vous partagez déjà tous deux une certaine… intimité, me suis-je laissé dire. Quelques heures en plus ne devraient donc pas vous déranger. Et maintenant, dehors tous ! les 1e années attendent."

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Moroses, Harry, Ron et Hermione picorèrent leur assiette au repas du midi. Tous soupiraient à l'idée de devoir collaborer avec un Serpentard. Pourtant, ils n'avaient pas le choix s'ils voulaient obtenir une note correcte…

"- essayez de voir le bon côté des choses ! suggéra Ginny. Après cette période vous pourrez être définitivement certains que Parkinson réagit comme une enfant de 3 ans, que Crabb n'a que deux neurones et que Malfoy, ma foi, est aussi méprisant qu'il en a l'air."

Harry ricana.

"- On n'a pas besoin de passer deux mois avec eux pour savoir ça, cinq minutes suffisent !"

"- Moi, ça ne me déplairait pas, de devoir collaborer avec Malfoy… répliqua rêveusement Luna, qui s'était jointe à eux. Je t'envie un peu, tu sais, Hermione."

"- Quoi ? s'écrièrent en même temps Harry, Ron et Hermione."

"- Tu plaisantes, là, j'espère ! grogna Ron"

Neville eut soudain le regard flou, comme blessé. Il loucha sur Luna, qui lui rendit un regard interloqué. Le jeune homme soupira et reporta son attention sur le morceau de tarte qu'il martyrisait depuis déjà 10 bonnes minutes, en fait, depuis que Luna s'était assise à côté de lui à la table des Griffondors.

Luna reprit :

"- Bah quoi ? vous en faites une tête !"

Elle se tourna vers Ginny qui était devenue toute rouge.

"- Aide moi, Ginny… ! On en a déjà parlé, toutes les deux, dit elle en reportant son attention sur le trio. Un jour, on s'est fait une liste des garçons les plus craquants de Poudlard…"

"- Mais on a pas été les seules à faire ça, Parvatil et Padma en avaient fait une depuis déjà longtemps ! coupa précipitamment Ginny en regardant Harry avec des yeux suppliants"

"- Bref, évidemment, Harry arrive en tête de notre classement…" (Harry devint rouge pivoine et sembla soudain absorbé par la contemplation de ses chaussures)

"- Et toi, Ron, pour Luna tu arrives en 3e…" (Ron haussa les épaules)

A ces mots, Neville avait pâli et il s'étrangla. Luna le scruta d'une œil interrogateur. Elle lui lança un rapide « Ca va ? Y'a quelque chose qui ne va pas ? » mais Hermione la coupa :

"- Et qui est le 2e… ? Non, ne me dis rien, tu me fais peur…"

"- Désolée Hermione, mais on est pas les seules à penser que Malfoy, bien qu'odieux, est une bombe ambulante."

"- Ginny ! Hermione paraissait choquée. Mais enfin, il nous déteste ! C'est une parfaite tête-à-claque, un monstre sans cœur, orgueilleux et…"

"- Oui, mais il est vraiment trop bien fichu ! Ecoute Hermione, la moitié, non, les ¾ des filles de Poudlard seraient prêtes à avaler un verre de morve de troll pour être à ta place."

"- Beurk… et tu en fais partie !"

"- Euh (elle jeta un coup d'œil à Harry), pas à ce point, mais bon, tu comprends ? Certaines filles de l'école sont venues me voir hier pour me supplier de leur rapporter tout ce que tu me diras sur lui…"

"- Pardon !"

"- « et tu pourrais demander à Hermione s'il porte des boxer ou des caleçons ? et c'est vrai qu'il est super musclé ? C'est quoi, son parfum préféré ? Et comment est-il au réveil ? Oh, je suis sûre qu'il doit être trop chou ! » singea Ginny"

"- C'est pas vrai ! Hermione explosa. Mais elles s'imaginent quoi ? que je passe mon temps à reluquer une fouine !"

"- C'est ce que je ferai si j'étais à ta place ! répondit malicieusement Luna. Neville, tu es sûr que ça va ?" (clin d'œil au tome 5 : conversation Harry/McGonagall sur son orientation, en présence de Ombrage)

Voyant la fureur d'Hermione augmenter, Luna préféra clore le sujet et se mit à parler botanique avec Ron et Neville (qui reprit des couleurs). Ginny, mal à l'aise, s'excusa et se dirigea vers la salle commune des Griffondors. Juste après, Harry se leva en prétextant l'oubli d'un livre extrêmement important pour le cours suivant. Sa gène et son piètre mensonge étaient tellement évidents qu'Hermione ne put se retenir de lui glisser : « vas vite la rejoindre ! »

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Le reste de l'après-midi d'Hermione se passa tranquillement. Elle fut soulagée de voir qu'elle ne partageait pas ses autres cours avec le deuxième préfet en chef, et se passionna pour sa première leçon sur les virus et microbes magiques. Elle rentra dans sa salle commune exténuée et se laissa tomber dans un des fauteuils moelleux. Cette première journée l'avait confirmée dans sa voie : elle était faite pour aider et soigner.

De plus, la reprise des cours permettait au petit groupe de penser à autre chose qu'aux évènements de l'an passé. L'ambiance était plus joyeuse, plus détendue. Harry avait retrouvé le sourire, et la présence de Ginny à ses côtés ne ferait que l'aider. Hermione avait facilement déchiffré le comportement de Neville, et se promit d'en parler à Luna le plus tôt possible. La jeune fille se souvint de sa promesse à Harry et décida qu'elle se plongerait dans les livres de la bibliothèque dès qu'elle aurait du temps de libre. Elle poussa un soupir de fatigue et décida d'abandonner le confort de son fauteuil pour commencer ses devoirs.

Elle vit alors sur la table le couvert dressé pour 6 personnes et se souvint de son invitation. « une excellente soirée en perspective !». Elle alla troquer sa robe de sorcier contre un pantalon noir et un haut asymétrique léger. Elle ramena ses cheveux en une queue et laissa quelques mèches tomber artistiquement sur son cou. Une touche de parfum, un maquillage léger et elle fut prête.

Son regard tomba alors sur une fiole remplie d'un liquide rouge, posée sur le rebord du lavabo (bah oui, elle se maquillait devant la glace de la salle de bain !). Intriguée, Hermione saisit délicatement le flacon et le porta à hauteur des yeux. Les mots « remissus defixus extenuo expurgare » étaient écrit en lettres gothiques sur l'étiquette, que complétait une note rapide : « 3 fois par jour. Renouveler au besoin l'application. Ne pas dépasser 5 applications par jour. Ne pas utiliser sur les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. Tenir éloigné du feu.» La jeune fille était persuadée que l'écriture était celle de Rogue. Cette bouteille devait provenir de son armoire personnelle. Pourquoi se trouvait-elle là ?

Hermione ouvrit la bouteille, et une forte odeur chlorée et éthérée lui fit froncer le nez. Elle reposa doucement la fiole. Un antiseptique ? Pas seulement, pensa t-elle, une odeur inconnue mais entêtante flottait également, une odeur qu'elle reliait instinctivement à une puissante magie. Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions car alors, on frappa à la porte. Il était 19h, Ron, Harry, Ginny, Luna et Neville venaient d'arriver.

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A la pause de midi, Malfoy était parti passer ses nerfs sur Pansy. La jeune fille, habituée à ses sautes d'humeur, ne dit rien. Au contraire, elle essaya de le réconforter du mieux qu'elle put. Elle s'offrit à lui sans rien dire, et Draco la prit sauvagement, la dominant de toute sa force et sa colère. Puis il la quitta sans un mot, ni même un regard. Le cœur serré, Pansy se rhabilla. Elle était désormais certaine que jamais Draco ne l'aimerait. Au cours de ces cinq années, il ne lui avait pas vraiment accordé d'attention. En fait, à qui en avait-il accordé ? Sa mère, peut-être, et son père. Devait-elle continuer cette mascarade ? Non, mieux valait qu'elle oublie son rêve d'idylle avec lui… La tête haute, elle se composa un sourire et rejoignit ses amies. (et voilà comment, pour l'histoire, on se débarrasse de Parkinson !)

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Draco ne s'était pas senti soulagé par ce qu'il venait de faire. Pire, il en avait honte. Il avait toujours eu Pansy à ses côtés et avait joué avec elle comme avec un chien. Jamais il ne s'était demandé si elle avait le moindre sentiment. Il s'en fichait. Mais ce midi, dans ses yeux… de la tristesse et de la résignation. Comme ce qu'il lisait parfois dans les yeux de Granger. Travailler avec Granger… comme si être préfet avec elle ne suffisait pas ! Encore un coup du vieux cinglé, certainement, car le professeur Rogue n'aurait jamais volontairement contrarié Draco. Un parrain coupe t-il l'herbe sous les pieds de son filleul ?

Enfin, au moins était-il assuré d'avoir une excellente note. Il aurait pu tomber sur Potter… Et peut-être en profiterait-il pour découvrir pourquoi Granger évitait ses sarcasmes. Décidément, elle l'intriguait vraiment ! Même sa colère maintenant paraissait différente. Qu'est-ce qui avait pu la changer à ce point ? Elle semblait joyeuse mais portait un masque. Lors du cours de potion, il avait vu, de temps à autres, son regard se voiler et se perdre au loin, surtout lorsqu'elle regardait Harry. Elle semblait alors soucieuse et angoissée. Etait-elle amoureuse du balafré ? Beurk… enfin, entre bande de ratés, on se comprend, n'est-ce pas ? Mais du coup, Draco s'ennuyait… foi de Malfoy, il ferait tout pour retrouver son ennemi d'antan et sa verve !

Draco sortit de ses pensées en voyant l'heure et rejoignit son cours spécialisé de botanique. Au repas du soir, il fut étonné de ne pas voir Granger à sa table, ni d'ailleurs sa bande de clowns.

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Après un excellent repas (ils remercièrent chaleureusement Dobby et l'invitèrent à manger avec eux mais celui-ci refusa), les rescapés du Ministère prirent bièreaubeurre et thé assis dans les canapés, réchauffés par la douche chaleur du feu. Hermione remarqua avec un sourire que Ginny et Harry étaient assis l'un à côté de l'autre, très proches, voire collés. Neville était en pleine conversation avec Luna et Ron parlait à voix basse à Harry. Hermione, fatiguée, ferma les yeux un instant.

Le rire de Ginny la réveilla :

"- Mais Ron, tu es franchement aveugle, non ? Parvati n'attend qu'un geste de ta part !"

"- Quoi ? vraiment ? répondit Ron, surpris. Euh, enfin… Mince ! Ginny, tu as écouté ce que je disais à Harry ! Espèce de…"

"- ... Adorable petite sœur qui te conseille de l'inviter à aller à Pré-au-Lard avec toi."

"- Ginny, interrompit Hermione, ça ne sera pas aussi romantique que tu l'imagines, je te rappelle que désormais c'est en groupe qu'on ira là-bas…"

"- Bah, deux, c'est un groupe, non ? marmonna Ron"

"- Ron, deux, c'est un couple, pas un groupe… Dumbledore veut qu'on soit minimum cinq pour se promener là-bas."

"- Ok, alors : Harry et Ginny, Parvarti et moi, et puis toi. Ca marche ?"

Cette proposition la mit en colère.

"- et puis quoi, encore ! je n'ai pas envie de jouer les pièces rapportées ! et de toute façon, les préfets en chef doivent obligatoirement accompagner des 1e et 2e années. Donc, vraiment désolée, mais tu te trouveras quelqu'un d'autre pour tenir la chandelle. Et puis, en fait, en tant que préfet de Griffondor, tu devrais te proposer pour te coltiner des petits !"

"- mais Hermy… !protesta Ron, penaud"

Les yeux d'Hermione lançait des éclairs. Elle était aussi en colère, voir plus (si c'était possible), que lorsqu'il y avait eu le bal, l'année du Tournoi des Trois Sorciers, et que Ron lui avait demandé d'y aller avec lui car il n'y avait plus personne de libre. Cette fois-ci encore, Ron l'avait blessée, certes involontairement, mais son cœur en avait pris un coup : en effet, c'est à ce moment là qu'elle réalisa à quel point elle était seule. Quelque chose lui manquait.

Viktor Krum ? Ils s'étaient séparés mi-août : lui n'avait plus le temps d'avoir une petite amie avec son entraînement intensif, elle ne supportait plus la distance. Ils restaient cependant en bon terme et s'étaient assez souvent envoyé des hiboux. Ils n'étaient plus qu'amis désormais, mais ils n'oublieraient pas leur histoire : on oublie jamais sa première fois. Cependant, se blottir dans les bras de quelqu'un, se réveiller à côté d'une personne très chère, aimer et être aimée, tout cela lui manquait.

Brusquement, son regard se vida et elle serra ses bras autour d'elle. Trop, c'était trop : le retour de Voldemort, Malfoy, le cours de potion, ses cauchemars... elle sentit des larmes couler.

Ses amis, stupéfaits, s'étaient tus et la regardaient d'un air anxieux. Elle avait toujours été la plus forte d'entre eux, le pilier sur lequel tous se reposaient. Réfléchie, altruiste et courageuse, jamais ils ne l'avaient vue flancher face à un danger. Pour eux, elle était leur bouclier. Et ce soir, muets de stupeur, ils découvraient que derrière ces remparts se cachait une jeune fille comme les autres, et qui souffrait.

Hermione essuya son visage et d'une voix tremblante murmura :

"- désolée, je suis très fatiguée, j'irai mieux demain."

Ginny fut la plus rapide à sortir de sa stupeur :

"- Franchement, Ron, t'es vraiment trop bête ! Pfffff, les garçons ! Tous les mêmes, ils ne comprendront jamais les filles… Mais qu'est-ce qu'on a fait à Merlin pour hériter de types pareils ! T'es vraiment le roi des abrutis, tu ne mérites pas l'amitié d'Hermione. Tiens, demain j'irai parlé à Parvarti, et on va bien voir comment tu t'en sors, ça va être marrant !"

Hermione imagina la scène et ne put s'empêcher, malgré son chagrin, d'éclater de rire. Elle savait à quel point Parvarti pouvait rendre la vie dure à ses amoureux transis. Elle savait se faire désirer : clins d'œil coquins, soupirs langoureux, caresses légères, et quand le garçon voulait répondre à ses avances, elle s'esquivait habilement, le laissant affamé. Ron allait avoir du fil à retordre.

Alors Hermione réalisa que, bien que Ron n'ait pas de tact, elle avait la chance d'avoir des amis aimants et attentifs. Que demander de plus en ce moment ? Ginny avait percé l'abcès et son cœur s'allégea. Elle sourit à ses amis, d'un sourire indulgent, des larmes encore aux coins des yeux, mais des larmes de joie.

Soudain, la porte de la salle s'ouvrit pour laisser passer Malfoy.

Et voilà, fin du chapitre ! (non, non, me tapez pas ! j'arrive pas à faire de longs chapitres, mais ça fait quand même 6 pages word en Times ! sorry sorry m(--)m )

Alors, ça vous a plu/déplu ? Donnez moi vite votre avis ! (l'auteur lance un regard avide à ses lecteurs adorés, et attend désespérément des commentaires, et puis anticipe avec bonheur la lecture de leur reviews, bonnes ou mauvaises, c'est constructif)

Et pour vous allécher un peu :

Prochain chapitre : on en apprend un peu plus sur le secret de Malfoy (des idées ? postez les moi !) et on découvre que Hermione cache aussi quelque chose. Et puis évidemment, les relations de nos deux préfets évoluent…