Désolées pour ce long retard, mais je viens de reprendre mes cours, et je n'ai pas eu le temps de poster ce week end.
Bon puisque je suis assez pressée, en avant les RAR
Sined : voilà la suite.
Kitreilia : Merci, il est meilleur parce qu'on là écrit toutes les deux celui là. Et oui, il y a de fortes chances qu'elles deviennent amies. Sinon, ce serait pas drôle.
Paprika Star : T'inquiètes pas pour le Draco y en aura de plus en plus.
Chapitre 3 : Un chien ça bave
La salle était déjà bien remplie lorsque Aviva s'installa à une table. L'ambiance des cachots rendait la salle de classe sinistre et mystérieuse. Le professeur Rogue s'installa devant son bureau et la faible lumière se reflétait dans ses cheveux gras. Sa peau paraissait terne. Aviva se dit qu'il devrait vraiment se faire un bon shampoing. Rogue allait commencer à parler lorsque l'on entendit frapper à la porte. Tout le monde fixa l'endroit qui laissa apparaître une Dowyka Thuron gênée d'arriver en retard. Dowy s'excusa rapidement et s'installa près d'Aviva, à la place la plus proche. Cette dernière reporta son attention sur Rogue. Le professeur s'approcha de la table des deux jeunes filles tel un prédateur fonçant sur sa proie. Dowyka n'avait rien remarqué et continuait à sortir ses affaires. Aviva quand à elle essayait de disparaître de la surface de la terre.
« Il semblerait comme nous le montre Miss Thuron que la ponctualité ne sois pas une qualité française. »
Dowyka porta son attention sur Rogue et commença à rougir.
« Hé bien Miss Thuron, le choipeau a choisi la bonne maison, vous êtes aussi rouge que le blason de votre maison. »
« Et vous, vous ne connaissez pas le shampoing on dirait. » marmonna Dowyka entre ses dents.
Aviva se retint d'éclater de rire. Rogue qui se dirigeait à présent vers son bureau fit soudain volte face. Son regard glaça les os des deux jeunes filles qui ne dire plus mots. Le cours de potions se poursuivit sous le regard méfiant du professeur. Il n'y eu aucun incident majeur, mis à part l'explosion d'un jeune homme aux grandes oreilles assez rondouillet. Les deux jeunes sorcières éclatèrent de rire en voyant la tête du garçon et la réaction de leur professeur.
En arrivant au cours de sortilège, Aviva et Dowyka furent assez surprises à la vue de leur professeur. Le professeur Flitwick était si petit qu'Aviva, au côté de Parkinson, mit un certain temps avant de le voir. Pendant tout le cours, elle fit comme si elle était très concentrée pour ne pas avoir à parler à sa voisine. Quand à Dowyka, elle s'était retrouvée à côté de la personne la plus improbable qui soit : Ron Weasley. Cette présence la perturba et lui fit oublier la physionomie de son professeur.
Les deux jeunes filles allèrent ensuite déjeuner. Aviva se retrouva, comme la veille, coincée entre Parkinson et Bullstrode. Parkinson faisait les yeux doux à Malfoy. Aviva la regarda avec un drôle de petit regard. Elle laissa passer quelques minutes, et quand Malfoy commença à se lever, Aviva interloqua Parkinson.
« Attention, tu vas te décrocher la mâchoire. »
« Hein, euh …, quoi ? De qui tu parles ? »
« De toi avec Malfoy. »
« Bah, qu'est ce que tu racontes ? » demanda Parkinson qui ne suivait pas du tout sa camarade.
« T'as vu comment tu le regardes. Tu baves devant lui. Il va presque falloir un balai pour essuyer autour de toi. »
« Et alors, même si c'était vrai, en quoi ça te dérange ? »
« Oh, rien évidemment. Niveau physique ça va. Mais bon, pour ce qui est du mental ça laisse à désirer. » raconta innocemment Aviva.
« Bah, euh… »
« Attends, c'est vrai. Il n'y a qu'une pauvre cruche qui pourrait tomber sous le charme, si on peut dire ça, de ce crétin fini. »
« Qu'est ce que tu viens de dire là ? »
« Quoi c'est vrai….. »
« Attend tu vas voir… Tu vas me le payer. »
A ses cris, toute la Grande Salle, qui était maintenant pleine, c'était retournée vers les deux jeunes filles. Dowyka était tout particulièrement intriguée par la scène qui se déroulait sous ses yeux. Parkinson sortit sa baguette et tenta de lancer un sort d'Expulsion. Mais Aviva, qui n'attendait que cela, n'eu aucune difficultés à contrer le sort. Aviva chercha du coin de l'œil pour finir son plan. Il se trouvait juste devant la porte. Là où tout le monde pouvait le voir. Aviva envoya donc valser sa rivale jusqu'aux pieds de Malfoy. Dowyka éclata de rire. Voir cette fille se faire battre aussi facilement ne lui inspirait que de la pitié envers celle-ci.
« Aller, va faire joujou avec bébé Malfoy et arrêtes de vouloir jouer dans la cours des grands. »
Malfoy en entendant cela voulut massacrer Aviva. Mais avant qu'il n'est pu faire quoique se soit, Rogue s'interposa.
« Cortez, Parkinson. Dans mon bureau. TOUT DE SUITE. »
Dumbledore invita le reste des élèves à rejoindre leur salle de cours. Dowyka suivi des yeux Aviva et Parkinson qui se dirigeaient vers les cachots. En arrivant là-bas, Aviva s'installa directement sur l'une des chaises. Elle crut se revoir quelques heures plus tôt pendant le cours de potion.
« Vous vous croyez où ? C'est totalement inadmissible. Je ne tolèrerait en aucun cas que mes élèves se donnent ainsi en spectacle ; »
« Mais…euh… » gémit Parkinson qui essayait vainement de s'expliquer.
« Taisez-vous. Je vous interdis de m'interrompre. Est-ce bien clair ? »
Parkinson hocha la tête à toute vitesse. Elle se tassait tant bien que mal sur sa chaise. Aviva, quand à elle, jouait négligemment avec ses cheveux. Rogue allait lui faire une remarque quand soudain : Toc toc toc. Les trois occupants se retournèrent vivement vers la porte. Le professeur Dumbledore entra. Son visage dévoilait sa lassitude et la fatigue dues à son grand âge. Il s'excusa, se tourna vers les deux jeunes filles et commença.
« Et bien, Miss Cortez à peine arrivée, déjà remarquée. Nous allons dire que votre petit débordement est du à un dépaysement et que cela ne se reproduira plus ; quand à vous Miss Parkinson, je vous serais grés de ne plus menacer vos condisciples une fois de plus. Après tout, Miss Cortez n'a fait que se défendre. De toutes façons, je doute que le professeur Rogue veuille enlever quelques points à sa maison. Je propose que nous oubliions ce petit incident. Qu'en dîtes vous ? Bien, donc l'affaire est close. Bon, maintenant vous devriez peut être retourner en cours. »
Aviva et Parkinson sortirent donc de la pièce, encore sous le choc de la stupidité de leur directeur.
