Note de l'auteur : Coucou tout le monde, voici un nouveau chapitre

Merci beaucoup pour tous les commentaires, ça me fait très plaisir et je vous embrasse tous très fort !

PS : mes partiels sont finis ! youpi !

Padawan Marilla Je suis contente de voir que certains de mes lecteurs sont aussi des fans de Stars Wars. Pour ma part, j'aime le fantastique, l'Histoire, la science fiction, les romans d'aventures, les romans épiques… en bref j'aime qu'on me raconte des histoires, qu'on me fasse rêver car c'est un peu le seul truc qui me fait sourire dans notre monde.

Au fait Padawan Marilla quel âge as tu ?

Je me présente : Padawan Kelehin, troisième année d'apprentissage approfondi dans des missions dans la bordure extérieure avec Maître Krishka. Mon taux de midichloriens est de 15000 (donc moins que Yoda et qu'Anakin bien sûr). Planète d'origine : Coruscant (je suis très urbaine). Maître Jedi modèle : Obi Wan Kenobi.

Au fait j'ai vu "The Revenge of the Siths" deux fois en une semaine et il est très bien fait, très dramatique. Tout est époustouflant, sauf les scènes d'amour entre Padmé et Anakin qui sont gonflantes.

Biz.

°°°°°°°°°°°

Chapitre 5 : Paniques et menaces, 2ème partie

°°°°°°°°°°°

Le lendemain, à l'école, c'était un jour de deuil pour honorer la mémoire de Fudge.

Les cours furent annulés et les élèves fabriquèrent des animaux lumineux qui remplissaient peu à peu toute la Grande Salle.

Les elfes de maison avaient fabriqué un gâteau géant en forme de chapeau melon vert, ne souvenir du ministre et de son couvre chef dont il ne se séparait jamais.

Pendant que Malfoy prenait sa douche, Hermione trouva, en boule, prés du feu, une lettre que le jeune homme avait sans doute froissée de colère.

Poussée par la curiosité naturelle de tout être humain (c'est ce qu'elle se dit pour ne pas culpabiliser) elle la lut :

Cher fils,

Tu as vu hier de quoi nous étions capables et je t'ordonne de venir nous rejoindre au plus vite pour finir la noble tâche du Seigneur des Ténèbres.

Cesse de te cacher pitoyablement derrière la longue barbe de ce vieux sénile !

Ton destin est de suivre les traces de ton père , tu le sais.

La souffrance, la peine, l'amour, tout cela n'existe pas . Il n'y a que le pouvoir et ceux trop stupides pour ne pas le convoiter.

Ne choisit pas la voie de la douleur car je n'hésiterais pas à te faire souffrir si tu continues à nous trahir.

Narcissa Malfoy.

Choquée qu'une mère puisse s'adresser ainsi à son fils, Hermione laissa tomber la lettre par terre de dégoût. Son cœur battait fort sous le choc.

Il ne mérite pas ça pensa t elle.

Elle s'aperçut alors que Drago l'observait, les cheveux mouillés sur le seuil de la salle de bain.

Il ne portait qu'un pantalon et des gouttelettes tombaient des ses cheveux sur son torse . La jeune fille détourna son regard.

"Je….euh…je suis désolée" dit elle très rapidement ne savant pas si elle s'excusait pour avoir lu la lettre ou pour prendre du plaisir à la regarder dans cette tenue.

Elle craignait un accès de colère du jeune homme comme il en avait déjà eu contre elle auparavant.

Mais Drago n'était plus un sournois se nourrissant du malheur des autres. Il savait maintenant ce que signifiait être rejeté et en souffrir. En fait, il était content de pouvoir partager ce poids avec quelqu'un.

"C'est pas grave " lui répondit il "Après ce que je t'ai dit hier, tu connais mon histoire."

Soulagée de sa réaction et aussi de le voir enfiler une chemise, elle se risqua à une question :

"Mais … tu n'as pas peur de ce genre de lettre ?"

"Des menaces … j'en ai reçu des dizaines comme ça depuis cet été. Faut juste pas se laisser impressionner. J'ai l'habitude."

Il était ravi d'avoir réussi à l'épater. En réalité elle était étonnée car elle l'avait toujours cru du style à provoquer mais à ne pas se battre contre beaucoup plus fort que lui.

"Mais …" ajouta t elle.

D'un ton ferme, il enchaîna : " Quoi ! Tu penses que je devrais les rejoindre pour tenter de sauver ma peau ?"

"Non, bien sûr que non" répondit elle, rapidement, indignée par cette idée.

"Bien , je vois que nous sommes d'accord. De toute façon, il est bien trop tard maintenant, ils ne m'épargneraient pas ."

Puis il retourna se sécher les cheveux dans la salle de bain.

En écoutant le bruit du sèche cheveux, elle pensait qu'il fallait vraiment du cran pour s'être adapté à ce genre de situation.

Mais est ce que l'on accepte pas tout quand on n'a pas le choix ?

Le lendemain, alors qu'elle s'apprêtait à partir prendre son petit déjeuner, elle reçu la visite surprise de Ron et Harry. Heureusement que Drago (elle aimait penser à lui en l'appelant par son prénom…) était déjà parti, cela éviterait une joute verbale, voire physique. Elle craignait surtout les accès de colère de Ron dont la maîtrise de soi laissait quelque peu à désirer.

Le Survivant exposa l'objet de leur visite : il lui proposait de venir avec eux le week-end, prochain, au 12 Place Grimmaud, à Londres où se tiendrait une réunion importante de l'Ordre du Phoenix.

Après les tragiques événements de la veille, Dumbledore souhaitait faire le point sur la situation avec tous les membres de l'Ordre, mais aussi dans une optique de renforcement de l'union des Aurores.

Hermione accepta de bon cœur, ravie de cette excursion qui lui changerait les idées et lui permettrait de revoir tant de personnes qu'elle appréciait.

Le 12, Place Grimmaud était devenu propriété de Harry à qui Sirius, son parrain défunt, avait tout légué dans son testament. Harry avait évidemment confirmé la maison dans son rôle de quartier général de l'Ordre qui travaillait en étroite collaboration avec le ministère sans pour autant en être dépendant.

Il y a un peu plus d'un an, Cornelius Fudge avait enfin compris que les seuls à pouvoir mener la lutte de front contre le Mage Noir étaient Dumbledore et Harry.

Ayant laissé les clefs de la maison aux Weasley qui y habitaient presque tout le temps, Harry serait assuré que la maison serait en bon état pour son emménagement l'été prochain. C'en était fini des brimades et des engueulades chez les Dursleys, le Survivant, majeur depuis quelques mois, prenait son indépendance.

Le samedi matin suivant, à dix heures, Hermione retrouva Harry, Ron et le professeur Rogue dans le Grand Hall. Les deux jeunes hommes affichaient un air dégoûté.

" Rassurez vous Potter" dit Rogue de sa voix aigre et méprisante " Cela ne m'enchante pas un instant que nous partagions ce voyage!"

"Je vois que pour une fois nous sommes d'accord, Professeur."répondit Harry d'une voix calme dans laquelle l'insolence et le sarcasme étaient à peine dissimulés.

Ils sortirent du château et montèrent dans un carrosse tiré par deux Sombrals qui les attendait.

La voiture pris la route de Pré au Lard et, une fois en dehors du domaine de Poudlard, il s'arrêta. Les passagers descendirent au bord de la route et, tous les quatre, ils disparurent soudainement dans un "CRAC" sonore.

Le Trio avait passé avec succès ses examens de Transplanage à la fin de l'année dernière

( Ron s'y était quand même pris à deux fois car la première ,il avait transplané au beau milieu d'un magasin moldu de sucreries, comme quoi chassez le naturel, il revient au galop!).

Ils se matérialisèrent tous les quatre en même temps, dans une rue adjacente à la Place Grimmauld. Une fois devant le numéro 12, Hermione ne put s'empêcher de nouveau d'être surprise de voir la demeure surgir de nulle part.

Une vague de souvenirs envahit brusquement son esprit.

Elle avait vécu déjà tant de choses ici : les disputes avec Ron, les repas préparés avec Mme Weasley et Ginny, les rires gutturaux de Sirius et ses engueulades avec Rogue; et puis, il y a un an et demi, ses longues heures passés à serrer dans ses bras un Harry inconsolable, incapable de parler de la disparition de son parrain.

Elle laissa échapper un soupir de tristesse et suivit les autres qui étaient déjà en haut des marches de l'entrée.

Ils traversèrent sur la pointe des pieds le vestibule qui donnait sur la cuisine. En effet aucune solution n'avait encore été trouvée pour décrocher le portrait de la mère de Sirius, donc celle ci continuait allègrement d'insulter tous ceux qui passaient trop bruyamment dans l'entrée.

De forts bruits de conversation s'élevaient de la cuisine. Hermione sentit la main de Ron serrer la sienne pour la guider dans la pénombre. Le rouquin ne manquait jamais une occasion de manifester son amitié à la jeune fille et tentait depuis quelques années d'apaiser leurs différends au lieu de les envenimer (comme il savait si bien le faire pendant les premières années à Poudlard).

Rogue ouvrit la porte de la cuisine. Hermione sentit une vague de joie la submerger à la vue de tous ces visages souriants.

Il y avait là toutes ces personnes qui faisaient aussi partie de sa famille magique :M. et Mme Weasley accompagnés de leurs fils Bill, George et Fred ; Tonks, une jeune Aurore comique ; Lupin, Loup garou et ami proche du père de Harry ; Maugrey Fol Œil, un vieil Auror talentueux mais un peu paranoïaque ; Mme Londubat ,la grand mère de Neville leur camarade d'école; et plein d'autres encore….

La cuisine étaient emplie d'un brouhaha jovial. La Trio passa au moins une heure à saluer tout le monde

Bien que leurs parents soient présents, Ginny et Neville n'avaient pas été conviés à la réunion. Mme Weasley et Mme Londubat, en bonnes mère poules, pensaient qu'ils étaient trop jeunes pour être mêlés à cela. Les trois compères relevèrent l'injustice qui étaient faite à leurs camarades qui avaient largement contribué à la lutte contre Voldemort ; et se promirent de tout leur raconter en rentrant.

Les discussions continuèrent pendant quelques heures, les convives sirotant une Bière au Beurre(ou quelque chose de plus fort) et se servant parmi les délicieux snacks du buffet préparé par Mme Weasley.

Harry était sollicité de tous les côtés, si bien qu'Hermione lui apporta quelques toasts de caviar d'aubergine car il n'avait rien avalé depuis le petit déjeuner.

Enfin, vers 14 heures, Dumbledore se leva (le bruit diminua soudainement) et fit apparaître au milieu de la pièce, une table en chêne gigantesque entourée de sièges.

Dans un silence quasi religieux, les convives s'assirent , l'expression de leurs visages étant désormais moins légère, plus crispée.

Harry prit place à la droite de Dumbledore, à côté de Lupin qui lui lançait des regards emplis de fierté paternelle. Le Survivant et le Loup Garou s"étaient considérablement rapprochés depuis la mort de Sirius qui les avait beaucoup affecté.

Harry avait même passé une semaine, l'été dernier avec Lupin (pas pendant la peine Lune) à Grimmauld Place.

Dumbledore se leva de nouveau et tous les regards se tournèrent vers lui. La réunion pouvait commencer.

Le Vieux sorcier résuma la situation et les directives de sécurité prises par le ministère depuis l'assassinat de Fudge. Puis, chacun à son tour, les membres de l'Ordre se levèrent pour rendre compte de leurs missions respectives.

Lupin avait amené avec lui, un compagnon loup garou et, à deux, ils avaient crée le groupe LCCV ("Les Crocs Contre Voldemort") qui comportait maintenant 166 membres dans tout le Royaume Uni. L'ouverture d'une section internationale du groupe était en projet.

De son côté, Tonks, plus grâce à sa beauté naturelle qu'à ses talents oratoires, avait réussi à monter le fils MacNair contre son père. Ce dernier jouait désormais l'espion dans sa famille de Mangemorts.

M. Weasley et son fils Bill étaient partis en reconnaissance dans le Yorkshire où ils avouèrent s'être bien amusés en observant les Mangemorts qui tentaient de parquer les Détrakeurs sous une Bulle de Contrôle.

Apparemment, Voldemort avait du fil à retordre avec ses soi disant alliés.

Les autres membres parlèrent surtout de leurs tentatives de convaincre et de prévenir le plus de sorciers possibles pour qu'ils ne tombent pas sous la coupe de Voldemort.

Rogue resta silencieux, mais tout le monde savait qu'il jouait l'espion auprès du Mage Noir et qu'il était en période de repos au sein de l'Ordre.

Dumbledore clôt la réunion en les encourageant et en les félicitant tous dans leurs entreprises.

Puis peu à peu, alors que le soir approchait, les convives quittèrent la demeure jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le Trio, les parents et les jumeaux Weasley, Lupin et Rogue. Ce dernier avait la tâche ingrate de protéger les trois élèves et de les ramener sains et saufs le lendemain à Poudlard. Harry clamait qu'il n'avait nullement besoin d'une quelconque protection

( l'imprudence de la jeunesse…) mais Dumbledore et Mme Weasley (ainsi que Lupin) n'avaient rien voulu entendre.

Le dîner fut merveilleux. Les rires fusaient dans la sombre cuisine de Place Grimmauld et tout le monde fit honneur à la tarte aux pommes de Mme Weasley (même Rogue qui en reprit !)

Hermione pensait qu'il était vraiment inhabituel de voir un professeur en dehors du contexte scolaire, loin des leçons et de la discipline. En fait, entouré de personnes de son âge, Rogue n'était pas si fermé, pas si sévère.

Il ne souriait pas (faut pas demander la lune non plus ! ) mais il pouvait soutenir une conversation sans être désagréable ou méprisant.

Hermione échangea même quelques mots avec lui à propos d'une formule d'assèchement des zones marécageuses. Rogue lui raconta que cette formule avait été fréquemment utilisées par des sorciers français aux siècles derniers dans la région du Poitou. A l'époque, les moldus résidant dans la région avaient cru à un miracle en découvrant les marais asséchés et avaient attribué cela à la Vierge Marie.

La bonne humeur des jumeaux Weasley était contagieuse. Fred et George avaient amené des exemplaires de leurs inventions pour leur magasin de farces et attrapes.

La boutique, installée sur la Chemin de Traverse et baptisée "Au Balafré" (en l'honneur de Harry qui l'avait largement financée) connaissait un succès incroyable.

" Tiens Hermione" dit Fred sans malice dans la voix ( ce qui était rare) " On a rapporté quelque chose qui devrait te plaire!"

Elle jeta un regard suspicieux au rouquin. Celui ci se mit à farfouiller dans son sac à dos et en sortit un morceau de tissu gris, sale et déchiré.

"On dirait…une toge d'elfe de maison! " s'écria Ron.

" Tout à fait juste, petit frère" répondit George "Mais celle ci est taillée pour les humains et elle a des qualités….made in Weasley!".

Ron n'eut pas le temps d'objecter ; Fred lui enfilait déjà la toge grâce à un sort d'habillage.

Sous les effets de la toge, Ron rétrécit à vue d'œil jusqu'à devenir de la taille de Dobby et deux grandes oreilles lui poussèrent de chaque côté de la tête.

George, avec l'expression de quelqu'un qui vient de recevoir le prix Nobel, lui tendit un miroir.

Ron poussa un cri d'horreur : sa peau était toute fripée, ses yeux globuleux et larmoyants, et son nez taillé comme une carotte. Toutefois il était toujours reconnaissable et avait gardé sa voix humaine.

Dans la cuisine, tout le monde était stupéfait, même Rogue qui regardait son élève la bouche ouverte sans savoir quoi dire.

" Ne vous inquiétez pas" dit George en voyant le visage crispé e sa mère "Les effets ne durent qu'une heure. On n'a pas encore trouvé comment faire changer la voix de la victime car c'est compliqué, il faut rentrer dans des sorts de semi métamorphose."

Fred se pencha vers le petit Elfe-Ron : " Maintenant tu sais ce que cela fait d'être un elfe de maison!"

Hermione souriait : " C'est vraiment génial comme idée ! Ca va permettre de remettre un peu à leur place les sorciers qui se prennent pour les maîtres du monde magique. Quel dommage qu'on ait pas essayé cette toge sur M.Malfoy quand il maltraitait Dobby! Vous imaginez sa tête ?"

Des rires fusèrent dans la cuisine. En écoutant les compliments d'Hermione (qui étaient rares surtout à leur égard ) les jumeaux affichèrent un sourire satisfait. Ils pouvaient aussi être sérieux quand ils voulaient.

" C'est toi qui nous a donné l'idée avec la S.A.L.E. , on a voulu faire une invention militante." ajouta Fred.

Pendant le reste de la soirée, les jumeaux firent aussi tester à Pattenrond des "dancing pills". Le petit félin gesticulait dans tous les sens dans la cuisine en effectuant des figures impensables pour un chat en temps normal. Cette farce fit moins rire Hermione qui avait du mal à calmer l'animal, tout nerveux et essoufflé de ce qui lui était arrivé.

Harry et Lupin discutèrent longtemps ensemble près du feu, leurs visages sombres ou rieurs au fil des sujets abordés.

La jeune fille entendit Harry parler de son avenir et du métier qui aimerait exercer plus tard : Auror. Pour cela il lui fallait suivre une formation de 3 ans après Poudlard sur laquelle Lupin le renseignait. Hermione parlait rarement de ces choses avec ses deux amis. Elle pensait que Harry préférait en discuter avec quelqu'un qui avait de l'expérience, un adulte, comme elle le faisait elle-même avec ses parents.

Détournant son attention de Harry et Lupin, elle s'aperçut que Mme Weasley et Rogue parlaient ensemble.

Percevant le nom de Malfoy dans la conversation, elle tendit l'oreille.

"Je l'ai vu quand il est arrivé à Poudlard à la fin de l'été. Il était dans un état….A ce moment, j'ai haï le Seigneur des ténèbres de toute mon âme."

Molly, en mère modèle, hochait la tête en signe d'acquiescement en marmonnant "Oui pauvre garçon…"

Hermione était réellement surprise d'appendre que Rogue avait été un jour mal pour quelqu'un. Elle ne pensait pas son professeur capable de se confier ni de faire preuve de sentiments aussi humains. Remarque Drago avait toujours été le chouchou de Rogue depuis la première année.

Cette nuit là, tous les occupants de la Place Grimmauld plongèrent dans le plus serein des sommeils. Hermione entourée des personnes qu'elle chérissait tant, pensa que l'alchimie du Trio était de nouveau totale.

Ils se réveillèrent tard le lendemain, prirent un long brunch, et ce fut le moment de repartir.

Les adieux furent très tendres, surtout avec Mme Weasley.

Vers le milieu de l'après midi, ils étaient de retour à Poudlard, des images agréables de cette soirée plein la tête.

Les jours suivants, Hermione se sentait de plus en plus coupable, d'abord de ne rien révéler des mots de Malfoy à Harry et aussi de se lier d'amitié avec leur ennemi juré.

En réalité, elle conservait ces informations comme la preuve du lien qui l'unissait maintenant au Serpentard; Elle était fière qu'il lui fasse confiance et elle n'allait pas tout gâcher.

Elle pensait (avec raison) que celui ci commençait à l'apprécier et l'avait même surpris entrain de fredonner le refrain de la chanson de Norah Jones.