Quelque part sur la côte d'Italie, un homme était assis sur un trône en pierre posé sur une estrade surélevée, au milieu d'une pièce large d'aspect médiévale. Autour de lui étaient présents au moins une vingtaine d'hommes et de femmes, impossibles à distinguer les uns des autres, comme ils portaient tous des robes noires fluides et des masques identiques. Chacun d'entre eux était à genoux, leurs têtes courbées, attendant les ordres.
« Avons nous trouvé le garçon ? » demanda Voldemort de sa voix inhumaine et haut perchée.
Une voix froide et traînante lui répondit, provenant de la silhouette la plus proche du trône.
« Non, mon Seigneur. Il n'est plus avec son oncle et sa tante, mais nous avons été incapables de le localiser. »
« Comment cela s'est-il passé, Lucius ? Toi , parmi les autres, était censé garder un œil sur le garçon. Comment a t'il pu t'échapper ? » La voix du Seigneur des Ténèbres était lente et menaçante, ce qui était mauvais signe.
« Le loup garou s'est rendu chez lui , et après avoir parlé à son oncle pendant un moment, a donné un signal avec sa baguette. Quatre autres sont venus mais nous n'avons vu aucun d'entre eux partir. Ils ont du transplaner. »
« Potter ne sait pas transplaner. »
« Je sais Seigneur, je ne peux pas l'expliquer, mais je veillerai personnellement à ce qu'il soit trouvé » répondit Malfoy, essayant d'apaiser son maître .
« Veille à ce que cela soit fait, Lucius. Comme tu le sais, j'ai trouvé un moyen de passer à travers les barrières qui protègent Harry lorsqu'il est chez sa famille. Nous n'avons peut être pas physiquement pu être proches de lui tant qu'il est là bas , mais j'ai été en mesure de me concentrer sur son esprit, sur ses pensées, et même de lui parler. »
« Vous étiez à un doigt de l'avoir, mon maître » minauda Bellatrix Lestrange , qui était agenouillée près de Malfoy.
« Deux jours avant le départ de Potter de cette maison, je n'ai pas pu me concentrer sur son esprit. J'ai cherché, mais en vain . C'est comme s'il avait simplement cessé d'exister. »
« Je le trouverai, mon Seigneur, » dit Lucius rapidement, sentant correctement la frustration de Voldemort et son courroux.
« Veille à ce que cela soit fait. » dit Voldemort, de sa voix la plus dangereuse. »Je … veux que … vous … le …trouviez ! Immédiatement ! »
A ces mots, les Mangemorts se levèrent comme une seule et même personne, et commencèrent à quitter la pièce, gardant leur tête courbée.
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Depuis l'arrivée d'Harry au numéro12, Square Grimmaud, une personne ne quittait jamais son chevet. Remus Lupin avait placé le vieux fauteuil de Sirius autour du lit et restait avec Harry vingt-quatre heures sur vingt-quatre, somnolant et s'assoupissant parfois mais ne quittant jamais la chambre. Madame Pomfresh passait deux fois par jour, et laissait Remus avec des potions nutritives, hydratantes et renforçantes qu'il fallait verser dans la bouche du garçon toutes les heures. Elle était certaine qu'il serait entièrement rétabli avec le temps, mais selon Remus, Harry avait à peine l'air en meilleur état que lorsqu'il était arrivé deux jours avant. Il était toujours aussi mou , sans réaction. Il y avait une légère pointe de rose sur ses joues due à la potion renforçante, mais il restait aussi décharné qu'avant.
Molly passait presque autant de temps avec Harry que Remus, bien qu'elle devait quitter la chambre pour s'occuper de Ron et Ginny qui n'avaient pas très bien réagi. La première fois que Ginny était entrée dans la pièce et avait vu Harry, son visage était devenu blême et elle avait du se faire aider de Fred et George pour sortir. Elle n'était pas revenue. Ron, quant à lui , était devenu étrangement calme, préférant passer son temps seul dans sa propre chambre lorsqu'il n'était pas avec Harry. Arthur n'était as capable d'aider beaucoup, comme il se chargeait des devoirs de Molly pour le compte de l'Ordre en plus des siens, et qu'il devait toujours travailler au ministère tous les jours.
Molly et Remus lui tenaient tous les deux la main, lui parlant, l'enjôlant pour qu'il revienne à eux, lui disant qu'il était chez lui maintenant, dans sa vraie famille. Lorsque les autres venaient dans la chambre, ils les encourageaient à faire de même, mais c'était dur. Fred et George essayaient de faire des blagues, mais n'étaient même pas capables d'aller jusqu'à la fin. Ron essaya de parler de Quidditch, mais trouva qu'avoir une conversation d'un seul côté dessus n'était pas aussi bien que les conversations enthousiastes sur le sport qu'Harry et lui étaient connus pour tenir.
Ainsi, en général, Molly Remus et Harry étaient laissés seuls.
« Harry » chuchota Remus tard dans la troisième nuit, après que Molly soit allée se coucher.
« Harry, je veux que tu m'écoute, où que tu sois. Je sais que tu peux m'entendre, et je dois te parler. » Il prit une grande respiration.
« Harry , ce qui est arrivé à Sirius n'était pas ta faute. Je sais que tu penses le contraire, mais tu as été piégé aux Départements des Mystères car Voldemort savait que tu ferais n'importe quoi pour sauver ton parrain. Tu y est allé avec courage et loyauté envers Sirius, et il est venu pour toi pour les mêmes raisons. C'est ce qu'est l'amour, et ce qu'est l'amitié. »
Des larmes s'échappèrent des yeux de Remus et se répandirent sur ses joues lorsqu'il serra la main d'Harry dans la sienne.
« Sirius a fait son choix, Harry. Il connaissait les risques et il l'a fait volontiers. Et à la fin, Bellatrix Lestrange l'a tué. Elle l'a tué Harry, pas toi . Elle est la seule personne sur qui le blâme peut être porté. La mort de Sirius est sa faute, pas la tienne. »
Harry ne répondit pas, et resta tout aussi immobile qu'auparavant.
« Il y a quelque chose d'autre que tu dois savoir. Sirius était ton gardien légal dans le monde magique . En tant que filleul, tu étais sous sa responsabilité. Il n'aurait pas pu se le pardonner s'il n'était pas venu lorsque tu avais besoin de lui. »
« Dans son testament, Sirius m'a passé son statut de gardien. Et Harry, je suis heureux qu'il l'ai fait. Tu peux venir auprès de moi si jamais tu as besoin de quelque chose, même n'importe quoi. Je sais que je ne suis pas Sirius, ni ton père, mais je suis ton ami, et je tiens à toi beaucoup plus que tu ne pourrais l'imaginer. En ce moment, pourtant, j'ai besoin que tu reviennes. S'il te plaît, Harry. S'il te plaît, reviens, et laisse moi t'aider. Je ne peux pas te perdre, toi aussi. »
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Quelqu'un lui parlait, mais il ne pouvait comprendre ce qu'il entendait, c'était trop doux. Qui était là ? Harry essaya d'ouvrir ses yeux, mais il n'y arrivait pas … Ses paupières étaient trop lourdes pour se soulever. Où était il ? Tout était trop sombre, et il entendait vaguement quelqu'un frapper furieusement à une porte, quelque part, mais ce n'était pas la personne qui lui parlait. Son esprit était vide, et pour une fois aucune image n'était présente. Il était trop fatigué pour réfléchir à ça maintenant .
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« Comment vas t'il , Remus ? » demanda Dumbledore qui venait voir Harry chaque jour.
Remus soupira avec lassitude. « A peu près pareil. Ses yeux ont commencé à bouger un peu derrière ses paupières, mais il ne les a pas ouvert. »
Dumbledore se pencha sur le garçon au dessus du lit, et prit un tissu froid pour essuyer le front d'Harry doucement. Comme d'habitude, ses yeux se posèrent sur la cicatrice, et ses doigts la caressèrent un instant, songeant au pouvoir qu'elle semblait détenir . Juste une cicatrice … mais l'une des plus puissantes connexions magiques que Dumbledore ai jamais vu . Il se demanda ce que ça avait à voir avec l'état d'Harry. Il savait qu'il y avait quelque chose de plus .
« Harry ? » murmura t'il. « Harry, il est temps de revenir à nous. Reviens , Harry. On t'a laissé te reposer, mais il est temps de se remettre en mouvement maintenant. Ouvre tes yeux, Harry. »
« Harry, il est temps de revenir à nous. Reviens , Harry. »
Il connaissait cette voix … Dumbledore. Dumbledore voulait qu'il revienne ?Mais qu'il revienne d'où ? Harry était juste là, juste en train de dormir. C'était si paisible de dormir.
« On t'a laissé te reposer , mais il est temps de se remettre ne mouvement. Ouvre tes yeux, Harry »
La voix devenait plus claire, et Harry pouvait voir une lumière brillante à travers se paupières toujours fermées. Il se sentait bien et au chaud … et en sécurité. En sécurité. Il battit des cils.
« C'est bien, Harry. Reviens. » Dumbledore.
« Vas y Harry , tu peux le faire. » Une autre voix. Professeur Lupin ? Que faisait il ici ?
« C'est bien, Potter . Laisse nous te ramener. Nos petites discussions m'ont manquées. »
Une autre voix, inhumaine, haut perchée, le « s » ressemblant au sifflement d'un serpent . « Je t'ai cherché, tu sais . Je voulais te montrer quelque chose. »
Une image se dépliant comme un rideau s'ouvrit derrière les yeux de Harry. Voldemort , assis sur un trône au milieu d'une pièce large, entouré de mangemorts , dont les rangs étaient formés de manière à ce qu'un chemin soit tracé pour lui, le regardait droit dans les yeux.
« Ton parrain ne sera pas le dernier à mourir, Potter … »
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Dumbledore et Remus regardaient Harry intensément. Ses yeux bougèrent et s'ouvrirent presque.
« C'est bien, Harry . Reviens. » dit Dumbledore d'une voix douce.
« Vas y Harry, tu peux le faire. » l'enjôla Remus .
Le visage pâle d'Harry se relaxa et il sembla pendant un moment qu'il allait peut être même sourire . Remus lui prit la main ; la serrant en réconfort .
Soudainement, le corps entier de Harry se raidit, et sa prise sur la main de Remus aurait été douloureuse s'il n'était pas toujours si faible.
« Non » gémit-il , sa voix rude et cassée. « Pas encore une fois .. ma faute … à cause de moi »
Remus fixa Harry, alarmé et stupéfait. Dumbledore, cependant, semblait savoir exactement ce qu'il se passait. Il se pencha sur Harry et commença à le secouer doucement.
« Harry ! » dit il fermement, la douceur de sa voix évanouie.
« Harry , c'est le professeur Dumbledore . Tu dois te réveiller . Réveille toi , Harry ! »
Les yeux d'Harry s'ouvrirent difficilement. Il haleta et s'assit droit comme un i, mais le mouvement soudain le rendit étourdi et il commença à tomber. Lupin se pencha rapidement et l'attrapa avant qu'il ne s'affale sur le lit. Harry regarda autour de lui avec un air d'incompréhension. Où était il ? Remus poussa son habituelle réticence de coté et enveloppa imperturbablement ses bras autour d'Harry . Ils tremblaient tous les deux, l'ancien professeur de soulagement, Harry dans une terreur misérable.
« Chuuut … Tout va bien , Harry. Tout va bien. Tu es en sécurité . » dit Remus d'une voix très douce.
Pour la première fois, Harry sembla reconnaître la voix de son ancien professeur .
« Pr … Professeur Lupin ? »
« Oui, Harry, c'est moi. Le professeur Dumbledore est là aussi . Nous attendions que tu te réveilles. »
Remus libéra sa prise sur Harry, prenant le soin de placer des gros oreillers derrière son dos pour le supporter.
« Professeur Dumbledore ? » demanda Harry l'air déconcerté. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait .
« Oui , Harry , je suis là. »
Le murmure d'Harry devint plus paniqué .
« Professeur … Voldemort … un château … où suis-je ? »
Albus toucha gentiment l'épaule du garçon.
« Tu es au Quartier Général, Harry . Tu es là depuis trois jours. C'était la chambre de Sirius. »
« Sirius ! » Harry essaya de se redresser une nouvelle fois.
Lupin le reposa doucement sur l'oreiller . « Avant que nous ne parlions plus, Harry, il y a quelque potions que tu dois prendre. »
Il se leva et sélectionna trois bouteilles parmi beaucoup d'autres posées au dessus d'une commode en chêne au coin de la pièce. Harry regarda les fioles avec suspicion.
« Qu'est ce que c'est ? » demanda t'il .
« Celle ci est une potion renforcante » répondit Lupin, tenant la plus petite des bouteilles. « Celle là est une potion hydratante , et la dernière est une potion nutritive. Tu n'étais pas en très bon état lorsqu'on t'a trouvé Harry. Ca va t'aider à guérir. »
Harry acquiesça . Il se sentait déjà somnolant de nouveau, et tandis que son esprit se faisait plus clair, il songea qu'il préférait dormir plutôt que de parler à ses professeurs et répondre à leurs questions. Il prit les trois potions sans un autre mot et s'allongea sur les oreillers, fermant les yeux. Après un court moment, le léger va et vient de sa poitrine se fit régulier et Harry était plongé dans un profond sommeil.
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Molly Weasley entra dans la cuisine dans l'idée de faire une tasse de thé à la camomille pour Ginny, et fut très surprise de voir Albus Dumbledore assis calmement dans l'une des chaises de la table, lui même sirotant une tasse de thé fumante.
Il était déjà très tard, et le temps que Dumbledore était capable d'épargner de son travail pour l'Ordre , il le passait uniquement auprès d'Harry. Elle le regarda, le souffle court.
« Il est réveillé » dit il simplement, et une partie de la vieille lueur de malice était de retour dans ses yeux. Elle porta ses mains à sa bouche.
« Ou, devrais-je dire, il était réveillé. Il dort maintenant, mais son sommeil est naturel. Harry est de retour parmi nous. »
Des larmes s'échappèrent des yeux de Molly. Peu importe ce que Pom-Pom disait, elle ne croirait au rétablissement d'Harry que lorsqu'elle l'aurait vu de ses propres yeux. Aussi longtemps qu'elle vivrait, elle ne pourrait jamais effacer l'image d'Harry dans les bras de Remus Lupin, à deux doigts de la mort.
« Est ce qu'il vous a dit ce qu'il s'est passé ? » murmura t'elle. Elle avait tellement de peurs pour Harry … est ce qu'il s'était fait ça à lui même ? Est ce que sa famille l'avait maltraité ? Ou … était ce quelque chose d'autre ?
« Pas encore, mais j'ai quelque soupçons. On verra ce qu'il dit demain . On a besoin de considérer ça par étapes, bien sûr . »
« Bien sûr » répéta Molly. « Puis je le voir ? »
« Certainement. Vous trouverez Remus toujours avec lui. Je n'ai pas réussi à le convaincre de quitter la pièce.
Molly acquiesça et partit de la cuisine, le thé de Ginny oublié tandis qu'elle se ruait dans les escaliers le plus silencieusement possible. Elle frappa doucement à la porte et entendit Remus répondre. Elle entra pour le voir assis, comme à son habitudes dans la chaise qu'il avait placé à coté du lit, tenant la main d'Harry . Molly n'avait jamais réalisé jusqu'à ce moment même que Lupin faisait attention à Harry presque comme un fils, comme elle le faisait. Les larmes de tristesse et de soulagement mélangées sur son visage le prouvaient. Bien sûr, pensa t'elle, Harry était le dernier reste des amis que Remus avait tant aimé … mais plus que ça, ils avaient tous appris à aimer Harry pour qui il était vraiment, plutôt que pour qui étaient ses parents.
Elle se rendit doucement de l'autre coté d'Harry et pris son autre main . Combien d'heures dans les trois derniers jours elle et Remus s'étaient assis de la même façon, chacun d'entre eux tenant l'une de ses mains ? Mais cette fois, c'était différent. Cette fois ils savaient qu'il s'en sortirait . Molly souria , et pour la première fois depuis des jours, Remus lui rendit son sourire. Harry allait se remettre. Bien sûr, il y avait d'autres soucis, mais pour le moment , c'était suffisant .
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Presque une demi heure s'était écoulée, et Molly n'était toujours pas retournée dans la chambre de Ginny.
« Qu'est ce qui lui prend tellement de temps ? » se demanda t'elle, et soudainement, elle fut terrifiée. Quelque chose était arrivé à Harry. Elle le savait , c'était la seule raison pour que sa mère parte faire du thé et ne revienne pas . Juste au moment où elle allait trouver sa mère, Ron entra dans sa chambre, suivi par les jumeaux.
« Tu n'arrives pas à dormir non plus, sœurette ? » demanda Fred.
« Non » répondit Ginny. « Et maman était avec moi, mais elle est partie il y a une demi heure pour me faire du thé , mais elle n'est pas revenue. »
Ron regarda ses frères et sa sœur de manière inquiète. « J'ai vu Dumbledore quitter la chambre d'Harry il y a un moment, mais je n'ai pas pu voir sa tête. Si quelque chose s'était passé, ils nous l'auraient quand même dit, non ? »
Les quatre Weasley grognèrent à l'unisson. Sa mère était connue pour sa stricte insistance à dire seulement à ses enfants ce qu'elle jugeait nécessaire lorsqu'il se passait ce genre de choses.
Ginny avait juste planifié de se rendre elle même dans la chambre d'Harry lorsque Molly entra dans la chambre, une tasse de thé fumante dans les mains, des larmes coulant sur son visage. Le cœur de Ginny fit un bond, et elle s'assit faiblement sur son lit. Fred, George et Ron la rejoignirent , se touchant tous d'une certaine manière, comme s'ils rassemblaient de la force en étant ensemble . La progéniture des Weasley se chamaillait peut être , mais ils ne pouvait pas être dit d'eux qu'ils ne se serraient pas les coudes lorsque les temps étaient durs .
Molly posa la tasse de thé sur la tables de chevet de Ginny et s'agenouilla en face d'eux, mettant sa tête au niveau de leurs yeux , comme lorsqu'ils étaient enfants.
« Harry s'est réveillé » dit elle doucement. « Il va s'en sortir. »
Le visage de Ron se déforma dans un sourire qui était presque le miroir de ceux qu'avaient Fred et George. Ginny , cependant , éclata en sanglots presque hystériques.
« Merde, mais pourquoi est ce que tu pleures ! » demanda Ron, complètement confus.
« Je … Je suis juste .. » elle pouvait à peine parler. « Je suis si … si heureuse ! »
Ron la regarda avec des yeux ronds.
« Ginny, quand est-ce que tu es devenue une telle fille ? »
Ginny se tourna vers lui et lui donna un coup de poing joyeux sur le bras, souriant à travers ses larmes.
« C'est mieux comme ça », dit Ron . »Je dois envoyer une lettre à Hermione ! J'ai juré que je le ferais dès qu'il se réveillerait. Elle devait rester avec ses parents, mais elle se fait un sang d'encre. »
Il quitta la chambre en souriant, sautant presque de soulagement. Ginny regarda Fred et George.
"Quand a t'il parlé à Hermione? Nous nous écrivons souvent, mais elle n'a jamais mentionné qu'elle parlait à Ron aussi. »