Chapitre
5 : Éphémère
Par Bravoleader
La fine feuille de papier glacé glissa sur l'air, telle une plume. Telle une plume, elle virevolta, gaiement, sensible au moindre courant d'air, telle une plume, elle fit sur elle-même un demi-tour et enfin la feuille se posa sur la table en verre qui reflétait les rares rayons de lumière qui fusaient au travers des stores abaissés, comme la plume se serait délicatement posée sur l'eau ondulant mystiquement. Tous les regards convergeaient alors vers le mystérieux document. Celui-ci s'avérait être une photo. En noir et blanc, floue et imprécise, la photographie représentait une jeune fille aux cheveux de charbon et aux yeux en amande armée d'un conformiste.
« -Asuke, fille de Lord Godo.
Fit le patron dans l'ombre derrière son imposant bureau. La
cigarette qu'il alluma alors provoqua un petit éclair tamisé
qui éclaira brièvement son visage. Nos services de
renseignement et espions implantés dans la région de
Utaï la pistent depuis sa fuite de la ville il y a deux heures.
Nous avons fort à croire qu'elle a été
déléguée à chercher des renforts auprès
de la ville de Fort Condor.
-Mais comment ces indigènes,
ou plutôt ces sauvages peuvent avoir été tenus au
courant de la victoire de Fort Condor face à nos troupes !
Questionna Roxie, intéressée. Ils ne sont desservis par
aucune onde radiophonique ou télévisuelle !
-Nos services de renseignement ont trouvé ceci. Fit
fièrement l'homme à la cigarette en lançant
d'un souple mouvement du poignet une nouvelle photographie aussi
médiocre que la précédente ; elle
représentait Lord Godo et Achille, le chef de Fort Condor.
Tous deux rayonnant au sommet d'un escalier, se serrant la main. Le
pacte de non-agression et de soutien a été signé
entre Utaï et Fort Condor il y a quelques années. Godo et
Achille sont proches et doivent savoir compter l'un sur l'autre…
-Bon, quelle est notre mission, alors ? Demanda Ryan,
blasé.
-Un jet privé vous a été
affrété pour vous mener jusqu'à Mideel ;
si Asuke se rend de Utaï à Condor par la mer, Mideel est
une escale de choix, voire indispensable. Interceptez et arrêtez
la fille de Lord Godo à Mideel avant qu'elle ne reprenne le
large. Il vous faudra la ramener ici vivante, et si possible,
soutirez-lui des informations quant aux plans de défense de
Utaï et de la localisation de leur caches dans les montagnes ;
le plus important étant qu'elle ne parvienne pas à
Fort Condor.
-La routine…Soupira sarcastiquement Ryan.
-Asuke
est une excellente combattante et doit se douter que nous sommes à
ses trousses, alors soyez prudents ! Après avoir pris
une nouvelle bouffée de fumée, le patron prit une
inspiration et lança : votre avion part de l'aéroport
7 dans trente minutes. Rompez ! »
Tout en bas, pareilles à des valseurs embrasés, les flammes dansaient, tournoyant toujours plus haut, toujours plus sanguine, toujours plus meurtrières. Les cris de terreur ou de souffrance des habitants étaient à peine perceptibles dans le fracas des poutres et des murs explosant à grands coups d'obus et du crépitement strident du feu. La résonance d'un bombardier lourd entrava ce vacarme infernal ; intouchable, le Gelinka Bomber patrouillait seul, déversant de temps à autre une bombe tuant bêtement et atrocement. Les soldats en bleus déferlaient par dizaine de la colline Est, cernant les malheureux villageois qui n'avaient pas été évacués vers Da-Chao à Temps…Là où des soldats humains les auraient fait prisonniers, les soldats de Schinra les abattaient sur le champs, sans somation. La seule vue du sang giclant à flot sur leur visière et des flammes dévorant les fragiles murs des maisons s'effondrant avec la facilité d'un château de cartes les ramenaient à un état primaire animal jetant la mort à ceux qu'il trouvait sur son passage. A chaque instant, le souvenir du casque bleu roulant dans la boue de Fort Condor les hantait…
Sephiroth prenant appui sur un de ses deux katanas planté dans la roche soupira à cette vision. Ces hommes étaient si stupides ; ils combattaient sous les seuls ordres de leurs supérieurs ; la plupart étaient partis de leur contrée sans savoir situer où ils allaient faire la guerre sur une carte ; de toutes façons, les cartes de la Schinra ne comprenaient pas le continent Utaïte…Ces hommes primaires qui égorgeaient à tour de bras des civils, qui combattaient sans dignité lui donnaient la nausée…Un jour il se vengerait de ce rabais infligé à l'espèce humaine par la Schinra…Il se vengerait…
Les expressions des visages du Da-Chao le narguaient, ces yeux qui regardaient de haut les visiteurs de la montagne l'oppressaient…Le grand général suivit le chemin sinueux qui se faufilait entre les différents personnages gravés dans la montagne ; ils représentaient les différents maîtres de Utaï qui s'étaient succédés depuis la mort de Léviathan jusqu'à Lord Godo. Léviathan était la divinité protectrice du village ; le regard haut et fier, la statue à son effigie s'élevait très haut dans la cime de la montagne, oubliant comment il avait été terrassé par son successeur, Elorn le Tyran qui l'avait transformé en couleuvre impériale, foudroyé, embrasé puis taillé en trois milles et un morceaux chacun réduits à la forme de matérias elles-mêmes scellées dans le pant de la montagne appelé la mine à matérias. Depuis, cet endroit avait toujours été mystiquement conservé des pillages, des invasions et des infractions par les autochtones. Des légendes, des mythes, des mensonges, des ragots, voilà tout ce que cela signifiait pour Sephiroth.
Des crissements de sabre résonnèrent soudainement dans les étroites tranchées du Da-Chao. Faisant appel à un réflexe ancestral, le général de Schinra dégaina agilement ses katanas et se plaça en position d'attaque. Il avança à pas de loup jusqu'à l'intersection de deux chemins, le bruit de la bataille émanant de la route qui barrait la sienne. Lorsqu'il se sentit au plus proche de sa cible, le puissant guerrier rassembla en un instant son énergie dévastatrice en sa concentration magistrale. Puis il bondit à une vitesse phénoménale faisant preuve d'une détermination sans limite, tel un félin. En une fraction de seconde, il se retourna pour apparaître face à la bataille, et le coup de sabre était parti sans prévenir. Le coup porté fut bref et précis ; la lame avait tout simplement décapité le corps de l'Utaïte qui tombait alors sur le sol rocheux, accueilli par sa propre tête, dont l'expression du visage demeurait marquée par la rage du combat qu'il livrait, dans une répugnante flaque de sang.
Le soldat que Sephiroth venait d'appuyer releva ses yeux plein de confusion vers le général. « Vous êtes…Sephiroth ! » demanda soudainement le jeune. L'intéressé prit un air sombre et tourna le dos à son admirateur. Ce dernier suivit le prestigieux guerrier en l'acclamant de toutes sortes de félicitations, admirations et remerciements dont le destinataire n'avait que faire…Il suivit simplement le long chemin dans les montagnes, en supportant le véritable boulet qu'était le jeune soldat à la chevelure brune et ébouriffée. Bientôt, il croisa le chemin d'une patrouilla alliée. Le commandant de la formation de cinq hommes se mit immédiatement au garde-à-vous : « Mon général ! » Fit-il en amenant sa main droite à sa tempe, imité par ses subordonnés.
« -Rapport de mission ?
Demanda simplement le supérieur respecté.
-Nous
avons patrouillé trois heures durant dans le secteur Est. Nous
avons essuyé l'attaque d'une formation ennemie qui a coûté
la vie à un de mes soldats, mais nous avons vaincu l'ennemi.
-Bien. Toujours aucune information concernant la cache des civils
!
-Négatif.
-Il est seize heures, patrouillez
trois nouvelles heures, mais soyez de retour au camps à
dix-neuf heures avec la localisation des civils. Ne faites que des
prisonniers.
-A vos ordres !
-Oh oui, emmenez avec
vous cette jeune recrue dont je ferai aisément l'économie.
Fit Sephiroth avec un sourire sur ses lèvres violettes en
poussant le petit brun vers le commando allié. Rompez ! »
Et le commando s'en alla au pas, le bruit de leur six paires de bottes claquant sur le sol. Le général enfin seul leva de nouveau les yeux vers le ciel ; Léviathan était plus proche de lui que jamais. Il se plaqua contre la paroi qui l'en séparait et l'escalada sans peine. Puis arrivé sur le plateau, il savoura la vision qui s'offrait à lui ; toute la région de Utaï était sous ses pieds ; du Da-Chao à l'océan, il voyait le village en feu, les derniers bataillons indigènes qui se rendaient, les toits en ardoise explosés et la Pagode bientôt atteinte par un régiment tout entier de petits, tout petits soldats bleus. Dans son dos se dressait l'imposante statue de Léviathan. Taillé dans la plus haute roche de la montagne, le dragon aquatique ouvrait grande sa gueule bardée de terrifiants crocs aux visiteurs effrontés. Selon la légende qu'il connaissait, la matéria contenant l'esprit du souverain adoré au travers des siècles se trouvait enfouie dans ce versant de montagne…Une inquiétante lueur brilla au fond des yeux de Sephiroth…Des ses agiles doigts, il ramassa les quelques mèches qui lui tombaient sur le visage et s'aventura vers le pied de la montagne…
Alors qu'il marchait depuis peu en laissant dans son sillage un nuage de poussière jaunâtre, il fut surpris par un hurlement sauvage : « A L'ATTAQUE !! » Il eut juste le temps de sortir ses katanas de leur fourneau que trois indigènes s'étaient jetés sur lui. Le général brandit une de ses armes sur laquelle vint s'empaler directement l'un des assaillants qui avait sauté de la plate-forme située plus haut et son autre épée foudroyante lui servit à décocher un formidable coup qui ouvrit littéralement le corps du deuxième imprudent qui empêchait alors en pleurant ses entrailles de le quitter. En quelques secondes, Sephiroth avait neutralisé deux adversaires sur trois. Le dernier gardait son sang-froid. Caché derrière sa lame bleuâtre qu'il faisait briller au soleil, Tenshi se préparait pour le combat contre l'un des principaux généraux ennemis. Il n'avait pas le droit de perdre.
Puis la machine de guerre se mit en route ; Tenshi fit tournoyer sa fière épée qui fendait l'air d'un soufflement sourd et inquiétant. Cette préliminaire ne déstabilisa en rien Sephiroth ; il empoigna avec détermination ses deux armes dont la longueur et la finesse semblait s'accroître de secondes en secondes. Le regard foudroyant, le guerrier utaïte s'approcha dangereusement et leva au plus haut son épée, en vérifiant le réflexe premier du combattant midgarin ; la défense ; Sephiroth joint ses deux lames pour parer l'attaque appréhendée, ce qu'espérait Tenshi. Car il profita de la baisse de la garde de son adversaire pour lui asséner un coup de pied rassemblant toutes ses forces qui précipita Sephiroth en contre-bas.
Dans la chute de ce dernier, un katana lui avait glissé des mains et était parti se perdre dans les rochers alentours. Le général se réceptionna parfaitement sur ses pieds et se retourna à toute vitesse pour parer le coup de sabre que Tenshi allait lui administrer en lui tombant dessus. Les lames se percutèrent violemment dans un terrible crissement, puis le duel fit rage, les lames tournoyaient à toute vitesse, s'entrechoquaient, se paraient, tentaient une attaque éclair, vomissaient à chaque coup une impressionnante gerbe d'étincelles…
Soudain, un coup plus puissant et plus rapide que le rythme jusqu'alors imposé fendit l'air et un bruit de métal cassé résonna ; la précieuse épée de Tenshi venait de succomber à l'attaque de Sephiroth. Sans éclat, nettement, la lame bleutée venait de se fendre comme elle avait fendu l'air. Une partie tomba misérablement sur le sol.
Lorsqu'il releva les yeux sur son adversaire, la lame de la Masamune venait d'entrer en contact avec sa gorge. Le froid métal diffusait sa désagréable sensation dans tout le corps de Tenshi, comme le souffle de la mort. Le samouraï ne perdait cependant rien de son sang-froid…Pour lui, le combat contre Sephiroth continuait dans la foudre qui liait leur regard. Le général midgarin fronça les sourcils, fit la moue, et sans mot ni hésitation, il tira violemment sur le pommeau de son katana. La lame égorgea littéralement Tenshi, son sang gicla en quantité et embrasa l'air jusqu'au visage du tueur. Le jeune guerrier déchu resta conscient quelques instants, et ses yeux se fermèrent après avoir vu le filet de liquide rouge qui coulait en filet de ses lèvres et à flot sur son torse. Désarticulé comme un vulgaire pantin de bois, le corps de Tenshi s'effondra sur le sol, mêlant son sang à la poussière. Mais il était mort fièrement, sans peur ni lâcheté et avec le bonheur de migrer vers la Terre Promise…
En dessous d'eux s'étendait la jungle tropicale. Des forêts à perte de vue, d'étranges créatures parcourant les rares clairières et des oiseaux exotiques jouant autour des ailes du jet comme des dauphins joueraient à la proue d'un bateau. Vers le nez de l'appareil, on entendit le pilote parler à la radio, puis l'avion décéléra et par un hublot on put voir les volets s'abaisser en configuration d'atterrissage. L'appareil blanc portant le blason de la Schinra se cabra légèrement jusqu'à glisser dans l'air et enfin, les roues arrières touchèrent le bitume brûlant de la piste et la machine s'immobilisa sur une courte distance.
Les trois Turks descendirent. Derrière eux, deux soldats sans importance étaient chargés d'appuyer leurs ordres et d'assurer leur protection.
« -Mince
! Pourquoi n'avons-nous pas demandé une semaine de
congé dans cet endroit paradisiaque ! Fit Roxie en
levant les yeux au ciel car le soleil était éblouissant.
-Ce ne sont malheureusement pas des vacances ; notre
mission consiste à trouver et ramener Asuke. L'ordre
prioritaire est de ne pas la tuer. Répondit Ryan comme un
automate en chargeant ironiquement son arme.
-Mideel est situé
à deux kilomètres vers le Nord, on va devoir traverser
la jungle. Lança Kyle en se mettant en route.
-Hé
bien ! Pourquoi cet aérodrome est-il si loin de la
ville ! Interrogea Roxie.
-Chez les Turks, on ne pose pas
de question, on obéit ! »
Après deux jours à traverser les montagnes à pied et à naviguer seule sur le navire de secours en bravant les éléments déchaînés visiblement peu résignés à la laisser atteindre le Fort Condor avant qu'il ne soit trop tard, Asuke posa ses petits pieds sur le quai de bois. Autour d'elle, une demi-dizaine de navire de plaisance étaient à flot, leur capitaine respectif s'affairant à joindre des bouts ou à recoudre des voiles. La jeune utaïte se doutait qu'il ne serait guère bon de s'attarder en cet endroit ; elle prit rapidement son sac à dos et suivit le chemin qui menait au village pour acheter les vivres qui lui seraient nécessaires à la dernière étape de son voyage… Il s'agissait d'une petite route terreuse, installée comme pour séduire les touristes par son charme, éventrant la forêt et sur lequel on pouvait entendre les cris et chants d'animaux exotiques mêlés au bucolique ruissellement de la rivière de la vie qui coulait, disait-on à seulement à quelques mètres sous le sol et qui paraissait en certains puits avec une couleur vert pâle…
Au bout de quelques minutes de marche, elle découvrit un petit bourg fort sympathique où trônait de petites baraques en bois de la jungle. Bien que rustique, l'endroit paraissait jouir d'une certaine modernité tant le reflet des nombreuses vitres s'avérait éblouissant…Vêtus de légères chemises et de lunettes de soleil, les passants comme les autochtones se baladaient dans les allées terreuses. Asuke ne mit que très peu de temps avant de trouver le premier magasin de restauration ; c'était une maison peut différente de celles qui l'entouraient, elle ne se distinguait que par son enseigne peinte à la main qui disait : « Grand magasin ».
La jeune Utaïte y entra et en ressortit trois minutes plus tard, son sac à dos bosselé de diverses articles et potions. Elle se surprit sur le chemin du port à hâter le pas, comme si elle se sentait poursuivie…Elle matcha de plus en plus vite, elle commença à haleter, une goutte de sueur ruissela sur son visage, elle entendit bruisser un buisson…
Soudain, Ryan surgit de la forêt attenante au chemin et se jeta sur Asuke. Celle-ci mit instinctivement main à la ceinture où elle aurait dû accrocher son Conformiste, mais la précieuse arme était restée enfermée dans son bateau…Elle prit alors un violent coup sur le crâne et se retrouva rapidement par terre. Elle tenta bien que mal de se débattre en donnant au hasard des coups de pieds et de mains, mais la jeune femme était déjà maîtrisée par les Turks. Elle sentit Roxie lui menotter les mains dans le dos et juste après l'avoir bâillonnée, Kyle l'assomma brutalement. La partie était aussi finie pour Asuke…
…3...2...1...
La pant tout entier de la montagne où était scellée à jamais le personnage déchu de Léviathan s'effondra dans un spectacle inimaginable ; une lueur éblouissante déchirant le ciel nocturne de Utaï n'avait d'égal que la détonation qui suivit en écrasant le calme qui stagnait dans l'air…Les yeux rivés sur la mine de matéria que la Schinra venait de réduire à néant pour montrer aux Utaïtes, dont ils cherchaient toujours le refuge, ce dont étaient capables les bourreaux de la planète, les soldats sévèrement rangés attendaient avec impatience les félicitations de leurs supérieurs qui restaient à part dans une tente qui ne laissaient transparaître que leur silhouette, mettant au point le plan de l'ultime assaut du lendemain qui renverserait Lord Godo une bonne fois pour toute.
Dans le nuage de poussière qui se mourrait lentement sur le plus haut point de la montagne s'était dressée une ombre. Des lambeaux de vêtements pendaient à ses bras, un bandana déchiré ramassait ses cheveux sales et désordonnés, mettant à jour son front dégoulinant de sang et de sueur. Dans ses yeux à la pupille orange luisait un éclair de sagesse révoltée. Du sang gouttait lentement sur sa chemise, de ses doigts fébriles il se palpa la gorge et découvrit avec horreur que celle-ci était grande ouverte, ou plutôt déchiquetée ; son horreur devint terreur lorsqu'il y sentit l'air qu'il respirait cheminer vers ses poumons qu'il aurait pu visiter du bout des doigts si la curiosité anatomique l'avait alors inspiré…A la lumière du camp de Schinra installé en contre-bas, Tenshi essaya de se dissuader de se passer la main sur le visage de peur de découvrir une nouvelle atrocité de son corps revenu des morts…
Quelle pouvoir maléfique résidait en l'épée qui l'avait terrassé ? Quelle magicien noir était donc le mystérieux général qui l'avait vaincu ?
