Kashi
Auteur : Yami and Aku
Fandom : Ben Yûgi Oh ! Du moins si je me suis pas plantée !
Disclamers : Comme c'est triste, c'est toujours la même rengaine. Sur le fandom HP, faut dire qu'Harry et Draco sont pas à nous, dans celui de Gundam W, les Gboys sont pas à nous, sur celui de DN angel, non plus et Naruto non plus….alors on pouvait espérer un changement sur celui là, mais non…Nada…Donc on les emprunte juste sans rémunération pour faire une histoire qui elle nous appartient.
Pairing : Hum alors, faut qu'on réfléchisse là…Seto/Yami Yûgi, ça c'est certain….Bakura/Marik….ouais aussi….et puis nouveau couple, Jôno-Uchi/Makuba !
Genre : YAOI ! Vu les pairing ça ne peut pas être autrement ! XD ! Un peu de romance aussi.
Warning : Présence d'un léger Lime et forte dose de sucre et de bisous !
Remerciement : A Lily pour sa relecture.
Note : Ce chapitre est dédié à ma 'tite bestiole serpentardesque prénommé Lily pour sa fête !
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Miffi à Chise, Chaya et Keikoku à qui je n'ai pas pu répondre par manque d'adresse. En tout cas, miffi énormément pour vos petits mots.
Résumé : Il ne pouvait pas avoir fait ça, signer un bout de papier alors qu'il était censé savoir en disant juste, laisse les régler ce problème seul. Entre qui cédera le premier et qui fera le premier pas.
PS : Cette ffics ne contiendra que deux chapitres.
- Sukoshi suppai
- Amai
Amai
Le temps était plutôt agréable, la chaleur n'était pas fortement présente, mais pas non plus absente. Cela permettait juste aux gens de pouvoir manger sur la terrasse. Et un petit groupe profitait ardemment de cette journée. Assis autour d'une boisson, ils discutaient joyeusement de choses et d'autres. Ce groupe était composé d'un couple. En effet, Yami avait traîné Seto dans son propre café pour déguster une bonne glace en sa compagnie. Anzu et Honda buvaient leurs Sprite citron. Deux chaises à leur côté étaient vides.
Seto regarda sa montre une fois de plus ce qui énerva son petit ami qui léchait le dos de sa cuillère.
- Cesse donc de faire ça !
- Ça quoi ?
- Ne fais pas l'innocent…
Le brun releva la tête et se remit à fixer le ciel. Yami soupira, pourquoi devait-il être ainsi ? C'était pas dur d'attendre tranquillement. Anzu sourit avant de se tourner vers l'intérieur de la boutique et de lancer un regard aux deux garçons qui discutaient au bar.
- Vous ne trouvez pas que Bakura et Marik forment un joli couple ?
Seto qui avait enfin consentit à manger un peu de la glace qu'il partageait avec son amant laissa tomber sa cuillère.
- Un joli couple…plus coincé qu'eux, y a pas…
Yami donna un petit coup de coude dans le bras de son petit ami avant de faire un grand sourire et de se pencher vers lui.
- J'en connais un autre charmant couple qui est assez coincé.
Seto se tourna vers l'ex Pharaon en lui lançant un regard noir. Honda émit un petit rire avant de décrocher son portable qui ne cessait de vibrer.
- Allô.
Tout le monde se tut pour laisser la conversation se faire, Honda semblait un peu déçu et surtout mal à l'aise. Il raccrocha en traitant son téléphone de 'baka' et se tourna vers eux.
- Et bien ils ne viendront pas.
- QUOI ?
Seto était debout et regardait le brun devant lui.
- C'était Jôno-Uchi au tel' et …
- Je vais le tuer !
- Seto, calme-toi !
- Je vais tuer cet imbécile de …
- Seto !
- Je…
- SETO !
Yami l'avait fait se rasseoir par la force, celui-ci était grognon mais ils avaient déjà assez attiré les foules. Tout le monde regardait le jeune PDG avec de grands yeux, qui pouvaient penser un jour voir ce genre de scène. Alarmé par le bruit qu'ils faisaient dehors, Marik et Bakura sortirent.
- Quelque chose ne va pas ?
Le brun boudait toujours alors que Yami soupirait. Le couple se laissa tomber sur les deux chaises libres alors qu'une jeune fille leur déposait une glace. C'était apparemment leur pause.
- Et bien Jôno-Uchi vient de nous fausser compagnie avec Makuba.
- Oh ! Fit Bakura en aspirant le liquide qui se trouvait dans le fond de la coupe à l'aide d'une paille.
- Et le grand frère protecteur n'est pas trop de cet avis. Ajouta Honda en croisant ses bras sur son ventre.
Il eut le droit à un second regard noir alors que Marik grattait la boule de glace pour en manger un peu avant qu'elles ne fondent et que Bakura aspire tout. Une fois le morceau fondu dans sa bouche, il dit tout sourire.
- Tu ne devrais pas t'en faire, ils sont grands tous les deux.
- GRA…
Yami avait eut la vive intelligence de bâillonner de sa main la bouche du brun avant qu'il ne finisse de hurler. Il le relâcha lorsqu'il fut sûr qu'il ne hurlerait plus.
- Tu me le paieras.
- Mais oui mon cœur.
Anzu pouffa discrètement au surnom alors que les deux amoureux mangeaient toujours leur glace tranquillement.
- Et vous deux ça va ? Demanda l'ex Pharaon pour détourner la conversation sur un terrain moins dangereux.
Marik releva le visage, sa cuillère dans sa bouche, les joues joliment colorées.
- Oui.
Bakura posa sa tête sur l'épaule de l'Égyptien en souriant. Ils restèrent tous ainsi à manger durant quelques minutes quand Anzu se leva prestement en regardant sa montre.
- Je dois vous laisser, j'ai rendez vous avec Maï pour faire quelques boutiques. Je vous laisse. Bye.
Elle partit aussi vite que possible, Bakura releva la tête de l'épaule de son petit ami pour regarder Honda.
- Elle est montée sur pile ?
- Non, c'est juste que la dernière fois qu'elle est arrivée en retard, Maï lui a passé un savon. Tu sais les filles quand ça prévoit 'journée shopping', faut pas être en retard parce que t'en a pour beaucoup de temps.
Ils émirent un petit rire avant de finir leur glace et de se quitter tous. Bakura et Marik retournaient au café alors qu'Honda rentrait chez lui. Yami arriva à la limousine de Seto en soupirant, il n'avait pratiquement pas desserré les dents depuis le coup de téléphone de Jôno-Uchi. Il est vrai que sur le coup, ça ne se faisait pas, mais tout de même, le brun pouvait laisser un peu d'espace à son frère.
C'est sur cette pensée, qu'ils montèrent tous les deux dans la voiture.
oOo
- Tu es sûr que c'était une bonne idée ?
Jôno-Uchi reposait le portable sur la table de chevet du lit d'un certain brun. Celui-ci le regardait avec un grand sourire, il se déplaça souplement sur les draps pour venir se lover dans les bras du blond qui était assit en tailleur vers le bout.
- J'ai beau adoré mon frère…
Il releva doucement la tête pour déposer ses lèvres sur celles de Jôno-Uchi, avant de recaler son visage dans son cou.
- C'est toi avec qui j'ai envie d'être aujourd'hui.
Le garçon qui avait pourtant tant de réplique à sortir resta sans voix devant la déclaration de son petit ami. Il avait été d'abord surpris que Makuba l'invite au manoir, c'était rare parce que la première fois s'était plutôt mal passé avec un certain Seto Kaiba poule protectrice de son poussin Makuba Kaiba.
Il l'avait limite foutu dehors à coup de chaussure, autant dire que réitérer l'expérience ne le tentait pas vraiment.
- Tu sais ton frère a tout de même ses raisons…
Makuba se releva et ancra son regard dans le sien.
- Depuis quand tu défends mon frère ?
Le plus vieux passa une main mal à l'aise dans ses cheveux.
- C'est juste que tu es un peu jeune et que…
- J'ai 15 ans à présent.
- Et moi cinq de plus.
- Et alors….
Makuba se recula en baissant la tête.
- Tu ne m'aimes pas, c'est ça ? Je suis trop jeune, immature….
Voyant le garçon devenir de plus en plus triste, Jôno-Uchi commença à paniquer. Il n'aimait pas le voir malheureux.
- Non, non, je n'ai pas dit ça.
- Alors pourquoi tu es toujours distant ?
Le blond soupira, que pouvait il répondre à cette petit voix qui lui brisait le cœur ? Il ne voulait pas le voir dans cet état. Ce n'était pas le garçon insolent et survolté qu'il connaissait. Il passa sa main dans ses cheveux, puis soupira.
- Je ne voulais pas te blesser Maki, mais c'est juste que…
- Que quoi ? A chaque fois c'est pareil, alors que j'ai enfin un peu de temps pour toi, tu me dis que je suis un gamin. Mais je le sais ça, Seto me le dit assez.
Il se leva pour partir mais Jôno-Uchi fut plus rapide, il le ceintura et le tira dans ses bras avant de mettre son visage dans sa chevelure brune, respirant ainsi les effluves de son shampoing. Il aimait beaucoup l'odeur fruitée qui s'en dégageait.
- Je suis désolé.
- Mouais, c'est ce que tu dis à chaque f…
Il ne put finir sa phrase, qu'il se retrouvait le visage relever et deux lèvres collées sur les siennes. Jôno-Uchi l'embrassait… Ce n'était pas possible… Il ne l'avait jamais encore embrassé de lui-même, se contentant de le regarder, de lui sourire, de lui caresser la joue, mais jamais il n'avait encore fait ce geste qu'il désespérait de voir arriver un jour.
Une langue timide vint quémander l'entrée, ce que le plus jeune lui permit prestement. Doucement, elle passa sur les dents puis alla chercher sa jumelle. Makuba bien que timidement la laissa jouer avec la sienne avant que ça ne devienne un peu plus ardent. Le brun se plaça mieux dans ses bras, sa main vint se perdre dans la chevelure blonde tandis que celle de son vis-à-vis resserrait sa prise sur sa taille.
Ils furent vite à cours d'air et durent se séparer. A contre cœur le plus jeune se détacha et reprit sa respiration alors que le plus vieux souriait de le voir, les joues rougis et les yeux pétillants de désir. Il allait vraiment craquer s'il prenait à chaque baiser cette frimousse.
Makuba passa ses doigts sur ses lèvres gonflées par le baiser.
- C'est…
Le blond se rapprocha doucement de lui et l'attira dans ses bras.
- Promis je ne te le dirais plus.
Le brun releva la tête et déposa rapidement ses lèvres sur les siennes, maladroitement, mais avec le temps, il prendrait le coup de main. Et puis Jôno-Uchi n'allait pas dire qu'être le premier à embrasser ainsi son petit ami lui déplaisait.
oOo
La voiture roulait dans les rues de Domino, ramenant les deux passagers au manoir Kaiba. Seto gardait les yeux fixés sur la vitre teintée. Yami sentait très bien que son petit ami était toujours énervé contre son petit frère et Jôno-Uchi. Et il se doutait bien que c'était un coup du plus jeune. Son meilleur ami aurait lui préféré faire tête basse avec la dernière altercation. Avoir un Kaiba dans son cœur était vraiment la pire des situations, quoique, avoir le plus jeune des Kaiba était bien pire.
La voiture s'arrêta au milieu de la route et le brun soupira. Il appuya sur un petit bouton et questionna le chauffeur sur le pourquoi de l'arrêt. Celui-ci lui répondit simplement que c'était l'heure de pointe et que tout était bouché. Ceci rendit l'héritier de la Kaiba Corp. encore plus fou.
Entendant une nouvelle fois son petit ami râler, Yami en eut marre.
- Ce n'est pas bientôt fini ? Cesse donc de critiquer tout ce qui bouge ! Ton frère est assez grand pour faire ses choix et Jôno-Uchi n'est pas un mec à qui on accorde pas sa confiance.
Le brun tourna la tête pour voir les yeux de son amour briller méchamment. Il avait dépassé les bornes apparemment.
- Je te rappelle, qu'il a souvent été là pour nous. Quoi que tu en dises. Il n'est pas un minable.
- Je…
- Non je n'ai pas fini. Parce que tu vois Monsieur Kaiba, il me semble me souvenir que vous m'avez dit que je n'étais pas une simple place dans un agenda, alors j'aimerais que lorsque nous sommes ensembles, nous le soyons et que votre esprit soit avec moi et non avec votre frère.
Seto ouvrit la bouche, puis la referma. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il était en tord. Comble de tout, son copain avait raison. Il se prenait trop la tête avec des choses sans importance alors que lui était là. Il allait d'ailleurs ajouter quelque chose, mais le PDG fut plus rapide. Scellant leurs lèvres, il le fit taire. Celui-ci se détendit légèrement alors qu'une langue audacieuse s'aventurait avec passion dans sa bouche.
Il se laissa tout simplement faire, lorsqu'un coup de klaxon les fit sursauter. Se détachant à regret et haletant, ils se regardèrent. Seto appuya sur un bouton et une petite lumière rouge s'alluma, Yami n'eut pas le temps de demander à quoi elle servait que sa bouche était de nouveau happée pour un baiser encore plus hardi que le premier.
Le tee-shirt fut remonté, des mains se perdirent dans les cheveux, les caresses se firent plus pressantes et les battements de leur cœur plus rapides.
N'adhérant pas à la position, Seto fit passer son amant sur ses genoux, effleurant la peau tendre de son dos, le long de sa colonne vertébrale. Yami tressaillit et ancra son regard embrumé dans celui brillant de désir du PDG. C'était toujours pareil, il suffisait de si peu pour qu'il devienne bien obéissant. Il fallait qu'il accepte une fois pour toute sa défaite, il avait beau être meilleur aux Magic and Wizards, il ne l'était pas du tout dans ce jeu particulier.
Souriant, Seto défit la ceinture du duelliste pour retirer rapidement le pantalon. Allongeant son petit ami sur la banquette, il lui sourit avant de passer à des choses bien plus sérieuse.
oOo
- J'ai trouvé que le Pharaon avait du mal avec son petit ami.
- Il n'a pas choisi le plus domptable non plus. Répondit Bakura en posant la commande sur le plateau.
- Oui c'est vrai aussi.
Marik repartit servir les clients avant de retourner au comptoir.
- Tu fais quelque chose ce soir ? Demanda l'Égyptien.
Les joues de Bakura prirent une petite teinte rosée avant de répondre par la négative. Marik se pencha rapidement pour déposer un baiser sur son nez.
- Dans ce cas, je passerais te prendre.
- Pour où ?
- Surprise.
Et il repartit continuer son service.
oOo
Sur le parking devant l'allée piétonne, une jeune fille aux longs cheveux blonds attendait contre sa moto quelqu'un qui apparemment ne venait pas. Regardant l'horloge se trouvant sur le mur en face d'elle, elle soupira. Un groupe de jeunes discutant s'arrêtèrent en la voyant. Ils sifflèrent avant de s'approcher d'elle.
- Tu attends quelqu'un ma belle ?
- A ton avis, j'ai l'air de faire autre chose.
Celui qui avait posé la question sentit la colère monter en lui. Il n'allait pas la laisser lui parler sur ce ton.
- Et bien au vu de ta façon d'être on pourrait se le demander.
Remontant ses lunettes dans ses cheveux, elle se releva pour le toiser de son regard froid.
- Tu ferais mieux de retourner jouer aux billes.
- Non mais pour qui tu te…
- MAÏ !
Ils se tournèrent tous vers la jeune fille qui courrait dans leur direction. La blonde main sur les hanches la darda du regard.
- Tu es en retard !
- Excuse-moi… Elle s'arrêta près d'elle en reprenant son souffle…Mais j'étais au cyber avec les autres.
- Mouais, c'est pas une raison. C'est Jôno qui t'a retardé exprès.
- Même pas, il nous a fait faux bond avec Makuba.
Un sourire amusé se peignit sur le visage de la jeune femme.
- Y en a un qui devait être heureux.
- M'en parle pas, je sais pas comment il fait pour le supporter. Il tire la tronche tout le temps.
- L'amour à ce qu'il parait.
Elle posa son regard sur l'horloge une nouvelle fois et reporta son regard sur Anzu faisant fi des garçons qui restaient coi devant l'ignorance qu'elles faisaient d'eux.
- Bon allez, on a plein de choses à faire.
Anzu sourit, elle attrapa le bras de Maï toute heureuse.
- Dans ce cas, allons-y.
Elles se mirent en route, Maï se retourna juste avant de rentrer sur l'allée piétonne.
- Les mecs, la prochaine fois, regardez bien à qui vous vous adressez. Tchao !
oOo
La limousine s'arrêta devant un grand manoir dont le jardin était parfaitement entretenu. Le chauffeur donna trois petits coups sur la vitre de la portière arrière afin de demander l'autorisation de l'ouvrir. Comme il n'avait pas entendu signe de vie depuis que son maître avait bloqué le tout, il se posait des questions.
Il entendit le léger bip de l'ouverture automatique, signal qu'il pouvait ouvrir la porte. Seto en sortit parfaitement habillé, suivit par Yami qui lui, pestait contre un petit ami qui gâchait toujours tout. Il aurait au moins pu le laisser se rhabiller complètement au lieu de permettre l'ouverture tout de suite. Montant les quelques marches menant à la grande porte, l'ex Pharaon attrapa le bras du brun.
- T'étais obligé de faire ça ?
- Oui, je n'avais pas l'intention de passer la nuit dans la voiture.
- Comme si ça te dérangeait vraiment.
Le maître des lieux se tourna vers Yami un sourire aux lèvres.
- Disons que je fais des expériences, pour le moment, je crois avoir une préférence pour le canapé du salon.
Les joues du duelliste se teintèrent de rouge alors que la grande porte s'ouvrait pour les laisser entrer. Seto se tourna vers le majordome.
- Mon frère est il rentré ?
- Monsieur n'est pas sorti, il est dans sa chambre avec un invité.
Yami vit nettement les mains du brun se serrer, alors qu'il partait d'un pas rapide en direction des grands escaliers de bois qui menaient à l'étage des chambres. Il le rattrapa et le tira en arrière.
- Seto, laisse-les !
- Non, mon frère dans sa chambre avec ce…
- Seto, je t'ai dis de cesser de parler de Jôno-Uchi de la sorte.
- Je n'y peux rien, ce…
- SETO !
Le brun tourna la tête vers son petit ami et vit son regard noir.
- Je ne suis pas venu ici pour que tu cries sur ton frère mais pour passer du temps avec toi. Il me semblait te l'avoir déjà dit.
- Hum.
- Seto, vient s'il te plait.
Le maître des lieux dû rendre les armes et se laissa entraîner dans le salon, où Yami le fit s'asseoir et vint s'installer sur ses genoux l'embrassant doucement pour lui faire oublier ce léger soucis.
oOo
La porte d'un appartement claqua et une fine silhouette dévala les escaliers pour se rendre au garage et monter sur sa moto. Casque sur la tête, il quitta le parking pour débouler rapidement dans la rue bouchonnée de Domino. Il était 20h et pourtant, il était encore difficile de circuler pour une voiture. Slalomant habillement, il réussit à s'en sortir en peu de temps et arriver devant un autre immeuble. Il donna un coup de klaxon et attendit.
Quelques minutes plus tard, une silhouette quittait l'immeuble et s'approchait du conducteur qui avait sortit un casque de son coffre et le lui donnait. Le jeune homme monta ensuite à l'arrière et posa ses mains sur les hanches de son vis-à-vis.
- Accroche-toi bien.
Et dans un bruit de moteur, le passager dû passer ses deux bras autour de la taille de l'autre pour ne pas tomber. De nouveau sur la route, seul une personne savait où ils allaient.
Puis aussi rapidement qu'ils étaient partis, ils arrivèrent. Marik attendit que Bakura descende pour faire de même. Alors qu'il retirait son casque, il put entendre un 'waouuu' du garçon aux cheveux blancs.
- Cela te plait ?
- C'est…
- Viens voir.
Il lui prit la main et de l'autre sortit les clés pour les glisser dans la serrure qui permettrait d'ouvrir la devanture d'un magasin à la couleur bleue pastel. Il y avait une grande vitrine qui donnait sur un intérieur sombre et un écriteau se balançait doucement au grès du vent.
Marik se poussa pour laisser son petit ami faire les premiers pas. Alors qu'il avançait dans le noir, essayant de distinguer comment était constituer l'intérieur, la lumière fut et les yeux du garçon s'illuminèrent.
- Impossible.
- Et bien si, tu ne rêves pas.
- Mais comment ?
Le possesseur de l'anneau du millénium laissa son regard se poser sur le comptoir, puis sur les vitrines vides ainsi que les petites tables empilées dans un coin.
- Et bien disons que Kaiba y est pour quelque chose.
- Kaiba ?
- Oui, enfin j'ai parlé avec Makuba d'une idée que j'avais eu pendant que toi tu parlais avec Jôno-Uchi et apparemment ça lui a plu. Et puis ben voila.
Le garçon aux cheveux blancs fit encore un tour sur lui-même avant de prendre son petit ami dans ses bras et de l'embrasser.
- J'y crois toujours pas.
- J'étais sûr que tu réagirais de la sorte.
Il l'embrassa de nouveau.
- Et ça va marcher comment ?
- Et bien, nous en sommes les gérants tous les deux, Et puis ensuite, il faudra voir pour le reste.
Marik se laissa de nouveau embrasser tendrement par son petit ami.
- La première chose qu'on fera ici, c'est des choux à la crème.
L'Égyptien ne put s'empêcher de rire tellement ce que venait de dire Bakura était enfantin mais après tout, c'était grâce à ces pâtisseries qu'ils en étaient là.
oOo
Dans une chambre assez sombre, une personne s'étira en se relevant doucement. Elle chercha à tâtons l'interrupteur de la lampe de chevet et se retint de crier de joie lorsqu'enfin, elle put actionner le tout et que la faible lumière éclaira la pièce. Le visage de Jôno-Uchi encore légèrement ensommeillé se posa sur l'être qui dormait encore contre lui et qui ne semblait pas vouloir se réveiller malgré le fait qu'il bougeait. Ses mains étaient accrochées à son tee-shirt dans l'espoir de ne pas le laisser partir.
Il sourit, Makuba était vraiment adorable, il allait devoir attendre encore un peu avant de passer à l'étape suivante avec lui, après tout ce n'était encore qu'un adolescent qui grandissait beaucoup trop vite. Et il voulait préserver cette douce innocence qu'il possédait encore. Il n'était pas pressé de toute manière.
Avisant le réveil, il remarqua l'heure assez tardive. D'une caresse souple sur le front du plus jeune, il tenta de le faire revenir à la réalité. Après s'être embrassé pendant un long moment, ils avaient du s'endormir en profitant de la chaleur l'un de l'autre. Il vit le nez du brun se froncer comme s'il le dérangeait mais quand même temps il trouvait ça agréable.
- Hum.
- Allez debout petite marmotte.
- Qu heu ?
Le blond se retint de rire devant la phrase peu compréhensible de l'endormi.
- Soit plus clair ?
- Heure ?
- Ah.
Il remit une mèche en place avant de répondre.
- Il va être vingt heures.
- Déjà…
- Et oui.
Makuba s'accrocha un peu plus au vêtement avant de se resserrer encore plus contre son petit ami.
- Veux pas !
- Maki…
- Non veux pas !
Jôno-Uchi soupira.
- Il faut que j'y aille, si ton frère rentre il va me trucider.
- M'en fiche de mon frère.
- Makuba ne fait pas l'enfant.
- C'est pas toi qui disais justement que j'en étais un.
Le blond soupira, Makuba était un Kaiba, et un Kaiba était têtu, ça il le savait, mais là, il le faisait vraiment exprès. Soupirant, il recula comme il put pour se défaire de la prise koala qu'avait effectué le brun.
- Veux pas !
- Maki !
- Non, encore un peu.
Enfouissant son visage totalement dans le tissu, il s'imprégna de l'odeur rassurante du garçon. Cédant à la voix suppliante, Jôno-Uchi se réinstalla convenablement sur le lit et doucement se mit à caresser le dos du plus jeune. Celui-ci émit un petit soupir de bien être avant de frotter sa tête contre son torse. Il avait vraiment l'air d'un chaton, il savait que c'était pour ça que Seto voulait à tout prix le protéger, il avait ce même sentiment vis-à-vis de son petit ami.
Laissant son regard se perdre dans les minutes qui passaient devant ses yeux sur l'écran du réveil, il finit par perdre le cours du temps. Ce ne fut qu'un quart d'heure plus tard, qu'il prit conscience du temps qui venait de s'écouler et que la respiration du brun se faisait de plus en plus lente, signe qu'il se rendormait. Le secouant doucement, il se dégagea de son étreinte.
- Nan.
- Et si, allez debout maintenant, il faut aller manger.
- Pas faim.
- Tsss. Allez.
Jôno-Uchi qui avait réussit à quitter le lit, était à présent à genoux au sol, son visage à quelques centimètres de celui de son cadet. De son doigt il alla taquiner le petit nez qui se fronça.
- Debout !
- Beuuu !
- Dans ce cas je pars sans toi.
Le blond se leva et fit le tour du lit pour rejoindre la porte. Makuba ne bougea au début pas, ni quand il entendit la porte s'ouvrir encore, par contre lorsqu'elle se ferma, il se redressa rapidement pour faire le tour de la pièce du regard. Il n'y avait plus personne, il était bien parti. Sautant du lit, il sortit à son tour rapidement en partant vers l'escalier. Il fut retenu en arrière par une poigne ferme sur son col.
- On ne court pas jeune homme.
- Baka !
- Hum.
Makuba se retourna pour lui envoyer un regard noir.
- Tu l'as fait exprès.
- Je ne le nierais point.
Le brun baissa la tête, puis la releva assez vite pour voler un baiser au plus vieux.
- Pour la peine.
Et tout joyeux, il continua son chemin suivit par un Jôno-Uchi souriant.
Sourire qui disparu assez rapidement en arrivant en bas de l'escalier.
oOo
Dans le salon, Yami avait la tête qui reposait sur l'épaule de Seto et il somnolait légèrement. Le brun avait mit la télévision pour passer le temps et avait plusieurs fois tenté de partir mais toujours retenu par son petit ami, il avait finit par abandonner et zappait. Dans sa longue errance, Il avait finit par laisser la chaîne boursière ce qui ennuyait énormément l'ex Pharaon qui n'avait rien à faire de la monté des actions des entreprises. Mais bon, être amoureux de Seto Kaiba voulait dire savoir faire des concessions.
Alors que Seto souriait par la monté de ses propres actions, le majordome se racla la gorge pour faire connaître sa présence.
- Monsieur, téléphone dans votre bureau.
Soupirant, le brun se releva et embrassa son petit ami qui se laissa tomber sur le canapé le regardant partir. Il aurait au moins pu couper la télévision.
Quelques minutes plus tard, deux personnes entraient dans le salon.
- Maki, je crois que je ferais mieux de partir.
- Non, Seto a dit de l'attendre dans le salon.
- Oui mais tu vois…
Il n'eut pas le temps de finir que Makuba était partit se ruer sur le canapé où lentement, l'occupant se relevait pour les saluer. Se frottant les yeux, il lui fit un grand sourire.
- Bonsoir Makuba.
- 'Lut, alors la journée ?
Yami fit la grimace.
- Disons que Seto n'a pas apprécié que vous nous fassiez faux bond.
- Tu vois Makuba, je crois que je vais vraiment y aller, tenta Jôno-Uchi une nouvelle fois.
- J'étais fatigué.
Le duelliste sourit et passa sa main dans les cheveux bruns en souriant.
- Ce n'est pas à moi qu'il faut plaider ta cause.
- Je sais.
- Désolé de vous couper.
Les deux garçons se tournèrent vers le blond qui reculait.
- Moi je vais y aller avant qu'il ne revienne. Donc au revoir. Maki tu me raccompagnes ?
L'adolescent soupira et rejoignit rapidement son petit ami pour le mener jusqu'à la porte sous le regard de Yami qui soupirait.
Makuba sentait bien le malaise de Jôno-Uchi et il savait que se retrouver dans la même pièce que Seto était peut être une chose à ne pas faire, du moins pas alors qu'ils avaient décliné une invitation de sortie pour rester ensemble ici sans que personne ne le sache. Sur le perron, le blond fit un petit sourire désolé au plus jeune qui lui demanda.
- Je pourrais passer te voir demain ?
- Si tu veux, je serais chez moi.
Le brun sourit et le plus vieux se pencha pour embrasser les lèvres rosées du garçon.
- A demain.
Makuba le regarda prendre sa moto là où il l'avait laissé en arrivant, mettre son casque et partir. Il resta un moment à fixer la nuit avant de rentrer et de rejoindre le salon.
Assis sur les genoux de l'amant de son frère, il parlait avec lui de chose et d'autre. Seto passa la porte et les trouva dans cette position, laissant son regard errer dans la pièce, il remarqua l'absence d'une personne.
- Oui il est partit ! Fit Makuba.
- Ne me regarde pas comme ça, je n'ai rien demandé.
- Non, tu lui as juste fait comprendre en un regard qu'il n'avait pas sa place ici.
Seto haussa les épaules.
- Ce qui n'est pas totalement faux.
- C'est mon petit ami Seto !
- Tu es trop jeune.
- Je ne suis plus un gamin.
- Si.
- Je te hais.
Et Makuba partit en courant de la salle. Seto fit quelques pas, les paroles de son petit frère l'avaient touché mais il n'en démordrait pas. Le regard inquisiteur que lui lançait son amant lui fit tourner la tête.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tu devrais cesser de le materner de la sorte. Il a 15 ans.
- Et Katsuya en a cinq de plus.
- Et alors, c'est à eux de voir et non à toi.
- Tu m'énerves.
Le brun disparu à son tour de la pièce. L'ex Pharaon le regarda faire avant de se réinstaller dans son canapé.
On frappa trois petits coups contre la porte mais personne ne répondit, prenant tout de même le droit d'entrer, Seto poussa la porte et trouva son frère la tête dans l'oreiller. Soupirant, il referma la porte et vint s'asseoir sur le matelas. Il entendit un faible « va-t-en » mais il ne bougea pas.
- Makuba, j'aimerais te parler.
Sortant la tête de l'oreiller, les yeux rougis par les larmes, il fixa son frère qui détourna le regard pour le poser sur le mur. La discussion allait être longue.
oOo
Sur le canapé, Yami n'entendait pas de signe de dispute, il se demandait tout de même si tout se passait bien. Seto était borné et son petit frère n'était pas mieux. Mais ça ne pouvait pas éternellement continuer comme ça.
Maintenant, que faisait-il lui ? Il avait faim et était fatigué Plongeant sa tête dans ses bras, il se mit à rêvasser en attendant que le temps passe.
Lorsque deux silhouettes apparemment réconciliées entrèrent dans le salon, ce fut pour trouver une troisième endormie sur le sofa. Makuba disparu rapidement pour aller voir ce qu'il se passait en cuisine pour le dîner alors que Seto allait réveiller son petit ami d'une manière assez douce.
oOo
Le soleil brillait assez haut dans le ciel à présent présageant un après midi plus qu'agréable. La porte d'une petite boutique tinta et le sourire du commerçant s'agrandit en voyant entrer ses amis.
- Alors ça marche bien ? Demanda Makuba tout joyeux accroché aux bras de son petit ami.
- Oui, pour un lancement, c'est pas mal. Répondit Marik tout sourire.
- Vous avez tout bien aménagé en tout cas. Fit Anzu en regardant la vitrine.
- La Kaiba Corp. nous a pas mal aidé.
- Et tu as trouvé quelqu'un pour aider en cuisine ?
Marik hocha de la tête en souriant à Yami.
- Ma sœur est venue enseigner les recettes de gâteaux égyptiens à Shizuka.
- Quoi ma sœur ? S'étonna Jôno-Uchi.
- Oui, Bakura lui a parlé de ce projet et elle a toute de suite accroché.
- Mais…
Il n'eut pas le temps d'ajouter autre chose qu'Anzu, Honda et Yami se mettaient à rire. Le blond se mit à bouder en demandant ce qui avait bien pu les rendre aussi euphorique. Ce fut son ami qui lui répondit.
- C'est juste qu'au final, toi et Kaiba, vous vous ressemblez quand il s'agit de vos frères et sœurs.
- Gniagniagnia.
Bakura suivit de Shizuka sortirent de la cuisine pour venir saluer tout le monde.
- Isis nous a permis de sortir, elle surveille le four.
- Shizuka…Commença Jôno-Uchi sans pouvoir finir Makuba venant de capturer ses lèvres.
- Asseyez vous, on va vous apportez quelques spécialités.
- Merci Bakura.
Toute la petite troupe alla s'installer dans un coin de la pièce. Quelques minutes plus tard, Shizuka leur apportait des pâtisseries sur un plateau avec une carafe de jus de fruit. Marik derrière la caisse les regarda déguster le tout en souriant alors que Honda charriait la jeune pâtissière. Bakura vint entourer sa taille et posa sa tête sur son épaule.
- Dans quelques mois, nous rembourserons le tout à Kaiba et nous serons vraiment chez nous.
- Oui.
Le garçon aux cheveux blancs déposa un tendre baiser sur la peau matte de son petit ami.
Doucement, la vie se mettait bel et bien en place.
OWARI (FIN)
Yami : Yatttaaaa tout fini !
Seto : Fut long à clore !
Aku : Tss de toute manière, qu'est ce qui n'est pas long ici.
Yami Yûgi : De toute manière, tout est bien qui finit bien, c'est le principal.
Makuba : Y a plein de bisous dans ce chapitre.
Yami : Normal, il est pour Lily et Lily adore les bisous.
Seto : Tsss.
Yami Yûgi : La tendresse te tueras pas tu sais.
Jôno-Uchi : Tu parles à Kaiba là !
Seto : Damare Bonkutsu !
Aku : Et voila, c'est reparti.
Marik : Pour nous ça va, c'était calme.
Yami : Ben vip, vous avez souffert dans le chapitre d'avant.
Bakura : Du repos. Et plein de choux à la crème.
Marik : Quel goinfre.
Yami : Bon allez c'est pas tout ça, mais faut remballer.
Aku : Ouais c'est vrai. Alors cette suite et fin vous a-t-il plu ?
Kisu
