« Hermione,
J'ai vu Harry réveillé pour la première fois ce matin. Il a l'air d'aller bien. Maman a dit qu'il est tombé malade et qu'il ne pouvait pas manger, et ces Moldus n'ont même pas remarqué que ça n'allait pas. Je ne comprends pas pourquoi Harry doit retourner là-bas chaque été. Je ne sais pas pourquoi Dumbledore pense qu'il y est en sécurité. Mais Maman a dit qu'il n' y avait pas d'autre choix. Au moins il est avec nous maintenant , et ils ne le renverront pas là-bas pour les vacances, alors ça va.
On souhaite tous ta présence. On pourrait utiliser ton cerveau pour découvrir ce qui cloche à propos d'Harry. Je sais que tu es contente d'être chez toi, mais est ce que tu penses que tes parents te laisseraient venir le voir ?
Ginny commence à penser qu'il y a quelque chose entre nous. Elle ne parle que de ça. Est ce que tu pourrais lui dire qu'il n' y a rien de façon à ce qu'elle me laisse tranquille, s'il te plaît ? C'est entre nous pour le moment, d'accord ?
Tous les autres vont bien ici. Envoie moi une réponse avec ton nouveau hibou dès que tu le peux.
Ron. »
Juste au moment où Ron cachetait le petit morceau de parchemin pour l'envoyer à Hermione, il entendit un léger toc-toc à sa porte. Il grogna intérieurement. Il savait que c'était Ginny qui venait l'embêter parce qu'il écrivait encore à Hermione. Il attacha précipitamment la lettre à la patte de Coq et ouvrit la fenêtre pour laisser l'oiseau s'envoler avant de traverser la chambre pour ouvrir la porte. C'était bien Ginny, mais c'était évident qu'elle n'était pas venue pour charrier son frère. Ses mains serraient un jeu de Bataille Explosive, elle tremblait et son visage était pâle et inondé de larmes.
« Ginny ? » demanda Ron, perplexe.
« Ron… » répondit elle, et ses yeux se remplirent de larmes de nouveau tandis qu'il la laissait rentrer dans sa chambre avant qu'elle ne s'assoie sur le bord du lit qu'avait occupé Harry l'été précédent.
« Mais enfin, Ginny, qu'est ce qui se passe ? » demanda Ron. Il ne pensait pas que ça pouvait être à propos d'Harry…ils l'avaient laissé moins d'une heure plus tôt et il allait bien, il était presque revenu à son état normal. Peut être que c'était à propos de Dean … Ron n'avait jamais approuvé cette relation. Mais Ginny n'avait pas parlé de lui depuis l'arrivée d' Harry, donc il ne savait pas quoi penser.
« J'ai vu… quelque chose se passer. » Ginny luttait pour trouver ses mots, la peur flagrante sur son visage. « Harry… qui faisait un rêve ou quelque chose… je ne sais pas. »
Alors c'était à propos d'Harry. Ron sentit un sursaut de panique pour son meilleur ami. Il l'avait vu traverser beaucoup d'épreuves, et avait été juste derrière lui la plupart du temps. Mais cette fois, Harry semblait presque inatteignable, comme si ce qui le harcelait était à l'intérieur de lui, plutôt qu'une menace de l'extérieur ; une menace de Voldemort. Ron se demanda si la mort de Sirius et tout ce par quoi était passé Harry dans les cinq dernières années le faisaient finalement atteindre sa limite.
« Qu'est ce que tu as vu ? » demanda Ron doucement.
Ginny renifla et s'essuya les yeux avec la manche de son Tee-shirt. Elle ne pouvait pas se laisser abattre maintenant. C'était évident qu'Harry avait besoin d'eux plus que jamais.
« je suis allée dans sa chambre pour voir s'il voulait faire un jeu de cartes » commença t'elle.
« Je pensais qu'il aimerait peut être se distraire, puisque j'avais entendu Maman vous mettre dehors toi, Fred, et George. »
« Oui, Fred et George ont donné à Harry l'une de leur tasse Mord –Nez. Maman n'a pas été aussi euphorique que lui. » dit Ron.
« Ouais » dit Ginny, prenant une grande respiration. « Quoi qu'il en soit, la porte était entrouverte et le professeur Lupin parlait à Harry. J'étais sur le point de frapper lorsqu' Harry a soudainement agrippé sa cicatrice, et Lupin a commencé à le secouer et à lui crier dessus. »
« Lupin criait sur Harry ? » Ron était perplexe. Cela ne ressemblait pas au tempérament calme de leur ancien professeur.
« Ses yeux ont commencé à rouler dans leur orbites comme s'il avait une attaque, mais après il a commencé… à parler, je pense, mais sa voix était bizarre. »
« Qu'est ce qu'il a dit ? »
« Il a dit quelque chose comme … vous pouvez m'avoir, mais laissez les tranquille … Ron, qu'est ce qu'il voulait dire par là ? Lupin n'arrêtait pas de lui dire de combattre, mais je ne comprends pas. Combattre quoi ? »
Ron se mordit la lèvre, réfléchissant désespéramment. Les pièces du puzzle commençaient à se mettre en place, et il souhaitait qu'Hermione soit là pour l'aider à trouver. Elle aurait tout compris immédiatement ! Harry devenant tellement malade à Privet Drive qu'il ne pouvait plus manger, Dumbledore passant chacun de ses moments libres dans sa chambre pour le voir, le regard hanté dans les yeux d'Harry, et le fait que les adultes dans la maison ne le quittait pas des yeux pour une seule seconde même lorsqu'il dormait .
« Tu-Sais-Qui… » murmura t'il désespéré. Comment avait il pu être aussi stupide ? Pourquoi n'avait il pas vu ce qui arrivait à son meilleur ami ?
« Quoi ? » Ginny sauta du lit et commença à marcher de long en large. « Ron, de quoi tu parles ? Tu-Sais-Qui, ici ? C'est impossible ! »
« Ginny, ferme là pour une seconde et laisse moi réfléchir ! »
Les barrières autour de Privet Drive, doublées de la protection qu'Harry avait grâce à sa tante, auraient du être suffisant pour le garder en sécurité de toutes les attaques de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom , ou des Mangemorts. Mais si ce n'était pas le cas ? Si le Seigneur des Ténèbres avait été capable de pénétrer l'esprit d'Harry comme il l'avait fait en le piégent pour qu'il aille au Département des Mystères ? C'était mauvais … bien pire que tout ce que Ron avait envisagé, et il n'aimait pas penser à ce que son ami avait essayé de combattre, tout seul à Privet Drive. Bien sûr, Harry n'aimait pas dire aux gens ce qu'il ressentait… il pensait toujours devoir tout affronter tout seul…. L'andouille !
Ron fronçait les sourcils tout en réfléchissant et Ginny attendit un moment avant de l'interrompre.
« Pourrais tu éclairer ma lanterne, à présent ? »
Ron hésita. Harry n'avait jamais été aussi ouvert avec Ginny qu'il ne l'était avec lui et Hermione, mais sans elle à ses côtés, Ron avait besoin de quelqu'un d'autre pour en parler. Il remarqua alors, pour la première fois, que Ginny n'était plus une petite fille. Elle allait entrer en cinquième année, après tout, et Ron songea à toutes les choses que lui, Harry, et Hermione avaient traversé avant d'arriver en cinquième année.
Peut être qu'il pouvait en parler à Ginny.
« Ginny, tu sais que nous avons découvert que le rêve d'Harry, ou la vision, ou qu'importe comment tu appelles ça, à propos de Sirius était un piège ? »
« Oui » dit Ginny lentement. « Tu-Sais-Qui lui a fait penser que Sirius était en danger pour qu'il vienne. »
« C'est ça. Harry a dit que Dumbledore pensait que Tu-Sais-Qui avait découvert qu'Harry pouvait pénétrer son esprit après qu'il ait été témoin de l'attaque sur Papa. » Ron frissonna.
Il n'aimait pas y repenser.
« Et il a aussi découvert que si Harry pouvait voir ses pensées, il pouvait faire de même avec lui. »
« Tu-Sais-Qui peut lire dans les pensées d'Harry ? »
« Plus ou moins » dit Ron , songeur, souhaitant de nouveau qu'Hermione soit là pour y voir plus clair.
« Rogue essayait d'enseigner à Harry comment le bloquer, mais ça n'a jamais vraiment marché. Harry faisait toujours ces rêves, et jusqu'à ce qu'il s'est passé avec Sirius arrive, nous pensions tous que c'était une bonne chose, parce que , tu sais, Harry a pu sauvera vie de Papa avec ça … on ne comprenait pas pourquoi tout le monde voulait que ça s'arrête. »
« Si Harry n'avait pas été là, Papa serait mort. » chuchota Ginny.
« Oui » dit Ron, presque aussi doucement. « Mais Ginny, je pense que Tu Sais Qui a de nouveau pénétré l'esprit d'Harry. Je pense que c'est ça qui l'a fait devenir tellement malade, pour ça qu'il ne pouvait pas manger ou boire correctement. »
« Mais Tu Sais Qui ne peut pas l'atteindre lorsqu'il est à Privet Drive ! » s'exclama Ginny.
« C'est pour ça qu'il doit aller là-bas ! »
« Je le sais Ginny… mais s'il avait trouvé un moyen d'y parvenir ? »
« Peut être qu'Harry fait juste de nouveau des cauchemars » suggéra t'elle. « Je veux dire, qui n'en ferait pas après tout ce qu'il a vécu ? »
« Est ce qu'Harry était endormi lorsque tout est devenu … étrange ? »
Ron ne pouvait pas trouver un meilleur mot pour qualifier l'évènement. Ca , c'était le département d'Hermione.
« Non » répondit Ginny, son visage devenant encore plus effrayé qu'avant. « Non, il était réveillé, il parlait au Professeur Lupin. Il avait l'air bien et puis… et puis il …. »
Contre sa volonté, les yeux de Ginny commencèrent à se remplir de nouveau tandis qu'elle repensait à la scène dont elle avait été témoin.
« Ses rêves arrivaient presque toujours tard dans la nuit, une fois endormi. Je le sais parce que j'étais généralement là lorsque ça se passait, puisqu'on partage le même dortoir. Si tu dis qu'il n'était pas du tout endormi, alors je ne sais pas comment ça a pu arriver. Même lorsqu'il a fait ce rêve à propos de Sirius, c'était parce qu'il s'était assoupi aux BUSES d'Histoire de la Magie. »
« Ron, j'ai peur » dit Ginny, une trace de panique dans sa voix.
« Moi aussi » répondit Ron, quelque part ébahi d'avoir mentionné sa peur devant sa sœur.
« Comment pouvons nous l'aider ? »
« Je en sais pas . Il avait l'air d'aller bien lorsqu'on était tous dans sa chambre, faisant des blagues et parlant de Quidditch. Pour l'instant je pense juste qu'il faut être là pour lui. »
Ginny acquiesça. Ce que disait son frère était sensé, et elle ne pouvait s'empêcher de remarquer combien Ron avait l'air plus intelligent et compréhensif lorsqu'il n'était pas dans l'ombre de l'héroïsme d'Harry ou de l'intelligence d'Hermione. Comme Ron se levait pour envoyer une autre lettre à celle ci, elle se fit la promesse qu'elle aiderait Harry à traverser ce qu'il endurait. Elle en avait marre d'être sur la touche à regarder son frère et même Hermione bourdonner autour d'Harry. Il avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui, et il lui avait sauvé la vie pendant sa première année. Elle le lui devait. Elle allait aider Harry Potter, même si elle ne savait pas tout à fait comment.
o0o0o
« Harry, chéri » appela joyeusement Mme Weasley en entrant dans la chambre. « Tu as de la visite-« Elle se tût soudainement. Harry était roulé en boule sous ses couvertures, clairement endormi, et Remus Lupin était assis au bord du lit, une main sur l'épaule du garçon, l'autre couvrant ses propres yeux.
Elle traversa la chambre rapidement, et Nymphadora Tonks, Alastor Maugrey et Arthur Weasley entrèrent après elle, s'arrêtant lorsqu'ils virent la scène. Harry avait l'air presque aussi épuisé que lors de son arrivée au Quartier Général, et l'air paisible qu'il avait lorsqu'il avait parlé aux Weasley s'était évanoui. Il était pâle et avait de nouveau les traits tirés, et sa frange et son front étaient moites de sueur.
« Remus ? » Molly posa une main sur son bras.
« Que s'est il passé ? Est ce qu'Harry va bien ? »
Remus leva les yeux vers elle, ses yeux tristes et inquiets.
« Il va bien à présent Molly. Voldemort a pénétré son esprit de nouveau. J'ai tout vu. »
Sa voix se brisa et il sembla fatigué et vaincu.
« Mais … les barrières… » balbutia Arthur. « Comment Vous Savez Qui peut il passer à travers ? Comment peut il trouver Harry ? »
« Je ne sais pas ,Arthur. » répondit Remus. « Tout ce que je peux penser c'est que peut être Voldemort n'a plus besoin de connaître la location d'Harry pour pénétrer son esprit. »
Tonks l'interrompit « Mais le temps et l'espace importent en Légilimencie ! C'est l'un des principes de base … Si Voldemort ne savait pas où Harry était, comment peut il le trouver pour entrer dans sa tête ? »
Alastor Maugrey répondit de sa voix bourrue. « Si Voldemort peut trouver Harry ici, la pièce grouillerait de Mangemorts. » Il regarda soudain les personnes rassemblées dans la chambre d'Harry de manière suspicieuse.
« La même chose pourrait être dite à propos de Privet Drive, Maugrey » lui rappela Remus. « Et d'après ce qu'a dit Harry, je crois que c'est la même chose qui se passe ici. Voldemort doit au moins avoir trouvé un moyen pour ses barrières mentales, même s'il ne peut pas l'avoir physiquement. »
« Le garçon doit apprendre l'Occlumencie , et rapidement » grogna Maugrey.
« Dumbledore viendra chaque matin à compter de demain pour y travailler avec lui » répondit Molly. « Si quelqu'un peut apprendre à Harry tout ce qu'il a besoin de savoir en court laps de temps, c'est bien lui. »
Les autres acquiescèrent dans un sine d'approbation. Les yeux d'Harry commencèrent alors à remuer sous ses paupières, et l'attention de la pièce se reporta immédiatement sur lui.
« Salut, Harry » dit Tonks, essayant de paraître aussi joyeuse qu'à son habitude et échouant misérablement. Harry écarquilla les yeux lorsqu'il vit les cinq personnes autour de son lit, le regardant comme s'il était une sorte d'objet de foire .
« Euh … salut …dit il d'une voix enrouée.
« Harry, comment tu te sens ? » demanda Molly gentiment, l'enlaçant doucement tandis qu'il s'asseyait et cherchait ses lunettes.
« Bien » répondit il doucement. Il remarqua que Remus le regardait de travers, mais heureusement il ne dit rien, se tenant à ce qu'il avait dit à Harry – qu'il pouvait montrer n'importe quel visage aux autres.
« Bien, Harry. » répondit Remus. « As tu besoin de quelque chose ? »
« Non » répondit il, regardant ses doigts parcourir la couverture nerveusement.
« Veux tu une potion pour ta migraine ? » proposa calmement Remus. « Tu dois prendre les autres aussi, donc ça n'en ferait qu'une de plus. »
Harry acquiesça, ne relevant toujours pas les yeux.
Remus se dirigea vers la commode et retira trois bouteilles parmi le lot.
« Harry, celle ci est une potion Renforcante, celle ci est une potion Nutritive et celle ci va t'aIder pour ton mal de tête, ok ? Rien de fantaisiste cette fois . »
Harry savait qu'il faisait référence à la potion de Sommeil sans Rêve qu'il lui avait donné le matin. Il était presque tenté d'es demander de nouveau, mais il se souvint qu'une overdose pouvait le plonger dans un sommeil irréversible. Tandis qu'il prenait ses potions, les adultes dans la pièce poussèrent un soupir de soulagement comme la couleur revenait aussitôt sur son visage et que ses yeux perdaient un peu de leur brume tandis que son mal de tête disparaissait. Dieu bénisse Mme Pomfresh.
« Comment te sens tu , fils ? » demanda Arthur, l'appelant fils automatiquement. Il n'était pas aussi démonstratif que Mme Weasley, mais il considérait également Harry comme l'un de ses propres fils.
« Mieux, merci, Mr Weasley. » répondit ce dernier, sa voix semblant moins enrouée, et plus à celle à laquelle ils étaient habitués.
« Ces potions agissent vraiment vite. » Il tenta de sourire, mais son sourire n'atteint pas ses yeux verts.
« Parfait ! » s'exclama Tonks, retrouvant une partie de son exubérance naturelle dans son soulagement. « Madame Pomfresh est vraiment douée n'est ce pas ? Je me souviens lorsque j'étais à l'école, j'ai été touchée par un mauvais sort de pousse-cheveux. J'avais l'air d'un vieil homme avant d'aller la voir, des cheveux partout, mais elle a tout réparé en trente secondes. »
« Oui », approuva Harry. « Elle est plutôt forte. »
« Harry, chéri » dit Molly, « le professeur Dumbledore sera là demain pour travailler avec toi sur ton Occlumencie. »
« Bien Mme Weasley » répondit Harry, baissant de nouveau les yeux vers ses mains. Même s'il se sentait mieux, il ne pouvait oublier les menaces de Voldemort sur les personnes qu'il chérissait le plus. Il n'avait vraiment pas le droit de s'attendre à ce qu'ils l'aident- ils étaient en danger juste en étant proches de lui.
Remus sembla lire dans les pensées d'Harry, et il dit : « Harry, nous sommes tous là pour t'aider, que tu le veuilles ou non. Tu ne peux rien y faire. »
« Tout à fait » dit Arthur, déterminé. Tonks, Molly et même Maugrey acquiescèrent en signe d'approbation.
« Je pense qu'Harry est probablement prêt à manger » proclama Molly, le regardant. « J'ai de la tarte à la Mélasse en train de cuire. Je sais que c'est ta préférée. »
Harry acquiesça . Il n'avait pas faim, bien sûr, mais il savait que protester serait futile.
« Remus, Tonks, Alastor, voudriez vous venir et m'aider dans la cuisine ? » demanda Molly, bien que ce n'était pas vraiment un ordre. Remus avait besoin de temps pour se remettre de ce qu'il avait vu, et Molly savait qu'Harry n'était pas encore assez proche de Tonks ou Maugrey, et qu'il préférerait probablement être avec quelqu'un qui lui était plus familier.
« Arthur peut rester ici avec Harry, d'accord ? » Lupin semblait très réticent mais il accepta, puis ils suivirent Molly hors de la chambre, laissant Arthur en arrière avec Harry.
Tandis qu'ils fermaient la porte derrière eux, ils entendirent Arthur demander « Que dirais tu d'une partie d'échecs Harry ? Ron dit que tu es assez bon même si tu ne le bats pas. Ne t'inquiètes pas pour ça, je n'y arrive pas non plus. »
Molly était soulagée, elle pensait qu'Harry pouvait s'accorder un divertissement calme plutôt qu'une conversation sérieuse, et elle avait raison de penser qu'Arthur était la personne adéquate. Il avait toujours su aider ses enfants sans les écraser avec des paroles, et elle espérait que ça se passerait de façon similaire avec Harry.
Voilà, j'espère que le chapitre vous a plu !En tout cas c'est loin d'être fini car l'auteur vient de poster son chapitre 31 … donc j'espère que vous suivrez jusqu'au bout lol ! (ça commence à faire long --« )
N'oubliez pas les reviews svp ! Bisous à tous !
