bonjour voici le deuxième chapitre de mon histoire, en espérant qu'il vous plaira.

envoyez moi une rewiue pour me le dire

Titre : «Harry Potter et la maison des Black», G (général), Slash Yaoï /Yuri

Synopsis : la maison des Black, ancien quartier général de l'Ordre du phénix et maison d'une des plus grande famille des sorciers. Mais pourquoi Hermione disparaît pendant des heures. Et Rogue pourquoi y habite-il?

Spoilers : I – II – III – IV – V

Disclaimer : Les personnages, les noms, les caractères et les lieux sont la propriété de J.K. Rowling, ceci par l'intermédiaire des Editions Bloomsbury © et de la compagnie Warner Bros ©. Seul l'intitulé de l'intrigue et les événements relatés sont à moi…"

Chapitre 2 : Explications

Là, sans qu'elle su comment, elle se retrouva dans les pensées de Ron. Elle les vit : lui volant sur son balais, elle derrière, le serrant fort pour ne pas tomber. Elle regarda tout autour pour chercher Harry et ne le vit nul part. Immédiatement après, c'était elle qui était devant sur le balais et Ron derrière elle. C'était lui qui la serrait fort contre lui, les bras autours de sa taille. En même temps elle l'entendu dire : ''l'avoir pour moi ; la serrer contre mon cœur, avant qu'Harry n'arrive''.

Ron ?

Tu, tu as vu ce que je …? Répondit-il d'une voix incertaine.

Oui. C'était tes pensées ? Et pourquoi avant qu'Harry n'arrive ? Questionna Hermione en lui serrant à son tour la main. 'Alors il pense à moi autrement que comme une distraction en attendant Harry'

- 'Oh par la barbe de Merlin, elle m'a entendu' Bien sur que je pense à toi ! Mione, tu oublis que tu es ma meilleure amie !

- 'Evidemment ça aurait été trop beau.'

Qu'est ce qui aurait été trop beau Mione ? Questionna Ron.

Rien, laisse tomber. Descendons. Répliquât-elle un peu plus durement qu'elle l'aurait voulu.

Ils descendirent sans se toucher. L'un comme l'autre se tenait sur un côté de l'escalier. Arrivée quasiment en bas, Hermione le regarda dans les yeux et lui demanda :

-'Tu peux entendre ce que je pense ?'

-'Oui'. Répondit-il de la même manière. 'Vas-y et explique-leur, moi j'en serais incapable.'

Hermione entra dans la cuisine. Tous les Weasley étaient réunis. Seuls les jumeaux semblaient d'humeur joyeuse, les autres la regardaient avec angoisse. Molly la couvait des yeux en espérant apprendre la première ce qu'avait son fils. Ginny scrutait les escaliers afin d'apercevoir Ron.

Voilà. Ron a des séquelles, pas trop grave, de notre aventure au ministère. Dit Hermione. Pendant quelques jours, voir quelques semaines, il ne faut pas le toucher car cela lui fait horriblement mal. Il ne veut pas voir de médicomage et je suis d'accord avec lui. Quand on sait que l'un d'entre eux est venu alors que vous étiez tous partis et qu'il a fait très mal à Ron rien qu'en le touchant, je pense qu'il vaut mieux pas leur en parler.

Comment ça un médicomage est venu à la maison ? Mais le ministre lui-même l'a interdit ? S'exclama M.Weasley.

On va aller lui dire ses quatre vérités. Continuèrent les jumeaux.

Non ! S'il vous plait. Ne faites rien. Car si on sait que Ron a des effets secondaires, ils vont l'enfermer et même le ministre ne pourra rien y faire. Coupa la jeune fille.

Que proposes-tu de faire ? On ne peut pas le laisser dans cet état ! S'exclama Mme Weasley.

Je sais, Madame Weasley, mais je pense qu'il vaut mieux qu'il reste là, en tout cas avec Harry et moi. Je ne pense pas que nous lui pourrions, nous, lui faire de mal. Et puis s'il faut, 'pardonne moi Ron', on demandera au professeur Rogue de venir.

Ha non ! Pas question que je te pardonne ! Cria Ron en entrant dans la cuisine.

Son entrée coula les membres de sa famille sur leurs chaises.

Pardonner quoi ? Demanda Ginny en les regardant avec un drôle d'air.

D'avoir voulu appeler le professeur Rogue. Répondit calmement Hermione en plaçant une main devant Ron qui recula jusqu'aux escaliers pour ne pas la toucher. Car je lui avais promis de ne pas envisager cette solution.

Le mouvement de recul de Ron ne passa pas inaperçu aux yeux des jumeaux, de Ginny et de leurs parents. Ils les regardaient tous les deux d'un air ébahit. Jamais ils n'auraient cru qu'Hermione aurait droit au même traitement qu'eux de la part de Ron.

Tous le savait, Ron et Hermione étaient beaucoup plus que de simples amis. D'ailleurs avec Harry, ils formaient un tout. Ils se considéraient un peu comme frères et sœur. Ce n'était pas tout à fait vrai. Harry considérait ses deux amis comme un frère et une sœur. Mais Hermione et Ron ne pourraient jamais se considérer de la sorte. Ce qui existait entre eux était à la fois plus solide et plus fragile qu'une filiation familiale.

Hermione se tenait toujours entre Ron et sa famille. Elle les regarda les uns après les autres tandis qu'eux les fixaient alternativement ne voulant pas croire que Ron puisse la rejeter de cette manière.

Ron, viens. Tu ne peux pas reste dans l'escalier. Dit madame Weasley alors qu'il remontait vers sa chambre.

'Attends.' Pensa Hermione. 'Tu ne peux pas les laisser comme ça. Ils sont très inquiets pour toi. Donne moi quelques minutes.'

'Ok'. Répondit Ron.

Mme Weasley, M.Weasley et vous autres, il faut nous promettre à Ron et à moi que vous ne chercherez pas à provoquer le contact avec lui. Autrement, nous montons tous les deux et nous ne redescendrons pas tant que vous serez là.

Sur la promesse que personne ne chercherait à le toucher, Hermione alla le chercher.

Ils s'assirent tous autours de la table et commencèrent à manger.

'Beurk des choux de Bruxelles, maman sait pourtant que je déteste ça !' Dit Ron

Tu peux me passer les choux de Bruxelles s'il te plait George ? Demanda Hermione à haute voix.

'M'étonne pas de toi. Comment fais tu pour manger ça ?'

'J'aime pas trop mais si je n'en mange pas ça pourrait faire de la peine à ta mère.' Pensa-t-elle en se servant.

Maman, tu sais , je crois qu'Hermione préfèrerait des petits pois. Dit Ron moqueur.

Et toi, tu voudrais certainement des pommes de terre. Répliqua Hermione sur le même ton.

Mme Weasley les regarda avec un grand sourire, heureuse de voir que son fil allait mieux depuis l'arrivée son amie.

Vous n'allez pas commencer tous les deux, on n'est plus à Poudlard ! S'exclama Ginny en éclatant de rire.

Et voilà, le petit couple… Commença George.

… Est de nouveau réuni. Fini Fred.

'Et ça y est, ils commencent. Je vais en prendre plein la tête.'

'Ils commencent quoi ?'

'Attends qu'ils s'en prennent à toi' pensa Ron d'un ton mi-moqueur mi-acide.

'A moi ?'

OUOU Hermione, où es-tu ? Perdue dans tes pensées ? Demanda Fred.

Non dans celles de ton frère. Répondit Hermione

Ron avala de travers son verre de jus de citrouille à ces mots.

'Mais tu es folle, ils vont tout comprendre !'

'Mais non'. Oui que veux-tu Fred, George est tellement craquant que j'ai envie de mieux le connaître.

George ! S'exclame Fred la bouche grande ouverte en copie conforme de son jumeau.

Georges ? Non ? T'es pas sérieuse ? Dit Ron inquiet. 'Non, elle ne peux pas s'intéresser à Georges … ou à Fred. Elle est amoureuse de Vicky'.

Oh ! Arrête Ron, tu m'énerves. 'Comment peux-t-il croire que Victor m'attire ?'

Mais tu es allée au bal avec lui en 4ème année !

Avec qui ? Demanda Mme Weasley.

Avec Krum, l'attrapeur bulgare. Répondit Ginny en observant très attentivement son frère et son amie.

'Arrêtes de penser à haute voix, Ron, sinon tout le monde va s'avoir ce qui nous arrive.'

'NOUS arrive?'

Madame Weasley? Puis-je aller me coucher ? Coupa Hermione.

Oui, bien sûr. Ginny, va l'aider à faire le lit dans ta chambre, s'il te plaît. Répondit Mme Weasley.

Madame Weasley ? Puis-je dormir dans la chambre de Ron ?

Pardon ? Non, Hermione, je ne pense pas que cela soit une bonne idée. Dit Molly alors que toute la table regardait la jeune femme les yeux grands ouverts. Même Ron semblait cloué sur sa chaise.

Mais comme Ron ne peut ni ne veut toucher personne et que personne ne le touche, il y a pas de risque. N'est ce pas Ron ?

Euh non. Pas de problème. Dit-il lentement sans comprendre ce qui lui arrivait. Je dormirais par terre. Tu n'auras qu'à prendre mon lit. 'Mais qu'est ce qui te prends ? Pourquoi veux-tu… ?'

Alors Madame Weasley?

Bon d'accord, mais je veux que vous gardiez la porte de la chambre ouverte, que je puisse voir ce qui s'y passe.

Ok.

Non mais tu es folle ? Questionna Ron. Tu veux que je meure ?

Pourquoi tu dis ça ? Tout c'est bien passé.

Mais tu te rends compte que maintenant tout le monde pense que…

Que quoi Ron ? Que toi et moi nous sommes ensemble ?

Oui. Et que va dire ton petit Vicky ?

' Non mais vraiment ! Il commence à être lourd. Victor et moi et puis quoi encore ?' Pensa Hermione.

Tu n'es plus avec lui ? Depuis quand et pourquoi ? Demanda-t-il avec espoir.

Ron. Une fois pour toute : Victor et moi, nous n'avons jamais été ensemble.

Mais tu es allée au bal avec lui !

Oui, parce qu'il me l'a demandé. Et puis avec qui voulais tu que j'y aille ?

Avec … je ne sais pas moi ! 'Avec moi évidemment'.

La jeune femme entra dans la chambre en poussant un gros soupire. Elle commença à ramasser quelques revues de Quidditch qui traînaient tout autour du lit et les mit sur le bureau.

Tu m'as entendu, Hermione ?

Oui, je ne suis pas sourde. Tu m'as dit que tu ne savais pas avec qui j'aurais pu y aller.

Tu n'as pas entendu la suite ? Questionna Ron.

Non, je n'ai pas entendu. Oh, je n'entends plus ce que tu penses. C'est vrai. Cette fois, cela a été différent de la semaine dernière. Pendant 2 heures, j'ai entendu tes pensées. Et toi tu entends toujours les miennes ? 'Faîtes que non, faîtes que non !'

Non. Dit Ron d'un ton sombre en se retournant pour faire le lit.

Ron ? Ca va ? Qu'est ce qu'il y a ? Tu as l'air triste.

Rien, je suis juste fatigué. Je vais prendre une douche avant d'aller me coucher. Je t'appelle dès que j'ai fini si tu as besoin de la salle de bain.

Hermione le regarda sortir en se demandant ce qu'elle avait bien pu faire ou dire pour qu'il change de comportement comme ça. Elle finit de faire le lit de camps et rabattit les draps sur celui de Ron. Il y dormirait de toute façon dedans cette nuit. Ron, lit, douche. 'Non ne pense pas à la douche. L'eau glissant sur ses cheveux, son visage, allant se perdre dans les méandres de son corps… Arrête Hermione. TOUT DE SUITE.'

Pour se changer les idées, elle se concentra sur le rangement de la chambre en ramassant les vêtements que Ron avait laissé tomber et les mis en tas devant la chambre afin de les donner à Molly demain matin. Hermione fit un peu de place dans l'armoire afin d'y mettre ses affaires. 'Mon linge à côté du sien dans la même armoire. Mon Dieu ( nda : n'oublions pas qu'elle est d'origine moldue) que j'aimerais que ce soit pour de vrai. Mais il ne le souhaite apparemment pas vu la façon dont il a réagit tout à l'heure quand j'ai parlé de dormir ici cette nuit. Je n'aurais peut être pas dû le demander. S'il arrivait à lire dans mes rêves. Je ne veux pas. Il…'

La salle de bain est libre si tu as en besoin. Dit Ron du pas de la porte.

Merci. J'y vais. Prends ton lit, je dormirais par terre, ça me dérange pas du tout. Répondit-elle en sortant de la chambre.

Oui, oui… Comme si j'allais te laisser dormir sur le lit de camp. Murmura Ron. 'Elle va dormir dans mon lit, dans mes draps'. Pensa Ron en se glissant dedans.

Rien qu'à cette idée, il se senti un peu mieux que ces dernières semaines. Cette pensée allégeait considérablement la peur qu'il éprouvait vis à vis de son nouveau pouvoir. Il était heureux qu'elle ne soit pas partie en courant quand elle l'avait appris. Il savait depuis longtemps qu'elle était rationnelle (un peu trop même) et qu'elle l'épaulerait mais il avait eu peur qu'elle l'abandonne tout de même.

'Dans mon lit'.

Merlin, qu'il avait rêvé de cette possibilité ces derniers temps. Il l'imaginait très bien étendue sur le dos, ses cheveux répandus sur l'oreiller. Il imaginait se réveiller son visage sous les yeux, le nez emplie de son odeur. Ses bras autour d'elle la retenant encore un peu contre lui. A chaque fois il s'arrêtait sur ce qu'il ressentait pour Hermione : envie d'être près d'elle, envie de la serrer dans ses bras, de prendre soin d'elle. En même temps quand il était près, il voulais être loin, ne savait plus quoi dire et finissait par lui crier dessus. Il se sentait perdre pied.

'Comment vais-je faire maintenant que l'on va être quasiment 24 h sur 24 dans la même pièce ? Heureusement qu'elle ne peux plus lire dans mes pensées. Elle nous a déjà vu ensemble sur un balai. Elle n'a pas pu voir mon rêve préféré.'

A la pensée de celui-ci, son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. Il savait bien que jamais il se réaliserait. Qu'est ce qui pourrait l'attirer chez lui ? Il était pauvre, parfois stupide, particulièrement maladroit et blessant.

'Que pourrait-elle bien trouver pour m'aimer ? Rien. Harry par contre. Elle pourrait très bien en être amoureuse. Elle le comprend, le couvre toujours d'attentions et de gentilles paroles. Moi je n'ai droit qu'à ses reproches. Oui, ça doit être Harry, si c'est pas Krum.' Conclut-il en soupirant allongé sur le sol, la tête sur ses bras repliés, les yeux fixés au plafond.