Titre : « Harry Potter et la maison des Black », G (général), Slash Yaoï /Yuri

Synopsis : la maison des Black, ancien quartier général de l'Ordre du phénix et maison d'une des plus grande famille des sorciers. Mais pourquoi Hermione disparaît pendant des heures. Et Rogue pourquoi y habite-il ?

Spoilers : I – II – III – IV – V

Disclaimer : Les personnages, les noms, les caractères et les lieux sont la propriété de J.K. Rowling, ceci par l'intermédiaire des Editions Bloomsbury © et de la compagnie Warner Bros ©. Seul l'intitulé de l'intrigue et les événements relatés sont à moi…" Chapitre 5: Nouvelles amitiés :

Perdu dans ses pensées, il fixait le plafond. Ses yeux ne reflétaient rien. Pas un seul sentiment, pas un seul état d'âme ne transparaissait du jeune homme allongé sur son lit.

Il entendait en bas les bruits du reste de la famille.

Tous étaient trop loin de lui … mentalement. Les seuls qui auraient pu l'aider étaient trop loin de lui … physiquement.

Depuis sa séparation avec ses amis sur le quai de la Gare de King's Cross, il était seul. Seul avec ses pensées. Seul avec le vide. Ce vide qui ne le quittait plus depuis la nuit au ministère, depuis la mort de…

Non il ne voulait pas y penser. Ses yeux ne pouvaient plus pleurer. Ca faisait longtemps qu'il n'avait plus de larmes. Mais c'était maintenant son corps qui laissait voir sa peine. Lui qui avait toujours était mince était devenu maigre. Ses yeux retenaient encore plus le regard qu'avant. Ses cheveux étaient encore plus en bataille.

Penser à son parrain lui faisait mal, très mal. D'autant plus qu'il était responsable de sa mort. Lupin avait beau dire à chaque lettre que Sirius se serait quand même fait tué un jour ou l'autre attiré par Voldemort et par la lutte qu'ils menaient tous contre le mal. Si Harry n'était pas allé au département des mystères, Sirius serait toujours vivant. De cela le jeune homme en était sûr. Il avait réellement tué son parrain. S'il avait été plus réfléchie, s'il avait écouté Hermione, tout cela ne serait peut être pas arrivé.

Il revoyait l'arche de pierre derrière laquelle son Parrain avait disparu. Il entendait sans fin le rire dément de Beatrix Lestrange. Il se sentait plein de rage. Si elle avait été présente devant lui à ce moment, il savait que son doloris serait bien plus efficace et violant que le pâle sortilège qu'il lui avait lancé cette soirée là.

Dumbledore avait eu raison de lui cacher la prophétie ces dernières années. Même si le Survivant ne pouvait s'empêcher de penser qu'il l'avait fait un an trop tard.

Sirius aurait pu être épargné.

La mort de Sirius, la révélation de Dumbledore avaient eu un effet assez particulier sur la magie de Harry.

Il était toujours sous le choc de la prophétie et de ce qu'elle impliquait. Mais durant ces quelques jours de solitude peuplés de douleur et de noirceur, le jeune homme avait réalisé qui il était vraiment et pourquoi il était ici. Il s'était rendu compte que la protection de sa tante et ce qu'il avait reçu de ses moldus, l'avaient façonné de manière à être différent de Voldemort. Malgré tous les traitements plus que méchants, il avait eu la chance de vivre dans sa famille. Sorcier aux grands pouvoirs, il avait grâce à eux une connaissance du monde moldu. Non initié à la magie avant ses onze ans, il avait pu développer une conscience du monde sorcier. Confronté, immergé dès son entrée à Poudlard dans le monde de la magie, il avait alors trouvé une place qui lui permettait d'être lui-même sans contrainte. C'est ce qu'il avait crue à ce moment là. Maintenant, Harry savait que cela avait été illusoire.

Sa magie était devenue plus puissante. Il la sentait parcourir son corps. Vagues furieuse quand il pensait à la punition qu'il allait infliger à cette folle. Vagues douces et calmes lorsqu'il évoquait Ron et Hermione. Mais il avait un problème avec sa magie. Il avait assez vite compris qu'elle réagissait à ses humeurs et ses sentiments. Autant elle était rageuse en évoquant le meurtre de Cédric par Voldemort autant elle était douleur en pensant à la mort de son parrain et de ses parents. Il comprenait qu'elle soit amère en évoquant Cho Chang, seule fille qui avait un tant soit peu compter pour lui. Mais quand il pensait à une certaine personne, sa magie devenait douce, chaleureuse, langoureuse. Elle aurait dû être noire, rageuse, haineuse, mais non. Il n'arrivait pas à dire pourquoi.

Il se revoyait sur le quai de la gare, sortant du train. Alors qu'Hermione et Ron étaient étouffés par les démonstrations d'amour de leur mère respective, Drago était passé derrière lui. Il avait posé sa main sur son épaule et murmuré :

Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire autant de mal mais IL m'y a obligé. Pardonne-moi Potter.

Harry n'avait rien dit, rien fait pour lui laisser voir qu'il avait entendu. Mais quelque chose en lui avait fondu.

Je suis triste pour ton parrain avait alors rajouté le blond.

Cette simple phrase l'avait réconforté bien plus que tous les témoignages de soutiens qui lui avaient été donné. Et il ne comprenait pas pourquoi.

Depuis plusieurs jours, il ne mangeait plus. Il ne sortait plus non plus. Tous les jours, il envoyait Hedwige à Remus, Tonk ou à un autre membre de l'ordre avec un simple mot afin de les rassurer sur son état.

Son oncle et sa tante ne voulaient plus s'approcher de lui de peur qu'il ne leur crie encore dessus alertant tous les voisins. Seul Dudley passait outre son comportement et venait chaque jour lui porter ses repas.

Son cousin en profitait pour discuter un peu avec lui.

Discuter était un bien grand mot. Pendant un long moment Harry n'avait pas dit un mot. Mais il se l'avouait parfois, le fait que Duddlynou était là lui fessait du bien. Son cousin lui racontait son année scolaire et les derniers potins de Privet Drive : Miss Figg et ses chats, les voisins et leur nouvelle voiture. Son oncle ne voyait pas d'un bon œil ces longs moments passés en compagnie d'Harry mais tante Pétunia avait plutôt encouragé cette relation naissante tout en calmant son mari. Et puis Dudley parlait magie avec lui.

Et oui cela peut semblait bizarre, choquant quand on parle d'un Dursley mais son cousin voulait comprendre ce qui lui était arrivé l'année dernière. Il voulait connaître le monde de la magie.

Harry avait alors petit à petit consentit à lui parler de Poudlard, de Ron, Hermione et Ginny.

Dudley avait été surpris par sa description. Jamais il n'aurait pensé que des fantômes pouvaient exister réellement. Qu'ils étaient pacifistes et parfois un peu paternalistes avec les élèves de leur maison.

Le jeune moldu n'aurait jamais pensé que les élèves pouvaient être répartis selon les critères d'un chapeau, tout magique qu'il soit.

Et comment fait-il pour choisir ? Avait questionné Duddley.

En fait, on ne le sais pas vraiment. On suppose qu'il se base sur les qualités de chacun afin d'attribuer chaque élève à la maison qui lui correspond le mieux, selon les qualités désirées par les fondateurs des 4 maisons. Répondit Harry.

Il a tout de suite voulu t'envoyer où ?

A serpentard. Il faut que tu sache qu'à Poudlard, il a y 4 maisons, une par fondateur. Les serpentards représentent Salazar Serpentard qui pensait que l'école ne devait accueillir que des sang purs, des enfants de parents sorciers depuis plusieurs générations. Il était rusé, manipulateur et savait parler fourche langue.

Fourche langue ? C'est une langue. Comme au zoo pour mon anniversaire ? Questionna Dudley.

Oui.

Quelles sont les autres maisons ?

Poutsouffle, Serdaigle et évidemment Gryffondor dont je fait parti. Goderic Gryffondor était brave et courageux.

Comment se fait-il que tu soit à Gryffondor si le choixpeau t'a mit à Serpentard ?

Ron m'avait dit, pendant le voyage de Londres à Poudlard, que beaucoup de mauvais sorciers, disciples de Voldemort, avaient appartenu à cette maison comme l'assassin de mes parents. Je lui ait demandé de ne pas aller à Serpentard. Il a alors choisit de m'envoyer à Gryffondor. Peut être était-il au courant pour la prophétie passant l'année dans le bureau de Dumbledore.

Ron, c'est celui qui est roux ? Celui qui est venu à la maison par la cheminée avec ses frères et son père quand j'ai eu la langue très longue ?

Oui c'est lui. Je suis désolé pour le coup de la Praline Longue Langue. Mais les jumeaux adorent se moquer des autres alors de toi.

Oh, je comprend. Il est vrai qu'à cette époque, j'était pas vraiment gentil et surtout avec toi. Admit Dudley.

Mais maintenant c'est fini. Et j'en suis très contant. Ron et Hermione sont mes meilleurs amis. C'est grâce à eux deux que je me suis adapté si vite au milieu de la magie. Ils sont un peu comme mon frère et ma sœur.

Harry lui avait parlé des détraqueurs qui absorbaient tout souvenir heureux et faisaient ressortir tous ceux qui étaient terrifiant.

Il lui avait aussi parlé de Voldemort, de la prophétie, de Neville. Dudley était le seul a être au courant. Personne ne savait ce qu'elle avait renfermée. Harry avait raconté à Dudley les cauchemars qui le reliaient à Voldemort. Il lui avait décrit en détails la mort des ses parents. Son cousin n'avait rien dit mais lui avait juste pris la main. Ce simple geste comptait beaucoup pour le jeune sorcier. Il avait enfin réussi à exprimer tous ses doutes, toutes ses peurs à quelqu'un qui l'avait compris et soutenu. Depuis ce moment là, Dudley et Harry avaient entamé une réelle relation de cousins. Et cela faisait du bien à Harry.

Ces derniers jours, Harry commençait à parler de son parrain. De l'accusation du meurtre de ses parents, d'Azkaban, sa libération et de sa maison. Le fait de se remémorer tous ces souvenirs permettait à Celui-Qui-A- Survécu à commencer de se sentir un peu mieux. Il était toujours aussi en colère, toujours aussi amère. Il se sentait responsable de sa mort mais maintenant, comme disait Dudley, il devait vivre avec pour accomplir la prophétie et venger Sirius. Peut être pas une vengeance par la mort mais un soulagement, un apaisement par le fait de savoir que Lestrange allait payer pour ses crimes.

Ils avaient alors passé des heures à imaginer comment la faire tomber. Ils en étaient arrivé à la conclusion que la meilleure façon pour punir était de la discréditer auprès de son maître. Elle perdrait ainsi sa confiance et sa raison d'être, elle qui ne vivait que pour le servir. Cela aurait aussi l'avantage de priver Voldemort d'un de ses meilleurs éléments.

Ding dong

La sonnette retentie tôt ce matin là. Tante Pétunia et oncle Vernon venaient juste de se mettre à table pour le petit déjeuner.

Dudley curieux de voir qui pouvait bien venir de si bonne heure se leva avant que ses parents ne fassent le moindre geste.

En ouvrant la porte, il pensa qu'Harry n'allait pas être contant, lui qui venait juste de trouver le sommeil.

Bonjour.

Bonjour. Dit Dudley assez durement. Il venait de reconnaître la personne se tenant sur le pas de la porte. Il ne l'avait jamais vu réellement mais Harry lui avait tellement parlé de lui ces derniers jours que le jeune Dursley le haïssait lui aussi. Blond, grand, des yeux gris et surtout cette allure hautaine et ce regard froid : pas de doutes possibles. Malfoy. Comme Dudley pouvait le détester. Il s'en était pris aux meilleurs amis de Harry et à Harry lui-même. En même temps, il savait qu'il allait devoir passer outre son aversion s'il voulait conserver la relation qui se développait entre lui et son cousin.

Que voulez-vous ? Aboya-t-il.

Je suis un camarade de classe d'Harry et je souhaiterais le voir s'il vous plait. Dit Malfoy assez surpris par l'accueil du gros garçon. Il savait que les moldus n'étaient pas très polis surtout ceux de Potter, mais il avait pensé les charmer avec sa tenue de « moldu riche ».

Désolé, il ne veut voir personne. Dit durement Dudley.

Je suis Ronald Weasley. Harry et moi sommes très ami. Je suis sûr qu'il sera contant de me voir.

Et moi je dis que non.

Qu'est ce qui ce passe mon chéri ? Dit tante Pétunia en traversant le hall. Bonjour dit-elle à Drago surprise de voir un si beau jeune homme si bien habillé devant sa porte. Elle était encore plus surprise par le regard colérique qu'avait son fils.

Bien, si vous êtes réellement un ami de Harry, vous savez que vous ne pouvez pas être un Weasley. Cracha Dudley. Maintenant partez. Harry ne veux voir personne et encore moins vous ! Comment oses-tu venir ici sale fouine ! Hurla Dudley à un Drago stupéfié sur le pas de la porte.

Dud ? Qu'est ce qui t'arrive ? Pourquoi hurles-tu ? Sale fouine ? Malfoy. Dit Harry au milieu de l'escalier, plus qu'étonnée de voir son pire ennemi de son âge à Privet Drive.

Salut…

Bye. Cria Dudley en fermant la porte violemment.

Dudlinou qu'est ce qu'il y a ? Questionna sa mère.

Rien maman. Juste un sale gosse qui v…

Ding dong

Que voulait-il ? Interrogea Harry.

Te voir. Grommela Dud.

Ding Dong

C'est bon, j'y vais.

Je reste avec toi. Dit Dudley.

Si tu veux.

Ding dong

C'est bon Malfoy. Pas la peine d'user la sonnette.

Bonjour Potter.

Bonjour. Entre. Tante Pétunia, pouvons nous aller au salon ? Demanda Harry.

Bien sur. Répondit la mère de Dudley surprise par le ton sérieux de son neuve.

Merci.

Bizarre tes moldus. Dit Drago en s'installant dans un fauteuil.

Grrr.. Finit Dudley qui les avait suivi.

Ce ne sont pas « mes » moldus. C'est ma famille. Je te présente mon cousin Dudley. Dud, je te présente…

Houai je sais, la fouine.

Alors comme ça tu parles de moi à tes moldus ? Questionna Drago en jetant un regard méprisant au jeune homme qui lui avait ouvert.

Arrête de les traiter comme ça. Je ne parle pas de toi en particulier. J'ai raconté mes années à Poudlard à Dudley. Il connaît donc mes amis et les autres. Dit Harry en colère. Bon au revoir. Nous ne te retenons pas plus longtemps.

Harry, écoute, je suis désolé. Dit Drago.

Quoi ? Que viens-tu de dire ?

Que j'étais dés…

Non avant. Interrompit Harry.

Harry.

C'est la 1ère fois que tu m'appelles comme ça.

Oui bon ça va. On ne va pas en faire toute une histoire. Je suis venu ici pour te parler. Fit Drago.

Je t'écoute.

En privé. Dit Drago en regardant Dudley qui n'avait pas bougé.

Tu peux parler devant lui. Si tu ne veux pas, tu peux partir.

Bon voilà, je ne veux pas devenir mangemort. Admit le jeune blond.

Quoi ? C'est vrai ? S'exclama Harry.

Oui

Pourquoi ?

Potter, tu m'as déjà vu obéir sans rien dire ?

Non pas vraiment. Répondit Harry avec un petit sourire.

Voilà pourquoi. Je veux avoir du pouvoir sur les autres, les commander mais pas être commandé. Je ne veux pas de chef.

Drago, si tu dis non à Voldemort…Drago serra les dents. Il faut t'habituer à entendre et dire son nom. Si tu dis non à Voldemort, ton père et ses mais vont vouloir te punir quand ils t'auront mis la main dessus.

Je sais. Il n'a pas vraiment apprécie mes dernières remarques sur le Maître. Dit douloureusement Drago en se tenant le bras droit.

Il faut aussi que tu te rendes compte que tu vas avoir tous les serpentards sur le dos à Poudlard.

Tous non, une partie certainement.

Et puis, il va falloir que tu obéisses à Dumbledore. Tu t'en sens capable ?

Mmm. Grommela le jeune sorcier.

Et puis tu vas devoir changer de comportement notamment avec Hermione, Ron et moi.

Oui, oui, je sais Potty. Mais je ne veux pas obéir pour rien.

Malfoy ! Tu ne peux pas rester là. Il faut que tu partes ! Cria Harry.

Ca va Potter, je m'en vais. Mais tu te mordras les doigts de m'avoir rejeté encore une fois. Cracha le jeune Malfoy.

Non Drago c'est pas ça. Je ne te rejette pas. Mais il ne faut pas que Voldemort apprenne par ses manges morts que tu es là. Sinon IL va se douter de quelques chose.

Oh ça ? Ça va. Mon père m'a demandé lors des vacances de Pacques d'essayer de te ramener vers le Maître, de te convaincre de te rallier à moi. Il faut dire que le Lord Sombre approuve cette initiative. Dit Drago d'une voix sereine.

M'étonne pas. Eh bien disons que tu as réussi. Je te laisse une chance. Dit Harry avec un sourire. Ami ? Questionna-t-il en tendant la main au serpentards.

Ami. Dit Drago en prenant la main tendue avec beaucoup de réticence.

Je vais parler à Dumbledore. Nous nous reverrons vendredi sur le chemin de Traverse devant la boutique de Quidditch. Conclu Harry en raccompagnant Drago à la porte.

Il ment dit Dudley alors que la porte de refermait que Malfoy. Il est toujours avec l'Autre timbré.

Je sais. Mais je pense que ses doutes sont réels. A nous de le faire venir pour de bon de notre côté.

Harry remonta dans sa chambre pour écrire un mot à Dumbledore.

Cher Professeur,

Ce matin, j'ai eu la visite surprise de Drago Malfoy chez moi à Privet Drive. J'avoue que le voir sur le pas de ma porte m'a fait bizarre. Je n'aurais jamais cru qu'il vienne me voir ni qu'il sache où j'habite.

Il m'a dit qu'il souhaitait rejoindre notre cause car il ne veut pas obéir à Voldemort.

Je ne suis pas certain que cela soit pas une ruse mais je sais qu'il a des doutes quant au chemin que suit son père. Je pense qu'avec un peut de temps et de persuasion, nous pourrons le faire adhérer à notre cause. Il n'est pas aussi mauvais que ce que l'on pense.

Je dois le voir vendredi pour lui dire si j'accepte son aide.

Je pense le faire.

Qu'en pensez-vous ?

Harry

Il détacha Hedwige et lui dit de porter la lettre à Dumbledore.

A ce moment là, un hibou inconnu entra dans sa chambre.

Monsieur Potter,

Suite à une enquête approfondie sur Sirius Black, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il était innocent des crimes dont il était accusé il y maintenant plus de quatorze ans. Pour sa lutte contre Vous-Savez-Qui, nous lui décernons l'ordre de Merlin à titre posthume et réhabilitons son nom.

Étant seul héritier encore en vie, nous vous remettrons sa distinction ainsi que votre héritage ce soir à 20 heures au ministère.

Le ministre de la magie